Pérou : découverte du plus grand site sacrificiel d’enfants du 15e siècle


Pauvres enfants ! À l’époque, pré-Incas au Pérou, les enfants étaient comme aujourd’hui, des biens les plus précieux. Ils ont été choisis pour des sacrifices pour calmer les dieux, afin qu’ils arrêtent la pluie, alors qu’en fait, c’était El Niño qui faisait des siennes. Aujourd’hui, ils sont là, des enfants de 4 à 14 ans, momifiés pour témoigner d’une histoire basé sur des croyances. Leurs morts ont été en somme inutiles.
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Pérou : découverte du plus grand site sacrificiel d’enfants du 15e siècle


Pérou : découverte du plus grand site sacrificiel d'enfants du 15e sièclePlus de 200 squelettes d’animaux, principalement des lamas, accompagnent les corps des jeunes sacrifiés.© Gabriel Prieto

Par Gaétan Lebrun –

Une équipe d’archéologues a découvert plus de 227 squelettes d’enfants dans le Nord du Pérou. Il s’agit du plus grand site sacrificiel du pays.

227 squelettes ont été découverts par des archéologues à Huanchaco, au nord du Pérou, lors de fouilles menées depuis 2018. Pampa la Cruz est le plus grand site sacrificiel d’enfants issu de la culture précolombienne Chimu, civilisation pré-Incas, au Pérou.

Âgés de 4 à 14 ans, ces jeunes Chimús ont été enterrés de façon inhabituelle, allongés sur le dos ou recourbés sur le côté et sans ornements. Leurs corps sont disposés les uns à côté des autres, tournés vers l’océan, dans des linceuls en coton afin d’être offerts aux dieux. Certains ont encore de la peau et des cheveux. Plus de 200 squelettes d’animaux, principalement des lamas, accompagnent également les corps des jeunes sacrifiés. Le climat sec et aride de cette région a permis la momification naturelle des corps avec des cheveux, de la peau ainsi que la fourrure des animaux.

Gabriel Prieto

Un sacrifice de masse pour faire arrêter la pluie

Une étude publiée récemment dans la revue scientifique Plos One décrit les circonstances mystérieuses de ce rite sacrificiel datant du début du XVe siècle. Les analyses en radiocarbone montrent que les enfants et les animaux ont été délibérément tués de la même façon avec une taille horizontale au niveau de la cage thoracique, suivie d’une extraction du cœur. L’absence de marque d’hésitation montre une régularité dans les gestes. Les archéologues émettent ainsi l’hypothèse d’un sacrifice pour faire arrêter la pluie. Au XVe siècle, la région est traversée par un fort épisode du phénomène climatique El Niño qui frappe périodiquement le pays et qui se traduit par une hausse des températures et des pluies torrentielles.

PHOTO PROGRAMA ARQUEOLOGICO HUANCHACO, AFP

Des prêtres ainsi que les chefs Chimús ont ordonné au peuple de faire des sacrifices de masse afin de persuader les dieux de faire cesser le déluge et le chaos. Les enfants étaient l’offrande la plus précieuse qu’ils pouvaient adresser aux dieux face à l’urgence de faire cesser la pluie. Ces derniers auraient reçu de la chicha, bière de maïs, afin de les rendre dociles durant le rituel.

PHOTO LUIS PUELL, AFP

PHOTO LUIS PUELL, AFP

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Les Mayas auraient commencé à se livrer une guerre violente bien avant le déclin de leur civilisation


Certaines hypothèses ont été émise pour expliquer le déclin et la disparition de la civilisation Maya. On a parlé de la sécheresse et des changements climatiques qui ont suivi des guerres qui auraient été des éléments déclencheurs, mais d’après d’autres découvertes, il y aurait eu des guerres totales bien avant les changements du climat.
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Les Mayas auraient commencé à se livrer une guerre violente bien avant le déclin de leur civilisation


Les Mayas auraient commencé à se livrer une guerre violente bien avant le déclin de leur civilisation© Luis Castaneda Inc./Getty Images

Par Emeline Férard –

En menant une nouvelle étude, des chercheurs ont découvert qu’une cité maya avait été victime d’un incendie dévastateur bien avant le déclin de la civilisation. Une observation qui contredit l’idée selon laquelle la multiplication des conflits aurait joué un rôle dans la disparition des Mayas.

Les Mayas constituent l’une des civilisations précolombiennes les mieux connues. Grâce aux nombreuses traces qu’ils ont laissées derrière eux, les archéologues ont pu remonter leur histoire, comprendre leur culture et avoir un aperçu de leur mode de vie et de leurs traditions. Mais le tableau comporte encore de nombreuses zones d’ombre.

On sait aujourd’hui qu’après avoir connu son apogée, la civilisation maya a commencé à décliner dès la fin du VIIIe siècle avant de finir par disparaitre et de tomber dans l’oubli quelques siècles plus tard. Mais pourquoi cette civilisation a-t-elle disparu ? C’est le mystère qui intrigue depuis longtemps les spécialistes qui ont émis diverses hypothèses.

L’une d’elles avance que le territoire des Mayas aurait été frappé par des sécheresses et des changements climatiques qui auraient affecté l’activité humaine et conduit à une multiplication des conflits, au Xe siècle, vers la fin de la période dite classique. Une escalade de la violence qui aurait fait disparaitre des cités entières, et à terme toute une partie de la civilisation au début du XIe siècle.

Une récente découverte est toutefois venue bousculer les connaissances. Publiée dans la revue Nature Human Behavior, elle suggère que les différents royaumes mayas avaient commencé à se livrer une guerre violente bien avant le déclin de la civilisation.

L’énigme du lac guatémaltèque

Jusqu’ici, les recherches avaient suggéré que jusqu’au IXe siècle, les conflits chez les Mayas étaient relativement ritualisés et limités. Ils pouvaient ainsi impliquer l’enlèvement d’un membre de l’élite contre une rançon ou la destruction d’une structure symbolique. En revanche, les actions de destruction à grande échelle ou les attaques envers des populations de civils étaient supposées plus rares.

