Les psychopathes néerlandais sont différents des psychopathes américains


La base pour désigner un psychopathe a pour modèle des pathologies américaines. Le hic, c’est que cela se trouve à négliger les cultures différentes qui peuvent entrer en ligne de compte. Une étude fait à comparer les psychopathes au Pays-Bas et aux États-Unis, et il semble intéressant de remarquer selon eux, que les pathologies ne sont pas nécessairement les mêmes
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Les psychopathes néerlandais sont différents des psychopathes américains

 

Jack Nicholson dans le film Shining de Stanley Kubrick, 1980 | via Allociné

Jack Nicholson dans le film Shining de Stanley Kubrick, 1980 | via Allociné

Repéré par Léa Polverini

Repéré sur Quartz

Les pathologies diffèrent selon les époques et les cultures: le psychopathe américain n’est pas un prototype valable partout dans le monde.

En matière de psychopathie, les profils sont variés, liés à divers traits caractéristiques qui font l’objet d’évaluations séparées. Il semblerait qu’ils diffèrent également en fonction des pays.

Dans une étude publiée par le Journal of Abnormal Psychology, des chercheurs ont analysé les profils de 7.450 délinquants aux États-Unis et aux Pays-bas afin de déterminer les principales caractéristiques de la psychopathie. Un nombre significatif des personnes concernées répondait aux critères de psychopathologie clinique établis par la liste révisée d’évaluation de la psychopathie (PC-R) de Robert Hare.

De l’absence d’empathie à l’irresponsabilité, il y a un continent

Or si les échantillons américains marquaient de fortes similitudes, permettant de dégager des critères cardinaux tels que l’insensibilité et le manque d’empathie, les cas néerlandais présentaient d’autres traits majeurs: les psychopathes des Pays-Bas présentent avant tout comme symptômes l’irresponsabilité et un mode de vie parasitaire. De même, quand le critère d’«expériences émotionnelles superficielles» est l’une des caractéristiques les plus périphériques chez eux, il est au contraire beaucoup plus central chez les Américains.

La PC-R établit vingt critères, chacun étant noté de 0 à 2, selon les signes présentés par le sujet. Selon Hare, cela permet d’évaluer le degré de psychopathie d’un individu: un score de 30 désignerait une personne comme psychopathe, quand les personnes sans passif criminel sont généralement autour de 5. Selon CBC, de nombreux délinquants non psychopathes obtiendraient un score de 22.

Les résultats de l’étude indiquent à cet égard que la mesure fournie par la PC-R, dont la méthode a déjà été remise en cause, pourrait varier en fonction des pays, ou que des différences interculturelles pourraient intervenir «dans la structure phénotypique de la psychopathie» –«ou les deux», précisent les chercheurs:

«Les analyses de réseau peuvent aider à élucider les caractéristiques principales des constructions psychopathologiques, y compris la psychopathie, de même que fournir un nouvel outil pour évaluer l’invariance de mesure entre les cultures.»

Différences culturelles, différences pathologiques

Alors que les troubles de la personnalité sont appréhendés différemment selon le temps et l’espace, l’étude souligne les biais culturels qui peuvent infléchir l’identification de certaines pathologies.

Dans le New York Times Magazine, Ethan Watters soulevait la question d’une «américanisation de la maladie mentale». Partant d’un point de vue anthropologique au regard duquel il est possible d’identifier un «répertoire de symptôme» différant selon les cultures, il pointait les récents efforts de la science occidentale d’imposer un modèle interprétatif universel qui recouvrirait la souffrance psychique de par le monde, écartant les mythes préscientifiques au nom de la science. Mais ceci, notait-il, pourrait bien n’être que l’exportation de notre propre «répertoire de symptômes»:

«Autrement dit, nous avons modifié non seulement les traitements, mais aussi l’expression de la maladie mentale dans d’autres cultures.»

Prendre la mesure des dissonances existant entre différentes aires géographiques réintègrerait à cet égard la complexité de phénomènes dont l’étude est loin de faire consensus, comme la psychopathie, qui demeure largement débattue.

http://www.slate.fr

Si vous ne riez pas quand vos amis rient, peut-être que vous êtes un psychopathe


Ce ne sont que des tests qui pourraient peut-être jour, prendre a la base les problème chez les enfants qui auraient des troubles de comportement social. Grâce à l’imagerie du cerveau, ils peuvent voir l’activité cérébrale face aux rires qui serait un indice de ces troubles. Il reste quand même d’autres études pour étayer ces constats
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Si vous ne riez pas quand vos amis rient, peut-être que vous êtes un psychopathe

 

Repéré par Camille Jourdan

Repéré sur Current Biology

Une étude montre que ceux qui ne trouvent pas le rire contagieux pourraient avoir des troubles du comportement social.

