Le FBI fait une mise en garde sur les dangers liés aux télévisions intelligentes


Avec les ventes des fêtes, les télévisions connectés peuvent être intéressantes, mais comme toute chose connectées, il est important de comprendre les risques et les moyens pour diminuer les piratages

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Le FBI fait une mise en garde sur les dangers liés aux télévisions intelligentes

Une télécommande pointe un téléviseur.

Les télévisions intelligentes peuvent aussi être un accès à votre maison pour les pirates, selon le FBI de l’Oregon.

PHOTO : GETTY IMAGES/ISTOCKPHOTO / DMITRIMARUTA

Radio-Canada

Alors que bien des gens profitaient du Vendredi fou et du Cyberlundi pour mettre la main sur une télévision intelligente bon marché, la branche orégonaise du Federal Bureau of Investigation (FBI) mettait le public en garde contre les sérieux risques que représentent ces télés de nouvelle génération.

Les téléviseurs connectés sont de plus en plus populaires sur le marché de l’électronique depuis quelques années. Ils fonctionnent de manière semblable aux téléviseurs normaux, mais peuvent se connecter à Internet, offrant un accès instantané à des plateformes de diffusion en continu comme Netflix.

Plusieurs de ces appareils sont également équipés d’un microphone et d’une caméra, qui permettent respectivement d’envoyer des commandes vocales à la télévision et de se faire proposer du contenu plus personnalisé à l’aide de la reconnaissance faciale.

Au-delà du risque que le fabricant de votre télévision et que les développeurs d’applications vous écoutent et vous regardent, cette télévision peut aussi être un accès à votre maison pour les pirates, explique le FBI de l’Oregon dans son communiqué. 

L’agence de renseignement explique que les objets connectés sont généralement moins sécurisés que les ordinateurs, et qu’ils pourraient accorder un accès facile à votre routeur à un pirate.

Dans le pire scénario, [un pirate] pourrait même activer la caméra et le microphone de la télévision située dans votre chambre pour vous espionner, poursuit le communiqué.

Prendre les précautions nécessaires

Le FBI de l’Oregon rappelle qu’il existe plusieurs manières de sécuriser un téléviseur intelligent, en commençant par s’informer sur le web des fonctionnalités de protection de la vie privée du modèle en question. 

L’agence de renseignement suggère, si possible, de modifier le mot de passe par défaut de la télévision et de désactiver le microphone et la caméra. Coller un ruban adhésif pour cacher la caméra est aussi une tactique viable. 

Une autre option est d’acheter une télévision non connectée. Étant donnée toute la controverse entourant les téléviseurs intelligents cela constitue l’option la plus simple (et, dans bien des cas, la moins coûteuse).

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Des technologies pour supprimer les contenus web promouvant la violence


Si on peu diminuer la violence sur le Internet et la propagation des terroristes en passant par la fabrication par exemple des bombes, cela doit primer sur la sécurité que sur la liberté d’expression. Il y a des libertés qui font du tort et malheureusement beaucoup se font laver le cerveau ou cela entraîne un enchaînement malheureux
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Des technologies pour supprimer les contenus web promouvant la violence

© thinkstock.

Les dirigeants européens veulent que les acteurs de l’industrie du web développent de nouvelles technologies et des outils susceptibles d’améliorer la détection et la suppression des contenus en ligne qui promeuvent la violence, a expliqué jeudi le président du Conseil européen, Donald Tusk.

Après l’attentat de Manchester en mai dernier, la Première ministre du Royaume-Uni Theresa May avait plaidé pour que les sociétés du web mettent au point des outils automatiques pour repérer et retirer les contenus dangereux, notamment la propagande djihadiste et les manuels de fabrication de bombes, identifier leurs auteurs et alerter les autorités.

La conservatrice britannique a réitéré jeudi ce plaidoyer devant les 28 chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union européenne (UE) réunis à Bruxelles.

Ces derniers ont estimé que les acteurs de l’internet avaient une part de responsabilité à prendre dans la lutte contre le terrorisme et le crime en ligne.

Les leaders européens attendent donc que ces sociétés s’allient afin de développer « de nouvelles technologies et outils pour améliorer la détection automatique et la suppression des contenus qui incitent aux actes terroristes ».

« Empêcher la propagation de matériel terroriste »

« Nous appelons les plateformes de médias sociaux à tout mettre en oeuvre afin d’empêcher la propagation de matériel terroriste en ligne », a souligné M. Tusk, avant de préciser que des mesures législatives pourront aussi être prises au niveau européen, si cela s’avère nécessaire.

Les dirigeants souhaitent notamment que les autorités compétentes puissent accéder aux systèmes qui permettent aux terroristes de communiquer, tout en gardant à l’esprit qu’il convient de préserver « les avantages que ces systèmes apportent pour la protection de la vie privée, des données et de la communication ».