C’est pourtant bel et bien la destruction d’une cité entière que des scientifiques ont mis en évidence. Initialement, leurs recherches visaient à s’intéresser aux conséquences des sécheresses survenues à la fin de la période classique sur l’agriculture. Pour cela, ils avaient jeté leur dévolu sur un lac situé dans la jungle du Guatemala non loin des ruines d’une ancienne cité maya appelée Witzna.

Plus précisément, ce sont les sédiments présents dans le lac connu sous le nom de Laguna Ek’Naab qui intéressaient l’équipe de David Wahl, paléoclimatologue à l’Institut géophysique américain (USGS). Ce dernier pensait, grâce à eux, pouvoir révéler ce qui était arrivé à la population locale. Mais les chercheurs sont tombés sur une découverte à laquelle ils ne s’attendaient pas.

Au milieu des traces indiquant une culture du maïs et de la déforestation, ils ont identifié une couche épaisse contenant des fragments de charbon.

« Parce que les populations brûlaient souvent la forêt pour défricher la terre, il est assez courant de trouver du charbon dans les sédiments de lac de la région. Mais en 20 ans d’études, je n’avais jamais vu une couche aussi épaisse », a expliqué David Wahl au National Geographic.

Dans un premier temps, les chercheurs ont pensé que l’incendie qui avait produit tout ce charbon était sans doute dû aux sécheresses qu’ils voulaient étudier. Sauf que les analyses ont contredit leur hypothèse : elles ont indiqué que les fragments de charbon étaient entrés dans le lac entre les années 690 et 700, une période à laquelle aucune trace de sécheresse n’a été trouvée.

« Bahlam Jol a brûlé »

Il a fallu d’autres découvertes pour éclairer cette énigme. En menant des fouilles dans les ruines voisines de la cité Witzna, une équipe d’archéologues a constaté que de nombreux bâtiments semblaient avoir été endommagés ou détruits volontairement. Ils ont également mis en évidence de multiples traces d’incendie, suggérant que la cité aurait été engloutie dans les flammes.

Ce fragment gravé découvert sur le site de Witzna est issu d’un monument détruit et brûlé entre les années 650 et 750. – Francisco Estrada-Belli

Enfin, ils ont révélé une colonne de pierre portant une information aussi précieuse que rare : le nom que les Mayas donnaient à la cité, Bahlam Jol. Et le mystère s’est peu à peu éclairci. En cherchant ce nom dans la base de données des inscriptions révélées sur d’autres sites, ils sont parvenus à trouver une correspondance, dans une cité appelée Naranjo située à une trentaine de kilomètres.

Là-bas, se trouve un monument en pierre documentant une série de campagnes militaires menées contre les royaumes voisins. Et celui-ci porte une inscription indiquant qu’à une date correspondant au 21 mai 697, « Bahlam Jol a brûlé« .

« C’est exactement l’époque à laquelle le charbon semble s’être accumulé dans le lac, nous permettant d’associer avec certitude cette description à l’incendie », a affirmé David Wahl.

Sauf que Bahlam Jol n’est semble-t-il pas la seule cité à avoir subi un tel sort. Selon les chercheurs, le monument laisse penser que trois autres auraient connu le même scénario dans la région. Ce serait notamment le cas d’une ville, Komkom, aujourd’hui connue sous le nom de Buenavista del Cayo, où des traces d’incendies massifs ont récemment été trouvées.

Ces feux dévastateurs ont largement affecté les populations des cités attaquées. Les sédiments analysés dans le lac guatémaltèque ont indiqué que l’activité humaine avait chuté rapidement à Witzna après la catastrophe, suggérant une baisse soudaine de la population. Difficile de déterminer si les habitants ont été tués ou ont fui la cité mais l’incendie semble sans aucun doute avoir eu de sérieuses conséquences.

« Nos découvertes montrent que la guerre ne représentait pas pour les Mayas une entreprise rituelle, comme nous l’avons toujours pensé », a détaillé dans un communiqué Francisco Estrada-Belli, archéologue de l’Université Tulane qui a dirigé les fouilles dans la cité de Witzna. « Les Mayas faisaient la guerre pour conquérir et détruire leurs rivaux, comme n’importe quelle autre civilisation ancienne (ou non) ».

Un scénario à revoir

Pour David Wahl et ses collègues, ces découvertes indiquent que la destruction et les attaques de grande ampleur envers des cités – ce qu’ils appellent la « guerre totale » – étaient des pratiques utilisées bien plus tôt qu’on ne pensait. Même lorsque la civilisation se trouvait à son apogée. Ce qui suggère que les conflits violents n’ont sans doute pas été la cause du déclin des Mayas comme il a été supposé.

« Je pense, compte tenu de cette étude, que la théorie supposant qu’un présumé passage à la guerre totale a servi de facteur majeur dans l’effondrement de la société maya classique n’est plus viable », a assuré Francisco Estrada-Belli. « Nous devons repenser la cause de l’effondrement parce que nous ne sommes pas sur la bonne voie avec la guerre et le changement climatique ».

S’ils n’ont pas provoqué une escalade de la violence, les changements environnementaux pourraient tout de même avoir joué un rôle majeur dans le déclin des Mayas, en affectant par exemple la production de nourriture. Mais le puzzle est loin d’être résolu.

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Ces explo­ra­teurs pensent avoir loca­lisé le mythique trésor de la flotte espa­gnole de 1715


Il y a de quoi de saliver devant un possible trésor de 4 milliards de dollars US. Enfin, pour le moment, les archéologues marins supposent savoir l’emplacement, il reste maintenant à le vérifier.
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Ces explo­ra­teurs pensent avoir loca­lisé le mythique trésor de la flotte espa­gnole de 1715

 

par  Ulyces

Dans un endroit tenu confi­den­tiel au large de la Floride, des explo­ra­teurs pensent se rappro­cher de ce qui pour­rait être l’un des plus gros magots archéo­lo­giques de notre époque.

