Le Saviez-Vous ► Le félin le plus meurtrier du monde n’est pas celui


Un beau minet qui mine de rien est un excellent chasseur. Même s’il ressemble beaucoup au chat domestique, il est un chat sauvage vivant en Afrique du Sud.
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Le félin le plus meurtrier du monde n’est pas celui

 

 

par Brice Louvet

 

Plusieurs félins sont aujourd’hui considérés comme de véritables « machines à tuer ». On pense notamment aux lions, ou aux léopards. S’ils sont effectivement imposants, ils ne sont en revanche pas les plus efficaces. Non, car cet honneur revient au plus petit félin d’Afrique : le chat à pieds noirs.

Vous le retrouverez – avec beaucoup de chance – dans les prairies de Namibie, du Botswana et en Afrique du Sud. Le chat à pieds noirs (ou chat à pattes noires) n’est pas très grand : 36 à 52 centimètres de long pour 20 cm de haut, et il ne dépasse pas les trois kilos. Imaginez alors un gros chat domestique. Difficile de rivaliser avec les plus grands félins du monde avec de telles mensurations, donc.

Mais malgré son aspect chétif, « le chat aux pieds noirs chasse et tue plus de proies en une nuit qu’un léopard en six mois », apprend-on dans la série Super Cats, diffusée sur la chaîne américaine PBS Nature.

Le deuxième épisode de la mini-série s’est en effet penché sur l’animal, particulièrement discret. Pour ce faire, Alex Sliwa, conservateur au zoo de Cologne en Allemagne et qui étudie le chat à pattes noires depuis les années 1990, a équipé plusieurs spécimens de colliers GPS en Afrique du Sud. Après avoir les avoir suivis durant plusieurs nuits, il s’est alors avéré que l’animal était effectivement un prédateur très, très efficace.

En l’espace d’une seule nuit, un chat à pattes noires tuerait en effet en moyenne 10 à 14 rongeurs ou oiseaux, soit une proie toutes les 50 minutes environ. Le taux de réussite est également extraordinaire : 60 %, soit quasiment trois fois plus que les lions ou les léopards. Pour les chercheurs, ce taux de réussite en fait « le félin le plus meurtrier sur Terre ».

Mais alors, comment expliquer cette redoutable efficacité ? Comme le détaille Luke Hunter, de l’association Panthera, qui œuvre à la conservation des félins, les chats sauvages à pattes noires présentent en fait un métabolisme accéléré. En d’autres termes, ils doivent chasser constamment.

Notons par ailleurs que l’IUCN considère l’espèce comme étant « vulnérable ». Comme beaucoup d’autres félins, elle est menacée entre autres par la perte de son habitat, transformé depuis quelques décennies en pâturages.

Source

https://sciencepost.fr

Le Saviez-Vous ► 17 choses à savoir sur votre répugnante coloc, la scutigère


Un insecte non, correction, ce n’est pas un insecte, mais bel et bien un animal que j’ai rencontrée 2 fois dans ma vie. Bien qu’il soit impressionnant par son physique et la vitesse quand il prend la fuite, il est sans danger et il est très utile.
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17 choses à savoir sur votre répugnante coloc, la scutigère

 

LEONID EREMEYCHUK VIA GETTY IMAGES

 

Par Philippe Lépine

N’appelez pas l’exterminateur trop vite!

 

Lorsque vous la voyez, impossible de l’oublier. Elle vous hante la nuit, surtout lorsqu’elle vous échappe. La scutigère, cette immense bibitte d’intérieur aux pattes multiples qui file à vive allure, grouille dans la plupart des maisons québécoises, mais s’avère une meilleure coloc que vous le pensez.

Voici ce que vous devez savoir sur la scutigera coleoptrata.

1. Elle fuit la lumière (donc vous n’êtes pas censé la voir trop souvent).

2. C’est une redoutable prédatrice. Elle mange les petits insectes, tels les cloportes, les araignées, les mouches, les blattes. (Il vaut donc mieux la laisser s’enfuir et continuer de chasser… si vous en avez le courage).

3. Elle chasse aussi les punaises de lit, mais moins efficacement comme les deux bestioles ne se tiennent pas dans les mêmes endroits.

4. Plus vous en voyez, plus vous avez des insectes dans la maison. L’automne est donc une bonne saison pour les scutigères, comme les bestioles ont tendance à rentrer à l’intérieur quand le mercure redescend.

