Le Saviez-Vous ► La catastrophe annoncée du bogue de l’an 2000


Ah que je m’en souviens du bogue de l’an 2000 ! 20 ans déjà ! On en parlait beaucoup étant donné que l’informatique avait déjà fait un grand pas dans nos vies. Mon premier ordinateur a la fin de 1999. Il n’y avait plus de génératrices de disponible en location ou dans les magasins, on retirait de l’argent à la banque au cas .. Bref, ceux qui le pouvait prenait des précautions qui en bout de ligne, n’avait tout simplement pas été utile. Pour le gouvernement canadien, et probablement aux autre pays, ce bogue, qui n’a jamais eu lieu, a coûté une vraie fortune.
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La catastrophe annoncée du bogue de l’an 2000


Le bogue de l’an 2000 a soulevé de grandes préoccupations au tournant du millénaire.

PHOTO : RADIO-CANADA

Radio-Canada

Vous souvenez-vous de l’épisode du bogue de l’an 2000? Il y a 20 ans, le passage à la nouvelle année et surtout, à un nouveau millénaire, suscitait de vives inquiétudes.

À la fin des années 90, la perspective de voir tomber à plat des réseaux et des systèmes informatiques au passage à l’an 2000 fait craindre le pire aux grands décideurs de la planète.

Pannes d’électricité, déclenchement accidentel d’armes nucléaires, début d’une crise financière mondiale, les scénarios les plus catastrophiques, comme les plus petits inconvénients, sont envisagés.

Le bogue de l’an 2000, c’est cette perspective de problème informatique qui se transforme en véritable hystérie collective au tournant de l’an 2000.

Les ordinateurs crient : au secours! Leurs programmes n’ont pas prévu d’espace pour identifier l’an 2000. Le présentateur Pierre Craig

Dès le 2 septembre 1996, il est question du bogue de l’an 2000 au bulletin Montréal ce soir.

Tout ce qui est contrôlé par ordinateur pourrait se retrouver en plein chaos, annonce le présentateur Pierre Craig.

Le journaliste scientifique Réal D’Amours explique ensuite l’origine de ce problème planétaire.

Lors de la conception des premiers systèmes informatiques, les ingénieurs et les programmeurs ont adopté une convention selon laquelle les dates ne sont indiquées que par les deux derniers chiffres : 72 pour 1972, 86 pour 1986, et ainsi de suite.

En date du 1er janvier 2000, les programmes informatiques fonctionneront à partir de ce qu’ils interpréteront comme l’année 1900 ou encore, afficheront une date invalide.

Une véritable course contre la montre est ainsi déjà entamée pour vérifier et corriger tous les systèmes informatiques qui n’ont pas été conçus pour passer à l’an 2000.

À la veille du tournant au nouveau millénaire, le Canada se dit prêt à affronter le bogue de l’an 2000.

Au Téléjournal du 29 décembre 1999, le journaliste Bernard Drainville détaille les mesures prises par le gouvernement canadien.

Le premier ministre du Canada Jean Chrétien ainsi que huit ministres demeurent à Ottawa pour réagir rapidement.

Quinze députés et sénateurs doivent également se rendre disponibles en tout temps pour invoquer au besoin la Loi des mesures d’urgence.

La Banque du Canada se dit pour sa part prête à imprimer des billets supplémentaires en cas de ruée sur les institutions financières.

Le journaliste Bernard Drainville visite à Ottawa le Centre de suivi et de coordination de l’an 2000 du Canada.

Dans cette salle de contrôle à la fine pointe, une équipe est en mode simulation afin de répondre à différents types d’événements : Panne de courant, tornade, inondation ou écrasement d’avions.

Bien que le gouvernement canadien ne prévoie que des incidents mineurs, le pays est préparé aux pires catastrophes.

En fin de compte, le 1er janvier 2000 à minuit, aucun de ces scénarios ne prendra forme au Canada.

Le passage au nouveau millénaire aura coûté 2 milliards et demi de dollars aux contribuables canadiens.

https://ici.radio-canada.ca/

Le Saviez-Vous ► Saviez-vous que ces progrès de notre quotidien ont été acquis grâce à la conquête spatiale ?


Comme bien des gens, je trouve que les dépenses pour l’exploration spatiale sont exorbitant en rapport des besoins urgents sur la Terre. Cependant, il faut être réaliste, sans ces conquêtes, bien des choses utiles n’existeraient probablement pas.
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Saviez-vous que ces progrès de notre quotidien ont été acquis grâce à la conquête spatiale ?

 

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Crédits : iStock

par Yohan Demeure

Il y a quelques jours, la NASA a fêté ses 60 ans d’existence. Il est vrai que les programmes spatiaux sont très onéreux, et qu’il y existe évidemment beaucoup d’autres problèmes sur Terre plutôt que de s’occuper de l’espace. Cependant, la conquête spatiale a permis d’innombrables progrès dans des domaines parfois étonnants !

Sur Terre, nous profitons aujourd’hui d’inventions et d’innovations issues des programmes spatiaux. Depuis que la NASA a été créée le 29 juillet 1958 par le président américain de l’époque Dwight D. Eisenhower, le budget faramineux de l’agence spatiale américaine revient régulièrement dans les conversations. Mais quels sont les progrès réalisés sur Terre grâce aux programmes spatiaux ?

Citons tout d’abord les satellites, qui sont des milliers à avoir été placés en orbite autour de notre planète. Ceux-ci permettent entre autres d’assurer les services de téléphonie mobile, de météorologie, de cartographie et de photographie de la surface de la Terre. Évoquons également les systèmes de positionnement tels que GPS et Galileo.

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La conquête spatiale a révolutionné l’informatique. En effet, le programme Apollo a par exemple nécessité des capacités pointues en programmation, ainsi que la mise au point de systèmes embarqués très performants. Citons également les sondes, ayant mis au défi les ingénieurs en ce qui concerne la miniaturisation des équipements.

D’autres objets de notre quotidien ont été démocratisés après certains progrès spatiaux – et le moins que l’on puisse dire, c’est que la liste est longue ! Citons les pneus radiaux et les airbags de nos voitures, les poêles en téflon, les cœurs artificiels, les pompes à insuline, les couvertures de survie, les fauteuils roulants, les capteurs photo de nos smartphones, les matelas à mémoire de forme, les freins du TGV ou encore l’Imagerie par résonance magnétique (IRM).

 

Sources : Ouest FranceLe Matin Online

https://sciencepost.fr/