Le rire est contagieux, c’est bien connu. Des chercheurs du Collège Universitaire de Londres sont partis de ce constat pour mener une étude sur la psychopathie, parue dans la revue Current Biology. Le résultat montre que ceux pour qui le rire n’est justement pas contagieux pourraient bien être des psychopathes.

«Le rire est une expression universelle de l’émotion, écrivent-ils, il est utilisé pour maintenir des liens sociaux […] La nature sociale du rire est évidente dans la mesure où un individu a trente fois plus de chances de se mettre à rire lorsqu’il est avec d’autres personnes que lorsqu’il est seul.»

Face à ces contats, le rire leur est apparu comme une «preuve idéale» pour étudier les personnes souffrant de troubles du comportement social.

Peu de recherches ont pourtant été engagées de cette manière; les études se focalisent généralement sur la réaction des personnes potentiellement psychopathes face à la souffrance des autres, et non face à leur joie.

Les scientifiques du Collège de Londres ont donc observé une centaine de garçons âgés entre 11 et 16 ans. Les deux tiers présentaient des troubles du comportement plus ou moins sévères. On leur a fait écouté à la fois des éclats de rires, des rires plus calmes, mais aussi des pleurs. À chaque fois, les chercheurs ont observé l’activité cérébrale de ces enfants, en fonction des sons entendus. Après l’expérience, les jeunes garçons ont notamment dû répondre à la question suivante:  à quel point entendre ces rires vous donnent envie de vous joindre à celui qui rit et/ou à partager son émotion?

Tant sur les résultats des imageries du cerveau que dans les questionnaires, les chercheurs ont pu constater que les enfants qui présentaient des troubles du comportement réagissaient moins aux rires entendus:

«Les réactions dans leur partie antérieure du cortex étaient moindres, une région pourtant censée faciliter la réponse automatique à des marques auditives d’émotions.»

Pour la première fois, ces chercheurs ont donc démontré que les garçons souffrant de troubles du comportement présentaient des «réactions neuronales atypiques face au rire, qui joue un rôle majeur dans l’appartenance sociale et dans la promotion et le maintien des liens sociaux.»

Les auteurs de cette étude reconnaissent cependant que d’autres expériences devront être menées en ce sens, notamment en incluant des filles, pour venir approfondir ces résultats. Le journal The Independent précise que la même équipe de chercheurs pourraient bientôt observer les réactions de personnes potentiellement psychopathes face à des «visages souriants, des démonstrations d’affection et des phrases d’encouragement.»

http://www.slate.fr/

Le Saviez-Vous ► Chat : son mystérieux sixième sens


Je ne crois pas qu’il y a beaucoup de recherches scientifiques sur ce que l’on appelle le sixième sens des chats. Cependant nombre de maîtres pourraient raconter des anecdotes surprenantes de petites boules de poils. Comment des chats ont pu retrouver le chemin de la maison après avoir été perdu à des kilomètres ? À prédire la mort d’une personne parfois inconnue ?
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Chat : son mystérieux sixième sens

 

Chez le chat, comme chez d’autres animaux, on parle d’un sixième sens. Pourquoi ? Il en existe 5 principaux : la vue, l’ouïe, l’odorat, le toucher et le goût. Mais, chez nombre d’animaux, et en particulier le chat, il y’a quelque chose qui nous échappe, des facultées étranges. C’est le mystérieux sixième sens.

Le retour au maître

Quand on parle du sixième sens des chats, le premier élément qui nous vient à l’esprit est le retour au maître. Périodiquement, la presse nous en cite un nouveau cas. Il existe deux catégories dans les chats qui retournent auprès de leur maitre après avoir été perdus ou laissés chez une autre personne après un déménagement. Pour expliquer, le mieux est de donner des exemples. Je vais commencer par celui qui s’explique le mieux. Le cas où un chat retourne dans un lieu où il a déjà été.

