Plus de 300 accusations pour traite de personnes en Ontario et au Québec


Je suis contre la prostitution depuis qu’au Cégep dans le cadre d’un cour en français, il fallait aller voir un film sur la prostitution, c’est une enquête les danseuses nues dans un bar jusqu’au USA en finissant par la pornographie. Beaucoup vont dire que les filles le font par choix. Peut-être, pour quelques-unes, mais c’est un marché très lucratif et des hommes la plupart du temps, vont prendre en charge des filles pour faire plus d’argent. Ce qui entraîne tout un réseau de traite des femmes pour de l’esclavage sexuel. C’est une honte, autant les proxénètes que les clients qui en profitent.
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Plus de 300 accusations pour traite de personnes en Ontario et au Québec

La plupart de ces femmes provenaient du Québec.

VMARGINEANU VIA GETTY IMAGES

Plus de 300 accusations ont été portées et 31 personnes ont été arrêtées lors d’une enquête sur la traite de personnes et le crime organisé à laquelle ont participé différents corps policiers en Ontario et au Québec.

Les arrestations et une série de perquisitions ont eu lieu à plus de 30 endroits différents, jeudi dernier, dans le Grand Toronto et au Québec.

Les policiers disent avoir démantelé un réseau de prostitution dans les régions de Toronto et d’Ottawa, en Ontario, et dans l’Ouest canadien, qui faisait de la traite de personnes à partir du Québec.

Les enquêteurs ont identifié 12 victimes. La police cherche à retrouver 33 autres femmes qui auraient été mêlées au réseau au cours de la dernière année.

La majorité des femmes venaient du Québec et avaient été amenées en Ontario ou ailleurs au Canada pour la prostitution.

Thai Truong, détective de la Police régionale de York

Il s’agit de femmes dans la vingtaine et la trentaine.

Ces femmes pouvaient sourire aux clients, mais ne vous méprenez pas, elles n’étaient pas des participantes consentantes, raconte M. Truong. Elles étaient sous l’emprise [du réseau].

Violence

Dans de nombreux cas, les victimes sont forcées de se livrer au commerce du sexe par la violence, les menaces de violence, la coercition et la tromperie, indique Eric Jolliffe, le chef de la Police régionale de York, en banlieue de Toronto.

En plus de la Police régionale de York, l’Équipe intégrée de lutte contre le proxénétisme du Québec s’est jointe à l’enquête appelée projet « Convalesce », tout comme la Police provinciale de l’Ontario, le Service de police de Toronto et la Police régionale de Peel.

La police exhorte les victimes de la traite de personnes à demander de l’aide.

Nous demeurons très préoccupés par le niveau épouvantable de violence et la victimisation des femmes au sein de ces réseaux de traite de personnes, affirme le chef de police Jolliffe.

Le projet « Convalesce » est le fruit d’une enquête lancée en octobre 2018 au sujet du présumé proxénète québécois Jonathan Nyangwila. Deux victimes du Québec, qui étaient alors contraintes de se prostituer dans un hôtel en banlieue de Toronto, avaient contacté la police après avoir tenté de lui échapper.

Les enquêteurs ont ensuite identifié de nombreux autres suspects. Jonathan Nyangwila était le chef du groupe et était appuyé de trois de ses frères et d’un cousin, selon le détective Truong.

Victimes « déracinées »

Dominique Côté, du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) et de l’Équipe intégrée de lutte contre le proxénétisme, n’est pas surpris de voir des victimes québécoises être amenées en Ontario.

[Les proxénètes vont] déraciner des jeunes femmes, les sortir de leur milieu, les déraciner de leur point d’ancrage pour ensuite les répartir selon le besoin qu’on identifiera.

Dominique Côté, Équipe intégrée de lutte contre le proxénétisme

M. Côté explique qu’ainsi éloignées de leur famille et de leurs amis, il est difficile pour ces femmes d’obtenir de l’aide, sans parler de la barrière linguistique.

Elles se retrouvent seules, complètement démunies, dit-il.