5. La scutigère a un venin. Il sert à paralyser ses proies. Il n’est pas «reconnu» comme dangereux pour l’humain ou les animaux domestiques, mais peut causer des réactions allergiques chez certains.

LEONID EREMEYCHUK VIA GETTY IMAGES

6. Elle peut dégager une odeur nauséabonde lorsqu’elle est perturbée. Donc, pas touche!

7. La scutigère possède deux yeux qui contiennent jusqu’à 600 «yeux simples» appelés ocelles. Ark. Ark. Ark!!!

8. Elle mesure entre trois et cinq centimètres, SANS. LES. PATTES.

9. Elle est plus présente dans les endroits chauds et humides. On les retrouve souvent dans la baignoire, l’évier, les fissures, la tuyauterie, sur les cimaises et parfois sur les murs.

10. Ce n’est pas un insecte, mais un A-NI-MAL! Les insectes ont trois paires de pattes. La scutigère, un centipède, est un animal au même titre qu’une araignée.

DAVEMHUNTPHOTOGRAPHY VIA GETTY IMAGESHouse centipede on the underside of a rock

11. La scutigère n’a pas 1000 pattes, mais 30 qui s’allongent vers l’extrémité de son corps. Ainsi, elle ne s’enfarge pas dans ses propres pattes.

12. La femelle peut avoir des pattes qui font deux fois la longueur de son corps.

13. Elle peut filer à une vitesse de 40 cm/seconde.

14. Elle est cannibale : elle peut se nourrir d’autres scutigères.

NEUSON11 VIA GETTY IMAGESScutigera smithii Newport (long-legged house centipede) on a white background.

15. La scutigère ne cause pas de dommage matériel. Elle laisse la structure de votre bâtiment et vos avoirs tranquille.

16. La femelle pond entre 130 et 290 œufs individuellement sur le sol.

17. Pour l’exterminer, bonne chance! Il faudra vous attaquer aux autres bibittes de la maison afin qu’elle soit privée de nourriture. Si votre demeure est bien ventilée et que le taux d’humidité y est bas, il y a moins de chances qu’elle vienne faire coucou.

https://quebec.huffingtonpost.ca/

Mon chat tue excessivement, faut-il réagir ?


Les chats en santé ne chassent pas nécessairement par faim, mais aussi pour son plaisir et son bien-être. Je ne suis pas une adepte d’enfermer un chat dans la maison étant donné qu’il est a la fois, domestiquée et sauvage. Bien qu’il est important de préserver la faune, il faut comprendre que c’est l’humain la première cause de la disparition des animaux sauvages. Par contre on se rend compte que le chat est un trop bon prédateur et qu’il serait bon de mieux gérer leur nombre
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Mon chat tue excessivement, faut-il réagir ?

 

chat chasseur

« Mon chat est un tueur », « Il nous ramène tout le temps des oiseaux et des rongeurs », « Il ne les tue même pas, mon chat est sadique » : tous ces témoignages sont fréquents avec le chat. Est-ce normal ? Que peut-on faire pour limiter ce phénomène ? Doit-on le laisser faire ?

Nous avons souvent du mal à aborder la prédation, sans éprouver une forme de compassion pour la pauvre proie qui sert de repas. Mais en ce qui concerne nos chats domestiques, nos émotions sont encore plus touchées : pourquoi chasse-t-il alors que nous lui assurons une alimentation souvent supérieure à ses besoins ?

De plus, des chercheurs ont lancé une alerte, concernant la disparition des espèces de petite faune sauvage : oiseaux, mammifères… nous vivons une période écologiquement très difficile. Et l’impact des 12 millions de chats vivant sur le territoire français est potentiellement une cause à ces disparitions.

C’est donc une question complexe, à aborder sous différents angles : celui du chat, celui de l’écologie, et enfin l’éthique.

Pourquoi mon chat chasse ?

Tout d’abord, il faut bien comprendre que l’activité principale du chat, dans la nature, est la chasse. Le chat a besoin d’une douzaine de souris pour assurer ses besoins journaliers, ce qui lui fait pratiquement un repas toutes les deux heures. Donc le mode d’alimentation du chat est le grignotage : des petits repas très fréquents.

Dans nos foyers, la nourriture est souvent disponible à volonté, et accessible. C’est une situation qui n’existe pas, dans la nature (une source de nourriture ne reste pas abandonnée très longtemps !). Donc le chat n’a plus besoin de réaliser son comportement naturel pour des raisons alimentaires.

