Des boissons sans sucre, mais pas sans conséquence


Une grosse étude étendue sur 10 pays pendant 16 ans sur plus de 400 000 personnes sur l’effet des boissons sans sucre. Il est vrai qu’avec des édulcorants, il n’y a pas de calorie, cependant les récepteurs dans les intestins croient qu’il y a des calories au menu, mais non. Le cerveau n’aime pas trop cela alors il nous dit ça goûte le sucre, mais il manque quelque chose, alors, encore, j’en veux encore … Reste à savoir pourquoi des gens prennent quand même du poids ? Est-ce la mauvaise combinaison d’aliment ? Le corps se rebelle ?
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Des boissons sans sucre, mais pas sans conséquence

Une boisson gazeuse.

Une boisson gazeuse

PHOTO : RADIO-CANADA

Vous buvez « diète » tout en prenant du poids? Vous n’êtes pas le seul, et voici pourquoi.

Denis Gagné

Même s’ils en boivent de moins en moins, les Canadiens consomment chacun en moyenne 53 litres de boissons gazeuses sucrées par année et plus de 17 litres de boissons gazeuses dites « diètes ».

L’attrait du diète, c’est l’absence de sucre, la promesse du zéro calorie. Et si le goût sucré demeure, c’est grâce aux édulcorants, des molécules de synthèse qui imitent le goût du sucre.

Bref, on en boit sans prendre de poids. Du moins, c’est ce qu’on veut croire.

Une étude publiée cet automne dans le Journal of the American Medical Association (JAMA) sur la consommation de boissons gazeuses vient cependant remettre les pendules à l’heure.

Et l’étude est majeure : elle a été menée auprès de plus de 450 000 personnes dans 10 pays d’Europe sur une période de 16 ans.

Or, elle révèle une prise de poids chez beaucoup de personnes qui consomment des boissons avec édulcorants.

Pourquoi? André Marette, chercheur et professeur titulaire à la Faculté de médecine de l‘Université Laval, explique :

On sait maintenant qu’il y a des effets directs de ces édulcorants, de ces molécules chimiques, sur le microbiote intestinal. Ces molécules activent des récepteurs dans l’intestin et probablement nous font croire qu’on a une prise de calories, mais les calories, il n’y en a pas. Donc, que fait le cerveau? Il nous dit de consommer plus, parce qu’il faut compenser le fait qu’on a eu un goût sucré, mais pas de calories.

L’étude de JAMA est une des premières grandes études épidémiologiques qui a permis de cerner vraiment l’impact séparé des boissons sucrées et des boissons édulcorées. André Marette, auteur du livre La vérité sur le sucre

L’étude avance aussi, tout comme une autre publiée par la Harvard Medical School et une encore dans l’American Journal of Clinical Nutrition, que les gens qui consomment deux verres et plus par jour de boissons gazeuses, sucrées ou non, ont plus de risques de mourir prématurément.

Ce qui a été observé, parce que ce sont des études observationnelles d’associations, précise André Marette, c’est que les grands consommateurs de boissons sucrées, même de boissons sucrées édulcorées avec des faux sucres, développent plus de risque pour l’obésité, le diabète, les maladies cardiovasculaires.

Mais il est encore trop tôt pour sauter aux conclusions, avertit la directrice de l’Institut sur la nutrition et les aliments fonctionnels de l’Université Laval.

Ce qui est très délicat et auquel il faut toujours faire attention, c’est que la partie de la population qui est attirée par ces boissons a d’autres facteurs de risque. Sylvie Turgeon

Est-ce que la prise de boissons sucrées édulcorées est un marqueur d’une mauvaise hygiène de vie qui fait que les gens qui consomment ces boissons ont beaucoup d’autres facteurs de risque qui mènent à ces problèmes? On ne le sait pas, renchérit André Marette.

Mais pour lui, il est clair cependant que l’ingestion de molécules chimiques comme l’aspartame et l’acésulfame de potassium n’est pas sans conséquence pour l’organisme.

La recherche, elle est là. Il faut que Santé Canada et d’autres organismes fassent vraiment une réévaluation du risque associé à ces produits, pas seulement le risque pour la toxicité et le cancer, mais le risque pour des complications métaboliques à long terme qui vont mener éventuellement à plus d’obésité, peut-être plus de diabète et peut-être des maladies gastro-intestinales, espère André Marette.

La lumière rouge est allumée, il faut vraiment qu’on soit conscient de ça et qu’on éduque la population de faire attention à ces produits. André Marette

Et le stévia?

Devrions-nous alors nous tourner vers les boissons qui utilisent plutôt un édulcorant d’origine naturelle?

André Marette, qui travaille actuellement sur l’impact des méthodes industrielles de transformation du stévia, reste prudent.

« C’est vrai que ça vient d’une plante, c’est déjà un avantage par rapport à un produit chimique comme l’aspartame. Mais encore faut-il qu’on fasse des recherches rigoureuses », avertit-il.