En effet, les chas­seurs de trésor ont remonté un ancien masque funé­raire de l’époque préco­lom­bienne au large de la plage de Melbourne Beach. Et ils ont quelques raisons de penser qu’il fait partie d’un trésor englouti d’une valeur de quatre milliards de dollars, rappor­tait le jour­nal local Florida Today le 22 janvier 2019.

Selon les cher­cheurs de la Seafa­rer Explo­ra­tion Corpo­ra­tion, ce fabu­leux trésor aurait coulé avec un navire espa­gnol en 1715 lors d’un oura­gan, alors qu’il se diri­geait vers l’Es­pagne depuis Cuba. Le Dr Mike Torres, profes­seur au Massa­chu­setts Insti­tute of Tech­no­logy (MIT), est à sa recherche depuis 11 ans. Selon lui, le masque funé­raire aurait été dérobé par les colons espa­gnols dans un tombeau au Pérou.

Crédits: Click Orlando

Si le reste du trésor venait à être décou­vert, la légis­la­tion améri­caine prévoit que Torres et la Seafa­rer Explo­ra­tion Corpo­ra­tion pour­raient en conser­ver 80 %. Mais Torres, qui se veut rassu­rant, a déclaré que le trésor serait conservé dans une collec­tion qui pourra être visi­tée par le public. L’état de Floride garde­rait le reste de la décou­verte.

Source : Florida Today

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Le Saviez-Vous ► 7 nouvelles passées sous le radar


    On fait un peu du coq à l’âne. 7 faits dans différents domaines, allant de l’archéologie du cacao chez les Mayas à la canicule en Australie.
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    7 nouvelles passées sous le radar

      Les Mayas mangeaient-ils leurs économies? Quelle musique donne la chair de poule aux festivaliers? Et pourquoi une autoroute fond en Australie?

      Voici des nouvelles qui sont passées sous le radar dans l’actualité de la semaine.

      Un texte d’Alain Labelle

      Quoi? Du chocolat

      Du chocolat présentant un glyphe Maya.

      Les fèves de cacao servaient de monnaie chez les Mayas. Photo : iStock/Arina Habich

      Une barre de chocolat valait son pesant d’or au temps des Mayas. Des archéologues américains affirment que le cacao était utilisé comme monnaie dans cette civilisation d’Amérique centrale dominante à l’époque précolombienne, un peu à la façon des pièces d’argent actuelles. Les Mayas n’auraient jamais utilisé de réelles pièces d’argent, pense Joanne Baron, du Bard Early College de New York.

      Selon la scientifique, les Mayas échangeaient plutôt des fèves de cacao contre des biens et services, au même titre que le tabac, le maïs et le tissu. Cette forme de troc permettait de traverser les barrières ethniques et linguistiques.

      L’archéologue va même jusqu’à avancer qu’une pénurie de chocolat aurait pu contribuer à la chute de cette civilisation.

      Qui? Les amateurs de concerts de musique

      Des dizaines de personnes dansent.

      Des festivaliers lors de l’édition 2017 d’Osheaga  Photo : Osheaga

      Des chercheurs américains ont établi ce qui donne la chair de poule aux amateurs de concerts de musique. Le chercheur Matthew Sachs et ses collègues de l’université Harvard affirment que la signification des paroles et le volume du son sont en grande partie responsables du phénomène cutané.

      Pour arriver à l’établir, l’équipe a suivi la fréquence cardiaque et l’activité électrodermale de sujets qui écoutaient en direct trois de leurs morceaux de musique préférés.

      D’autres facteurs clés pour donner la chair de poule : la présence d’amis, une foule en délire qui chante en chœur et l’admiration portée à un artiste.

      Quel est le genre de musique dont l’écoute est le plus susceptible de hérisser vos follicules pileux? Le rock arrive en tête (31 %), suivi de la musique pop (29 %), de l’indie (7 %) du house (6 %) et des symphonies de musique classique (5 %).

      Combien? 44 %

      Carte mondiale montrant les rivières.

      Seulement deux autres études avaient tenté de quantifier la surface totale des rivières.  Photo : UNC-Chapel Hill

      Les rivières de la Terre couvrent pas moins de 44 % plus de territoire que les précédentes études le laissaient penser. Une estimation basée sur l’analyse d’images satellites réalisée par les géologues George Allen et Tamlin Pavelsky de l’Université de la Caroline du Nord à Chapel Hill montre que l’ensemble des rivières du globe coulent sur environ 773 000 kilomètres carrés, soit un peu plus que 0,5 % de la surface terrestre non glaciaire. À titre comparatif, toutes les rivières couvrent une plus grande superficie que l’État américain du Texas.

      À ce jour, seulement deux autres études avaient tenté de quantifier la surface totale des rivières, mais elles se fondaient sur des données limitées.

      Ces informations détaillées permettront de mieux comprendre le rôle des rivières sur le climat mondial. En effet, une plus grande surface de rivières signifie un plus grand contact entre l’eau et l’air, de sorte que ces cours d’eau échangent probablement plus de dioxyde de carbone avec l’atmosphère qu’on ne l’estimait actuellement.

      Comment? Avec de la fibre optique

      Un câble de communication à fibre optique permet d'évaluer l'activité sismique.

      Un câble de communication à fibre optique permet d’évaluer l’activité sismique.  Photo : P. Jousset/GFZ

      Des sismologues allemands affirment avoir mis au point une méthode révolutionnaire, mais plutôt simple, de détecter les tremblements de terre. Philippe Jousset et Thomas Reinsch du Centre allemand de recherche en géosciences ont envoyé des impulsions de lumière dans un câble de communication à fibre optique existant pour évaluer l’activité sismique dans une région d’Islande. Ce type de câble est présent sous terre partout dans le monde et est utilisé pour fournir des services Internet et de télévision.