Cependant, il continue malgré cela à réaliser l’activité pour laquelle son espèce est programmée ! C’est une question de bien-être, la chasse lui apporte une activité cérébrale et physique. Et quand ses besoins alimentaires sont comblés, il va juste tuer la proie sans la consommer, tout du moins pas entièrement. Mais le chat tire du plaisir de la chasse et ce d’autant plus qu’il a une récompense alimentaire à la fin.

Mon chat a-t-il faim alors que je le nourris correctement ?

Un paramètre à prendre en compte, et qui peut jouer, est la satiété. Avec 10-12 souris, le volume des repas sur la journée est bien supérieur à ce qu’on lui donne avec nos aliments souvent concentrés. Il faut donc souvent augmenter le volume des repas, avec une alimentation humide par exemple. Cela permet au chat de moins ressentir la faim, et peut limiter son activité de chasse.

Mais il est très probable que ça ne diminue en rien ces comportements de chasse, qui seront toujours sa principale occupation, et ce même s’il ne mange pas les proies (ce que font beaucoup de chats). Vous risquez de voir revenir les mêmes animaux morts, mais pas dévorés.

Car oui, le chat rapporte souvent ses proies dans un refuge calme et sécurisant pour les consommer. Et non, ce n’est pas pour vous faire un cadeau !

Mon chat tue excessivement, faut-il réagir ?

Les chats seraient responsables des disparitions d’oiseaux ou petits mammifères. Info ou intox ?

De nombreux chercheurs ont étudié la question, et témoignent d’un fort impact des chatssur la petite faune sauvage.

Ce que leur discours omet souvent de préciser, c’est que les chats ne sont pas là par eux-mêmes : ils vivent près de nos foyers. Même les chats dits « sauvages » vivent majoritairement dans des environnements urbains ou péri-urbains.

Ce n’est donc pas la faute des chats, mais la nôtre : c’est l’activité humaine qui, directement ou indirectement, participe à la destruction des milieux de vie de ces animaux. En France, on bétonne l’équivalent d’un département tous les 10 ans : il ne reste aujourd’hui plus assez de territoires vierges où ces espèces peuvent trouver abris et nourriture pour prospérer.

De plus, le chat chasse de manière naturelle et écologique (son aliment n’utilise pas de pétrole pour arriver dans son estomac). En étant pragmatique, on pourrait même supposer que c’est l’élevage nécessaire pour produire leurs aliments qui provoquent plus de dégâts sur la faune sauvage ; et la solution réellement écologique serait alors de laisser les cycles biologiques se reformer naturellement, en arrêtant de vouloir contrôler la pyramide alimentaire.

Dois-je laisser mon chat chasser et tuer ?

Est-il bon de laisser son chat agir de la sorte ? A-t-on le droit d’intervenir ? L’humain ne fait-il pas preuve d’un peu trop d’ingérence ? Après tout, on n’intervient pas systématiquement dans la nature pour ce genre de cas (et heureusement).

L’argument écologique sur la petite faune sauvage reste valable, mais n’enfermez pas votre chat pour autant, car c’est tout notre modèle de vie et d’exploitation de notre environnement qu’il faut revoir. Vous risquez juste de rendre malheureux votre chat sans réellement améliorer la condition de la faune sauvage. Par contre, communiquer pour avoir moins de chats et ne pas favoriser leur reproduction est essentiel pour gérer ce problème sur le moyen-long terme !

Éthiquement parlant, mon choix se porte donc sur le bien-être du chat, et la possibilité pour lui d’exprimer ses comportements naturels : dans la mesure où la seule solution pour l’empêcher d’agir de la sorte est de l’enfermer, je préfère le laisser faire, et à côté, créer des abris sécurisés pour les autres animaux, et éviter de détruire leur milieu de vie !

 

Mon chat tue excessivement, faut-il réagir ?

Il faut faire attention à ne pas faire de l’abri un buffet self-service pour le chat !

Et l’impact sur la petite faune sauvage ?

C’est une question philosophique pertinente, sur la manière dont on se positionne moralement par rapport au comportement animal, comme la prédation. Car la nature est amorale, la morale étant une invention de l’humain. La nature est à la fois belle et abominable, et c’est notre regard et nos émotions qui nous font porter ces jugements.

Gardons à l’esprit que le chat n’a pas conscience de ses actes, que ce soit pour la souffrance infligée à la proie, et encore moins pour l’écologie. Il a juste conscience du bon goût de son repas une fois attrapé. Il exprime seulement le comportement que son espèce a sélectionné pour survivre, et qui lui apporte activité et bien-être.