« Il y a beaucoup de recherches qui ont été faites sur le stévia, souvent des recherches qui ont été financées par l’industrie. Ça ne veut pas dire que ce n’est pas de la bonne recherche, nuance le chercheur, mais qu’il faut quand même avoir de la recherche indépendante ».

https://ici.radio-canada.ca/

Quel effet a la pluie sur nos vies?


A ce stade du mois de mars, j’aime mieux la pluie que la neige. La pluie aurait des effets négatifs sur le moral surtout des femmes. Les orages ou d’une averse aurait un impact chez les enfants qui sont plus susceptibles aux caprices et crises de larmes. Mais comme toute chose, il y a aussi des côtés positifs sur le sommeil et sur la baisse de criminalité
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Quel effet a la pluie sur nos vies?

 

Par temps de pluie, les femmes sont plus sujettes à une baisse de moral que les hommes. | SweetIceCreamPhotography via Unsplash

Par temps de pluie, les femmes sont plus sujettes à une baisse de moral que les hommes. | SweetIceCreamPhotography via Unsplash

Repéré par Audrey Renault

Le mauvais temps entraîne, entre autres, une baisse du taux de criminalité.

 

Repéré sur The Guardian

Savez-vous que les jours de pluie, le nombre de posts Facebook à tonalité négative ou pessimiste augmente? Rien d’étonnant à cela: par temps maussade, le manque de rayons de soleil entraîne une baisse de notre taux de sérotonine, ce qui a des répercussions défavorables sur notre moral. Une déprime des jours pluvieux qui concerne particulièrement les femmes, selon une étude publiée en 2012 par la chercheuse canadienne Marie Connolly. Cette baisse de sérotonine, souvent associée à un profond ennui ou un après-midi devant la télé, entraîne également une hausse de notre appétit, et peut, sur le long terme, contribuer à une prise de poids pernicieuse.

Autre phénomène notable, à l’approche d’un orage ou d’une averse, la présence dans l’atmosphère d’ions positifs augmenterait notre pression sanguine et donc, notre irritabilité. Une réaction chimique qui s’observerait particulièrement chez les enfants, alors plus enclins aux crises de larmes et caprices.

Une baisse du taux de criminalité

Mais la pluie a aussi ses bons côtés, à l’image du bruit de ses gouttes martelant le sol ou un toit, qui, en réduisant l’activité de notre cerveau, favoriserait une meilleure qualité de sommeil et de relaxation. Autre avantage, et non des moindres, elle influerait directement sur le taux de criminalité. D’après une enquête des journalistes du New York Times Andrew Lehren et Christine Hausser, les crimes recensés dans la ville seraient bien moins nombreux les jours de mauvais temps. Une observation validée en 2015 par les travaux du docteur Langmead-Jones, arrivé à la même conclusion après avoir épluché pendant plus de dix ans les rapports de la police de Manchester.

Selon ses recherches, le taux de criminalité, et en particulier les violences conjugales, chute significativement lorsqu’il pleut:

«Il y a une forte corrélation entre la pluie et les violences domestiques, mais nous savons que les violences conjugales sont souvent déclenchées par l’alcool et il est probable que par mauvais temps, les gens ne sortent pas acheter d’alcool et donc en consomment moins, explique-t-il. Une chose est sûre, plus il pleut, moins il y a de crimes».

http://www.slate.fr/

Certains produits chimiques favoriseraient le surpoids


Vouloir perdre du poids ce n’est pas facile pour beaucoup de personne, mais en plus, il semble que des produits chimiques que l’on retrouve dans des poêle anti-adhésive, vêtements, emballage d’aliments et dans l’eau potable contaminée, serait un des obstacles pour garder le poids perdu surtout chez les femmes
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Certains produits chimiques favoriseraient le surpoids

 

Certains produits chimiques favoriseraient le surpoids

Photo Fotolia

Certains produits chimiques utilisés dans les emballages alimentaires, sur les poêles anti-adhésives ou encore dans les vêtements favoriseraient la prise de poids en interférant avec le métabolisme, en particulier chez les femmes, rapporte une étude américaine publiée jeudi.

«Pour la première fois, nos résultats ont permis de découvrir un nouveau cheminement par lequel les PFASs (les substances perfluoroalkyles, Ndlr) pourraient interférer avec la régulation de la masse corporelle chez les humains et de ce fait contribuer à l’épidémie d’obésité», a affirmé Qi Sun, le principal auteur de l’étude, qui travaille au département de nutrition de l’université d’Harvard.

L’étude, publiée dans le journal PLOS Medicine et réalisée dans les années 2000, s’est penchée sur les effets de quatre régimes suivis durant une période de deux ans. La perte de poids et les taux de PFASs dans le sang ont été mesurés chez les 621 participants obèses ou en situation de surpoids.

En moyenne, les participants ont perdu 6,4 kilos dans les six premiers mois, mais ont repris 2,7 kilos au cours de l’année et demie suivante.