      La technique a permis de confirmer la présence de failles documentées, mais aussi d’autres qui étaient inconnues à ce jour. De petits séismes régionaux, des vagues provenant d’importants séismes lointains et des microséismes survenus dans le fond de l’océan ont également été enregistrés grâce aux câbles à fibres optiques. Des coups de marteau et le passage de voitures ont même été détectés.

      Quand? Il y a 13 millions d’années

      Représentation artistique des espèces Theosodon arozquetai et Llullataruca shockeyi.

      Les espèces « Theosodon arozquetai » (à gauche) et « Llullataruca shockeyi »  Photo : Velizar Simeonovski.

      Une équipe internationale de paléontologues a mis au jour les restes fossilisés de deux espèces de mammifères ongulés, des animaux à sabots, qui vivaient il y a 13 millions d’années sur le territoire de l’actuelle Bolivie.

      Ces espèces, Theosodon arozquetai et Llullataruca shockeyi, étaient des bêtes litopternes, c’est-à-dire que l’extrémité de leurs membres se terminait par trois doigts. Elles étaient des brouteuses de feuilles et d’herbe.

      Comme l’Amérique du Sud a été géographiquement isolée pendant la majeure partie des 66 derniers millions d’années, la richesse de ses fossiles en fait l’endroit idéal pour étudier des sujets tels que l’adaptation des mammifères à l’environnement et peut aider à comprendre comment ils ont évolué ailleurs sur la planète.

      Pourquoi? À cause de la canicule

      Des pneus endommagés par une route australienne.

      La surface de la route fondait et détruisait littéralement les pneus des véhicules qui la parcouraient.  Photo : Facebook/Tablelander/David Anthony

      Vous avez eu chaud la semaine dernière, mais ce n’est rien par rapport à ce qu’ont eu à endurer les pneus des voitures et camions qui ont emprunté la route Millaa Millaa-Malanda, en Australie. Les autorités ont dû la fermer parce que sa surface fondait et détruisait littéralement les pneus des véhicules qui la parcouraient. Le journal Tablelancer explique que la route avait été réaménagée quelques jours auparavant, mais que les chaleurs intenses avoisinant les 40 degrés Celsius observées dans le Queensland cette semaine ont empêché le gravier présent dans l’asphalte de s’y agréger correctement.

      Où? Au Royaume-Uni

      Une archiviste observe avec une loupe le parchemin de la Déclaration d'indépendance des États-Unis découvert au Royaume-Uni.

      Une archiviste observe le parchemin de la Déclaration d’indépendance des États-Unis découvert au Royaume-Uni. Photo : Reuters/Hannah Mckay

      Une découverte bien particulière a été faite dans les archives du comté du Sussex, dans le sud du Royaume-Uni : un parchemin de la Déclaration d’indépendance des États-Unis. Si le document datant des années 1780 a été retrouvé l’an dernier par deux professeurs de l’Université de Harvard, ce n’est que cette semaine qu’une équipe de scientifiques a confirmé l’authenticité de ce manuscrit. Il n’existe qu’une autre copie parchemin de ce texte politique par lequel les treize colonies britanniques d’Amérique du Nord ont fait sécession le 4 juillet 1776. Elle est conservée dans les Archives nationales américaines à Washington.

      Le parchemin aurait appartenu à Charles Lennox, le troisième duc de Richmond, connu pour son soutien aux révolutionnaires américains. Les chercheurs veulent maintenant établir comment le document s’est retrouvé en Angleterre.

      https://ici.radio-canada.ca/

      140 cadavres au coeur arraché: découverte du plus grand sacrifice d’enfants de l’Histoire


      Heureusement que la science à évoluer sur la connaissance de l’environnement, vers l’an 1400 et 1450, 140 enfants de 5 à 14 ans ainsi que des lamas de 18 mois et moins ont été sacrifier et on en enlever leur coeur. Il semble qu’ils sont mort dans un seul évènement pour calmer la colère des dieux alors que c’était la présence d’El Niño qui était présent
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      140 cadavres au coeur arraché: découverte du plus grand sacrifice d’enfants de l’Histoire

       

      © Twitter, touchstone pictures.

      Par: rédaction
      Source: BBC, National Geographic

      Les archéologues ont mis au jour au Pérou les restes d’un macabre rituel perpétré il y a au moins 500 ans, dévoile la BBC. Ceux-ci sont composés des corps de plus de 140 enfants de la civilisation précolombienne des Chimu, ce qui en fait sans aucun doute le plus gros sacrifice d’enfants de l’Histoire. Le site était caché sous la terre depuis plus de cinq siècles.

      Des masses de squelettes d’enfants à la poitrine ouverte, vraisemblablement pour en extraire le coeur, voilà la découverte historique d’archéologues sur le site de l’ancienne capitale de la civilisation Chimu et de l’actuelle petite ville péruvienne de Trujillo. Les Chimu, à leur apogée, contrôlaient d’après les historiens une langue de terre de près de mille kilomètres le long du Pacifique, de l’actuelle frontière entre le Pérou et l’Équateur jusqu’à Lima. Les Chimu, certes moins connus du public que les Incas, furent pourtant la seconde plus grande civilisation précolombienne avant l’arrivée des conquistadors européens (dès 1532).

      Hasard

      C’est dans ce contexte, quelques décennies avant que ces mêmes Incas ne les dominent (on situe cette prise de pouvoir inca vers 1475), que les Chimu auraient mis en place ce colossal sacrifice d’enfants à des fins rituelles, une pratique très répandue dans les peuples archaïques et que l’on attribue fréquemment aux Aztèques. Ces derniers avaient en effet pour habitude de sacrifier les prisonniers ennemis, de leur arracher le coeur et d’offrir ceux-ci au Soleil, pour que celui-ci ait la force de se lever chaque matin. Les sacrifices d’enfants sont quant à eux plus rare et d’une grande valeur en raison de l’innocence des victimes. On en a trouvé la trace aux quatre coins du monde.