Dans un souci d’écologie, après avoir posé le constat de disparition des espèces sauvages, il faut à tout prix éviter de focaliser sur une cause comme étant déterminante. Même s’il est clair que les chats ont un impact via la prédation sur cette faune, ce ne sont pas les chats qui sont directement responsables. Leur faire payer notre irresponsabilité en les enfermant seraient peu efficace, et surement pas éthique.

Dr Stéphane Tardif
Docteur vétérinaire et rédacteur pour Wamiz

 

https://wamiz.com/

Les lapins peuvent sentir leurs congénères dans les excréments des prédateurs


Pauvres lapins ! C’est une horreur ! D’après cette étude, ils sont capables de détecter d’après les excréments si un prédateur est dans les parages, ce qui est une bonne chose pour les lapins, mais qu’en plus ils peuvent sentir toujours dans les excréments si le prédateur s’est gavé d’un lapin. Signe qu’il ne faut pas s’attarder dans les parages
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Les lapins peuvent sentir leurs congénères dans les excréments des prédateurs

 

lapins excréments selles prédateurs

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Les lapins pourraient sentir leurs congénères dans les excréments des prédateurs. Crédits : Pixabay

par Brice Louvet

Selon une récente étude menée par des chercheurs espagnols, les lapins auraient développé au cours de leur évolution la capacité de reconnaître l’odeur d’autres lapins dans les excréments des prédateurs. Les détails de ces travaux sont rapportés dans la revue Acta Ethologica.

Les lapins ont un sens olfactif ultra développé. Ils sont capables de reconnaître la présence d’un prédateur en reniflant leurs selles, une récente étude menée par José Guerrero-Casado, du Département de zoologie de l’Université de Córdoba, en Espagne, pousse les conclusions encore plus loin. Il suggère que lapins seraient également capables d’identifier les traces d’autres lapins dans ces excréments, signe qu’il ne fait pas bon rester dans les parages.

« La reconnaissance des [autres lapins] dans les fèces des prédateurs permettrait aux lapins d’éviter les zones à risque plus élevé et de se nourrir dans d’autres zones moins exposées au risque de prédation », explique en effet le chercheur interrogé par New Scientist.

Pour en arriver à de telles conclusions, José Guerrero-Casado et son équipe ont mené une expérience en Espagne sur trois parcelles de terrain – prêtées par des agriculteurs – où vivaient des lapins. Pour le bien de l’étude, une de ces parcelles a été pulvérisée quotidiennement avec une odeur neutre. Parallèlement, les deux autres ont été aspergées avec une odeur extraite des excréments de furets ayant consommé soit du lapin (parcelle 2), soit un autre mammifère comme du bœuf (parcelle 3).

En examinant ensuite le nombre de granulés pour lapins laissés sur le sol de chaque parcelle, il en ressort que ceux-ci avaient beaucoup plus fréquenté la parcelle “neutre” par rapport aux deux autres. La quantité de nourriture de lapin était par ailleurs plus faible sur la parcelle tapissée de matières fécales de furets contenant des traces de lapins, comparée à celle qui présentait des excréments contenant des traces de bœuf.

« La sélection naturelle a doté les animaux de mécanismes leur permettant de détecter les prédateurs avant d’être attaqués. Il s’agit d’un nouveau mécanisme. Moins étudié, mais avec de grands avantages », poursuit le chercheur.

Au passage, il note que la distinction pouvait être faite pendant une semaine environ. Après neuf jours, les lapins ne semblent plus être en mesure de faire la différence. Les lapins d’Europe ont ainsi appris à éviter leurs ennemis en évaluant le risque de prédation à court terme.

Source

https://sciencepost.fr/

Les rats adultes sont des proies trop coriaces pour les chats


On a toujours cru qu’un chat est un excellent prédateur contre les souris et les rats. Sauf qu’un chat aimes bien des proies faciles comme les souris et les oiseaux, mais un rat, surtout s’il est adulte, n’est vraiment pas dans leur corde.
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Les rats adultes sont des proies trop coriaces pour les chats

 

Les chats de New York préfèrent manger des détritus que des rats | Dmitry Ulitin via Unsplash CC License by

Les chats de New York préfèrent manger des détritus que des rats | Dmitry Ulitin via Unsplash CC License by

Repéré par Barthélemy Dont

Contrairement à ce que tout le monde croit, les chats sauvages ne sont pas des prédateurs très efficaces contre les rats.

