Le Saviez-Vous ► 11 poursuites farfelues intentées contre des chaînes de fast-food


Certaines poursuites judiciaires contre la restauration-rapide peuvent être assez étonnantes. Il y a eu des cas qui sont en attente de jugement, d’autres ont perdu leur cause ou encore ne se sont jamais rendu devant un juge.

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11 poursuites farfelues intentées contre des chaînes de fast-food

Meghan Jones

Trop de glace! Pas assez de poulet! Des clients intentent des poursuites de toute sorte contre ces grandes chaînes de restauration rapide!


McDonald's a été poursuivi pour un café brûlant.BORIMAT PRAOKAEW/SHUTTERSTOCK.COM

Bien plus qu’un simple café brûlant

Difficile de parler de poursuites contre des chaînes restauration rapide sans parler de la plus tristement célèbre d’entre toutes: le procès pour café brûlant. En 1992, le café McDonald’s de Stella Liebeck, 79 ans, s’est renversé sur elle lorsqu’elle a essayé d’enlever le couvercle. On peut bien sûr tourner ça à la blague. «Comment? Le café chaud était chaud? Sans blague!»

Mais l’affaire était tout de même plus sérieuse que ne le laissent supposer ces moqueries. Elle a subi des brûlures au troisième degré qui ont nécessité des greffes de peau et, si elle a fini par poursuivre McDonald’s, c’est parce que l’entreprise refusait de rembourser ses frais médicaux de 10 000$.

Bref, l’affaire n’était pas si ridicule que ça malgré son retentissement médiatique. Surtout si on la compare à d’autres poursuites qu’a connues le secteur de la restauration rapide, et qui sont totalement farfelues et mesquines.

Taco Bell a été poursuivi pour publicité mensongère.GEORGE SHELDON/SHUTTERSTOCK.COM

Les prix peuvent varier…

L’une des plus récentes poursuites en matière de restauration rapide visait Taco Bell et sa société mère, Yum! En septembre 2019, un couple du New Jersey a intenté une action en justice sous prétexte qu’ils avaient acheté deux «Chalupa Craving Boxes à 5$» de Taco Bell et qu’ils avaient payé plus de cinq dollars pour chacune. Le total des deux boîtes était en effet de 12,18$, avant taxes.

Dénonçant la publicité mensongère, le couple a demandé une compensation pour «le temps perdu pour aller [et] l’essence consommée pour conduire leur véhicule jusqu’au Taco Bell en question», faisant valoir que c’est le prix de 5$, annoncé dans un message publicitaire de Taco Bell, qui les avait «incités» à faire le voyage.

L’affaire est allée jusqu’en cour fédérale en octobre, où les avocats de Taco Bell ont soutenu que le message publicitaire de la compagnie était assorti d’un avertissement indiquant que «les prix peuvent varier».

Starbucks a été poursuivi pour mettre trop de glaces dans les boissons.BIXSTOCK/SHUTTERSTOCK,COM

Trop c’est trop!

Un autre procès plutôt comique reprochait au géant du café Starbucks de mettre trop de glace dans ses boissons. Le plaignant s’indignait que Starbucks remplisse à moitié de glace ses contenants à boissons, lésinant du coup sur le vrai café. Les consommateurs recevaient donc beaucoup moins de café que ne le suggéraient les formats annoncés par l’entreprise.

Mais le juge de district Percy Anderson a refroidi les ambitions du plaignant et rejeté ses arguments, soutenant que tout «consommateur raisonnable» qui commande une boisson glacée sait «que la boisson qu’il recevra contiendra de la glace et du thé». Une évidence! Un porte-parole de Starbucks a également affirmé que les employés de la compagnie se feraient un plaisir de préparer à nouveau la boisson de toute personne insatisfaite du rapport glace/boisson.