      La découverte de Trujillo, si on en parle aujourd’hui, ne date pourtant pas de 2018. C’est en effet en 2011 déjà que des habitants de la région ont attiré l’attention des chercheurs, très actifs dans cette zone chargée d’histoire et de mystères archéologiques, sur des restes humains. Gabriel Prieto, de l’université de Trujillo, dirigeait alors une équipe internationale sur des fouilles dans la région. Il apprend que des os sont réapparus à la surface dans des dunes non loin de là. Il se lance alors aussitôt dans des travaux d’excavation d’urgence et tombe sur l’inimaginable: un gigantesque site de sacrifice au bas d’une falaise, à 300 mètres de l’océan. Une découverte hors normes qui présage alors une exception archéologique.

      Cages thoraciques béantes, sternums sectionnés

      Les recherches se sont poursuivies sans relâche et il aura fallu cinq ans pour en arriver à des conclusions sans appel et qui font froid dans le dos: ce sont plus de 140 enfants et 200 jeunes lamas qui ont été sacrifiés lors d’un seul et même événement rituel, et ce entre l’an 1400 et 1450, selon la datation au carbone 14 des éléments textiles et de cordes retrouvés sur les restes humains. Mais ce n’est pas tout. Les squelettes très bien conservés – tant des enfants que des animaux – présentaient tous les mêmes lésions au sternum et leurs cages thoraciques étaient béantes, ce qui laisse penser que leur coeur en a été systématiquement extrait à des fins rituelles d’adoration et d’offrande. Selon les analyses, les gestes ont été portés de manière technique et avec assurance, ce qui étaye la piste de bourreaux très entraînés.

      Entre 5 et 14 ans

      Les analyses des os donnent également l’âge approximatif des victimes, qui avaient de 5 à 14 ans et ont été enterrées en direction de l’ouest, vers l’océan. Les lamas eux, avaient tous moins de 18 mois et étaient enterrés vers l’est, soit vers les Andes. L’ADN des enfants a établi que filles et garçons ont indifféremment été sacrifiés et qu’ils faisaient pour certains partie de la civilisation Chimu elle-même et pour d’autres de groupes ethniques ralliés au royaume précolombien. Non genré et non ethnique, ce sacrifice n’avait donc pas de fondement politique ou belliqueux.

      Non loin du site, des restes humains adultes ont été découverts: un homme et deux femmes. Ceux-ci présentaient des traces de coups à la tête, vraisemblablement portés à l’aide d’un objet contondant. Selon les historiens, tout porte à croire que les trois individus ont joué un rôle prépondérant dans l’offrande et ont ensuite été éliminés sommairement.

      Des traces de pieds nus d’enfants, de résistance

      L’étude des strates a permis d’établir que le gigantesque sacrifice s’est déroulé en un acte magistral unique car tous les enfants ont été retrouvés dans une seule et même couche de boue asséchée par la suite dans un coin du site. Particulièrement préservée, la couche de boue a révélé des traces de pas d’adultes en sandales, du passage de chiens, de pieds nus d’enfants et de jeunes lamas. Des traces de freinage laissent transparaître la résistance des animaux traînés vers le lieu d’offrande.

      Les empreintes de pas intactes permettent aussi de révéler le déroulement du sacrifice. Deux groupes d’enfants et de lamas distincts auraient été amenés simultanément, l’un depuis le nord et l’autre depuis le sud, jusqu’au centre de la falaise où leur sort funeste les attendait.

      El Niño, ou la colère des dieux

      Ce qui a naturellement particulièrement intéressé les scientifiques est la raison de ce sacrifice humain colossal. Là encore, la couche de boue découverte lors des fouilles lève le mystère, relate le National Geographic. Cette énorme quantité de boue traduit des pluies battantes qui ont dû s’abattre sur la région dans les semaines qui ont précédé le rituel. On devine aujourd’hui que cela devait être dû à un phénomène naturel s’apparentant à El Niño et celui-ci avait vraisemblablement provoqué tant une hausse de la température de la mer, et donc une chute drastique de la pêche, que des inondations et glissements de terrain, et donc fait payer aux Chimu un lourd tribut dans leurs cultures et infrastructures agricoles.

      Face à de telles déconvenues climatiques, les Chimu auraient commencé à sacrifier des adultes, comme de coutume, pour plaire aux divinités. Mais devant leur échec, ils auraient eu recours à de plus lourdes offrandes, à savoir le sacrifice d’enfants: les peuples devaient en effet offrir ce qui leur était le plus cher afin d’obtenir des faveurs surnaturelles de la part des divinités toutes puissantes. 

      « Partie émergée de l’iceberg »

      Selon Prieto, qui a fait la découverte de sa vie d’archéologue, ce site unique pourrait en fait n’être « que la face émergée de l’iceberg. On est en droit de se demander si la région ne renferme pas d’autres secrets encore intacts ».

      En attendant, sa découverte est inégalée: il a mis au jour le plus grand sacrifice d’enfants que le monde ait connu. Ses conclusions seront consignées dans un rapport complet qui sera ensuite publié par National Geographic.

      http://www.7sur7.be/7s7/fr/

      Les ruines sanglantes d’un temple sacrificiel découvertes au Pérou


      Les sacrifices humains ont longtemps joué un rôle de culte pour des divinités. Espérant amener des grâces pour leur peuple. Au Pérou, des ossements ont été découverts, des adultes, mais aussi des enfants qui auraient été sacrifier pour que le temps leur soit favorable
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      Les ruines sanglantes d’un temple sacrificiel découvertes au Pérou

       

      Crédits : Andina / Luis Puell

      Crédits : Andina / Luis Puell

      par  Malaurie Chokoual

      Indiana Jones et le Temple Maudit est le deuxième volet de la saga de l’aventurier au fouet vengeur. Il est le second dans l’ordre de parution mais le premier sur l’échelle de la violence et de l’effroi. Enfants esclaves, sacrifices humains, cœur embrasé entre les mains d’un prêtre … L’horreur dure 118 longues minutes mais n’est peut-être pas si fictive qu’on peut le penser.