Selon la Police régionale de York, le réseau démantelé était aussi impliqué dans la production de fausses pièces d’identité ainsi que dans le trafic de drogue, la fraude par cartes bancaires et des crimes commis avec des armes à feu.

Les accusations contre les individus appréhendés incluent : traite des personnes, harcèlement criminel, fraude, vol d’identité, gangstérisme, possession illégale d’une arme à feu et trafic de cocaïne.

Les policiers indiquent que leur enquête se poursuit. Ils recherchent toujours 11 suspects et craignent qu’il y ait eu d’autres victimes au cours des dernières années.

Avec des renseignements fournis par Myriam Eddahia

https://ici.radio-canada.ca/

Le Saviez-Vous ► Prostitution, les sanctions au fil des siècles [Histoire]


Je suis contre la prostitution et la pornographie plus que jamais, ce que je déteste le plus c’est qu’on appelle ces femmes de pute, putain … Alors que les hommes qui profitent ces femmes n’ont pas de tel nom. Certains prétendent que ces femmes le font par choix, peut-être pour certaines, mais pas toutes, c’est une question de survie ou d’esclavage sexuelle. On prétend aussi encore aujourd’hui, si la prostitution était légalisée, il y aurait moins de viols, moins d’enlèvement, c’est de la foutaises, ( a voir nos rues, elles est vraiment tolérée) juste à entendre les nouvelles, les enlèvements d’enfants, etc. En plus à travers, l’histoire, la vie des prostituées n’a pas été rose, a une époque, elles étaient marquées au fer, ou mutilées et les choses ne changent guère aujourd’hui à voir comment elles sont traitées et les hommes qui n’ont que fait assouvir leurs désirs, eux, sans sorte bien sauf s’ils ont contrâtes une MST En plus des problèmes des drogues et l’alcool qui s’ajoutent.
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Prostitution, les sanctions au fil des siècles [Histoire]

 

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On dit souvent que la prostitution est « le plus vieux métier du monde », bon, c’est une connerie mais ça veut bien dire qu’elle ne date pas d’hier. Certains se plaisent à penser que dès la préhistoire, les femmes vendaient leur corps en échange de nourriture.

Ce que l’on sait, et on en est certain, c’est que dès les premières heures de l’Antiquité, les politiques et la religion ont tenté de légiférer sur la prostitution afin de la contrôler ou de l’interdire. La dernière loi date de 2016.

Voici un aperçu non exhaustif des mesures et souvent des sanctions visant les prostituées.

 L’Antiquité, de la liberté de se vendre à la sanction

Loin de vouloir interdire la prostitution, en Mésopotamie aux alentours du Ve siècle avant notre ère, Hérodote écrit qu’à Babylone, il existe une pratique qu’il juge honteuse. Les femmes doivent se prostituer au moins une fois dans leur vie pour rendre hommage à la déesse de la fertilité. Le procédé est bien rodé, on ne peut pas faire ça n’importe comment. La femme doit entrer dans le temple d’Inanna et attendre qu’un homme lui donne de l’argent et « s’unisse à elle à l’intérieur du temple » pour qu’elle s’acquitte de son devoir. C’est seulement après s’être prostituée qu’elle peut retourner chez elle, avec en prime la bénédiction de la déesse. En Lydie, toutes les filles sont amenées à se prostituer avant leur mariage (elle est encore loin l’idée de se marier vierge) afin de constituer leur dot. De plus, elles sont libres d’épouser qui elles souhaitent, les familles n’ont pas leur mot à dire. C’est plutôt classe. Certaines décident d’ailleurs de ne jamais se marier et deviennent des courtisanes, d’autres se découvrent être infertiles et ne pouvant fonder de famille et intégrer un foyer, elles redeviennent ou restent femmes « publiques », gagnant leur vie grâce à la prostitution.