« C’est une discussion philosophique, sur l’équilibre à trouver entre le droit à la sécurité et le respect des libertés fondamentales, comme la liberté d’expression », a commenté le Premier ministre belge Charles Michel. De nombreux parlements nationaux sont confrontés à la question, a-t-il souligné.

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Lisez-vous les conditions d’utilisation?


Que ce soit avec le cellulaire, des téléchargements de logiciel, des jeux et bien des choses, juste avant il faut cocher comme de quoi que nous ayons lu et, ou accepter les conditions d’utilisation, on ne lit pas, sauf que, ces contrats qui peuvent être vraiment longs, permettent d’utiliser nos données personnelles pour différentes occasions et ce tout à fait légalement Il est temps que les choses changent
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Lisez-vous les conditions d’utilisation?

 

Lisez-vous les conditions d'utilisation?

Photo Fotolia

WASHINGTON – Personne, ou presque, ne lit les conditions d’utilisation et règles de confidentialité avant d’installer une application sur son téléphone. Tout le monde, ou presque, clique «j’accepte». Des visionnaires ont des idées pour mettre fin à cette hypocrisie.

En ouvrant un compte Gmail, l’utilisateur approuve 16 pages de conditions d’utilisation et de confidentialité (plus de 20 minutes de lecture). Sur un iPhone, il faut environ 20 écrans pour lire celles d’eBay. Une fois acceptées à l’aveuglette, ces sortes de contrats tombent aux oubliettes bien qu’ils régissent la collecte, l’exploitation et la dissémination de données personnelles en permanence.

Qui sait que le jeu Angry Bird ou telle application qui transforme l’iPhone en lampe de poche collecte les données de localisation (à des fins publicitaires)?

Pour prouver l’inefficacité du système actuel, une entreprise, PC Pitstop, avait écrit en 2005 dans ses conditions d’utilisation qu’elle donnerait 1000 $ au premier qui les lirait; il fallut quatre mois pour qu’un utilisateur s’en aperçoive (il a reçu sa récompense, selon l’entreprise).

De fait, ces règles, rédigées par des juristes, servent plus à protéger les entreprises que les utilisateurs, qui louent leurs âmes les yeux plus ou moins fermés.

«Parfois le consommateur a bu un coup, ou il a un bébé dans les bras», explique Jules Polonetsky, directeur du Forum sur l’avenir de la vie privée (Future of Privacy Forum).

Le problème, selon lui, est une affaire de design, de conception des applications. Les longs contrats pourraient être en partie remplacés, dit-il, par des notifications courtes et ponctuelles au moment où des données personnelles sont collectées par l’application, comme le fait l’iPhone aujourd’hui avec la géo-localisation.

En outre, toutes les données personnelles ne sont pas égales: certaines sont très sensibles et méritent que l’utilisateur donne son consentement explicite (photos, contacts, informations bancaires…), mais d’autres ne devraient pas forcément susciter la même attention. Le but: des avertissements rares mais qui donnent lieu à une vraie décision informée.

LUTTER CONTRE LE «J’ACCEPTE» MACHINAL

 

«Nous devons déterminer, de façon très prudente, les situations où il faut nous interrompre, et celles où on peut se contenter d’être informés, avec un symbole, un signal, une lumière qui clignote ou une vibration», imagine Jules Polonetsky.

Les géants de l’internet sont conscients que personne ne lit leurs règles de confidentialité, et que cela nuit à la relation de confiance avec leurs utilisateurs.

Ilana Westerman, directrice générale du cabinet de design Create with Context, travaille avec Yahoo! et d’autres entreprises pour créer des icônes, logos, sons ou lueurs qui informeraient les utilisateurs – et les rassureraient – sans alourdir la navigation.

«La plupart des professionnels en charge de la confidentialité dans les entreprises viennent des services juridiques, alors qu’il faudrait qu’ils participent au développement des produits», explique-t-elle.

L’enjeu est éviter les moments «qui donnent la chair de poule», quand un utilisateur découvre avec stupeur qu’il partageait publiquement sur Facebook ou ailleurs une photo ou une information.

Mais les lois actuelles forment un obstacle à cette transition.

«Si Microsoft voulait faire des notifications limitées, juste à temps, je ne pense pas que les autorités de régulation, des deux côtés de l’Atlantique, le laisseraient faire», dit Fred Cate, qui a dirigé un groupe de travail visant à mettre à jour des principes fondateurs sur la protection de la vie privée, adoptés en 1980 par l’OCDE.

Avec d’autres chercheurs et la participation de Microsoft, Fred Cate planche sur des lignes directrices révisées qui prohiberaient certaines utilisations abusives mais donneraient plus de flexibilité aux entreprises pour le reste.