      En effet, des archéologues au Pérou ont découvert 47 tombes d’une culture pré-inca au contenu inestimable. Selon le site d’information péruvien Andina, au milieu des céramiques et des outils de pêche, les restes qu’ils ont retrouvés à l’intérieur seraient la preuve que, lors de sacrifices humains, on arrachait les cœurs des enfants pour faire appel aux dieux de la météo.

      Ces restes – d’une cinquantaine d’humains dont 12 enfants – ont été découverts par des ouvriers à Huanchaco sur la côte nord-ouest du pays andin. Une fois les archéologues sur le terrain, ces derniers ont identifié ces corps comme étant des membres de la civilisation Chimú. Cette civilisation précolombienne a rayonné par sa puissance d’environ l’an 950 jusqu’à l’arrivée des Incas en 1470, avec l’empereur Tupac Inca Yupanqui à leur tête, cinquante ans avant l’arrivée des conquistadors dans la région.

      Selon des propos rapportés par Newsweek, Victor Campos, directeur du site archéologique, a expliqué en substance que les restes retrouvés des enfants présentaient des coupures au niveau de la poitrine et des côtes endommagées. Pour les chercheurs, ce pourrait être la preuve d’une tentative de briser leurs côtes, peut-être dans le but de leur enlever le cœur. Des sacrifices humains pour faire venir les pluies dans la région et améliorer les cultures, pensent les scientifiques. Ce n’est pas la première découverte de sacrifice humain pratiqué par les Chimú. En 1997, 200 squelettes ont été déterrés à Punta Lobos. Les archéologues ont déterminé qu’ils avaient été égorgés, les pieds et poings liés, les yeux bandés, pour remercier une divinité de la mer après une victoire.

      Sources : Andina / Newsweek / New Scientist

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      Le Saviez-Vous ► Mais qui était «Rascar Capac», la momie des aventures de Tintin?


      Les livres de Tintin, on fait partie de ma jeunesse. Ceux qui ont lu Les Sept Boules de Cristal et Le Temple du Soleil se rappellerons sûrement de cette momie Rascar Capac qui jetaient la malédiction sur des savants. Hergé, c’est inspirer du personnage inquiétant Rascar Capac par une momie qui est dans un musée à Bruxelles et qui promet d’autres découvertes sur cette momie avec les nouvelles technologies au service de l’archéologie .. Donc, un personnage à suivre
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      Mais qui était «Rascar Capac», la momie des aventures de Tintin?

       

      Sur la photo, une image tirée de la...

      Sur la photo, une image tirée de la bande dessinée.

      Agence France-Presse
      Bruxelles

      Quel âge avait-il ? Que mangeait-il ? De quoi est-il mort ? Autant de questions auxquelles vont tenter de répondre des chercheurs belges en braquant leurs instruments sur la momie péruvienne « Rascar Capac », rendue célèbre par son apparition effrayante dans les aventures de Tintin

      La peau brune et desséchée de cette momie aux orbites vides, jetant des sorts à Tintin et à ses compagnons dans les albums Les Sept Boules de Cristal et Le Temple du Soleil, ont marqué les esprits des lecteurs les plus braves.

      Pour créer ce personnage inquiétant, Hergé, le « père » de Tintin, se serait inspiré d’une véritable momie précolombienne, conservée depuis 175 ans aux Musées royaux d’Art et d’Histoire de Bruxelles.

      La chercheuse Caroline Tilleux et le conservateur des collections « Amérique » du musée, Serge Lemaitre, ont décidé d’étudier en profondeur cette momie, ainsi que six de ses semblables également conservées dans le musée bruxellois.

      « Rascar Capac » avait déjà fait l’objet d’un premier examen dans les années 1990, mais elle vient de repasser sous les instruments de pointe des Cliniques universitaires Saint-Luc à Bruxelles, ont indiqué cette semaine les responsables du musée.

      Grâce aux nouvelles avancées technologiques en matière d’imagerie médicale, les chercheurs espèrent obtenir des informations plus précises sur la date de la mort, l’alimentation ou encore l’origine géographique des sept momies conservées dans la capitale belge. Les résultats de l’étude devraient être disponibles d’ici à quelques mois.

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      En Amazonie, d’étranges géoglyphes racontent une antique gestion durable


        On ne sait pas encore à quoi servaient les géoglyphes en Amazonie, mais les archéologues ont pu voir comment la forêt amazonienne à été protégé pendant des milliers d’années par les autochtones. Ils étaient donc en avance sur la protection de l’environnement
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        En Amazonie, d’étranges géoglyphes racontent une antique gestion durable

        Par Xavier Demeersman, Futura

        Publié le 09/02/2017

        La forêt amazonienne n’est plus depuis longtemps un écosystème vierge. Durant des millénaires, les peuples qui ont vécu là ont exploité cette région (qui n’a pas toujours été une forêt dense) mais d’une manière réfléchie, « durable » en langage moderne. C’est ce que montre l’étude de 450 géoglyphes, c’est-à-dire des amoncellements de pierre formant des formes régulières, repérés depuis la fin du XXe siècle dans l’ouest du Brésil.

        La déforestation qui s’accélère ces dernières décennies dans la forêt amazonienne a mis en évidence dans l’État d’Acre, à l’ouest du Brésil, près de la frontière avec le Pérou, d’étranges structures de pierre enterrées longtemps demeurées inconnues car cachées par une végétation très dense. Les premiers de ces géoglyphes découverts datent des années 1980. À présent, les archéologues en connaissent plus de 450, répartis sur 13.000 km2. Les plus grands mesurent 11 mètres de long pour une profondeur qui peut atteindre 4 mètres. S’agissait-il d’habitations ou de fortifications ? Pour l’instant, faute de vestiges, les chercheurs privilégient l’hypothèse d’aménagements dans un but de rassemblements religieux.

