Les prix du céleri grimpent en raison de la météo et de la popularité de son jus


Le céleri est un légume passe-partout, mais l’acheter depuis quelques semaines, il faut payer le prix fort. Pourquoi est-ce si cher, On s’en doute que la météo peut avoir sa part de responsabilité, mais il y a aussi sa forte demande, simplement qu’u soi-disant expert a décider que le jus de céleri avait des propriétés exceptionnelles.
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Les prix du céleri grimpent en raison de la météo et de la popularité de son jus


JOHNER IMAGES VIA GETTY IMAGES

Le prix du céleri a presque doublé récemment.

  • La Presse Canadienne

Le prix du céleri a presque doublé récemment, en partie à cause des fortes pluies et d’un régime à la mode vantant les mérites du jus de céleri.

«C’est clair que le céleri est plus dispendieux maintenant qu’il l’est normalement», a souligné Mike von Massow, professeur associé à l’Université de Guelph.

Selon les dernières données de Statistique Canada, un kilo de céleri coûtait en moyenne 3 $ en avril 2018. L’organisme fédéral avait cessé de surveiller le prix du légume le mois suivant.

Dans les années les plus récentes pour lesquelles des données sont disponibles, le prix fluctuait principalement autour de la marque de 3 $, à l’exception de quelques pointes qui l’ont poussé vers les 4 $.

Un grand épicier canadien fait maintenant la publicité de branches de céleri à 5,99 $ en ligne. Un paquet de deux coeurs de céleri coûte 6,99 $, tandis que le céleri-rave coûte 11 $ par kilogramme.

Les légumes frais, dont le céleri, ont connu une forte augmentation de leurs prix ces derniers temps. Les Canadiens ont payé 15,5 pour cent de plus pour les légumes frais en mars dernier, comparativement à mars 2018.

Mauvaises conditions météo

«Nous constatons une pénurie de céleri en raison des conditions météorologiques en Californie, a expliqué M. von Massow. Cela mène à une augmentation des prix.»

Les régions productrices de céleri ont dû composer avec beaucoup de pluie, a-t-il ajouté.

Les régions d’Oxnard, en Californie, et de Yuma, en Arizona, produisent une importante partie des céleris qui sont importés au Canada, a indiqué Emily Theelen, porte-parole de Statistique Canada.

«(Elles) ont connu des températures exceptionnellement froides et de fortes précipitations au cours des derniers mois», a précisé Mme Theelen dans un courriel.

Trop de pluie au mauvais moment peut mener à des problèmes, dont les maladies, a souligné M. von Massow. Et le fait que le céleri soit une culture à faible volume, avec une production seulement dans quelques endroits n’aide pas, a-t-il ajouté.

Un régime basé sur le céleri

M. von Massow a par ailleurs noté qu’un expert autoproclamé avait également loué les vertus pour la santé de la consommation quotidienne d’un verre de jus de céleri, ce qui contribue à stimuler la demande pour une offre déjà limitée.

Aucune donnée scientifique ne permet de suggérer que le céleri est un «super aliment», selon le professeur.

«C’est probablement l’une des raisons pour lesquelles nous assistons à cette augmentation spectaculaire du prix du céleri, a-t-il soutenu. Un changement de la demande peut affecter de manière importante l’offre et le prix.»

https://quebec.huffingtonpost.ca/

Vivre de belles valeurs


Quelles devrait être nos vraies priorités ? Dans une société que les objets prennent de plus en plus de place dans nos vies, les compagnies, les gouvernements eux s’intéressent que du pouvoir économique qu’ils sont prêts à nous faire croire que le bonheur se trouvent dans l’argent et le crédit
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Vivre de belles valeurs

 

« Les gens ne vivent plus pour les belles choses mais pour celles qui ont un prix. »

Danakil

Le Saviez-Vous ► 7 choses à savoir à propos du concours «Déroule le rebord pour gagner» de Tim Hortons


Quand on prend un café Tim Hortons quand il y a le jeu déroule le rebord sur des verres jetables, on espère tous de gagner un beau prix. Quand ce n’est pas le message meilleur chance la prochaine fois, c’est surtout un café gratuit que l’on gagne, mais certains, ont gagné, quelque chose d’intéressant avec un café
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7 choses à savoir à propos du concours «Déroule le rebord pour gagner» de Tim Hortons

 

Depuis ses débuts modestes en 1986, le concours «Déroule le rebord pour gagner» de Tim Hortons’ est devenu un incontournable de nos hivers.