Mais attention, si en Mésopotamie, c’est une action sacrée ou au moins complètement acceptée dans la société, la prostitution dans les civilisations gréco-romaines n’est pas aussi bien vue. Pour autant, durant l’antiquité grecque la prostitution est largement répandue et elle n’est pas interdite. On tente ceci-dit de la contrôler et surtout, on ne mélange pas les mamans et les putains. Démosthène écrit au IVème siècle,

« Nous avons les courtisanes en vue du plaisir, les concubines pour nous fournir les soins journaliers, les épouses pour qu’elles nous donnent des enfants légitimes et soient les gardiennes fidèles de notre intérieur ».

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Pour trouver des putes, c’est assez simple, il suffit d’aller dans les ports des grandes cités grecques (comme aujourd’hui autour des gares et des grands axes de circulation) ou dans des bordels low-cost mis en place et autorisés par Solon. En effet, il s’agit de maisons de passes étatiques dont les revenus tombent directement dans la caisse de l’état. Pratique. En revanche, la prostitution prend plusieurs formes en Grèce : il y a les esclaves pornai (qui appartiennent souvent à l’Etat et se retrouvent dans les bordels de Solon), les indépendantes, les hétaïres…

A Rome, il existe une loi contre le proxénétisme mais pas contre la prostitution. Une esclave ne peut pas, en théorie, être prostitué par son maître. Dans les faits, très difficile à contrôler et la loi est assez inefficace. Les prostituées de basse condition ont l’habitude de racoler devant chez elles, alors qu’il faut aller dans une maison close pour trouver un service plus qualitatif et surtout plus discret. A partir du IIème siècle avant notre ère, les prostituées doivent obtenir une licence d’exercice (il suffit de l’acheter) ainsi, l’Etat taxe la profession et le trésor public se porte bien.

Avec l’arrivée du monothéisme, c’est mort, tout le monde veut supprimer la prostitution et l’opprobre apparaît de manière assez forte.

L’Ancien Testament, qui correspond à la chrétienté et au judaïsme est très clair à ce propos, on peut lire dans le Deutéronome(23,17)

« Il n’y aura pas de prostituée sacrée parmi les filles d’Israël, ni de prostitué sacré parmi les fils d’Israël. »

Les choses sont dites, et si jamais certaines femmes ne respectent pas, des sanctions sont prévues dans le Livre des Roi ou le roi Josias démolit les maisons des prostituées. En effet, la prostitution représente une infidélité envers le Dieu d’Israël.

Dans les Evangiles (qui ne concernent que la chrétienté), les putes n’ont pas bonne réputation, certes, mais Jésus, dans sa grande bonté leur accorde le salut. Selon Saint Matthieu, la prostituée, peut quitter le statut de pécheresse en se repentant. Est-ce le cas de Marie-Madeleine ?

Aux balbutiements de l’Église catholique, les sanctions sur les prostituées sont plus morales que physiques mais au fil des siècles, les mesures prises pour supprimer la prostitution sont de plus en plus dures.

La prostitution médiévale, un mal nécessaire…

Jusqu’au XIVe siècle, la prostitution n’est pas encouragée mais elle est considérée comme naturelle et permet de contrôler les désirs des hommes, ça évite les forcements (les viols) et les rapts. Mais elle permet aussi de les former aux gestes de l’amour Les seigneurs qu’ils soient laïcs ou religieux en profitent pour se faire un peu de pognon, ben oui, business is business hein.

La prostitution médiévale autorisée est la prostibulum publicum Les bordels sont tenus par des abbesses ou un cabaretier qui paie de lourdes taxes à la municipalité. Les filles doivent attirer les hommes puis les faire picoler et manger, en général au rez-de-chaussée d’une maison ou d’une auberge, tout est au frais du client. Ensuite, si l’homme le désire et moyennant finance, il monte à l’étage avec la fille publique, encore appelée clostière, de son choix. Les filles ont un règlement à respecter, genre pas de baise pendant les fêtes religieuses comme Noël ou Pâques, ou la semaine sainte.

En théorie, selon le règlement, les clients doivent être des jeunes hommes non mariés.