 

Repéré sur The Atlantic

Pour tout le monde, l’antagonisme entre rats et chats est une évidence. Dès l’enfance, on nous apprend que l’essence même du chat est d’être le prédateur de la souris et autres rongeurs. Et que celle de la souris est d’être la proie du chat. Avec cette idée profondément ancrée, beaucoup pensent donc que les chats sont la meilleure solution pour se débarrasser de rongeurs un peu trop envahissants. En juillet, des Parisiens ont même réclamé à leur bailleur social l’introduction de chats pour débarrasser l’immeuble des nuisibles.

Pourtant, selon une récente étude, félins et rongeurs ne seraient pas les ennemis jurés que l’on pensait. Michael H. Parsons, un chercheur américain qui projetait d’étudier les rats new-yorkais (tellement omniprésents qu’ils ont leur propre page Wikipedia) a vu son terrain d’étude envahi par des chats sauvages. Qu’à cela ne tienne, il a décidé d’étudier les interactions entre les deux animaux. Après cinq mois d’observation, il s’est aperçu que les chats étaient de très mauvais chasseurs de rats.

Les souris, oui, les rats, bof

Pendant toute cette période, les caméras détectrices de mouvements n’ont enregistré que deux rats tués, alors que 150 se trouvaient sur la zone d’étude. Les chats sont très bons pour capturer des souris. Mais pour les rats, c’est une autre paire de manche. Adultes, ils peuvent être jusqu’à dix fois plus gros qu’une souris. Et ils sont autrement plus féroces.

Grégory Glass, un professeur de l’université de Floride, explique à the Atlantic: «Une fois que les rats atteignent une certaine taille, les chats préfèrent les ignorer et vice-versa».

Ce constat est parfaitement illustré par l’une des vidéos de Parsons:

Contrairement à Tom, un vrai chat sauvage ne s’obstinerait pas à poursuivre Jerry. Ce sont des prédateurs opportunistes qui préfèrent s’attaquer aux proies faciles comme des souris ou des oisaux. Ce n’est que s’il a très faim qu’un félin s’attaquerait un rat adulte, chose qui a peu de chances de se produire dans une grande ville où la nourriture est abondante. L’un des chercheurs interrogé par The Atlantic témoigne même avoir déjà vu des chats sauvages et des rongeurs se nourrir dans les même piles de déchets, au même moment.

http://www.slate.fr/

Le Saviez-Vous ► Cette plante peut en imiter d’autres pour se protéger des insectes


On sait que certains animaux ont la capacité de se fondre dans le décor pour éviter les prédateurs. Chez la plante, le mimétisme, c’est rare, mais cela existe. En Amérique du Sud, une plante est capable d’imiter d’autres plantes pour ne pas faire manger ses feuilles par des insectes.
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Cette plante peut en imiter d’autres pour se protéger des insectes

 

Boquila trifoliolata

Le mimétisme est l’aptitude d’une plante ou d’un animal à prendre l’aspect d’éléments de son milieu. C’est une stratégie adaptative qui permet d’échapper à la vision des prédateurs, en fonction des caractéristiques de l’environnement.

Chez les animaux, le mimétisme est une particularité plutôt commune mais peu de plantes ont cette caractéristique. C’est ce qui rend la découverte d’Ernesto Gianoli et de son équipe fascinante: une vigne dotée d’une qualité de mimétisme surdéveloppée.

Cette vigne s’appelle Boquila trifoliolata, elle est présente en Amérique du sud. Afin de se défendre contre les insectes herbivores, cette plante peut grimper le long des arbres et varier la forme, la taille, la couleur, l’orientation et la nervure de ses feuilles. La photo ci-dessus montre la variété de feuilles que cette vigne peut produire. Le V représente la feuille de la vigne et le T celle de l’arbre que la vigne copie. Cette image montre bien que la plante peut se doter d’une dizaine de feuilles différentes.

Cette vigne possède des propriétés intéressantes pour empêcher l’insecte de se nourrir de son feuillage. Mais si Boquila trifoliata se trouvait dans une parcelle française, elle ne pourrait copier son feuillage que sur les vignes avoisinantes, ce qui ne la protégerait pas contre les prédateurs. Cela dit, le mimétisme chez les plantes est une propriété très intéressante à étudier qui pourrait résoudre l’utilisation de pesticides et donc lutter contre la pollution des terres agricoles.

