Notre prénom influence-t-il notre vie?


Plusieurs sont sûrement d’accord que le choix d’un prénom d’un enfant est important et faire un mauvais choix, cela pourrait être très négatif pour l’enfant. Que ce soit un nom difficile à prononcer ou un nom connu mais avec une orthographe non conventionnel cela peut porter préjudice pendant toute une vie
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Notre prénom influence-t-il notre vie?

 

Le choix du prénom fait toujours l'objet d'un débat lorsqu'on attend un enfant.... (Photomontage La Presse)

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OLIVIA LÉVY
La Presse

Le choix du prénom fait toujours l’objet d’un débat lorsqu’on attend un enfant. Avant de l’appeler Flaurance, Plume, Hannibal ou Benjamyn, sachez que trop d’originalité pourrait avoir un impact néfaste sur la vie de votre progéniture.

Comme un tatouage

Dans son livre Le pouvoir des prénoms, paru il y a quelques mois, l’auteure Anne Laure Sellier démontre, études à l’appui, à quel point notre prénom influence notre vie et que son choix est d’une importance capitale. Entrevue.

«Le choix du prénom de vos enfants est la décision la plus grave et fondamentale que vous aurez à prendre dans votre vie, lance d’emblée Anne Laure Sellier, professeure et chercheuse en sciences cognitives à HEC Paris. On a désormais des données scientifiques et on sait que le prénom influence notre vie. On espère que ça va responsabiliser les parents, poursuit-elle. Car notre prénom, c’est l’acte fondateur de notre existence et une étiquette sociale que nous traînons toute notre vie.»

La professeure indique qu’il y a la volonté chez plusieurs parents d’hyper-individualiser l’enfant, de le rendre unique en lui donnant par exemple un prénom original.

«Le culte de l’individu est à son paroxysme, mais ils ne se rendent pas compte de la portée de l’influence du prénom sur le plan psychologique, car le prénom, c’est comme un tatouage», explique Mme Sellier.

Elle ajoute qu’il a une influence sur notre vie personnelle et professionnelle, voire intime.

«C’est logique, quand on y pense. On vous appelle par votre prénom 20 fois par jour depuis que vous êtes petit, on y met des intonations particulières, ça conditionne vos réactions et votre façon de vous comporter et, avec le temps, ça finit par forger votre personnalité et façonner votre vie, soutient-elle. Aujourd’hui, on a des données scientifiques, on a des outils, notamment avec l’intelligence artificielle, qui mesure ce qu’on peut apprendre sur la véritable portée du prénom.»

Elle cite une étude américaine réalisée par les économistes Saku Aura et Gregory D. Hess qui a démontré que certaines caractéristiques des prénoms ont une influence sur la réussite dans la vie. Par exemple, le nombre de syllabes, l’orthographe conventionnelle ou pas, les prénoms d’origine africaine ou non, si le prénom est fréquemment répertorié à l’échelle nationale, si c’est un surnom (Bob, Mike)… Leurs analyses (sur 6000 personnes) révèlent que les caractéristiques du prénom peuvent prédire le statut social, le niveau d’études et le salaire de la personne.

Selon Anne Laure Sellier, notre visage pourrait même porter les traces de notre prénom. Elle indique que la manifestation de notre prénom sur notre visage est l’aboutissement d’années de travail inconscient.

Elle écrit que «si le stéréotype d’une Julie correspond à celui d’une fille souriante et lumineuse, les gens vont s’adresser à Julie en s’attendant à ce visage. Julie, par imitation inconsciente, se met à sourire à la hauteur des attentes de son interlocuteur. Sur plusieurs années de ce comportement répété, au cours de milliers d’interactions avec les autres qui – à l’intérieur de notre groupe culturel – partagent ce stéréotype de Julie, notre Julie finit par porter la marque permanente d’un visage lumineux et souriant. Afin d’être reconnus et acceptés par les autres, on se met dans le pli de la représentation que les autres se font de notre prénom. C’est comme les couples qui finissent par se ressembler».

La mauvaise intuition des parents

Anne Laure Sellier signale que l’intuition des jeunes parents est souvent mauvaise parce qu’on souhaite à nos enfants un destin hors du commun.

«On se dit: « Je ne vais quand même pas l’appeler Louis. » Alors, on est tenté de changer l’orthographe du prénom. Or, une des choses qui portent le plus préjudice, c’est lorsque vous donnez un prénom classique et que vous en changez l’orthographe. C’est la pire chose à faire, car toute votre vie, il devra épeler son prénom, prévient-elle. Ce sera Louys avec « y », sauf que ce petit truc en plus qu’on pense extraordinaire, ça va devenir un petit truc en moins pour la personne.»