Voici quelques faits insolites lorsque vous déRRRoulerez un «Meilleure chance la prochaine fois».

  • Vers l’infini et plus loin encore…

  • candycanedisco via Flickr

    S’ils étaient alignés côte à côte, le nombre de friandises et de cafés gagnés pourraient faire le tour de la Lune cinq fois.

  • Des vagues de cafés deux-deux

  • Getty

    Quelque 430 millions de cafés moyens ont été gagnés — assez pour remplir 73 piscines olympiques.

  • Voyager avec style

  • latemodelresto via Flickr

    En 1988, Tim Hortons a offert son premier véhicule à gagner, soit une voiture convertible Ford Mustang Cobra GT. Il y en avait cinq.

  • Déroule l’arc-en-ciel

  • Wayne MacPhail via Flickr

    Les verres «Déroule le rebord pour gagner» n’ont pas toujours été rouges… au fil des années, ils ont été bleus, bruns et même noirs.

  • Près d’un milliard en Cartes Tim

  • James Cridland via Flickr

    Plus de 810 millions de dollars en Cartes Tim ont été gagnées, ainsi que 4,8 milliard (oui, oui, milliard) de cafés moyens.

  • Il y en a pour tout le monde…

  • Getty

    Plus de 580 millions de prix ont été réclamés — l’équivalent de 17 prix pour chaque Canadien.

  • Déroulez le rebord virtuel

  • Tim Hortons

    L’introduction de la roulette «Déroule le rebord pour gagner» marque l’entrée du concours sur Internet en 2012.

Cet article initialement publié sur le Huffington Post Canada a été traduit de l’anglais.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Les Plus belles photos du concours National Geographic 2014 dans la catégorie Nature.


Les photos expriment bien la beauté comme le National Geographic a toujours voulu nous transmettre.
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Les  Plus belles photos du concours National Geographic 2014 dans la catégorie Nature.

 

Tous les ans, le magazine National Geographic décerne des prix aux meilleurs photos de l’année.

Vous retrouverez ci-dessous les meilleures photos sélectionnées dans la catégorie nature.

2

Misty Gage

3

Aaron Baggenstos

4 Douglas Croft

5 Cherly Jong

 

7 Hasan Baglar

9 Montse Grillo

10

Takashi Nakagawa

11 Sandy Scott

13 Hendy Mp

14 Matthew Smith

15

Tylee Parvin

16 Lorenzo Mittiga

17

Sergey Ponomarev

18 Marc Henauer

19 Dave Kan

20

Juan DeLeon

21

Spencer Black

http://bridoz.com

http://www.demotivateur.fr/

IgNobel 2014 : la physique des peaux de bananes et les dangers des chats


IgNobel refait encore surface cette année pour donner des prix dans le domaine des sciences pour des actions, des recherches bizarres, voir même inutiles
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IgNobel 2014 : la physique des peaux de bananes et les dangers des chats

 

    Les IgNobel 2014 ont été décernés comme chaque année par l'association de la Recherche improbable, à l'université de Harvard, pour récompenser « la science qui fait sourire puis réfléchir ». © Improbable Research Les IgNobel 2014 ont été décernés comme chaque année par l’association de la Recherche improbable, à l’université de Harvard, pour récompenser « la science qui fait sourire puis réfléchir ». © Improbable Research

    Par Jean-Luc Goudet, Futura-Sciences

    Le célèbre comité des IgNobel a décerné ses récompenses 2014 avec, notamment, un sujet très remarqué sur la friction apparaissant sur les deux faces d’une peau de banane entre chaussure et asphalte. Les fidèles de Futura-Sciences reconnaîtront l’étude sur l’effet du champ magnétique sur les chiens lorsqu’ils font leurs besoins.