Source :

Leaf Mimicry: Chameleon-like Leaves in a Patagonian Vine,

http://www.anova-plus.com/

Ce village de Nouvelle-Zélande veut interdire les chats


J’aime les chats, vraiment beaucoup, mais je peux comprendre qu’en temps de prédateur, ils peuvent faire beaucoup de victimes. La Nouvelle-Zélande veut protéger sa faune sans pourtant tuer tous les chats qui s’y trouvent dans des zones protégées. La stérilisation n’enlève pas leur instinct de prédateurs. Par contre, ils ont une solution qui semble la plus équitable.
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Ce village de Nouvelle-Zélande veut interdire les chats

 

chat chasse oiseau

Les autorités du village d’Omaui, situé dans la région de Southland en Nouvelle-Zélande, veulent totalement bannir les chats domestiques afin de protéger la faune locale.

Sera-t-il bientôt interdit d’avoir un chat pour les habitants d’Omaui ? C’est ce qui semble se profiler. Il n’est pas question de mener une campagne d’extermination des chats déjà présents sur le territoire. Pas d’euthanasies prévues, donc.

Cependant, les propriétaires de petits félins domestiques ont d’ores et déjà l’obligation de les faire stériliser, identifier par puce électronique et enregistrer auprès des autorités locales. Et lorsqu’un chat domestique décède, il ne sera bientôt plus possible d’en adopter un autre.

A moyen terme, le village souhaite donc contrôler et limiter sa population féline, mais à long terme, la voir totalement disparaître. En cas de non-respect de la loi, les autorités se réservent même le droit de saisir les chats et de les faire adopter dans d’autres zones, non protégées.

Protéger la faune locale

Alors pourquoi cette politique hostile à la présence des chats domestiques ? D’après les personnes qui s’occupent des réserves naturelles avoisinantes et les caméras de surveillances qui y sont installées, les chats seraient à l’origine d’un désastre écologique :

« Il y a des chats qui vont dans le bush et ils chassent les oiseaux, ils tuent les insectes, ils tuent les reptiles… un peu de tout », a expliqué une employée de la biosécurité. « Nous ne détestons pas les chats, mais nous voulons un environnement riche en animaux sauvages », a quant à lui déclaré John Collins, président de l’association environnement d’Omaui.

Le chat, même s’il est domestiqué, a conservé ses instincts de chasseur. Il est donc un prédateur pour de nombreuses espèces. En Australie, un million d’oiseaux par jour sont tués par des chats.

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Quand un million de fourmis attaquent un nid de guêpes !


Les guêpes et les fourmis ne sont pas du tout des alliés, bien au contraire, elles sont des ennemies. Des fois, ce sont les guêpes qui sont les plus fortes en contaminant des fourmis avec leurs oeufs et d’autres fois, comme au Brésil ce sont les fourmis qui sont les plus fortes et les guêpes ont intérêt à déguerpir
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Quand un million de fourmis attaquent un nid de guêpes !

 

fourmis attaque guèpe

Crédits : capture Youtube / Vuzeenews New

Au Brésil, les fourmis ne plaisantent pas, comme en témoigne une récente vidéo. Une colonie de fourmis s’est tout bonnement attaquée à un nid de guêpes et l’a atteint en formant un immense pont avec le corps de milliers d’individus !

Rapportée par la chaine Youtube Vuzeenews News le 7 août 2018, la vidéoprésente en fin d’article a été capturée au Brésil par un ingénieur en électrotechnique nommé Francisco Boni. Les images montrent une attaque de fourmis légionnaires contre un nid de guêpes et le procédé est tout simplement époustouflant. Le nid a été construit à l’extérieur, sous le toit d’une maison, bien à l’abri. Les fourmis sont cependant passées par le toit et depuis le bord, ont érigé avec leurs corps un pont en forme de guirlande afin d’atteindre directement le nid !

Si l’on pourrait penser au premier abord qu’il s’agit là d’un moyen de défense, il n’en est rien, car en réalité, il est vraiment question d’une attaque en règle ! Les fourmis peuvent être de véritables prédateurs et les images le prouvent, car il est possible d’y observer le transport de larves issues du nid.