En avril 1977, un chat du nom de Pompom réapparait chez ses maitres à Fontainebleau. Ils l’avaient perdu 2 ans plus tôt à Sanary, dans le Var, lors de vacances. En 1978, Minouche s’enfuit de la voiture de ses maîtres près de Vierzon. 11 mois plus tard, il est de retour à leur domicile, à Dôle, à plus de 400 kilomètres de là. Il est amaigri et ses griffes sont usées.

Déjà plus étonnant est le cas de ce chat australien, perdu par son maitre alors qu’il campait. Le félin a parcouru près de 2400 kilomètres pour retourner chez lui. Son maitre dit de leurs retrouvailles :

 » Il était d’une affreuse maigreur et sentait mauvais. Lorsque je l’appelait par son nom, ses yeux s’éclairèrent e t-il se mit à ronronner. « .

Emouvant

Dans d’autres cas, on comprend moins. Ainsi l’aventure de la chatte Amado, qui nous est contée en 1986 par Jean Prieur dans son livre l’Ame des animaux. Certes, Amado ne parcourut que 25 kilomètres. Sa maîtresse,  une vieille fermière provençale, se sentant près de mourir, avait confié la chatte à une de ses amies, habitant de l’autre côté du Rhone. L’exploit d’Amado parait plus extraordinaire lorsqu’on sait que cette chatte était aveugle et que, sur cette partie du Rhone, il n’existe qu’un seul pont sur plus de 20km. Pourtant, au bout de 15 jours, la vieille fermière entend un gémissement devant sa porte. C’est Amado. La chatte aveugle, sale, très maigre, les pattes en sang, a réussi à retrouver son chemin.

 

Dans ce genre de cas, même si le chat est handicapé, on peut avancer une hypothèse. Le chat retourne dans un lieu où il a déjà été. Probablement suit-il des points de repère, visuels, auditifs ou olfactifs. Une certaine maison, le son d’une cloche. Il procède par la méthode des essais et des erreurs. Il fait jouer sa mémoire et, s’il s’est trompé, revient sur ses pas jusqu’à retrouver son chemin. Au bout d’un moment, il rentre chez lui.

Mais lorsque le chat retrouve ses maîtres dans un lieu où il n’a jamais été ?


 

Là, le mystère s’épaissit. Le cas le plus célèbre de ce genre d’histoire est sans doute celui du persan Sugar. Il vivait en Californie avec ses maîtres. Ceux-ci ont déménagé dans l’Oklahoma. Sur la route, ils se rendirent compte au bout d’un moment que Sugar avait sauté par la fenêtre. La famille continua malgré tout sa route et atteignit son nouveau domicile dans l’Oklahoma. Quatorze mois plus tard, quelle ne fut pas la stupéfaction des maîtres de Sugar de voir entrer leur persan par la fenêtre de la cuisine ! Le chat saute sur l’épaule de sa maîtresse qui le reconnait. Aucun doute n’est permis, en raison de l’excroissance osseuse à la hanche qui identifie Sugar. Le persan, malgré les 2500 kilomètres parcourus, est en bon état.


 

Sugar, comme d’autres chats, n’était jamais allé dans le lieu où il a rejoint ses maîtres. Comment a-t-il fait ? Est-ce mystérieux sixième sens qui lui a permis de s’orienter ? Mais surtout, pourquoi ces chats, souvent au mépris de leur santé et au risque d’y laisser leur vie, s’obstinent-ils à retrouver leurs maîtres ?

 

Chats médiums

Parfois, on a l’impression que le chat lit dans nos pensées. Serait-il télépathe ? Existerait-il un lien mental entre chat et humain ? Il y’a des millénaires, c’est déjà ce que pensaient les anciens égyptiens, pour qui le chat était une figure emblématique. Ainsi, sur un papyrus découvert à Saqqarah on peut lire :

 » Lorsque tu pense, il [ le chat ] t’entend même si tes lèvres ne bougent pas et si ta bouche ne prononce aucun mot. Il lit en toi avec le regard des dieux « .

Au Moyen-Age, la croyance a perduré, mais sous une autre forme. On disait alors que les sorcières communiquaient avec leur chat par télépathie. Après tout, on a bien finit par admettre que de tels capacités, télépathie ou même psychokynésie ( action sur la matière par la seule force de la pensée ), existaient chez certains humains. L’exemple le plus célèbre est celui de l’américain Uri Geller, télépathe reconnu. Le chat est-il doté de pareils pouvoirs ?