McDonald's a été poursuivi pour des publicités pour les Joyeux festins étaient délibérément placées à la hauteur des yeux des enfants.MUSKOKA STOCK PHOTOS/SHUTTERSTOCK,COM

Pas si joyeux que ça

Oui, c’est vraiment arrivé: un père a poursuivi McDonald’s pour avoir commercialisé ses «Joyeux festins» pour enfants. Les Joyeux festins sont, en gros, des repas destinés aux enfants. C’est un peu plus compliqué que cela, mais pas beaucoup. Le Québécois Antonio Bramante emmenait régulièrement au moins l’un de ses jeunes enfants avec lui lorsqu’il se rendait dans un restaurant McDonald’s.

Motif de la poursuite? Les publicités pour les Joyeux festins étaient délibérément placées à la hauteur des yeux des enfants, avec leurs jouets de collection bien en vue. Ainsi, ses enfants se mettaient naturellement à mendier un Joyeux festin afin d’obtenir un nouveau jouet, et Bramante se sentait «forcé» de céder. Mais pas par ses enfants. Par McDonald’s.

Le Canada possède une loi interdisant la publicité destinée aux enfants de moins de 13 ans, mais il y a des exceptions pour les vitrines des magasins, les magazines pour enfants et les publicités pour les émissions destinées aux enfants. Bramante prétendait que McDonald’s ne bénéficiait pas de ce régime d’exception, McDonald’s affirmait le contraire. Un juge du Québec a déclaré la poursuite valide, mais aucune décision n’a encore été rendue.


Une femme a poursuivi Wendy’s après avoir trouvé un bout de doigt humain dans son bol de chili.DCWCREATIONS/SHUTTERSTOCK.COM

Doigt d’horreur

Voici une autre poursuite parmi les plus célèbres (et horribles!) dans le monde de la restauration rapide: une femme a poursuivi Wendy’s après avoir trouvé un bout de doigt humain dans son bol de chili. Ça fait penser à l’une de ces affreuses légendes urbaines sur la restauration rapide qui circulent sur internet, mais là, c’est une histoire vraie.

Sauf que ce n’est pas l’histoire d’une cliente malchanceuse qui a trouvé un morceau de corps humain dans son assiette. Anna Ayala avait elle-même mis le bout du doigt dans le chili dans l’espoir d’obtenir de l’argent à l’issue d’un procès. Le bout de doigt était celui d’un collègue de travail de son mari qui l’avait perdu dans un accident de travail. Il l’avait donné au mari d’Ayala pour régler une dette. La vérité dépasse ici vraiment la fiction! Ayala et son mari ont fini par plaider coupables d’avoir comploté pour déposer une fausse plainte et tenté de commettre un vol qualifié. Ils sont tous les deux allés en prison.

Une résidente du Queens a poursuivi Dunkin’ Donuts après avoir découvert que le contenu de son sandwich Steak Angus & œuf n’était qu’une vulgaire galette de bœuf ordinaire.RICOCHET64/SHUTTERSTOCK.COM

Une cliente voit rouge

En 2017, une résidente du Queens a poursuivi Dunkin’ Donuts après avoir eu la surprise de découvrir que le contenu de son sandwich Steak Angus & œuf n’était qu’une vulgaire galette de bœuf ordinaire, et non une véritable tranche de steak. Elle exigeait que Dunkin’ appelle un steak un steak et jouait la carte classique de la «publicité mensongère».

Il faut dire que les publicités pour le sandwich faisaient grand cas du steak de son sandwich (même si elles précisaient à la fin qu’il contenait du «bœuf angus»). Dunkin’ Donuts a soutenu que, puisque la liste des ingrédients du sandwich était facilement accessible à tous les clients, la compagnie n’avait rien fait de mal. Selon topclassactions.com, le procès a également donné lieu à de nombreuses discussions sur la définition du mot «steak». Au moment de publier, le verdict n’avait toujours pas été rendu.

Burger King poursuivi pour une question de prix...SAVVAPANF PHOTO/SHUTTERSTOCK.COM

Ça n’a pas de bon cents!

Le fait que le prix des choses varie d’un endroit à l’autre est une réalité de la vie… qui n’a pas empêché une New-Yorkaise de poursuivre Burger King pour 0,20$. Ses malheurs s’expliquent par le fait qu’un gros Coke coûtait 0,89$ au Burger King à côté de chez elle, mais qu’elle pouvait en obtenir un pour seulement 0,69$ à un Burger King un peu plus loin.