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Les filles qui souhaitent se prostituer de manière indépendante ont de nombreuses astuces, comme celle de se retrouver dans des lieux propices comme les étuves, ces endroits chauds et humides, où tout le monde est nu… ou encore dans des bordelages, des petits bordels privés. Les clients peuvent alors être mariés, vieux, et même les deux. Les filles publiques sont contraintes à différentes règles, déjà, la tenue, elles doivent porter des rayures jaunes et rouges. Il faut savoir distinguer les putes des honnêtes femmes, alors le racolage doit être notoire. Enfin, si une prostituée tombe enceinte, elle a deux solutions : se marier et élever son gamin ou abandonner son gamin à un hôpital public mais en aucun cas elle a le droit d’élever son enfant tout en continuant à se prostituer. Aussi, malignes, elles pratiquent le coït interrompu ou des rapports anaux et buccaux pour prendre le moins de risques possibles.

Le pieux Moyen-Age lutte contre les putains

En 1254, Saint Louis, qui comme son nom l’indique est très pieux, souhaite interdire officiellement la prostitution avec une ordonnance. En vain. Personne n’y croit et personne ne veut vraiment l’appliquer. L’ordonnance vise à éliminer la prostitution en interdisant les hôtels et les particuliers d’accueillir les putes chez eux (même contre un loyer). Saint Louis veut saisir les biens et expulser des villes toutes les prostituées du royaume. Y’a pas à dire, c’est ambitieux. Mais c’est surtout un échec car en 1256 soit, deux ans plus tard, une nouvelle ordonnance vient annuler celle de 1254 et rétablit la prostitution permettant la réouverture des bordels dans certaines rues.

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Avec la Réforme de l’Eglise et l’importance du protestantisme, les normes changent à nouveau. Le rigorisme religieux veut faire interdire la prostitution, et la pression morale qu’il exerce sur la population marche assez bien dans certaines régions (le sud-ouest par exemple).  Autre raison qui pousse les autorités à prendre des mesures contre la prostitution, c’est la syphilis qui à la fin du XVe siècle fait des ravages ! Aussi, en 1485, les filles publiques peuvent avoir le nez coupé mais aussi être marquées au fer rouge d’une lettre P (comme PUTE) sur le front, le bras ou la fesse. Les maquerelles ont la même peine, mais avec un M (comme Maquerelle) ou d’une fleur de lys. Charles IX, qui n’est pas un mec drôle, maintient l’interdiction et les sanctions physiques humiliantes et discriminantes, avec un édit royal qui stipule

« Que toutes filles de joie et femmes publiques deslogent de nostre dite cour, dans ledit temps, sous peine de fouet et de la marque (…) »

 Louis XIV devient dévot, qu’on enferme les putains !

Au début du règne de Louis XIV, c’est pas la grosse fiesta de la prostitution mais dans l’ensemble, on tolère. Au fil des années, rappelons que Loulou a régné pendant environ 100 ans (72 en théorie.. 60 années effectives), les choses ont évolué. Depuis qu’il fricote avec la Maintenon et qu’il voit son heure arrivée, Louis XIV se rapproche de l’Église, de ses valeurs et de sa morale. De fait, il trouve que la prostitution n’a pas sa place dans son royaume et il ordonne par édit royal que toutes les putains soient emprisonnées. Oui, toutes celles qui sont prises en flagrant délit de racolage sont envoyées à la Salpêtrière ou en prison.

C’est seulement lorsque le personnel de santé, souvent des prêtres et des religieuses, estime que la femme est redevenue saine d’esprit et qu’elle s’est repenti qu’elle peut sortir de prison ou de l’hôpital. Mais en cas de récidive, on peut lui couper le nez ou les oreilles, comme un siècle avant. A la mort de Louis XIV, Louis XV adoucit un peu les mesures, il tolère la prostitution et préfère réglementer la pratique plutôt que de l’interdire. Et pour cause, le Loulou XV, c’est un sacré coquin et s’il ne fréquente pas les bordels, c’est uniquement parce qu’il a une peur panique des maladies. Il préfère de loin jouir de son privilège de tête couronné pour pécho des jeunes filles vierges non vérolées ! En revanche, Louis XVI est de l’avis de Louis XIV et à nouveau les sanctions contre les prostituées sont plus lourdes. Mais encore, l’histoire n’a pas dit son dernier mot !