        Jennifer Watling, aujourd’hui archéologue à l’université de São Paulo (elle était alors postdoc à l’université d’Exeter), et son équipe ont réalisé des sondages jusqu’à 1,5 mètre de profondeur. L’équipe espérait ainsi éclaircir les mystères qui entourent ces structures mises en place, vraisemblablement, depuis le début de notre ère jusqu’à peu avant l’arrivée des premiers colons européens, il y a plus de cinq siècles. Les chercheurs voulaient aussi reconstituer les paysages qui les entouraient durant ces derniers millénaires.

        La question à laquelle ils voulaient répondre, débattue depuis des décennies, est

        « dans quelle mesure les peuples autochtones ont eu un impact sur l’environnement en construisant ces vastes terrassements aux formes géométriques ».

        Leurs conclusions, qui viennent de paraître dans la revue Pnas, font état de modifications apportées depuis environ… 4.000 ans. On est donc loin du mythe d’une forêt restée vierge et totalement sauvage.

        Et aussi, soulignent les auteurs : « en dépit du très grand nombre et de la densité des sites comptant des géoglyphes dans la région, on peut être certain que les forêts dans cette région n’ont jamais été détruites de façon étendue par ces peuples et pendant d’aussi longues périodes que durant ces dernières années ».

      Plus de 450 géoglyphes comme celui-ci ont été découverts dans l’ouest du Brésil. La déforestation les a mis à nu. De récentes recherches ont montré que dans ces endroits, avant que ne s’étendait la forêt amazonienne aujourd’hui détruite, des cultures de palmiers avaient remplacé des forêts de bambous… © Diego Gurgel

      Plus de 450 géoglyphes comme celui-ci ont été découverts dans l’ouest du Brésil. La déforestation les a mis à nu. De récentes recherches ont montré que dans ces endroits, avant que ne s’étendait la forêt amazonienne aujourd’hui détruite, des cultures de palmiers avaient remplacé des forêts de bambous… © Diego Gurgel

      Les Amérindiens précolombiens pratiquaient une agroforesterie durable

      Pour mener leur enquête, l’équipe a prospecté les sites Jaco Sá et Fazenda Colorada. Ils ont creusé des puits dans le sol, à chaque fois à l’intérieur et à l’extérieur des géoglyphes, à la recherche de diverses traces laissées par la végétation passée et en quête d’éventuelles traces de charbon qui pourraient témoigner de combustions. Leurs analyses des isotopes stables du carbone, indicateurs tangibles d’espèces végétales poussant dans des espaces ouverts comme les prairies ou au sein d’une forêt dense, ainsi que celles des phytolithes, des microfossiles de cellules végétales, ont montré que le bambou a dominé la région durant au moins 6.000 ans. Pour les chercheurs, leur présence indique aussi une certaine capacité à la résilience face aux activités humaines, et surtout à un changement climatique qui a frappé de sécheresse cette partie du monde (à la même période, la forêt tropicale de Bolivie était devenue une savane).

      Les premières couches de charbon remontent à environ 4.000 ans et sont probablement liées à des activités de défrichage. Au même moment, les palmiers se sont multipliés. Pour Jennifer Watling, cette culture apportait à la fois beaucoup de nourriture et des matériaux de construction. Ces plantes étaient pionnières dans les parties éclaircies et furent dominantes durant trois millénaires. Depuis l’abandon des géoglyphes, il y a environ 650 ans, d’autres espèces à croissance plus lente ont finalement pris le pas sur les palmiers qui abondaient.

      Avant les grandes déforestations d’aujourd’hui, les paysages ont donc hérité, dans une certaine mesure, des sélections opérées par ses habitants précolombiens.

      Ces « jardiniers » de l’Amazonie pratiquaient en quelque sorte une agroforesterie durable, prenant soin de ne pas mettre leur forêt en péril…

      http://www.futura-sciences.com

      Le Saviez-Vous ► Une rivière de mercure liquide sous une pyramide !


      En archéologie, des fouilles peuvent réserver des trouvailles vraiment inattendues, comme c’est le cas d’une civilisation précolombienne. En effet ils ont trouver a plusieurs mètres de profondeur dans tunelle sacré beaucoup d’artéfacts mais au bout … Du mercure, une rivière de mercure scellée depuis 2000 ans
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      Une rivière de mercure liquide sous une pyramide !


      (Source)

      Les archéologues travaillant sur le site de l’ancienne cité précolombienne de Teotihuacán (…) une découverte rarissime et époustouflante: une rivière de mercure liquide sous une pyramide, dans un tunnel sacré qui était demeuré scellé pendant plus de 2000 ans!

      Une cité dédiée aux dieux


      Photo: Temple de Quetzalcóatl
      (Source)

      Aujourd’hui site du patrimoine mondial de l’UNESCO, la cité de Teotihuacán est située au Mexique à environ 50 km au nord-est de la ville de Mexico. En langue précolombienne nahuatl, son nom signifiait  « La demeure des dieux ». Construite entre le 1er et le 7e siècle de notre ère, elle a par la suite été abandonnée pour des raisons obscures, avant d’être récupérée et embellie par les Aztèques.


      Photo: Tête de Quetzalcóatl – Temple de Quetzalcóatl
      (Source)

      Les monuments les plus impressionnants sont les pyramides du soleil et de la lune, de même que le temple dédié à Quetzalcóatl, le dieu serpent à plumes.

      Qui étaient les Aztèques?


      Photo: Guerriers aztèques
      (Source)

      Avec les Incas et les Mayas, les Aztèques sont parmi les civilisations précolombiennes qui ont le plus marqué les conquérants espagnols de par la richesse de leur art, leurs guerriers, la puissance de leurs souverains et leurs sacrifices humains… Ils ont été à la tête d’un puissant Empire au Mexique entre la fin du 13e siècle et la conquête espagnole par Hernan Cortès en 1519.


      Photo: Murale aztèque de Teotihuacán
      (Source)

      Ils ont par ailleurs considéré Teotihuacán comme la cité où les dieux se sacrifiaient pour créer et recréer le monde. Ce qui explique entre autres l’importance des bâtiments religieux de plusieurs mètres de hauteur, faits de pierres massives, sur le site.