Nous ne connaissons pas vraiment l’espèce de fourmis présente sur les images, mais la personne ayant filmé la scène a indiqué qu’il s’agissait de fourmis légionnaires (genre Eciton), un terme qui regroupe près de 200 espèces et dont les colonies sont réputées pour être énormes en termes d’effectif, en dépassant le million d’individus. Mais pourquoi aucune guêpe n’est là pour défendre le nid ? Selon Francisco Boni, les guêpes du nid s’enfuient généralement face à l’armée de fourmis qui les envahit.

Depuis très longtemps, la guerre fait rage entre guêpes et fourmis qui font ensemble partie de l’ordre des hyménoptères. Suivant les espèces, le combat trouve son vainqueur de part et d’autre. Par exemple, il existe en Équateur plus d’une vingtaine d’espèces de guêpes parasites dont certaines sont capables de pondre leurs œufs directement dans le corps des fourmis qui serviront de garde-manger.

https://sciencepost.fr/

De fausses chenilles pour étudier les vrais impacts de la biodiversité


 

Une étude dont les matériaux nécessaires ne pas très chers. De la pâte à modeler et des tiges de métal pour faire des fausses chenilles et ainsi mieux cerné les prédateurs qui pourraient sauver la santé des arbres urbains. Le problème n’est pas vraiment la diversité des essences d’arbres, mais de la manière qu’ils sont répartis. Comme quelques villes ont connu la destruction de plusieurs frênes à cause de l’agrile du frêne.
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De fausses chenilles pour étudier les vrais impacts de la biodiversité

 

Une fausse chenille dans un arbre.

Des chenilles en pâte à modeler sont installées sur des branches d’arbre dans différents parcs de Montréal. Photo : Radio-Canada/Renaud Manuguerra-Gagné

Des appâts bien spéciaux se retrouvent dans les parcs de la région de Montréal cet été : des chenilles en pâte à modeler. Cette technique, en apparence simple, va permettre de mieux comprendre comment la biodiversité des plantes urbaines influe sur la présence de prédateurs qui contrôlent les insectes nuisibles.

Un texte de Renaud Manuguerra-Gagné, de Les années lumière

À première vue, on pourrait croire à une décoration faite par des enfants : un morceau de pâte à modeler enroulé autour d’un fil de fer.

Une dame tient la tige dans ses mains.

Un morceau de pâte à modeler est enroulé autour d’un fil de fer. Photo : Radio-Canada/Renaud Manuguerra-Gagné

Pour des prédateurs tels que des oiseaux ou des araignées, cela ressemble toutefois davantage à une proie facile d’accès. Et pour les chercheurs qui en récupéreront les morceaux, c’est un trésor d’informations.

« On a un énorme manque d’informations en ce qui concerne la diversité des prédateurs en zone urbaine », explique Alain Paquette, professeur en biologie à l’Université du Québec à Montréal (UQAM) et l’un des deux chercheurs responsables du projet.

Ce manque pourrait bien être comblé à la fin de l’été grâce aux centaines de leurres déployés dans des parcs de la région de Montréal.

En environnement, tout est lié

Un main met en évidence le leurre dans l'arbre.

Ce morceau de pâte à modeler ressemble à une proie facile d’accès pour des prédateurs tels que les oiseaux ou les araignées. Photo : Radio-Canada/Renaud Manuguerra-Gagné

Les chercheurs veulent tracer un meilleur portrait de ce qui influence l’état de santé des arbres dans les villes, qui sont loin d’être des endroits qui facilitent leur croissance.

« Dans la nature, tout est relié », assure Bastien Castagneyrol, chercheur à l’Institut national de la recherche agronomique en France, dans la région de Bordeaux, qui gère ce projet de l’autre côté de l’Atlantique. « Le type d’arbres qu’on retrouve dans les villes va influencer le type d’herbivores qui les peuplent et, par la suite, les prédateurs qu’on retrouve », explique-t-il.

À première vue, beaucoup de grandes villes semblent avoir une bonne diversité d’arbres. Il y a à Montréal, par exemple, jusqu’à 322 essences différentes, alors qu’il en pousse en moyenne 50 dans une même région au Québec.

Le problème, c’est qu’elles sont très mal réparties. Jusqu’à 60 % des arbres ne correspondent en fait qu’à trois espèces : l’érable argenté, l’érable de Norvège et le frêne. La situation est semblable dans la région de Toronto avec l’érable, le cèdre et le frêne, qui forment 50 % des arbres urbains.

Ce monopole peut avoir d’importantes conséquences lors de l’arrivée d’espèces invasives comme l’agrile du frêne qui a fait des ravages et mené à la mort de millions d’arbres.