    La tradition a été respectée au théâtre Sanders, sur le campus de l’université de Harvard à Cambridge, États-Unis, pour la remise des prix IgNobel (à prononcer « ignoble »), la version déjantée du Nobel. Pas moins de dix prix ont été décernés dans des disciplines à géométrie variable, contrairement à celles du comité Nobel, engoncé dans une liste fermée de domaines.

    Les sciences polaires sont ainsi représentées, ce qui ne doit pas déplaire à Claude Lorius, avec une étude norvégienne sur le comportement des caribous lorsqu’ils croisent un chercheur déguisé en ours blanc. Sont présentes, tout de même, pour les grands secteurs de la science, la physique et la médecine. Loin du boson de Higgs et des énigmes sur la nature de l’énergie sombre, les physiciens sont honorés par un travail japonais sur la valeur de la force de frottement sur chaque face d’une peau de banane lorsqu’un être humain chaussé lui marche dessus.

    Venu du Japon pour recevoir son IgNobel de physique, Kiyoshi Mabuchi en pleine démonstration (chantée et illustrée par un squelette et une banane épluchée) voit son exposé impitoyablement interrompu par Sweetie Poo, affirmant à haute et intelligible voix : « Please stop. I am bored » (« s'il vous plaît, arrêtez. Je m'ennuie »). © Improbable Research

    Venu du Japon pour recevoir son IgNobel de physique, Kiyoshi Mabuchi en pleine démonstration (chantée et illustrée par un squelette et une banane épluchée) voit son exposé impitoyablement interrompu par Sweetie Poo, affirmant à haute et intelligible voix : « Please stop. I am bored » (« s’il vous plaît, arrêtez. Je m’ennuie »). © Improbable Research

    Le bacon guérit les saignements de nez

    En médecine, le prix va aux États-Unis avec une étude surprenante sur l’utilisation de tampons faits de bacon pour arrêter des saignements de nez. On peut commencer à en rire jusqu’à découvrir que ce traitement concerne la thrombasthénie de Glanzmann, une maladie héréditaire grave. De quoi illustrer la devise de l’association de la Recherche improbable, à l’origine de ces récompenses : « la science qui fait sourire puis réfléchir ».

    Le comité a également décerné un prix en psychologie et un autre en neurosciences. Le premier nous intéresse tous : d’après l’étude de Peter K. Jonason, Amy Jones et Minna Lyons, il faudrait se méfier des lève-tard, plus manipulateurs et narcissiques que ceux qui se lèvent de bonne heure.

    Quant au domaine des neurosciences, des chercheurs chinois et canadiens se sont intéressés aux mécanismes nerveux à l’œuvre dans le cerveau de personnes découvrant le visage de Jésus sur leur tranche de pain grillée matinale avant l’enduction de beurre ou de confiture.

    Enfin, l’IgNobel de Santé publique nous apprend que le fait de posséder un chat induit un risque pour la santé mentale.

    La biologie est de la partie avec une étude qui avait déjà étonné la rédaction de Futura-Sciences sur l’influence du champ magnétique sur la position des chiens au moment où ils urinent ou défèquent. Assez subtiles, les conclusions sont plutôt déroutantes.

    Il n’y a pas de prix de littérature cette année, mais l’économie est là avec une récompense bien méritée au gouvernement italien et à son Institut national des statistiques qui a le mieux répondu à une proposition de l’Union européenne pour augmenter ipso facto le PIB d’un pays. Il suffit d’y intégrer le marché de la prostitution et des trafics illégaux, injustement oubliés par les statisticiens. Pour terminer, retenons cette intéressante étude sur la possibilité d’utiliser des excréments de bébés pour fabriquer des saucisses et celle — enfin ! sur la mesure de la douleur ressentie par un individu qui découvre un tableau particulièrement laid.