Elle a réclamé 100$ à Burger King pour compenser la distance supplémentaire qu’elle a dû parcourir pour obtenir le soda moins cher. Burger King a gagné le procès sans même se présenter au tribunal.

Un résident de Los Angeles, a intenté contre Krispy Kreme une poursuite pour manque de fruits dans leurs produits.EORGE SHELDON/SHUTTERSTOCK.COM

Une poursuite qui n’a pas porté ses fruits

Jason Saidian, un résident de Los Angeles, a intenté contre Krispy Kreme une poursuite de cinq millions de dollars en 2016, parce que certains de leurs desserts à saveur de fruits ne contiennent pas de vrais fruits. (Il a également soutenu que la Maple Bar et d’autres produits «à base d’érable» ne contenaient aucun produit de l’érable). Il a fait valoir que, si un beignet était présenté comme étant «Garni aux framboises», il devait contenir de vraies framboises – mais un rapide coup d’œil aux ingrédients indiquait que ce n’était pas le cas.

Il faut dire à la décharge de Jason Saidian qu’il avait fait son enquête et établi que certains des desserts de la compagnie contenaient bel et bien les ingrédients qu’indiquait leur nom – les beignes au citron glacé contenaient du vrai jus de citron, par exemple. Il croyait que cette incohérence constituait un motif d’action en justice. Mais finalement, même lui s’en est désintéressé: la poursuite a été abandonnée d’un commun accord en 2017.

Poursuite contre PFK pour publicité mensongère.BALKANSCAT/SHUTTERSTOCK.COM

PFK: le seau de la déception

En 2016, une New-Yorkaise a intenté une poursuite contre PFK pour, devinez quoi? Publicité mensongère. Quel était le problème cette fois-ci? Le seau de poulet qu’elle a reçu n’était pas plein de poulet alors que la publicité montrait un seau débordant de délectables fritures. La publicité, disait-elle, promettait qu’il suffisait à nourrir toute une famille.

«Ils montrent un seau qui déborde de poulet [mais] on en n’en reçoit qu’un demi-seau, a-t-elle confié au New York Post. «Ça ne nourrit pas toute la famille.»

KFC lui a offert une paire de chèques-cadeaux pour apaiser sa déception, mais elle n’en a pas voulu et a intenté une poursuite… que les tribunaux ont aussitôt rejetée.

Jimmy John’s poursuivi pour des sandwiches sans germes.GEORGE SHELDON/SHUTTERSTOCK.COM

Les germes de la discorde

Les travailleurs de la restauration rapide ne sont pas parfaits. Il leur arrive en effet de se tromper dans la commande. Demander un correctif de votre repas est une façon de gérer ce problème. Poursuivre le fournisseur en est une autre.

Heather Starks, une Californienne, a emprunté cette dernière voie lorsqu’elle a constaté que le sandwich qu’elle avait commandé chez Jimmy John’s ne contenait pas la moindre graine germée, contrairement à ce qu’indiquait la description. Elle s’est plainte parce que «les sandwiches annoncés dans les menus en ligne et en magasin, entre autres, devaient contenir des germes, et qu’ils n’en contenaient aucun», selon WKTR News. Son utilisation du pluriel quand elle parlait de «sandwichs» donne l’impression que cette omission des graines germées s’était produite plus d’une fois.

Quoi qu’il en soit, Jimmy John a réglé l’affaire en émettant des bons d’achat pour un plat d’accompagnement gratuit à tous ceux qui prétendaient avoir reçu, eux aussi, un sandwich sans germes.

Une poursuite contre Subway a été intentée pour une question de taille.DENNIZN/SHUTTERSTOCK.COM

C’est pas le pied

Le «Five Dollar Footlong» (textuellement: un pied de long pour 5$) annoncé à grand renfort de publicité par Subway en 2008 est certainement l’une des campagnes publicitaires les plus connues du 21e siècle. Mais une personne a démystifié le produit, provoquant la colère des clients.