«Ceux qui ont repris le plus de poids sont aussi ceux qui avaient les taux les plus importants de PFASs dans le sang, et ce lien était plus fort chez les femmes», détaille l’étude.

Les PFASs sont présents dans notre environnement depuis 60 ans et ont notamment contaminé l’eau potable près de sites industriels, de bases militaires ou d’usines de traitement des eaux.

«Les résultats indiquent que le fait de limiter ou éviter l’exposition aux PFASs pourrait aider les gens à garder une masse corporelle stable après une perte de poids, en particulier chez les femmes», résume un autre universitaire d’Harvard, Philippe Grandjean, co-auteur de l’étude.

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Pourquoi mal dormir fait grossir


Qui dort dine dit l’adage, est scientifiquement, c’est pas mal vrai. Mal dormir entraine un dérèglement du cerveau qui nous fait prendre de mauvais choix alimentaire
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Pourquoi mal dormir fait grossir

 

Viennoiseries, 2010, notfrançois via FlickrCC Licence by

Viennoiseries, 2010, notfrançois via FlickrCC Licence by

Margaux Leridon

En 2011, on vous parlait de cette étude montrant que les enfants qui dorment moins prennent plus de poids. Une réalité qui se vérifie aussi chez les adultes, comme on vous l’expliquait dans notre article sur les dix vices bons pour la santé, dans lequel le sommeil arrivait en première position.

Une étude menée par Matthew P. Walker, chercheur à l’université de Berkeley en Californie, propose une explication intéressante à cette corrélation entre manque de sommeil et prise de poids, rapporte le New York Times.

Selon ses résultats, lorsque l’on ne dort pas assez, la zone du cerveau évaluant la satiété se dérègle, tandis que celle associée aux envies irrationnelles est stimulée.

Vous avez probablement déjà fait cette expérience, après une mauvaise nuit: le matin, vous faite un détour inhabituel par la boulangerie et vous vous précipitez sur ce qui vous semble le plus gras et le plus sucré. Vous vous rassurez en considérant que cela vous permettra simplement de compenser le déficit d’énergie provoqué par le manque de sommeil.

Mais en réalité, d’après les résultats de l’étude de Walker, le grignotage compulsif des jours de grosse fatigue n’a pas d’explications métaboliques liées au manque d’énergie, mais des explications cognitives, liées au dérèglement du cerveau.

Dans son expérience, Walker a testé la réaction de 23 adultes face à la nourriture après une nuit de sommeil de huit heures, et une semaine plus tard, les mêmes, après une nuit de quatre heures. Pour compenser le déficit d’énergie, ils disposaient de nourriture pendant la nuit de quatre heures. Le matin, on leur demandait de classer une série de photos d’aliments en fonction de ce qui leur faisait le plus envie. Après la nuit de quatre heures, ils se sont montrés attirés par des produits beaucoup plus caloriques qu’après la nuit de huit heures, alors que, comme ils avaient mangé pendant la période où ils étaient éveillés, ils avaient la même énergie que les autres.

En outre, les scanners effectués au cours de l’expérience montrent que chez les sujets privés de sommeil, la vue des aliments les plus caloriques a provoqué une activité intense du complexe amygdalien, impliqué dans nos émotions et nos désirs de nourriture, tandis que les zones du lobe frontal associées à la prise de décision rationnelle ne répondaient que faiblement.

Pour éviter de vous retrouver dans cette situation, la seule chose à faire est de dormir selon vos besoins. Des besoins qui ne sont pas les mêmes pour tous, comme on vous l’expliquait dans cet article destiné à vous aider à déterminer les vôtres avec précision. 

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Dormir plus de 9 heures augmente les risques d’Alzheimer


Le sommeil est important pour tout le monde. La durée prolongée peut être un risque pour des maladies neurodégénératives. Par contre ne pas dormir assez peut aussi causer des problèmes de santé
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Dormir plus de 9 heures augmente les risques d’Alzheimer

 

 

Thomas Bignon
 

Selon une étude publiée dans l’American Academy of neurology, dormir trop longtemps augmenterait le risque de développer des maladies neurodégénératives, comme Alzheimer.

Les chercheurs ont étudié 2400 personnes pendant 10 ans. Ils ont découvert que dormir plus de 9 heures par nuit multiplie par deux les chances de développer une démence ou une maladie neurodégénérative.

Ils ont également constaté que ceux qui dorment trop ont un volume cérébral inférieur à la moyenne, que leur cerveau est plus long à traiter une information et qu’ils sont également sujets à des pertes de mémoire.

LA DURÉE DU SOMMEIL, UN OUTIL CLINIQUE

«La durée du sommeil pourrait constituer un outil clinique utile pour aider les personnes à prédire un risque d’évolution en démence dans les dix années qui suivent», explique le Dr Matthew Pase, du Boston University Medical Center en interview au Daily Mail.

Attention tout de même à dormir suffisamment, car un manque de sommeil peut également entraîner une prise de poids et rend plus vulnérable aux virus.

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