La tolérance post-révolutionnaire

Au début du XIXe siècle, comme je vous en ai parlé dans cet article, la prostitution n’est pas interdite, en revanche elle est très réglementée. Les femmes doivent s’inscrire à la préfecture en tant que prostituées pour avoir le droit de pratiquer leur activité de manière légale. Elles sont alors enregistrées et doivent se soumettre à des visites médicales tous les 15 jours pour ne pas refiler des maladies vénériennes à la moitié de la population.

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La loi interdit le racolage (même s’il est largement pratiqué dans certains quartiers et dans les petites villes) donc théoriquement, toutes les filles de joie se retrouvent dans des bordels.

http://www.racontemoilhistoire.com

Gangs de rue: des filles recrutées dès l’âge de 10 ans


Des gangs de rues cherchent des filles de plus en plus jeunes pour les utiliser dans le réseau de la prostitution. C’est important d’en parler avec nos enfants et aussi jeune que 10 ans, malgré qu’il est difficile de trouver les bons mots sans pour autant exagérer, mais c’est un groupe d’âge qui est maintenant visé, en promettant richesse et cadeaux
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Gangs de rue: des filles recrutées dès l’âge de 10 ans

 

MONTRÉAL – De plus en plus d’adolescentes sont recrutées par des gangs de rue au Québec et les victimes sont encore parfois des enfants lorsqu’elles commencent à se prostituer.

En 2008, l’âge de recrutement était autour de 15 ou 16 ans. Aujourd’hui, les proxénètes visent de jeunes filles d’à peine 10 ans avant de les entraîner dans une spirale de manipulation et de violence.

Nouvelle réalité alarmante, des adolescentes font aussi du recrutement pour leurs proxénètes. Elles utilisent surtout les réseaux sociaux pour convaincre d’autres jeunes filles de faire de la prostitution.

TVA Nouvelles a rencontré une jeune femme de 18 ans qui était en fugue il y a deux ans. Elle s’est laissé convaincre par un membre de gang de rue de faire de la prostitution.

«Ils m’ont approchée dans la rue, ils m’ont dit de venir avec eux, qu’ils allaient me protéger. Ils ont dit qu’ils m’aideraient à avoir de l’argent, raconte-t-elle aujourd’hui. Ils disaient: tu vas pouvoir avoir tout ce que tu veux… Un condo, un appartement, le linge que tu veux, ton permis de conduire.»

Bien qu’elles soient couvertes de cadeaux, ces jeunes filles ne touchent souvent pas un sou des milliers de dollars qu’elles rapportent.

«Les adolescentes ne gardent rien de ce qu’elles font. Une fille peut faire facilement 1000 $ par soir en escorte», explique Pascale Philibert, du Centre jeunesse de la Montérégie.

http://fr.canoe.ca/

Procès Mataev: une arrestation salutaire pour Sandy


Depuis 2011 que Sandy, aurait été arrêté et ces jours-ci se déroule le procès d’une femme qui aurait été maltraité et soumise a un gars qui en avait rien a faire d’elle sauf satisfaire certains hommes et exécuté sous la menace des vols  Enfin, si son histoire est véridique, espérons qu’elle pourra retourner aux États-Unis et essayer de reprendre sa vie en main
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Procès Mataev: une arrestation salutaire pour Sandy

 

Evgueni Mataev... (PHOTO LA PRESSE)

Evgueni Mataev

PHOTO LA PRESSE

CHRISTIANE DESJARDINS
La Presse

«Mon vrai nom, ce n’est pas Amber, c’est Sandy. Je suis américaine, vérifiez avec l’Immigration. Je vais vous raconter ma vraie histoire. Je n’en peux plus, je veux rentrer chez moi.»