Une adolescente australienne a en effet posé avec un ruban à mesurer et un sandwich Subway auquel il semblait manquer un bon pouce pour faire un pied (12 pouces – 30 cm). Elle n’avait probablement pas l’intention d’intenter un procès de plus de trois ans, mais c’est pourtant ce qui s’est passé. Quelques poursuites différentes ont été regroupées en une seule et les procédures se sont poursuivies pendant des années jusqu’au début de 2016, lorsque Subway a accepté d’accorder 500$, plus les honoraires d’avocat, à chacun des dix demandeurs. Et ce n’est pas tout: un avocat a contesté ce règlement sous prétexte que seuls les avocats bénéficiaient de l’entente, et non les consommateurs.

CKE Restaurants a poursuivi un concurrent, Jack-in-the-Box, après que celui-ci l’ait ciblé dans une campagne publicitaire.SIMONE HOGAN/SHUTTERSTOCK.COM

Blague de fesse

Il n’y a pas que les consommateurs mécontents qui poursuivent les chaînes de restauration rapide. En 2007, Carl’s Jr (ou, plus exactement, sa société mère, CKE Restaurants) a poursuivi un concurrent, Jack-in-the-Box, après que celui-ci l’ait ciblé dans une campagne publicitaire.

La campagne (très adulte) tournait autour de la similitude entre le mot «Angus», la qualité de bœuf utilisée par Carl’s Jr. dans ses hamburgers, et «anus», qui impliquait que la viande dont ils sont faits provient littéralement du «cul» de la vache. Les messages publicitaires ne faisaient jamais spécifiquement référence à Carl’s Jr., mais plutôt à «nos concurrents». Carl’s Jr. craignait de perdre des marchés si jamais les consommateurs prenaient cette campagne au sérieux.

L’affaire a fait l’objet d’un règlement hors cour et la demande de CKE de retirer les messages publicitaires des ondes a été rejetée.

https://www.selection.ca/

Au moins 207 défenseurs de l’environnement tués en 2017


On proteste contre la pollution, la déforestation enfin, tout ce qui nuit à l’environnement derrière nos claviers et nous faisons notre maigre part. Malheureusement, des gens sont morts pour avoir protégé l’environnement, soit par des activistes ou des gens sans appartenance à un groupe qui veulent protéger leur terre, leurs rivières, leurs forêts. Soit par des gens sans scrupules pour veulent accroitre leurs productions ou par des militaires ou autre. D’autres subissent des menaces des violences sexuelles ou disparait pour avoir voulu protéger la terre. Ceux qui ont le pouvoir de décider n’ont t’ils rien à offrir à leurs descendants ? Ne veulent-ils pas que leurs petits enfants puissent profiter d’espace naturel, et sans être malade pour manger de simples pommes ?
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Au moins 207 défenseurs de l’environnement tués en 2017

Au Brésil, des fermiers armés de machettes et... (Ana MENDES, CIMI VIA AFP)

Au Brésil, des fermiers armés de machettes et fusils ont blessé 22 indiens Gamela, dont ils convoitaient les terres. Certaines victimes ont eu la main tranchée.

ANA MENDES, CIMI VIA AFP

 

CATHERINE HOURS

Agence France-Presse

Paris

Pour s’être opposées à des projets miniers, forestiers ou agro-industriels, au moins 207 personnes ont été tuées dans le monde en 2017, année la plus meurtrière pour les défenseurs de l’environnement, selon Global Witness.

Ce bilan, publié mardi, est sans doute bien en deçà de la réalité, souligne l’ONG britannique. Et il surpasse celui de 2016 qui, avec au moins 200 morts, était déjà une année record.

Leaders autochtones, rangers chargés de protéger la faune sauvage ou « personnes ordinaires » défendant leur terre ou leur rivière, ces victimes ont été recensées dans 22 pays, à 60 % en Amérique latine.

Le Brésil a connu la pire année, avec 57 meurtres. Mexique et Pérou ont vu les exactions passer en un an respectivement de 3 à 15 et de 2 à 8. La Colombie en a compté 24. Rapporté à sa population, le Nicaragua est le plus affecté (4 meurtres).

En Afrique, sur 19 meurtres (12 en RDC), 17 étaient liés à du braconnage ou des activités minières illégales.