    Les lecteurs anglophones pourront en apprendre et en voir davantage en se rendant sur le site Improbable research, celui de l’association du même nom dont les prix IgNobel ne sont que le point d’orgue, une fois l’an. La vidéo de la cérémonie, qui montre les chercheurs venus de très loin pour recevoir leur prix et se faire impitoyablement interrompre par la fillette, baptisée Sweetie Poo, lorsque leur allocution est trop longue. Un sens de l’humour et de l’autodérision bienvenu et appréciable.

    D'un côté, un chercheur déguisé et de l'autre, un ours polaire. Saurez-vous les reconnaître ? Pour un caribou, la réponse n'est pas si simple. © Improbable Research

    D’un côté, un chercheur déguisé et de l’autre, un ours polaire. Saurez-vous les reconnaître ? Pour un caribou, la réponse n’est pas si simple. © Improbable Research

    Le cru 2014 des IgNobel

    Pour les plus curieux, voici la liste des récompenses, avec des liens vers les articles scientifiques :

  • Physique : Kiyoshi Mabuchi, Kensei Tanaka, Daichi Uchijima et Rina Sakai, pour l’étude sur la friction entre une chaussure et une peau de banane, puis entre une peau de banane et le sol lorsqu’une personne marche sur une peau de banane posée sur le sol.

    Frictional Coefficient under Banana Skin, Tribology Online 7, no. 3, 2012.

  • Médecine : Ian Humphreys, Sonal Saraiya, Walter Belenky et James Dworkin, pour l’étude sur le traitement de saignements de nez incontrôlables par des tampons de bacon.

    Nasal Packing With Strips of Cured Pork as Treatment for Uncontrollable Epistaxis in a Patient with Glanzmann Thrombasthenia, Annals of Otology, Rhinology and Laryngology, vol. 120, no. 11, 2011.

  • Psychologie : Peter K. Jonason, Amy Jones et Minna Lyons, pour avoir mis en évidence que les lève-tard sont, en moyenne, plus enclins à l’autoadmiration, plus manipulateurs et plus souvent psychopathes que les lève-tôt.

    Creatures of the Night : Chronotypes and the Dark Triad Traits, Personality and Individual Differences, vol. 55, no. 5, 2013.

  • Neuroscience : Jiangang Liu, Jun Li, Lu Feng, Ling Li, Jie Tian et Kang Lee, pour avoir tenté de comprendre ce qui se passe dans le cerveau d’une personne voyant le visage de Jésus sur une tranche de pain grillée.

  • Seeing Jesus in Toast: Neural and Behavioral Correlates of Face Pareidolia, Cortex, vol. 53, avril 2014.

  • Santé publique : Jaroslav Flegr, Jan Havlíček et Jitka Hanušova-Lindova, avec David Hanauer, Naren Ramakrishnan et Lisa Seyfried, pour l’étude sur le danger pour la santé mentale d’avoir un chat.

    Changes in personality profile of young women with latent toxoplasmosis, Folia Parasitologica, vol. 46, 1999.

    Decreased level of psychobiological factor novelty seeking and lower intelligence in men latently infected with the protozoan parasite Toxoplasma gondii Dopamine, a missing link between schizophrenia and toxoplasmosis ?, Biological Psychology, vol. 63, 2003.

    Describing the Relationship between Cat Bites and Human Depression Using Data from an Electronic Health Record, PLos One, vol. 8, no. 8, 2013.

  • Biologie : Vlastimil Hart, Petra Nováková, Erich Pascal Malkemper, Sabine Begall, Vladimír Hanzal, Miloš Ježek, Tomáš Kušta, Veronika Němcová, Jana Adámková, Kateřina Benediktová, Jaroslav Červený et Hynek Burda, pour avoir montré que les chiens s’orientent par rapport au champ magnétique terrestre lorsqu’ils urinent ou défèquent.