C’est ce que Sandy a raconté en mars 2011, après avoir été arrêtée pour un vol à l’étalage qui avait mal tourné. Après six mois de prostitution et d’extrême violence, la femme de 25 ans venait de trouver la manière et les mots pour se libérer de la prison dans laquelle Evgueni Mataev l’avait enfermée en faisant d’elle sa «gangsta bitch».

C’est ce qui ressort du témoignage que Sandy (nom fictif) a rendu hier au procès de Mataev, 39 ans, et de ses quatre coaccusés: Danial Youssefi, 33 ans, Harold Benoît, 35 ans, Benjamin Oswald Hernandez, 35 ans, et Vasilos Mastoropoulos, 35 ans. À des degrés différents, les cinq hommes sont jugés pour des accusations liées à la traite de personne, au proxénétisme, à la séquestration et à des agressions sexuelles. Mataev est en outre accusé de tentative de meurtre sur un homme et d’agression sexuelle sur une autre femme. Les faits se seraient produits sur une période de six mois, entre le 1erseptembre 2010 et le 13 mars 2011.

Glauque

Principal témoin à charge, Sandy a commencé à témoigner mercredi contre ses agresseurs allégués. Les souvenirs glauques se bousculent dans la tête de la jeune femme, qui parle extrêmement vite, avec un fort accent du sud des États-Unis, et en sautant du coq à l’âne. Son récit est une suite ininterrompue de relations sexuelles brutales et sur commande, de raclées, de consommation et de soumission à Evgueni Mataev, surnommé Genia.

«Genia devait savoir tout ce que je faisais. Si un gars voulait un extra, je devais l’appeler pour le lui demander», a expliqué Sandy. Tout l’argent qu’elle faisait était remis à Genia.

Quand Mataev a été arrêté pour tentative de meurtre, au début de 2011, Sandy a été avisée qu’elle devrait travailler plus fort pour le faire sortir de prison. Mataev avait chargé Vasilios Mastoropoulos de surveiller Sandy pendant son incarcération.

Outre la prostitution, Sandy faisait des vols à l’étalage avec des hommes de la bande. Le matériel était aussitôt revendu et servait souvent à acheter du crack.

C’est en commettant un de ces vols dans une pharmacie que Sandy a été arrêtée, en mars 2011, et a déballé son sac. Le procès présidé par le juge Marc David se poursuivra lundi avec le contre-interrogatoire de Sandy. Rappelons que l’exercice se poursuit avec 11 jurés seulement. Le cinquième juré a été renvoyé cette semaine parce qu’il ne comprenait pas assez bien l’anglais.

http://www.lapresse.ca

Elle raconte sa vie de «gangsta bitch»


Ceux qui pense que l’esclavage est aboli dans les pays d’occident, se trompent car il y a encore de l’esclavage sous différentes formes. Et le pire ce sont souvent femmes et enfants qui en paient les frais .. Le sexe, la traite de personne, les sévices sont a l’honneur le tout arroser d’alcool et de drogue …  Quel peuple sois disant évolué sommes nous
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Elle raconte sa vie de «gangsta bitch»

 

Evgueni Mataev...

Evgueni Mataev

CHRISTIANE DESJARDINS
La Presse

Héroïne, cocaïne, alcool, sexe brutal et sur commande avec des files d’hommes, coups, peur de mourir et totale soumission à Evgueni Mataev, celui qui la présentait comme sa «gangsta bitch». Telle a été la vie de Sandy entre le 1er septembre 2010 et le 13 mars 2011.

C’est du moins ce qui se dégage du poignant témoignage qu’une jeune femme de 25 ans a fait, mercredi, au procès d’Evgueni Mataev et de ses quatre coaccusés – Vasilios Mastoropoulos, 35 ans, Danial Youssef, 33 ans, Harold Benoît, 35 ans, et Benjamin Oswald Hernandez, 35 ans.