De l’autre côté de la planète, 48 personnes ont été tuées pour les seules Philippines, du jamais vu dans un pays asiatique, selon ce rapport.

Au total, un quart des homicides (au moins 46, deux fois plus qu’en 2016) sont liés à l’« agrobusiness ». Quarante ont eu lieu sur fond de disputes minières (33 en 2016), 26 en lien avec l’abattage de forêts, et un nombre record de 23 personnes, surtout des rangers africains, ont été tuées en tentant de protéger les animaux des braconniers.

Pour Global Witness, « le lien » est clair entre cette violence et nos produits de consommation courante :

« agriculture de masse, mines, braconnage, abattage forestier… alimentent en composants et ingrédients les rayons de nos supermarchés, qu’il s’agisse d’huile de palme pour les shampooings, de soja pour le boeuf ou de bois pour nos meubles ».

« Ceux qui défendent leurs terres face à une agriculture destructrice » subissent en particulier une recrudescence d’attaques, s’alarme l’ONG, qui « appelle gouvernants, mais aussi entreprises à agir ».

« Des activistes locaux sont assassinés tandis que des gouvernements et des entreprises privilégient les profits rapides par rapport à la vie humaine », déplore dans un communiqué Ben Leather, pour Global Witness.

Des progrès ont été faits ces dernières années (comme l’adoption de lois protectrices au Mali ou au Burkina Faso), « mais plus doit être fait ». « Et nous, consommateurs, devons exiger que les firmes prennent leurs responsabilités », insiste l’ONG, qui effectue ce travail de recensement depuis 2002.

Tout un arsenal

Le rapport, intitulé « À quel prix ? », retrace l’engagement du Colombien Hernan Bedoya, tué de 14 tirs par un groupe paramilitaire, pour s’être dressé contre la culture d’huile de palme et de banane sur les terres de sa communauté.

Aux Philippines, c’est le massacre par des militaires de huit villageois opposés à l’extension d’une plantation de café.

L’armée assure avoir répl;iqué à une attaque de la branche militaire du parti maoïste.

« Aucun de ses membres n’a été retrouvé parmi les morts », mais plutôt le leader des opposants aux champs de café et sa famille, objecte Global Witness, rappelant que le gouvernement Duterte a annoncé son intention d’allouer 1,6 million d’hectares de terre aux plantations industrielles.

Il n’y a pas que les meurtres, ajoute l’ONG, qui décrit tout l’arsenal pour bâillonner les opposants : menaces de mort, interpellations, poursuites, cyberattaques, violences sexuelles, disparitions…

Au Brésil, des fermiers armés de machettes et fusils ont blessé 22 indiens Gamela, dont ils convoitaient les terres. Certaines victimes ont eu la main tranchée.

Personne n’a été traduit en justice, « signe d’une culture d’impunité et d’inaction du gouvernement à l’égard des activistes environnementaux », dénonce Global Witness : « au contraire, le pouvoir s’active pour affaiblir les lois protégeant les droits sur les terres et les autochtones, tout en facilitant l’exploitation des écosystèmes par les corporations ».

Pour l’écrivaine canadienne Margaret Atwood, auteur du très noir roman d’anticipation « La servante écarlate », « ces histoires (…) sont choquantes individuellement. Collectivement, elles montrent une épidémie de violence contre les défenseurs de la Terre. » « Cette violation des droits de l’Homme appelle une protestation vigoureuse », a-t-elle réagi auprès de Global Witness.

http://www.lapresse.ca/

Des États américains engageront une poursuite contre l’administration Trump pour sa politique migratoire


Donald Trump isole les États-Unis et brise des liens qui duraient depuis des années. En plus, le Président brise en miettes le pays. Plusieurs états américains ont décidé de faire face à Donald Trump en lançant une poursuite contre la manière qu’il gère avec son équipe, le décret migratoire.
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Des États américains engageront une poursuite contre l’administration Trump pour sa politique migratoire

 

Une femme tient une affiche avec le message « Nous appartenons tous à la même communauté » en marge d'une rencontre entre des maires d'un peu partout aux États-Unis, jeudi, près d'un centre de détention d'enfants migrants à Tornillo au Texas.