Un prénom trop hors du commun peut aussi nuire à son détenteur.

 «Quand on répète son prénom deux ou trois fois et que les gens ne l’ont pas encore compris, vous imaginez l’enfer? L’effort que ça va demander à la société de systématiquement bien comprendre le prénom porte préjudice à la personne, explique la professeure. Sur le plan du cerveau, ce qui relève de l’inconscient, on aimera moins la personne simplement parce que c’est dur de toujours buter sur son prénom.»

On a tous envie d’avoir ou de donner un prénom extraordinaire à notre enfant, mais la chercheuse met en garde, car un enfant a besoin de simplicité et surtout d’être accepté.

«C’est déjà difficile pour un adolescent de se constituer une personnalité, il ne faudrait pas que le prénom vienne compliquer les choses.»

Depuis que son livre est sorti, elle n’imaginait pas recevoir autant de commentaires de gens qui ont souffert à cause de leur prénom et qui n’ont pas osé le changer.

«Changer de prénom, serait-ce un reniement de soi? Un tabou social? Un travail de justification trop complexe? Des parents qui ne l’accepteraient pas? En tout cas, socialement, une chose est certaine, ce n’est pas bien admis.»

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Le pouvoir des prénoms. Anne Laure Sellier. Éditions Héliopoles.

«Comment tu t’épelles?»

Témoignages de trois personnes qui doivent vivre avec un prénom inhabituel.

Kayou Lepage, né en 1972

«C’est lourd à porter et, surtout, je ne suis pas aussi excentrique que mon prénom. Ça m’oblige presque à développer une originalité parce qu’on se dit qu’avec un prénom comme celui-là, je suis forcément excentrique, alors que je suis réservé. Je ne m’identifie pas du tout à mon prénom. J’aurais pu le changer, mais en même temps, c’est si intime. Mes parents ont ajouté le prénom Aleksi (oui, oui, avec un « k ») parce qu’à l’école, on riait de moi.

«Mes parents étaient des hippies qui utilisaient l’orthographe phonétique. Kayou est une référence à la chanson de Gilles Vigneault, Caillou Lapierre.»

L’orthographe de Kayou rend les choses encore plus compliquées.

«C’est complexe de me présenter à de nouvelles personnes… Les gens se demandent si c’est mon vrai nom, d’où ça vient, pourquoi. Je dois raconter ma vie chaque fois et je répète la même histoire depuis 45 ans. C’est épuisant! Les gens me disent aussi que mes parents devaient en fumer du bon. Heureusement que je ne fais pas de politique ou que je ne suis pas devenu avocat. Maître Kayou, ça ne fait pas très sérieux.»

Il a publié un roman, et l’éditrice a refusé qu’il signe Kayou.

«Alors je l’ai publié sous Aleksi K. Lepage.»

«Le seul avantage est que Kayou, c’est sympathique et on dirait un surnom. Ça me distingue vraiment. Kayou, c’est clair que c’est moi, il n’y a pas de doute!»

Notons qu’il est l’inspiration derrière le nom du personnage pour enfants Caillou. Sa créatrice était sa voisine.

Anie Deslauriers, née en 1984

Elle confie qu’elle passe sa vie à épeler son prénom et que malgré les années qui passent, elle ne s’habitue pas.

«Depuis que je suis toute petite à l’école, on me demande s’il n’y a pas une erreur dans l’orthographe de mon prénom: « Tu es sûre qu’il n’y a pas deux « n »? » C’est ce que j’entends au quotidien.

«Je n’en veux pas à mes parents. Je leur en ai parlé et je leur ai demandé à quoi ils avaient pensé. Mes parents sont enseignants et savent pourtant ce que c’est qu’épeler! C’est ma mère qui a décidé de m’appeler Anie. C’était en hommage à une de ses étudiantes (avec deux « n »). Elle s’est dit qu’au pire, ça forgerait mon caractère.

«J’ai une fille qui s’appelle Ophélie et ma mère m’a dit: « Tu devrais l’écrire Aufélie. » J’ai répondu NON!!! Je ne veux surtout pas qu’elle passe sa vie à épeler son prénom. Si je devais revenir en arrière, je dirais à ma mère de garder les deux « n ».»

Chrystian Guy, né en 1970

Sa mère pensait qu’elle attendait une fille et voulait l’appeler Chrystine, qui s’est transformé en Chrystian à sa naissance.