    Dogs are sensitive to small variations of the Earth’s magnetic field, Vlastimil Hart, Petra Nováková, Erich Pascal Malkemper, Sabine Begall, Vladimír Hanzal, Miloš Ježek, Tomáš Kušta, Veronika Němcová, Jana Adámková, Kateřina Benediktová, Jaroslav Červený et Hynek Burda, Frontiers in Zoology, 10:80, 2013.

  • Art : Marina de Tommaso, Michele Sardaro et Paolo Livrea, pour avoir mesuré la souffrance endurée par une personne en train de regarder une peinture laide, comparativement au spectacle d’un beau tableau, en utilisant un puissant rayon laser.

    Aesthetic value of paintings affects pain thresholds, Consciousness and Cognition, vol. 17, no. 4, 2008.

  • Économie : l’institut national des statistiques du gouvernement italien pour « avoir fièrement pris la tête des pays ayant répondu à la demande de l’Union européenne, adressée à chaque pays, d’augmenter la taille de son économie nationale en intégrant les revenus de la prostitution, des ventes de drogues illégales, de la contrebande et d’autres transactions illégales entre participants volontaires ».

    Cambia il Sistema europeo dei conti nazionali e regionali, Sec 2010, ISTAT, 2014.

    European System of National and Regional Accounts (ESA 2010), Luxembourg, Bureau des publications de l’Union européenne, 2013.

  • Science arctique : Eigil Reimers et Sindre Eftestøl, pour l’étude de la réaction des caribous face à un homme déguisé en ours polaire.

    Response Behaviors of Svalbard Reindeer towards Humans and Humans Disguised as Polar Bears on Edgeøya, Arctic, Antarctic, and Alpine Research, vol. 44, no. 4, 2012.

  • Nutrition : Raquel Rubio, Anna Jofré, Belén Martín, Teresa Aymerich et Margarita Garriga, pour avoir étudié la possibilité d’utiliser des probiotiques issus des selles de bébés pour fabriquer des saucisses.

    Characterization of Lactic Acid Bacteria Isolated from Infant Faeces as Potential Probiotic Starter Cultures for Fermented Sausages, Food Microbiology, vol. 38, 2014.

http://www.futura-sciences.com

Consommation: en avoir moins, au même prix


Depuis des années, on voit les emballages des produits que nous achetons faire une cure amaigrissement sans changer pour autant de prix. Je me souviens au début, on nous annonçait qu’il n’y aurait pas vraiment une augmentation du coût du panier d’épicerie alors qu’en fait, c’est la quantité qui diminuait. Bon pour plusieurs produits comme la liste donné a la fin, c’est une bonne chose étant donner qu’ils n’ont aucune valeur nutritive essentielle, mais quand on touche aux aliments essentiels alors on finit par payer quand même cher d’un côté ou de l’autre
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Consommation: en avoir moins, au même prix

 

Option consommateurs a recensé des exemples de réduction des... (PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE)

Option consommateurs a recensé des exemples de réduction des volumes dans plusieurs secteurs de l’industrie alimentaire.

PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE

ÉMILIE BILODEAU
La Presse

Les sacs de croustilles sont toujours plus gonflés d’air. Les biscuits s’amincissent. Les pots de yogourt sont plus légers. Pourtant, les emballages, eux, changent à peine de forme. En alimentation, la réduction des volumes fait en sorte que le consommateur paie le même prix pour des quantités moindres.

Illusions d’optique stratégiques

La marque Nestlé a décidé de changer le format de ses bouteilles de sirop Nesquik pour préparer le lait au chocolat. Comme l’entreprise vient à peine d’amorcer ce virage, dans les rayons des épiceries, on trouve l’ancien et le nouveau contenant côte à côte au prix de 5,19 $. En apparence, les deux pots en forme de lapin semblent identiques. Il n’y a que l’étiquette qui est légèrement différente. Sauf que si le client choisit le contenant frappé du mot «nouveau» en lettres rouges, il achète 460 ml de sirop au lieu de 510 ml. Pour le même prix, il obtient 10 % moins de liquide au chocolat.