Une femme tient une affiche avec le message « Nous appartenons tous à la même communauté » en marge d’une rencontre entre des maires d’un peu partout aux États-Unis, jeudi, près d’un centre de détention d’enfants migrants à Tornillo, au Texas. Photo : Reuters/Mike Blake

Une dizaine d’États américains, dont la Californie, Washington et le New Jersey, vont poursuivre l’administration Trump pour sa politique migratoire après la séparation de milliers de familles entrées illégalement sur le territoire américain, a annoncé jeudi le procureur général de l’État de Washington.

AGENCE FRANCE-PRESSE

« C’est une politique aberrante, cruelle et anticonstitutionnelle » et « nous allons y mettre un terme », a déclaré Bob Ferguson dans un communiqué.

Plus de 2300 enfants et adolescents ont été séparés de leurs parents depuis le début du mois de mai, après l’arrestation de ces derniers pour avoir illégalement traversé la frontière avec le Mexique. Devant l’indignation mondiale suscitée par cette politique et le malaise au sein même de son parti, Donald Trump a signé mercredi un décret mettant fin à ces séparations.

L’incertitude demeure toutefois sur le sort des mineurs arrachés à leurs parents et sur la façon dont ils pourront être réunis.

M. Ferguson a dénoncé « l’incertitude » et le « chaos » créés par la politique de séparation des familles, mais aussi par le décret signé mercredi qui « cherche à détenir de manière indéfinie les enfants et leurs parents et continue à poursuivre pénalement les demandeurs d’asile ».

Le responsable dénonce aussi les « conditions inhumaines et horribles » dans les centres de détention de la police de l’immigration et des frontières, et il s’insurge contre le manque de contact – parfois pendant des semaines – entre les mères et les enfants dont elles ont été brusquement séparées à la frontière.

Parmi les États qui se sont associés à la plainte figurent le Massachusetts, le Maryland, le Nouveau-Mexique, la Pennsylvanie, l’Iowa et l’Illinois.

Bob Ferguson a dit s’attendre à ce que d’autres États les rejoignent.

L’État de Washington est l’un de ceux qui se sont montrés les plus agressifs, aux côtés de la Californie et de New York, contre l’administration du président républicain Donald Trump, engageant notamment des poursuites contre le décret migratoire empêchant l’entrée sur le territoire américain des ressortissants de plusieurs pays à majorité musulmane.

L’administration Trump a de son côté poursuivi la Californie pour sa politique d’État « sanctuaire », qui permet aux autorités locales de refuser de coopérer avec les autorités migratoires au sujet de sans-papiers n’ayant pas commis de crimes sérieux.

https://ici.radio-canada.ca/

Le Saviez-Vous ► 10 faits incroyables sur Donald Trump


Franchement, je ne comprends pas comment ce genre de guignol a pu se rendre à la élection présidentielle et gagner la présidence des États-Unis. C’est connu que Donald Trump a l’art de se mettre les pieds dans les plats, et cela ne date pas d’hier. Dans sa vie d’entrepreneur, ses émissions de télévision, il a fait des remarques vraiment idiotes. Il n’aime pas les femmes, ni les personnes âgées, ni personnes autre que lui.. Aux dernières nouvelles, seulement 24 % croient encore en lui …
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10 faits incroyables sur Donald Trump.

 

Il a essayé de détruire la maison d’une vieille femme à l’aide d’un bulldozer.

En 1994, Donald a décrété que le Trump Plaza Hotel & Casino avait désespérément besoin d’un parking conçu spécifiquement pour les limousines. Une veuve âgée du nom de Vera Coking vivait à l’emplacement envisagé pour accueillir ce parking. Trump a utilisé le droit de préemption pour condamner sa maison, mais finalement l’Institut national pour la justice est intervenu et Donald Trump ne faisait pas le poids.

Il a déclaré que l’école militaire l’avait mieux formé que les soldats.

Les antécédents de Donald Trump avec les soldats américains ne sont pas bons et cette déclaration résume assez bien sa vision de l’armée américaine. Il a confié à son biographe que la période qu’il a passée à l’Académie militaire de New York lui avait apporté

« une formation militaire de meilleure qualité que celle dont disposent beaucoup de types qui rentrent dans l’armée ».