 

Certains chercheurs ont essayé de prouver la télépathie entre homme et chat. Karlis Osis, un chercheur américain, a imaginé une expérience dans le but de démontrer que le chat pouvait être influencé par télépathie. On dispose pour cela deux coupelles de nourriture placées à chaque extrémité d’une boîte en forme de T. L’observateur essaye alors, par la pensée, d’influencer le chat à choisir une coupelle plutôt que l’autre. Dans la plupart des cas, ils y parvient. Il existe donc un certain degré de transmission de pensée entre l’homme et le chat.

 

Un chercheur allemand, Schmidt, a quant à lui tenté une expérience afin de prouver l’existence d’une certaine psychokynésie chez le chat. Il a pour cela imaginé un dispositif constitué d’un  » générateur de hasard « , qui envoie, au hasard, du courant dans l’une ou l’autre de deux lampes à infrarouge, qui génèrent de la chaleur. Il est impossible de prévoir laquelle des deux s’allumera. Au total, sur un certain temps, elles s’allument un nombre de fois identique. L’une des lampes est placée dans une enceinte où il ne fait pas très chaud. On introduit un chat dans cette enceinte. Rassurez vous, le chat est bien traité. On remarque que, dès que le chat est en présence, le générateur se détraque. La lampe de l’enceinte où est situé le chat s’allume beaucoup plus souvent que l’autre. Comme si le désir de chaleur du félin influait sur le générateur. Tout redevient d’ailleurs normal lorsqu’on enlève le chat.


 

Télépathie, psychokynésie . . . Le chat et ses mystérieuse capacités ne cesseront jamais de nous étonner. Et de nous fasciner. Quel est donc ce mystérieux sixième sens de nos compagnons félins ? La science essaye de le découvrir, mais le secret nous échappe encore.

Quand vient la mort

le chat sent-il venir la mort ? Il semble en tout cas avoir conscience aussi bien de sa propre fin à venir que de celle de ses proches humains. Il peut s’isoler, mais nombreux sont les chats qui, se sentant partir, réclament au soir caresses et câlins avec insistance, sont plus affectueux que d’ordinaire. Ensuite il cherche un endroit calme et s’endort. Le lendemain, on retrouve son corps déjà froid. Paisiblement endormi de son dernier sommeil. Le chat possède des capacités qui nous échappe. Leur sixième sens se manifeste aussi quand vient la mort.


 

Oui, le chat sent arriver sa propre mort. Dans la plupart des cas il s’isole, cherche un endroit calme pour partir en paix. Il peut aussi se montrer plus affectueux, chercher une dernière fois le contact avec ses maîtres avant de les quitter. Le lendemain, on le voit, apparemment paisiblement endormi. Sa fourrure est froide, il est inerte. Mort. Il le savait, sentait qu’il partait. Cela ne fait aucun doute. Les exemple sont nombreux. Ainsi, le philosophe russe Nicolas Berdiaeff nous raconte que son chat Mourry, se sentant proche de sa fin, entra dans la chambre d’une personne gravement malade et sauta sur son lit. Il mourru juste après.


 

Qui ne connaît l’histoire d’Oscar, ce chat qui prédit la mort ? D’habitude plutôt distant avec les patients, venait un moment où il ne les quittait plus. Peu après ceux-ci mourraient. Oscar les sentait partir. Il n’est pas le seul chat dans ce cas, à deviner la mort prochaine des humains qu’il côtoie. Certains hôpitaux, chez nous comme de l’autre côté de l’Atlantique, abritent des chats. Les témoignages affirment que les petits félins, tels Oscar, vont sur les lits des personnes qui ne tarderont pas à mourir.

Il y a quelques années, à Paris, un chat dont le maître était à l’hôpital ( le chat n’y était pas ) se mit à hurler en pleine nuit, apparemment sans raison. Exactement au même moment, son maître mourrait . . . Par la suite, le chat refusa obstinément d’entrer dans l’ancienne chambre de son maître.


 

Il ya aussi des chats qui restent fidèles à leur maître même après la disparition de celui-ci. On cite l’exemple de ce chat qui, il y a quelques années également, ne quittait pas la tombe de son maître au cimetière de Thouars, dans les Deux-Sèvres. Certains chats vont jusqu’à se laisser mourir ainsi. Volontairement. Pourquoi ? On peut se poser la question.