«Ma mère a choisi des orthographes différentes pour tous ses enfants : mon frère, c’est Erick, et ma soeur, Karoline. Je n’aime pas mon prénom. Je n’aime pas que les gens m’appellent par mon prénom, ça m’agresse de l’entendre. Le pire, c’est que j’ai découvert lorsque je me suis marié, à 30 ans, qu’à l’État civil, mon prénom s’écrit avec un « i » et sur mon baptistaire avec un « y ». Ma mère m’a confié qu’elle a ajouté le « y » lors de mon baptême. Incroyable!

«Ça fait désormais partie de mon brand, moi qui travaille en marketing. Le fait d’avoir cette originalité a aussi des avantages, car tout le monde se souvient de moi et j’ai une bonne histoire à raconter. À 47 ans, je ne changerais plus de prénom. Je voulais le faire à 20 ans, mais mon père m’avait prévenu que ça ferait trop de peine à ma mère.»

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Bangladesh: des femmes attaquées à l’acide deviennent mannequins lors d’un défilé de mode


Chacune des femmes ont à leur manière de souligner la journée de la Femme. Au Bangladesh, des femmes victimes d’attaque à l’acide ou choisi d’être mannequin dans un défilé de mode. Ces femmes paraîtres au grand public ne veulent plus être isolés socialement et sont prête a relever les défis pour y arriver
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Bangladesh: des femmes attaquées à l’acide deviennent mannequins lors d’un défilé de mode

 

Bangladesh: des femmes attaquées à l'acide deviennent mannequins lors d'un défilé de mode

AFP

DACCA – Une quinzaine de survivantes d’attaques à l’acide ont arpenté le podium à l’occasion d’un défilé de mode à Dacca, capitale du Bangladesh, initiative destinée à lutter contre les préjudices envers les victimes de ces agressions.

Étudiante de 14 ans, Shonali Khatun a ouvert le bal avec un ensemble conçu par la mannequin bangladaise devenue couturière Bibi Russell.

La jeune femme avait dû subir une reconstruction faciale après avoir été attaquée à l’acide peu après sa naissance. Alors qu’elle n’était âgée que de 17 jours, un voisin avait versé du vitriol sur son visage pendant son sommeil en raison d’un litige foncier avec ses parents.

«Je me sens si bien d’être là. Je me sens plus puissante», a déclaré à l’AFP la collégienne, qui a ouvert la voie à la quinzaine de femmes survivantes d’attaques à l’acide sur le podium pour un défilé organisé par l’organisation britannique ActionAid.

Après l’agression, Shonali Khatun a passé trois années à l’hôpital. Elle a été opérée à huit reprises pour traiter les brûlures sur son visage et ses bras.

Malgré le mépris quotidien de ses proches et des habitants du village, elle dit aspirer à devenir docteur.

«J’atteindrai ce but un jour. La douleur m’a enseigné à être forte.»

Originaire d’un milieu modeste, devenue une célèbre mannequin présente jusque dans les pages de Vogue ou Harper’s Bazaar, la designeuse Bibi Russell a déclaré qu’elle espérait que ce défilé apportera davantage de reconnaissance à ces femmes.

«C’est une chose qui me tient vraiment à coeur (…) Laissons-les avoir une vie dans ce monde», a-t-elle dit.

Les attaques à l’acide, généralement contre des femmes dans les zones rurales, sont un problème majeur au Bangladesh.

L’année dernière, 44 de ces agressions ont été enregistrées, en nette baisse par rapport aux plusieurs centaines par an du début des années 2000.

Selon la fondation Acid Survivors, ce déclin est attribuable à la plus grande sévérité de la loi, qui peut aller jusqu’à la peine de mort.

Mais les survivantes de ces agressions restent confrontées à une ostracisation sociale et aux discriminations en raison de leur difformité physique dans cette société conservatrice.

http://fr.canoe.ca

Comment réussir ses excuses


Je crois que toutes personnes doivent admettre leurs erreurs et ce même si ce n’est pas facile. Cependant, il faut trouver la meilleure manière pour exprimer notre sincérité envers la ou les personnes a qui nous avons faits du tort
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Comment réussir ses excuses

 

Sad Pug Photo Wikimedia CC

Pour en finir définitivement avec les «je suis désolé que tu aies mal compris» et autres formules qui ne font qu’aggraver les choses.

Il est toujours compliqué de réparer une faute que l’on a commise ou de se faire pardonner par quelqu’un que l’on a déçu, qu’on soit membre du groupe Sexion d’Assaut ou ministre de l’Economie.