      Des découvertes étonnantes


      (Source)

      Depuis 2009, les fouilles sur le site du temple de Quetzalcóatl ont permis de mettre au jour plusieurs artéfacts intéressants. Les archéologues ont effectivement commencé à fouiller un immense tunnel sacré sous le bâtiment, enfoui à 18 mètres de profondeur et mesurant 103 mètres! Les archéologues y ont notamment découvert des balles de caoutchouc, des coquillages sculptés et surtout de superbes sculptures de jade.


      (Source)

      (Source)

      Une rivière de mercure dangereuse


      Crédit: Handout / Reuters (
      Source)

      Coup de théâtre! Au bout de ce tunnel, les archéologues viennent de découvrir une rivière de mercure liquide dans une chambre souterraine, ce qui laisse présager la possibilité de découvrir une tombe royale, aztèque ou peut-être beaucoup plus ancienne. Mais avant de pouvoir fouiller davantage, les archéologues devront prendre leur précaution. Le mercure, surtout à de telles profondeurs, peut être très toxique.

      http://www.historiatv.com/

      Le mystère des crânes aztèques est enfin élucidé


      Qui étaient les crânes qui servent de masques aux Aztèques. Les sacrifices, étêtement, immolation, démembrement étaient chose courante a l’époque précolombienne
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      Le mystère des crânes aztèques est enfin élucidé

       

      Un masque-crâne aztèque découvert sur le site du Templo Mayor à Mexico, l'antique Tenochtitlan. CREDIT: Corey S.Ragsdale

      Un masque-crâne aztèque découvert sur le site du Templo Mayor à Mexico, l’antique Tenochtitlan. CREDIT: Corey S.Ragsdale

      Par Bernadette Arnaud

      30 ans après leur découverte, des archéologues pensent avoir percé l’énigme des masques-crânes aztèques

      OFFRANDES. Des têtes à faire peur ! Mises au jour dans les ruines du célèbre Templo Mayor de Mexico – le principal complexe cérémoniel de l’antique Tenochtitlan – une série de huit crânes aux faces perforées, uniques au Mexique, intriguait depuis des années les chercheurs. Qui pouvaient bien être les victimes transformées ainsi en morbides offrandes sacrificielles, dont certaines étaient portées en masque chez les Aztèques ? Dans quel but s’était-on donné la peine de transformer ces têtes en leur retirant des parties osseuses, en les transperçant au niveau des cavités nasales par des lames de silex taillé, et en remplaçant les yeux par des incrustations de coquillage et de pyrite ? D’autant qu’à leur côté figuraient une trentaine d’autres crânes décapités, sans la moindre altération. S’agissait-il de personnages particuliers ?

      La réponse figure dans une récente publication de la revue Current Anthropology dans laquelle Corey S. Ragsdale, anthropologue à l’université du Montana, à Missoula (Etats-Unis), présente les résultats de nouvelles analyses. Ces poignantes reliques, exhumées au niveau du temple de Huitzilopochtli (divinité de la guerre et du soleil), seraient en fait celles de guerriers vaincus, capturés lors des multiples « guerres fleuries auxquelles se livraient les Aztèques (lire encadré) pour faire leurs sacrifices.Le Templo mayor contenait en effet deux sanctuaires majeurs, l’un consacré à Tlaloc, le dieu de la pluie et des orages, et le second à Huizilopochtli, le dieu sanguinaire. C’est au sommet de ce dernier qu’étaient pratiqués les sacrifices rituels, avant que les corps des victimes ne soient jetés au bas des escaliers du monument. L’examen des 8 masques-crânes a ainsi permis d’établir que les victimes avaient été immolées au cours du règne du souverain aztèque Axayacatl (1469-1481). Leur comparaison avec plus de 127 crânes non modifiés a en outre démontré qu’ils appartenaient à des guerriers de haut rang (élite), ce qui n’étaient pas le cas des autres reliques.

      L’âge de l’ensemble des victimes (crânes remaniés ou non) a pu être établi entre 30 ans et 45 ans,  tous étant majoritairement de sexe masculin. L’étude de leur état dentaire a aussi permis de retracer leur origine géographique.

      « Elles venaient de l’ouest du Mexique, de la côte du Golfe et de la vallée de Mexico », précise Corey Ragsdale, joint par Sciences et Avenir.

      Mais ce sont les pathologies détectées qui ont surtout permis d’établir la différence de statut social.

      « Seuls les crânes non modifiés comportaient d’importantes traces de pathologies, d’usure dentaire et de carences dues à un stress nutritionnel élevé, et non les masques-crâne », confirmant une origine sociale précaire pour les uns, privilégiée pour les autres.

      Sacrifices humains au Templo Mayor

      Illustration de sacrifice provenant du codex Magliabechiano, un codex aztèque datant du milieu du XVIe siècle

      Les sacrifices humains constituaient une large part de l’idéologie religieuse des Aztèques, autant qu’un moyen de soumettre les populations vaincues. Il était courant de procéder à des décapitations, des extractions de cœur (cardiectomie) ou des démembrements. Bien que le nombre des victimes de Tenochtitlan soit inconnu, les estimations avancées à partir des données ethnohistoriques évoquent souvent des milliers de cas. Un chiffre de 20 000 tués en une seule année apparaît même de temps à autre dans la documentation. Pour Eric Taladoire, professeur émérite d’archéologie précolombienne à l’Université Paris 1-Panthéon Sorbonne, il s’agirait de chiffres fantaisistes dont les sources ont été mal interprétées, et qui n’ont rien à voir avec la réalité.

      La Guerre fleurie

      La guerre fleurie est le nom traduit du nahuatl Xochiyaoyotl qui était attribué aux batailles opposant des Aztèques (c’est à dire des Mexicas, et leurs alliés de la Triple Alliance -Alcolhuas et Tépanèques), aux habitants de Tlaxcala ou des cités voisines dans la vallée de Mexico. Très codifiées, ces guerres servaient essentiellement à s’emparer de prisonniers pour les sacrifier aux dieux.

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