Comment les chats savent-ils qu’ils vont mourir ? Comment font-ils pour connaître la fin prochaine de leurs proches ? Tout cela reste un mystère. Le sixième sens, on ne peut pour l’instant dire que cela. Le chat ne voit pas le monde avec les mêmes yeux que nous. Son univers est manifestement très différent du notre.

http://feline-world.e-monsite.com/

Les hommes qui publient souvent des selfies plus enclins à la psychopathie ?


Pourquoi les selfies, il semble que ce soit vraiment différents entre hommes et femmes, des études avaient déjà démontrée que les femmes cherchent a mieux paraître quitte a utilisé la chirurgie, alors que les hommes pourrait relevé leur côté narcissisme où psychopathe .. Mais espérons qu’il y a beaucoup d’exceptions
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Les hommes qui publient souvent des selfies plus enclins à la psychopathie ?

 

selfie

Crédits : victorgrigas

Par Alain Tranet

Les hommes qui publient très fréquemment des selfies sans y associer de texte seraient plus susceptibles que les autres de présenter des signes associés à la psychopathie, selon une étude américaine.

Les hommes qui mettent fréquemment en ligne des selfies seraient plus susceptibles de présenter des signes associés à la psychopathie ? C’est en tout cas ce que suggère une étude publiée dans la revue Personality and Individual Differences.

Pour parvenir à ce résultat, des chercheurs de l’Université de l’État de l’Ohio ont mené une étude sur 800 hommes américains, âgés de 18 à 40 ans. L’activité en ligne de l’ensemble de ces volontaires à été scruté par les auteurs de l’étude, afin d’évaluer la fréquence à laquelle ils mettaient en ligne des selfies sur les réseaux sociaux comme Facebook ou Instagram.

Une fois ce travail effectué, ces 800 volontaires ont ensuite eu à remplir un questionnaire chargé d’évaluer leurs tendances psychopathiques et narcissiques.

Résultat ? Si, comme on pouvait s’y attendre, les hommes qui publiaient le plus fréquemment des selfies ont obtenu des scores plus élevés que la moyenne en ce qui concerne l’évaluation des conduites narcissiques, l’étude montre également que ces hommes ont aussi atteint un score plus élevé que la moyenne en ce qui concerne l’évaluation des conduites associées à la psychopathie.

L’étude révèle également un fait intéressant : parmi ces hommes publiant très fréquemment des selfies, ceux associant un texte à la publication de leurs photos présentent plutôt des traits associés au narcissisme qu’à la psychopathie, alors que ceux se contentant de publier des photos de leurs personnes sans texte associé obtiennent généralement plutôt des scores élevés concernant les signes associés à la psychopathie :

« Un tel résultat a du sens parce que la psychopathie se caractérise par l’impulsivité. Ils vont prendre des photos d’eux-même et les mettre en ligne immédiatement après », explique Jesse Fox dans un communiqué publié par l’Université de l’État de l’Ohio. « Ils veulent se voir. Ils ne veulent pas perdre de temps à écrire quelque chose ».

Ces travaux seront publiés dans l’édition d’avril 2015 de la revue Personality and Individual Differences, sous le titre « The Dark Triad and trait self-objectification as predictors of men’s use and self-presentation behaviors on social networking sites »

http://www.journaldelascience.fr

7 signes pour détecter un vrai psychopathe


Avoir dans son entourage un psychopathe est très destructeur. Ce genre de personne n’a pas vraiment de moralité et a une facilité de manipuler son entourage
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7 signes pour détecter un vrai psychopathe

 

On emploie souvent le terme de « psychopathe » mais sans savoir vraiment ce qu’il veut dire. Voici les 7 signes révélateurs de cette maladie.

Il ne ressent rien pour les autres

Les psychopathes ne ressentent rien pour les autres mais seulement pour eux. Ils ressentent bien biologiquement des émotions mais psychologiquement les troubles caractériels de leur maladie viennent troubler et altérer le ressenti de ces émotions. Ils n’ont aucun sentiment envers les autres. Toute émotion est ramenée à eux de n’importe quelle façon. Les autres ne sont que des objets qui servent à assouvir leurs envies.

Ce problème d’absence d’empathie explique pourquoi ils n’ont aucune morale et donc aucune limite à faire du mal à autrui physiquement et moralement. D’où leur dangerosité.