Dans un article publié dans le Journal of Experimental Social Psychology, et rapporté par le New York Magazine, Karina Schumann, psychologue de l’université de Stanford, a peut-être trouvé la solution miracle pour enfin réussir ses excuses. Et pourtant, comme elle l’explique, ces excuses sont difficiles à formuler, puisqu’elles menacent l’image que nous avons de nous-même:

«L’idée de base, c’est que nous sommes très motivés pour maintenir une image positive de nous-même, une image d’intégrité, de morale, et d’adéquation.»

Mais comme le rappelle le New York Magazine, ne pas reconnaître ses torts peut vous portez préjudice. Différentes recherches tendent à montrer que ne pas s’excuser quand il le faut peut empoisonner votre vie de couple, ou vous faire quitter votre travail. Rien que ça.

Une erreur donc pour Karina Schumann, qui estime qu’il faut, avant de s’excuser, prendre quelques minutes pour s’auto-affirmer. Ainsi, comme l’a démontré son étude sur 98 adultes, les excuses sont plus sincères, et moins sur la défensive après s’être rappelé de ce qui nous définit, les valeurs que l’on défend et nos objectifs de vie. Karina Schumann a ensuite dressé une liste de 8 choses à faire pour réussir ses excuses:

  • 1 • Utiliser les mots «je suis désolé» (éviter le «je m’excuse», qui revient à s’excuser soi-même).
  • 2 • Réaliser que l’on a fauté.
  • 3 • Dire à la personne que vous allez arranger la situation.
  • 4 • Décrire ce qui s’est passé, mais sans blâmer une autre personne.
  • 5 • Promettre d’être meilleur la prochaine fois.
  • 6 • Etre sûr que les personnes comprennent que vous êtes conscient de les avoir blessées ou gênées.
  • 7 • Il est important de dire «j’avais tort». 
  • 8 • Et enfin, demander pardon.

 

Les Américains ont toujours aimé les excuses publiques, de Bill Clinton à Lance Armstrong, en passant par le Gouverneur Chris Christie, et ses excuses sans fin après une polémique autour de travaux et de problème de trafic sur un pont du New Jersey. A tel point que le New York Times s’en est récemment agacé, estimant que «l’art de l’excuse est devenu une danse chorégraphiée avec précision». Pour Dov Seidman, fondateur de LNR, une société de conseil sur les cultures d’entreprises, être désolé aujourd’hui n’a plus de sens:

«Les excuses, et notre façon de réagir, relèvent essentiellement de la performance. Est-ce que ce sont de vraies larmes ou pas? […] Les excuses ne changent personne, ni celui qui les fait, ni celui qui les reçoit.» 

De contredire Elton John et l’un de ses plus grands tubes.

http://www.slate.fr

Un dessert… explosif!


Quand la cuisine devient un explosif .. Surtout que la cuisine est de la chimie avec tout ces mélanges. Mais qui aurait cru que suivant une recette dans un journal, que cela virait au drame …  car malheureusement, il y a eu des blessures, des brûlures
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Un dessert… explosif!

Littéralement, je veux dire! Après huit ans d’attente, 15 Chiliens viennent de recevoir un verdict sur une histoire de churros explosifs, une sorte de beigne normalement inoffensif (enfin, si on ne compte pas le nombre de calories).

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L’histoire remonte à 2004, le grand quotidien chilien La Tercera publie une recette de churros dans son cahier Femmes. Mais après avoir suivi à la lettre les étapes de préparation, 15 lecteurs se brûlent au visage, aux mains, aux bras ou à la poitrine au moment de la friture.

Les victimes poursuivent le journal et un premier jugement est donné en 2008, confirmé tout récemment en appel: la Cour suprême du Chili a ordonné au groupe de presse Copesa (qui édite La Tercera) à verser une somme de 2000 à 27 000$ aux 13 de 15 plaignants pour préjudices physiques et moraux.

«En suivant fidèlement la recette publiée dans le quotidien, il n’était pas possible d’éviter l’explosion », a dit la Cour.

Selon des pâtissiers consultés, le problème de la recette est qu’elle s’adressait davantage à des professionnels qu’à des amateurs!

Le churro est un dessert espagnol délicieux! Il s’agit d’une pâte sucrée en forme de beige allongé et rainuré. Il est frit dans l’huile, puis saupoudré de sucre. Pour le déguster, on le trempe dans le chocolat fondu chaud… Il fait parfois office de déjeuner en Espagne. En Amérique du Sud, comme au Chili, au Pérou et en Argentine, il est plutôt fourré à la confiture de lait, qu’on appelle dulce de leche.

http://lafouinecuisine.ca