«Le but est d’arrêter de transférer la responsabilité sur l’utilisateur en lui demandant de cliquer en bas d’un long texte qui permet ensuite une utilisation extraordinaire de ses données», explique-t-il.

Mais aucun consensus n’existe encore. Le «j’accepte» machinal des propriétaires de téléphones devrait encore perdurer de longues années.

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Un étudiant s’attaque à la boulimie de Facebook sur les données


Il est clair que nous ne savons pas tous l’ampleur que nous prenons sur les réseaux sociaux, en règle général enfin pour ceux que je côtoient cela ne semble pas vraiment nous affecté mais il ne faut jamais oublier que nos ce que  l’on écrit nous en sommes responsables même si l’on pense que nous avons supprimer certaines photos, messages etc .. Donc évité ce qui peut nous causer préjudice
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Un étudiant s’attaque à la boulimie de Facebook sur les données

Autriche - Un étudiant s'attaque à la boulimie de Facebook sur les données

Agence France-Presse
Sabrina GUILLARD

VIENNE – Messages, photos, identitification, Facebook conserve avec une énergie boulimique trace de tous les faits et gestes de ses utilisateurs, même quand ceux-ci les ont supprimés, a découvert un étudiant autrichien en analysant les données accumulées sur lui par le premier réseau social mondial.

Max Schrems, étudiant en droit de 24 ans, est l’une des rares personnes à avoir obtenu du réseau social une compilation de ses données personnelles: un fichier de pas moins de 1 222 pages répertoriant toutes ses activités sur Facebook, même ce qu’il pensait avoir supprimé!

«Quand on efface quelque chose dans Facebook, on ne fait que le cacher pour soi-même», résume-t-il.

Après avoir étudié le sujet pour ses cours, Max Schrems décide en août de dénoncer Facebook pour détention abusive de données personnelles devant l’Autorité de protection de la vie privée en Irlande (DPC), où se trouve le siège européen de Facebook.

«Si une entreprise veut s’implanter dans un pays, elle doit en respecter les règles», explique à l’AFP l’étudiant de l’Université de Vienne.

Sur 22 points, le juriste en herbe a estimé que le réseau social aux 800 millions d’utilisateurs contrevenait au droit de l’Union européenne et a saisi l’institution irlandaise, qui devrait rendre son avis en début d’année prochaine.

Si, en théorie, Facebook risque jusqu’à 100 000 euros d’amende, «le problème c’est que cette institution a peu de moyens juridiques pour contraindre Facebook», nuance Max Schrems.

La DPC ne peut que constater la violation de la règle par Facebook, lui demander de modifier les points concernés et, en l’absence de modification, imposer l’amende.

«Choc de civilisations»

Cette bataille juridique s’explique, selon Max Schrems, par les différentes conceptions de l’utilisation des données des deux côtés de l’Atlantique:

«C’est un choc de civilisations. Les Américains ne comprennent pas le concept de protection des données. Pour eux, celui qui a les droits sur les données, c’est celui qui en dispose. En Europe continentale, on ne le voit pas comme ça», explique-t-il.

Facebook a répondu aux attaques de Max Schrems en avançant des difficultés techniques ou en invoquant le secret professionnel. Le formulaire en ligne de demande de données qui lui avait permis d’obtenir ses 1 222 pages a disparu, rendant quasiment impossible d’obtenir désormais son fichier de données personnelles.

La firme californienne a déjà cédé, en Allemagne par exemple, en acceptant de ne pas conserver les adresses IP qui permettent de tracer les utilisateurs.

«Mais, les autres internautes européens continuent d’être tracés», s’indigne Max Schrems.

«C’est la stratégie de Facebook: quand quelqu’un s’énerve vraiment, ils reculent d’un petit pas, tout en continuant d’avancer par ailleurs», explique-t-il, en espérant que les États prendront à bras le corps le problème.

En revanche, sur décision de l’Office allemand pour la protection des données à Hambourg, Facebook risque depuis le 10 novembre une procédure en ce qui concerne la conservation de données bio-métriques.

La plupart des pratiques contestées de Facebook tiennent aux conditions d’utilisation, que peu d’internautes prennent le temps de lire, estime Max Schrems:

«La protection des données est complexe et trop délicate pour le citoyen moyen. Chacun a une responsabilité, mais c’est un devoir de l’État», auquel il revient de faire appliquer les règles qu’il a édictées, souligne-t-il.

En attendant l’avis de la DPC, l’étudiant n’a pas pour autant quitté Facebook:

«Les réseaux sociaux sont une invention formidable. S’en priver n’est pas une solution, il faut plutôt dompter celui qui est en position de force et le contraindre à respecter les règles», conclut Max Schrems.

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