Il n’avoue jamais sa culpabilité

Mensonges, manipulations, violence… Les psychopathes sont prêts à tout pour que chaque chose conviennent à leurs envies. Tout individu, lorsqu’il n’agit pas comme le psychopathe le souhaite, lui rappelle cette réalité qu’il déteste. Il n’est pas question de déni ou de fuite de la réalité, un psychopathe cherche juste à la modifier pour qu’elle soit conforme à l’idée que lui se fait. Si quelqu’un agit différemment, il fera tout pour le détruire. Et s’il fait du mal c’est uniquement parce que les autres l’ont bien cherché.

Jamais de leur faute ? Jamais un psychopathe n’avoue sa culpabilité. Il cherche à trouver n’importe quoi pour se justifier ou tente de manipuler l’autre pour lui faire croire que tout est de sa faute.

« Pour satisfaire sa personnalité narcissique jamais le psychopathe ne doit baisser dans l’estime des autres. Il n’y a aucune préoccupation pour le sort de la victime, aucune expression d’amour et de remords » explique J.Reid Maloy, professeur de psychatrie à l’université de Californie, dans son ouvrageLes psychopathes.

Il dévalorise les autres sans cesse

Le psychopathe vit dans une réalité qu’il se fabrique. Tous les autres individus extérieurs le sortent de cette réalité et lui rappellent ce qu’il déteste. En conséquent, il a tendance à rabaisser les autres plus bas que terre continuellement. C’est une sorte d’extériorisation agressive afin de détruire tout ce qui peut lui faire mal. Un moyen d’attaquer les autres pour être sûr qu’il ne le blesse pas un jour. Etant un être tourné sur lui même, le psychopathe ne prendra pas le risque que quelque chose puisse toucher à l’estime qu’il a de lui. Pour arriver à ses fins, il est prêt à tout. Néanmoins il est important de ne pas confondre un pervers narcissique qui rabaisse pour son plaisir avec un psychopathe qui souffre d’une maladie violente beaucoup plus dangereuse

Aucune relation sociable durable

Contrairement à ce qu’on croit, les psychopathes ont quelques facilités à nouer des liens avec les autres. Mais ces liens ne durent jamais. Comme une pause au milieu de la maladie, les psychopathes ont besoin des autres pour tester la réalité. Le problème c’est qu’à cause de leurs caractéristiques narcissiques, colériques et paranoïaques n’importe quelle personne viendra un jour heurter leur susceptibilité et déchaîner leur colère sans même le vouloir. Comme un mécanisme de défense, le malade va tenter de détruire l’autre, moralement ou physiquement. Quoiqu’il arrive, les psychopathes finissent par être isolés.

Paranoïaque, il s’énerve rapidement

C’est dans son caractère colérique que l’on ressent le plus l’aspect d’un psychopathe. Cette particularité s’apparente à une sorte de délire paranoïaque parce qu’il veut être constamment admiré et envié.

« Les personnes réelles sont perçues comme des objets familiers mais néanmoins maléfiques qui attaquent et qui méritent la rage du psychopathe » explique J.Reid Maloy dans son livre Les psychopathes.

Un événement bénin, une petite insulte ou même un regard de travers peuvent suffir à renvoyer au psychopathe l’impression qu’on ne le voit pas comme il le souhaiterait.

« L’expérience consciente de rage dans le processus psychopathique débouche typiquement sur la violence en l’absence de structuration du surmoi » ajoute l’auteur.

La tromperie continuelle

Une personne atteinte de psychopathie a conscience du mal qu’elle cause à l’autre. Pour éviter que les autres ne fassent quelque chose qui lui déplaise ou l’angoisse, elle utilise la tromperie. Il y a une réelle intention de manipulation des autres pour le dénuer de tout attribut. Par ce moyen, le psychopathe est sûr de dominer et satisfaire sa personnalité narcissique.

Psychopathie : 3% d’hommes et 1% de femmes

La psychopathie est une maladie grave très peu connue qui touche 3% d’hommes et 1% de femmes.

C’est un trouble permanent du développement comportementale caractérisé par des comportements associables impulsifs et pour lesquels le sujet ne ressent aucune culpabilité.

Ce trouble psychologique peut intéragir et/ou accentuer d’autres troubles comme la schizophrénie ou la dépression bipolaire. Il existe plusieurs degrés dans la maladie pouvant aller de la psychopathie modérée à un passage à l’acte criminel et dangereux pour les autres. Elle ne peut être diagnostiquée avant 18 ans mais en générale on peut toujours constater des antécédents au cours de l’adolescence.