Un des moyens de contrôler ces espèces invasives réside chez leurs prédateurs, mais ces animaux sont fortement influencés par le type d’arbres d’une région.

« On veut faire un bilan de quel type de prédateur se trouve à quel endroit dans les villes, explique Alain Paquette. On veut aussi étudier comment nos choix d’essences d’arbres influent sur le type de prédateurs qu’on rencontre et si, en retour, leur présence peut aider à protéger les arbres. »

Appâts simples, traces complexes

 

Des images montrant différentes marques de prédateurs.

Chaque animal ou insecte laisse une trace distinctive sur les chenilles en pâte à modeler.  Photo : Béla Eötvös et Gabor Lövei

En déployant jusqu’à 800 fausses chenilles dans trois parcs de la région de Montréal, les chercheurs espèrent trouver des traces des prédateurs qui s’y cachent.

« Les animaux qui vont s’en prendre à la pâte à modeler y laisseront des traces distinctives, explique Bastien Castagneyrol. Les traces en forme de V indiquent les marques d’oiseaux. Certains trous de petite taille témoignent d’attaques de mandibules d’insectes. Et si on est chanceux, on peut voir des marques distinctives de dents qui témoignent de la présence de rongeurs ou de reptiles. »

En même temps, les chercheurs prendront aussi des informations sur les dégâts subis par les arbres sur lesquels se sont déroulées leurs recherches, comme la présence d’insectes s’attaquant au tronc ou aux feuilles.

En comparant la présence de prédateurs aux dégâts subis par les arbres, il sera possible d’avoir une idée de l’impact des prédateurs sur la santé des arbres.

Le grand public à la rescousse

Des fils de métal entourés de pâte à modeler et piqués dans du styromousse.

Jusqu’à 800 chenilles seront installées dans trois parcs du sud-ouest de Montréal. Le projet pourrait ensuite s’étendre à d’autres secteurs de la métropole, et même à d’autres villes. Photo : Radio-Canada/Renaud Manuguerra-Gagné

Si tout se déroule bien, les chercheurs espèrent transformer leur étude en projet de science participative, en intégrant dès l’an prochain le public et même des écoles.

Bien qu’il soit difficile de s’assurer que toutes les chenilles sont identiques, cette méthode aiderait à voir les différences entre plusieurs régions de la ville de Montréal, et même dans d’autres villes au Canada ou en France.

Rappelons que la santé des arbres en ville sera de plus en plus importante à l’avenir, surtout avec le rôle qu’ils ont à jouer dans le combat contre les vagues de chaleur, dont le nombre et la durée risquent d’augmenter avec les changements climatiques.

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L’Australie a construit la plus grande barrière du monde anti-chats


À l’origine, il n’y avait pas de chat en Australie, ils ont été apportés par les colons. Comme on le sait, les chats sont des prédateurs et au nombre de chats errants dans ce pays, des animaux qu’on ne voit pas ailleurs sont en danger. D’ailleurs, les chats sont responsables de la disparition de 20 espèces animal et d’autres sont en danger d’extinction. Il est donc important de trouver les bonnes solutions pour protéger les espèces du pays.
Nuage

 

L’Australie a construit la plus grande barrière du monde anti-chats

 

chat australie prédateur

Introduit sur son territoire par les colons, le chat cause en Australie un problème environnemental : 20 espèces se seraient éteintes à cause de sa présence. L’Etat a donc dû trouver une solution.

L’Australie a construit un enclos géant en plein cœur de la réserve de Newhaven. Cet enclos mesure 94 km², soit presque la taille de Paris. L’objectif : protéger les espèces menacées par les chats en liberté, comme le montre cette vidéo :

Bilbi, Numbat, ou encore chat marsupial de Geoffroy : autant de noms qui ne vous disent sûrement rien, et qui pourtant, désignent des espèces australiennes. Plus précisément, des espèces menacées d’extinction. Ces petits animaux sont en effet des proies pour les chats errants qui peuplent le pays. En raison de la présence de ces prédateurs, ils pourraient bien disparaître. Et quand on sait que les chats tuent un million d’oiseaux indigènes par nuit, on peut craindre pour leur avenir…

Pour pallier ce problème, certains Etats ne s’encombrent pas bien longtemps : la Nouvelle-Zélande, par exemple, mène une politique d’extermination des chats errants. Espérons donc que l’effort produit par l’Australie soit une solution durable. 

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