Je suis plutôt convaincu qu’un certain nombre de membres des différents corps de l’armée américaine serait en total désaccord avec cette affirmation stupide.

Il a dit un jour qu’il sortirait avec sa propre fille.

Donald Trump est apparu dans un épisode de l’émission « The View » en 2006 et s’est exprimé ouvertement sur sa fille et si oui ou non elle devait poser pour le magazine Playboy. C’était un peu bizarre de voir Donald dire qu’elle avait « un très beau visage ». Il a ensuite ajouté :

« Si Ivanka n’était pas ma fille, peut-être que je sortirais avec elle ».

Bien sûr, il n’a pas dit directement qu’elle souhaitait sortir avec elle, mais il l’a fortement sous-entendu. Beurk.

Il a créé une épouvantable marque de vodka.

Donald Trump a l’habitude de faire des déclarations incroyablement bavardes sur ses propres produits et c’était aussi le cas au sujet de la vodka Trump. En 2006, il a affirmé que tous les bars du pays serviraient bientôt des « Trump Tonic » et des « Martinis Trump ». Il a également déclaré qu’il rivaliserait avec la vodka française Grey Goose et

« demanderait le même respect et inspirerait la même admiration en tant que marque et patrimoine internationaux de Donald Trump lui-même ».

Elle était imbuvable et a connu un échec cuisant.

Il a créé un jeu de société et c’était le pire jeu jamais créé.

En 1989, le jeu de société Donald Trump a été annoncé. Il existait déjà un jeu d’immobilier à succès, vous avez sans doute entendu parler de lui : le Monopoly. Le fait d’adapter le mode de vie extravagant de Trump, selon lequel vous « payez pour tout ce que vous souhaitez posséder », n’a sans doute pas aidé.

Voici l’horrible publicité qui préfigurait à quel point le jeu allait être mauvais.

Il a passé en revue toutes les participantes du concours Miss USA pour sélectionner celles qui étaient les plus attirantes à son avis.

Donald Trump pensait que les participantes au concours Miss USA devaient se conformer à sa propre vision de la beauté. Selon Carrie Prejean, une ancienne participante, Trump évaluait personnellement le caractère séduisant des femmes. Cela s’appelait apparemment la Règle Trump, et elle a fait pleurer plus d’une femme.

Il a poursuivi Bill Maher en justice pour une plaisanterie.

Lorsque Donald Trump a déclaré qu’il donnerait 5 millions de dollars à un organisme de bienfaisance du choix du président Obama si celui-ci fournissait un certificat de naissance ou des titres de voyage prouvant qu’il était américain, beaucoup de personnes ont réagi.

Bill Maher a plaisanté, disant

 qu’il donnerait 5 millions de dollars à l’organisme de bienfaisance du choix de Trump s’il pouvait fournir un certificat de naissance montrant qu’il n’était pas la « progéniture de sa mère ayant eu une relation sexuelle avant un orang-outan ».

Il a demandé l’exécution de cinq hommes innocents.

En 1989, Trump a acheté des pages entières de publicité dans quatre journaux importants de New York pour demander le retour de la peine de mort. Trump souhaitait que l’État punisse cinq hommes déclarés coupables d’avoir violé un jogger de Central Park. Il s’est avéré que les cinq hommes étaient innocents. Il a ensuite considéré que l’accord reçu par les hommes après plus d’une décennie d’emprisonnement injustifié était une « honte ».

Il considérait que Mike Tyson ne devait pas être incarcéré pour viol.

Le boxeur Mike Tyson a été condamné en 1992 pour le viol de Desiree Washington qui avait 18 ans. Donald Trump a déclaré que, plutôt que d’aller en prison, Tyson aurait dû pouvoir payer « des millions et des millions de dollars » à la victime. Trump s’est justifié en annonçant que

« de nombreuses personnes tireraient davantage de sa proposition plutôt que d’envoyer un homme en prison, pratiquement sans argent, car à la fin de sa peine il n’en aura plus… »

Il voulait reformer Party Girls grâce à la télé-réalité.