Source

Les psychopathes, essai de pathologique dynamique, J.Reid Maloy, 2011, Editions Frison-Roche.

http://www.medisite.fr/

Qui sont les «sadiques ordinaires» ?


On peut être sadique sans être un psychopathe mais malheureusement, les gens sadiques font autant de mal étant donné qu’ils aiment faire souffrir les gens
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Qui sont les «sadiques ordinaires» ?

 

© Danny Moloshok / Reuters/REUTERS

Loin d’être des serial killers ou des déviants sexuels, les sadiques apprécient plus que d’autres lorsqu’ils font souffrir quelqu’un.

Pascale Senk

Bien adaptés en société, certains individus se délectent plus que la moyenne des souffrances qu’ils infligent.

Oui, les sadiques sont bien parmi nous! Une étude menée par les Dr Delroy Paulhus et Erin Buckels, professeurs et chercheurs en psychologie à l’université de Colombie britannique (Canada), a permis d’établir que certains individus apparemment adaptés en société étaient animés de pulsions sadiques. Sans être des serial killers ou des déviants sexuels, ces individus se délectent davantage que d’autres lorsqu’ils font souffrir quelqu’un. On peut alors parler là d’un «sadisme ordinaire» du type de celui qui, par pur plaisir, pousse certains ados à harceler une victime sur Internet ou des employés de bureau à se moquer quotidiennement d’un collègue timide.

Lors d’une première expérience relatée dans la revue scientifique Psychological Science, Paulhus et Buckels ont soumis 71 étudiants à un questionnaire apparemment centré sur la thématique «Personnalité et tolérance aux emplois difficiles». Dans le panel des emplois proposés, 34 étudiants ont choisi le nettoyage des toilettes, 13 un job les exposant au froid…les 53 restant ont préféré se consacrer, de près ou de loin, à l’extermination d’insectes. Les chercheurs leur ont fourni un moulin à café barbare dans lequel les étudiants devaient jeter trois insectes pour les réduire en miettes. Afin «d’humaniser» davantage ces insectes, les chercheurs leur avaient donné des prénoms.

Durant l’expérience, certains étudiants suspendaient leur geste criminel après avoir tué un, voire deux insectes. Mais d’autres réclamaient encore plus de victimes, et un questionnaire a mesuré chez eux un plaisir particulièrement intense, leur jouissance augmentant même avec le nombre d’insectes qu’ils faisaient souffrir.

Pulsions sadiques et traits de personnalité

Dans une deuxième étude, le Dr Paulhus a cherché à établir des liens entre ces pulsions sadiques et trois «traits de personnalité néfastes» (narcissisme, psychopathie et machiavélisme) sur lesquels il travaille depuis 30 ans. Il a pour cela proposé à des volontaires de jouer à un jeu vidéo en permettant aux gagnants, après un long temps de diversion, de revenir faire exploser leur adversaire après le combat, ajoutant un bruit plus ou moins fort à cette élimination.

Parmi ceux qui présentaient un niveau élevé de traits de «personnalités néfastes», seuls les sadiques faisaient l’effort de revenir pour pulvériser leur adversaire. Ils étaient aussi les seuls à relever alors le niveau sonore. Selon les chercheurs, ces résultats montrent que des sadiques «ordinaires» ont une motivation interne pour faire souffrir des innocents, même si cela leur coûte temps et énergie.

Pour le psychanalyste Jean Charles Bouchoux, auteur du livre Les pervers narcissiques (éd. Eyrolles), ces études confirment l’intuition freudienne selon laquelle nous sommes tous animés de pulsions sadiques.

«À un certain stade de son évolution, tout enfant éprouve du plaisir à faire du mal, explique-t-il. Mais ces pulsions sont habituellement contrecarrées par l’idéal du moi et la culpabilité qui en résulte».

Certaines personnes continuent toutefois à exprimer cette pulsion sadique, que ce soit à un niveau sexuel, physique, ou mental.

«Chez les pervers narcissiques, cette pulsion sadique se double du goût du pouvoir», ajoute Jean-Charles Bouchoux.

Une précision confirmée par les chercheurs américains.

«Les psychopathes veulent profiter de leurs victimes et se fichent de leur faire du mal dans ce processus, a déclaré le Dr Paulhus sur le site du New York Times. En revanche, les sadiques recherchent des occasions de faire souffrir les autres, et prolongent celles-ci pour leur propre plaisir».

http://sante.lefigaro.fr