L’Amérique du Nord a perdu trois milliards d’oiseaux depuis 1970


Depuis 1970, 3 milliards d’oiseaux ont disparus et c’est surtout des oiseaux de la campagne, les migrateurs qui paient le prix. Les causes sont multiples. Il semble clair que la perte d’habitat au profit de terres agricoles et de pesticides avec la diminution d’insectes sont les causes. On ajoute les fenêtres, les chats et les collisions. Ces grandes pertes ne sont pas justes au Canada, c’est partout dans le monde. Un monde sans oiseau, est un monde bien triste.
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L’Amérique du Nord a perdu trois milliards d’oiseaux depuis 1970


L'Amérique du Nord a perdu trois milliards d'oiseaux depuis 1970Une paruline des prés, l’une des nombreuses espèces d’oiseaux en déclin en Amérique du Nord, à New York le 7 mai 2014© GETTY IMAGES NORTH AMERICA/AFP/SPENCER PLATT

Par AFP –

Washington (AFP)

La population d’oiseaux d’Amérique du Nord s’est effondrée d’un quart depuis 1970, soit près de trois milliards de volatiles en moins dans la nature, estiment des chercheurs dans une étude d’ampleur publiée jeudi par la revue Science.

Les oiseaux des campagnes sont les plus touchés, sans doute en raison de la réduction des prés et prairies et de l’extension des terres agricoles, ainsi que de l’utilisation de pesticides qui en tuant les insectes affectent toute la chaîne alimentaire. Mais les oiseaux des forêts et les généralistes sont aussi en déclin.

90% des pertes concernent 12 familles d’oiseaux, dont des moineaux et bruants, des parulines, des merles ou encore le chardonneret jaune (les espèces qui vivent aux Etats-Unis et au Canada ne sont pas les mêmes que dans d’autres régions du globe).

Ces chiffres correspondent au déclin observé ailleurs et notamment en France, où l’Observatoire national de la biodiversité a estimé à 30% le déclin des oiseaux des champs entre 1989 et 2017.

L’étude américaine combine deux sources de données.

La première vient des relevés annuels réalisés chaque printemps, au moment de la saison de reproduction, par des milliers de bénévoles, selon une méthode identique, depuis 1970. Sur un itinéraire de route de campagne de 25 miles (40 kilomètres), ces observateurs s’arrêtent tous les demi-miles pendant trois minutes et comptent tous les oiseaux qu’ils voient. Les chercheurs compilent et analysent ensuite ces données.

La seconde source vient des relevés de 143 stations radars qui détectent assez finement les masses d’oiseaux pendant leur migration, la nuit. Plus de la moitié des oiseaux d’Amérique du Nord migre, soit vers le sud des Etats-Unis, soit vers l’Amérique centrale ou du Sud.

Ces données radar sont moins précises mais montrent aussi une diminution de 13,6% entre 2007 et 2017, avec une marge d’erreur importante de 9 points.

Les canards et oies sont la grande exception: leurs populations, après avoir été menacées, ont augmenté depuis 1970. C’est grâce à la prise de conscience des chasseurs qui ont soutenu des mesures de protection, explique à l’AFP un coauteur principal de l’étude, l’ornithologue Ken Rosenberg, de l’université Cornell et de l’American Bird Conservancy.

« On observe la même chose partout dans le monde, l’intensification de l’agriculture et les modifications du paysage font pression sur ces populations d’oiseaux », dit Ken Rosenberg. « Désormais, on voit des champs de maïs ou d’autres cultures jusqu’à l’horizon, tout est propre et mécanisé, il n’y a plus de place pour les oiseaux, la faune et la nature ».

Les causes sont mal comprises, mais les ornithologues évoquent d’autres facteurs, comme les chats laissés dehors, ainsi que les fenêtres des maisons dans lesquelles les oiseaux se fracassent, une cause de mortalité loin d’être anodine: le nombre d’oiseaux tués dans ces collisions a été estimé en 2014 entre 365 millions et 1 milliard par an aux Etats-Unis.

© 2019 AFP

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Les prévisions météo pour l’hiver canadien prévoient beaucoup de neige et des bouffées arctiques


Si les pronostics sont bons, mieux vaut profiter du beau temps quand il passe. Et malgré tout prendre son mal en patience pour les gens qui aiment moins l’hiver, de s’habiller et sortir quand même pour se mettre en forme
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Les prévisions météo pour l’hiver canadien prévoient beaucoup de neige et des bouffées arctiques

 

 

IMGORTHAND VIA GETTY IMAGES

Il fera plus froid que l’an passé, si on se fie à AccuWeather.

Les skieurs vont être contents! Les prévisions météorologiques pour l’hiver canadien sont arrivées, et il va neiger beaucoup.

Autant les Rocheuses que l’est du Canada peuvent s’attendre à beaucoup de neige cette année, selon un communiqué de presse d’AccuWeather.

«Comparé à l’an passé, l’hiver prochain devrait être plus froid et ce, des Prairies au Québec», a expliqué le météorologue senior d’AccuWeather, Brett Anderson. «Il pourrait y avoir plusieurs tempêtes de neige importantes de Windsor à Toronto jusqu’à Ottawa et Montréal cet hiver, surtout en janvier et en février.»

Même les Canadiens qui détestent le plus la neige – on parle des Vancouverois et des Victoriens – doivent s’attendre à en recevoir un peu cette année.

Dans les Prairies, les températures vont tellement descendre qu’elles pourraient être dangereuses, avec des vagues d’air arctique qui devraient souffler à travers la région plusieurs fois.

«Ces intrusions arctiques seront de courte durée et seront suivies par des réchauffements rapides dans l’ouest des Prairies, incluant Calgary et Edmonton», a indiqué le communiqué.

Cela dit, les gens des Maritimes auront des températures différentes.

«Des conditions plus nuageuses et plus douces vont prévaloir dans des villes comme Saint-Jean de Terre Neuve, Halifax et Charlottetown» explique Anderson.

http://quebec.huffingtonpost.ca

La propriété


Nous avons mis frontières pour avoir un pays, nous avons mis des délimitations, pour que nous soyons natifs d’une région et nous avons mis des barrières, des clôtures pour s’installer alors que la terre appartient a tout le monde autant animal, qu’être humain
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La propriété

 

Quelle étrange chose que la propriété, dont les hommes sont si envieux! Quand je n’avais rien à moi, j’avais les forêts et les prairies, la mer et le ciel depuis que j’ai acheté cette maison et ce jardin, je n’ai plus que cette maison et ce jardin.

Alphonse Karr