En 2007, Donald Trump a essayé de concevoir une émission de télé-réalité avec la chaîne Fox appelée « Lady or a Tramp » (« Dame ou trainée »).

De grosses fêtardes devaient être envoyées dans une école de charme pour apprendre « les moindres détails de compétences telles que la composition florale et la broderie ».

Il a déclaré que l’émission serait comme une version réelle de « My Fair Lady ».

https://bridoz.com

Etats-Unis : course-poursuite entre la police et… deux lamas


Un autre sujet qui a fait fureur depuis 2 jours Deux lamas qui voulaient connaitre la liberté, ont été après une longue poursuite dans les rues de Phoenix aux États-Unis. Le lama a été attrapé à la bonne manière des cow-boys américains
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Etats-Unis : course-poursuite entre la police et… deux lamas

 

Les deux lamas ont donné du fil à retordre aux policiers / Capture d’écran Fox 10

D’habitude, les courses poursuites filmées aux Etats-Unis se font entre plusieurs voitures de police pourchassant un autre véhicule, slalomant à vive allure entre les autres voitures, le tout filmé par des caméras depuis des hélicoptères qui retransmettent en direct à la télévision. Mais pas cette fois. La course-poursuite qui s’est déroulée à Phoenix, en Arizona, opposait les forces de l’ordre à deux lamas.

Les deux fugueurs s’étaient échappés de la remorque d’un camion qui les transportait vers un centre de rééducation où des patients sont traités grâce à une thérapie animale. Ils se sont alors retrouvés dans les rues de Sun City, dans la banlieue de Phoenix, où une dizaine de policiers tentaient de mettre fin à leur échappée. Ils ont donné du fil à retordre aux policiers, qui ont finalement réussi à les rattraper, le lama blanc capturé au lasso, et le noir, coincé dans un cul-de-sac, s’est rendu sans difficultés.

Les réseaux sociaux emballés par cette histoire

 

Cette histoire a immédiatement enflammé les réseaux sociaux avec les hashtags #whitellama (lama blanc), #llama et #teamllama (l’équipe lama). Google Play a même créé dans la foulée le jeu « Llama Run » (La course du lama) et a tweeté « on vous met au défi de capturer ces lamas au lasso ». Disney a tweeté une photo du lama Kuzco, en titrant « Llama drama » (La tragédie du lama). Les Arizona Cardinals, équipe de football américain, a joué la carte de l’humour en annonçant sur Twitter voulant embaucher les deux coureurs « Chaque lama gagnera une tonne de foin par saison ».

Ces deux lamas ont autant fait rire que les internautes que Serge le lama, subtilisé par des jeunes éméchés, qui l’avaient ensuite emmené dans le Tramway à Bordeaux en octobre 2013.

 

http://www.ladepeche.fr/

Il poursuit Nike pour un crime violent qu’il a commis


Non ce n’est pas ma faute si je fais un truc criminel, c’est la faute des autres, de quelques choses mais pas responsable des dégâts … Et puis quoi encore !!!
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Il poursuit Nike pour un crime violent qu’il a commis

 

Un proxénète de Portland, en Oregon, poursuit Nike pour 100 millions $ en affirmant que le fabricant serait partiellement responsable d’un crime qu’il a commis.

Selon le journal The Oregonian, Sirgiorgiro Clardy a été condamné à une peine de 100 ans, notamment pour avoir sévèrement battu un autre homme en lui écrasant le visage avec ses pieds.

Il poursuit Nike parce que la compagnie n’aurait pas averti les consommateurs que ses chaussures Air Jordan pourraient être utilisées comme armes dangereuses.

Clardy, qui se représente lui-même, affirme avoir souffert mentalement en raison de l’«omission» alléguée de Nike.

Son comportement en cour ne l’aidera toutefois pas, rappelle The Oregonian. Clardy a crié des insultes au juge, aux avocats et aux jurés.

L’homme a aussi été déclaré coupable d’autres crimes précédemment, comme d’avoir effectué un vol et d’avoir battu une de ses prostituées.

http://www.journaldequebec.com