Pour les sévices que Sandy aurait subis, les cinq hommes ne font pas tous face aux mêmes accusations. À des degrés divers, ils sont accusés de traite de personnes, de proxénétisme, d’agressions sexuelles, de séquestration ou d’incitation à commettre des vols. Mataev est également accusé de tentative de meurtre sur un homme et d’agression sexuelle sur une autre femme.

Originaire de Saint Louis, au Missouri, Sandy est arrivée à Montréal à l’été 2008 ou 2010 avec son conjoint, qui était violent et l’obligeait à danser et à se prostituer pour qu’ils aient de l’argent.

Après avoir quitté cet homme, Sandy a fait la connaissance d’Evgueni Mataev dans une fête. L’homme paraissait charmant et intelligent. Il l’a séduite dès ce soir-là. Avant d’avoir une relation sexuelle avec elle, il lui a demandé ce qu’elle ferait s’il la giflait. Elle lui a répondu: «Je te rendrais la pareille.» Il l’a frappée, elle l’a frappé. Il l’a frappée de nouveau et lui a fait comprendre qu’elle ne devait pas répliquer. Il lui a tiré les cheveux et lui a ordonné de «sniffer» une ligne de cocaïne, même si elle se sentait malade d’avoir trop bu. Il voulait en faire sa fille, sa «gangsta bitch». Il l’a mise à l’épreuve dès ce soir-là: elle a dû avoir des relations sexuelles avec la dizaine d’hommes qui se trouvaient à la fête.

«Ils baissaient leur pantalon, ils se chicanaient pour savoir qui allait passer en premier. Plusieurs avaient des tatouages, ils parlaient en russe et en hébreu. Après, il y en a qui voulaient recommencer», a raconté la jeune femme, qui témoigne par vidéoconférence.

«Kit sexy» pour ses amis

Mataev l’a ensuite placée dans un appartement où il n’y avait jamais rien à manger, mais où la drogue et le cognac coulaient à flots. Chaque jour, Sandy devait revêtir un «kit sexy» pour accueillir les amis et connaissances de Mataev. Ceux qui avaient de l’argent pouvaient avoir une relation sexuelle avec elle.

Un jour, Mataev a décidé de faire un film avec un des téléphones cellulaires qu’il allait introduire en douce à la prison de Rivière-des-Prairies.

 «Il m’a fait danser au poteau et me disait ce que je devais faire avec mon cul. Puis, il m’a pénétrée avec son pistolet, qu’il tournait dans mon vagin. Je sentais l’arme frapper mes os, je l’ai supplié d’arrêter, mais il continuait et disait: «C’est ma gangsta bitch

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Deux adolescentes sont accusées de traite de personnes à Ottawa


Comment juger des adolescentes qui font des crimes comme des adultes .. et qui en plus font subir les pires sévices a des jeunes .. En plus .. il faut taire les accusées car elles sontm mineurs .. En réalité je me fous de savoir comme elles ont comme prénoms mais avec des crimes aussi graves, elles ne devraient pas avoir des passes droits …
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Deux adolescentes sont accusées de traite de personnes à Ottawa

 

La police d’Ottawa porte une série d’accusations contre deux adolescentes, lundi, à la suite d’une enquête relative à la traite de personnes.

Les deux accusées, âgées de 15 ans, doivent répondre à des chefs d’accusation de traite de personnes, de vol, de proxénétisme, de séquestration, d’agression sexuelle, de voies de fait, de profération de menaces et d’enlèvement.

Elles ont été arrêtées les 8 et 9 juin derniers.

À trois reprises, des victimes âgées de 13 à 17 ans auraient été amenées à une résidence du chemin Walkley, à Ottawa, pour être ensuite conduites à d’autres endroits aux fins de prostitution.

La police est à la recherche d’un troisième suspect dans cette affaire, une femme âgée de 17 ans.

L’identité des accusées ne peut être dévoilée, puisqu’il s’agit de mineures.

La police d’Ottawa invite toute personne ayant des renseignements pertinents à fournir dans ce dossier à communiquer avec elle.

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