Option consommateurs n’est aucunement surpris par cette stratégie. Depuis quelques années, l’association recueille les plaintes des consommateurs concernant les produits alimentaires qui sont réduits en taille, mais dont les prix n’ont pas baissé pour autant.

Dans un rapport sur le sous-dimensionnement qui sera rendu public dans quelques semaines, l’organisation recense des exemples de réduction des volumes, notamment dans les secteurs des croustilles, des craquelins, des condiments, des yogourts, des jus, des barres de chocolat, des produits laitiers, des biscuits et des céréales.

Geneviève Charlet, conseillère juridique et coauteure du rapport, a observé 1001 techniques employées par les fabricants pour conserver leur contenant, mais réduire leur contenu.

«Les entreprises jouent avec les illusions d’optique pour ne pas que le client se rende compte qu’il en a moins pour son argent», explique-t-elle.

Pour les pots de yogourt ou de condiment, par exemple, les fabricants vont créer une forme concave dans le fond du contenant. Dans le cas des céréales, des croustilles ou des biscuits, ils vont plutôt ajouter de l’air dans l’emballage.

Dans le rayon des croustilles ou des céréales, il est hors de question de diminuer la taille de l’emballage au profit d’un concurrent, affirme François Desrosiers, président fondateur d’Interim marketing et expert du milieu de l’alimentation.

«La face des boîtes de céréales demeure la même, mais c’est l’épaisseur qui diminue un peu. Dans ces secteurs concurrentiels, il n’est pas question qu’on laisse de l’espace à une autre marque. On veut garder sa visibilité sur les tablettes d’épicerie.»

Une pratique légale

Selon M. Desrosiers, le phénomène de la réduction des quantités a pris plus de temps avant d’atteindre le marché québécois, étant donné que les fabricants doivent créer des emballages bilingues qui respectent nos lois. Ils doivent également se plier à notre réglementation concernant le tableau des valeurs nutritionnelles et la liste des ingrédients. Avant de s’attaquer au Québec, les entreprises ont pénétré des marchés plus payants, comme les États-Unis ou l’Europe.

Même si la réduction des quantités choque les consommateurs, cette pratique n’est pas illégale.

«Réduire un emballage de 250 g à 200 g, c’est comme une augmentation cachée de 20 %. À part en alimentation, cherchez-en, des produits qui augmentent de 20% d’un seul coup ! Une hausse de cet ordre-là, c’est impensable, c’est immoral, mais ce n’est pas illégal, parce que tous les éléments requis par la loi, notamment le poids de la nourriture, sont présents sur les étiquettes», explique M. Desrosiers.

Immorale peut-être. Mais avec la stagnation des revenus et le taux d’endettement, ce spécialiste du secteur de l’alimentation comprend que les entreprises préfèrent réduire leur format plutôt qu’augmenter leur prix.

Louis Papineau, professeur à l’Institut de technologie des emballages et du génie alimentaire, affirme pour sa part que la plupart des entreprises ne réduisent pas leur format dans le but de faire plus d’argent.

«Les entreprises ont tout intérêt à ne pas duper les clients. Mais dans le contexte, elles n’ont pas nécessairement le choix de jouer avec leur format. Le prix des matières premières ne cesse d’augmenter. Le prix du sucre a explosé. Les prix du papier et du plastique pour l’emballage augmentent aussi. Si les entreprises suivaient la tendance, les consommateurs paieraient 10$ pour avoir la même quantité de yogourt qu’il y a 10 ans», dit-il.

Pour éviter de se faire duper, il n’existe pas de nombreuses solutions. La meilleure demeure de regarder le prix par unité de mesure (en millilitre ou en gramme) que le commerçant est obligé d’afficher. Ainsi, devant un étalage de dizaines de sortes de yogourt ou de biscuits, le consommateur pourra toujours trouver le meilleur rapport quantité/prix.

En apparence, ces deux pots de sirop Nesquik... (PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE) - image 2.0

En apparence, ces deux pots de sirop Nesquik pour préparer le lait au chocolat semblent identiques. Sauf que si le client choisit le contenant frappé du mot «nouveau» en lettres rouges, il achète 460 ml de sirop au lieu de 510 ml.

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Aliments à surveiller

La réduction des quantités touche à peu près tous les aliments de l’épicerie. La Presse a parcouru les allées de supermarchés et épluché des cahiers publicitaires datant de quelques années pour repérer plusieurs cas de diminution des volumes.

Oh Henry! (-7 %)

La barre de chocolat Oh Henry! est passée de 62,5 g à 58 g.

Ruffles (-15%) 

Les emballages de croustilles contiennent peu de chips et beaucoup d’air. Par exemple, la quantité de chips a diminué de 275 g à 235 g dans un emballage quasi identique de croustilles Ruffles.

Crispers (-13%) 

Cette entreprise suit la tendance. Dans certaines épiceries, on trouve encore l’ancien (200 g) et le nouvel emballage l’un à côté de l’autre (175 g).

Ritz (-11%) 

Ritz change en douce ses boîtes de craquelins. Les boîtes qui sont sur le point de disparaître contiennent 225 g de biscuits tandis que celles qui arrivent sur le marché n’en comptent que 200 g.

Biscuits aux morceaux de chocolat (-14%)

Les boîtes de biscuits Morceaux de chocolat de M. Christie sont passées de 350 g à 300 g.

Minces aux légumes (-11%)

Avant, on achetait 225 g de craquelins Minces aux légumes. Aujourd’hui, la boîte du même format ne contient que 200 g.

Nutella (-6%) 

Le gros pot de Nutella est passé de 800 g à 725 g tandis que le pot de taille moyenne est passé de 400 g à 375 g.

Whippet (-14%) 

En 2011, une boîte de Whippet contenait 350 g de biscuits. Aujourd’hui, elle en contient 300 g.

Tropicana (-13%) 

Option consommateurs a remarqué que les contenants de jus d’orange Tropicana ont subi deux diminutions de quantité, passant de 2 L à 1,89 L à 1,75 L.

Café Tim Horton’s (-7%)

Le grand contenant de café Tim Horton’s a diminué de 7% passant de 1 kg à 930 g.

Sauce Classico (-7%) 

Des clients d’épicerie se sont plaints auprès d’Option consommateurs concernant les pots de sauce Classico, qui sont passés de 700 ml à 650 ml.

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Mandela en chiffres


Avec l’ère d’internet l’annonce du décès Nelson Mandela s’est vite propager a travers le monde Faut dire que ce fut un homme exceptionnel
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Mandela en chiffres

 

Nelson Mandela

PHOTO SCHALK VAN ZUYDAM, ARCHIVES AP

FRANÇOIS VAN HOENACKER
La Presse

Nelson Mandela, le héros de la lutte anti-apartheid en Afrique du Sud, est décédé aujourd’hui, vient d’annoncer le président actuel du pays, Jacob Zuma. Voici sa vie en quelques chiffres.

 

9855 Jours passés en prison entre 1964 et 1990.

 

46664 Numéro de prisonnier de Nelson Mandela quand il est emprisonné à vie. Il utilisera ce chiffre pour symboliser tous les sacrifices qu’il est prêt à faire pour ses convictions.

 

1115 Nombre de prix et de reconnaissances que Mandela a reçus tout au long de sa carrière.

 

85 Rues, boulevards, avenues, ponts et autoroutes nommés en l’honneur de Nelson Mandela.

 

25 Écoles, universités et autres institutions scolaires nommées en l’honneur de Nelson Mandela.

 

19 Bourses d’études et fondations nommées en l¹honneur de Nelson Mandela.

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