Illégal, le pourboire sur la facture


J’ai tendance à croire le client qui s’est fait ajouter 15 % à sa facture comme pourboire sans son consentement et qui est illégal. Il semble que ce soit surtout fait aux touristes alors que cette homme quoiqu’asiatique est né au Canada. C’est quand une bonne chose à savoir qu’un 15 % ajouté à une facture sans avis du consommateur n’est pas légal qu’on soit touriste ou pas
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Illégal, le pourboire sur la facture

 

Melvin Pan, de Vancouver, s'est aperçu que l'équivalent... (Photo tirée de yelp)

 

Melvin Pan, de Vancouver, s’est aperçu que l’équivalent de 15 % avait été ajouté en frais de service sans son consentement.

PHOTO TIRÉE DE YELP
Le Soleil

(Québec) L’Association des restaurateurs du Québec (ARQ) rappelle qu’il est illégal d’ajouter des frais de service sans l’accord préalable du client, quel qu’il soit, après qu’un touriste se soit plaint qu’un pourboire de 15 % ait été ajouté au total de sa facture dans un restaurant du Vieux-Québec en raison de ses traits asiatiques.

«Ce n’est pas une pratique qui est commune ni qui est recommandée. En vertu de la loi, c’est illégal», a affirmé d’entrée de jeu le conseiller en communication de l’ARQ Martin Vézina.

La Loi sur la protection du consommateur exige en effet que le prix affiché par le commerçant soit le prix payé par le client.

Melvin Pan, un Vancouvérois de 23 ans, était de passage à Québec le 15 août. Ce dernier prétend avoir eu une bien mauvaise surprise lorsqu’il a reçu sa facture après un repas au restaurant Aux Anciens Canadiens, situé sur la rue Saint-Louis.

Selon sa version des faits, il s’est aperçu que l’équivalent de 15 % avait été ajouté en frais de service sans son consentement. En réaction à sa plainte, on lui aurait expliqué que la pratique était courante Aux Anciens Canadiens pour les touristes asiatiques.

Or, M. Pan est né au Canada et le jeune homme s’est senti étranger dans son propre pays, a-t-il dénoncé. Il a donc raconté sa mésaventure sur le populaire site Internet Reddit, en évoquant une forme de «racisme à Québec» et en a rajouté en entrevue dans une radio de Vancouver.

Joint par Le Soleil, Melvin Pan a affirmé que la situation avait assombri son séjour dans la capitale, d’autant plus qu’il n’y restait que deux jours dans le cadre d’un tour du Canada avec sa copine.

«J’ai mis beaucoup d’efforts dans ce voyage», a-t-il affirmé, déçu, déplorant avoir eu à se faire justice devant les autres clients attablés au restaurant. 

Il a souligné qu’il aurait formulé la même plainte s’il avait été dans une autre ville et qu’il aurait été tout aussi estomaqué.

«J’ai voyagé à plusieurs endroits [au Canada] et c’est la première fois que ça m’arrive.»

M. Pan était bien heureux que son histoire soit entendue à Québec. Il espère qu’une telle discrimination ne se reproduira plus et invite les restaurateurs à «parler un peu avec leurs clients», tâter le pouls avant d’ajouter arbitrairement du pourboire en se basant uniquement sur les apparences.

L’accusation de racisme rejetée

Serge Duval, directeur du restaurant Aux Anciens Canadiens, a balayé la théorie de la discrimination et a affirmé ne pas être le seul restaurant du Vieux-Québec où les serveurs invitent les touristes à laisser un pourboire.

«On explique aux clients et on leur offre de l’inclure», a-t-il commenté brièvement.

Il assure de son côté que M. Pan avait été informé par trois fois qu’un 15 % allait être ajouté à sa facture.

«C’est un mensonge», a rétorqué le client mécontent au Soleil, précisant qu’il avait eu «un bon service» et qu’il aurait même laissé «entre 18 et 20 %» si on l’avait laissé décider.

L’ARQ ne croit pas qu’il s’agisse d’une action ciblée vers une «catégorie» de clientèle, mais elle reconnaît que des touristes en provenance d’Asie ou d’Europe ont moins tendance à laisser un pourboire, ce qui peut causer des frustrations chez les serveurs. Elle fait savoir que ces derniers peuvent rappeler les normes en vigueur au Québec.

L’ARQ indique qu’il existe des moyens pour les restaurateurs d’inviter les clients, surtout les touristes asiatiques et européens peu familiers avec les normes d’ici, à donner un pourboire. Une note dans le menu ou des exemples de montant sur les factures sont des façons tout à fait légales, précise M. Vézina. Un serveur peut même ajouter le pourboire à une facture, s’il s’est entendu préalablement avec le client du taux à appliquer.

http://www.lapresse.ca

Un restaurant rend à des clients un pourboire de 70 $ laissé par erreur


L’honnêteté existe encore même pour entreprise. C’est vraiment exceptionnel de rechercher un client pour remettre un montant d’argent qui a été donné en pourboire qui était probablement une erreur vue qu’il était plus haut que le repas commandé
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Un restaurant rend à des clients un pourboire de 70 $ laissé par erreur

 

TIP RESTAURANT

RCQC  |  Par Radio-Canada.ca

Les propriétaires du restaurant Claudine’s Eatery, à Fredericton, au Nouveau-Brunswick, ont retrouvé et remboursé des clients qui avaient laissé par erreur un pourboire de 70 $.

Les clients ont dégusté en fin de semaine un plat de foie avec des oignons. Ils ont payé l’addition de 55 $, mais au lieu de laisser un pourboire d’environ 7 $, ils en ont laissé un de 70 $.

Claudine Cyr, copropriétaire du restaurant, explique qu’elle s’est rendu compte de l’erreur le lendemain, et qu’elle ne voulait pas en profiter.

« Je n’aurais jamais pu faire ça. C’était une erreur. Je voulais être sûre qu’on trouve la personne. […] Un pourboire de 70 $ pour 55 $, non, ça n’avait pas de sens », dit-elle en entrevue à l’émission radiophonique Le réveil Nouveau-Brunswick, d’ICI Acadie.

Mme Cyr précise que sa fille a lancé un appel sur le réseau social Facebook dans l’espoir de retrouver les clients. La démarche a porté des fruits.

« Le monsieur et la madame ont vu ça et ils nous ont fait appel. On leur a donné leur argent [..] Quand tu es [âgé] ou quand tu es jeune, 70 $ c’est beaucoup d’argent. Ils étaient vraiment contents qu’on les avait contactés », affirme Mme Cyr.

Les clients ont récupéré leur argent et laissé un autre pourboire en promettant de retourner au restaurant.

« Il faut être honnête dans la vie », conclut Claudine Cyr.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

L’étiquette du pourboire


On sait que les pourboires font partie des revenus déclarés de plusieurs personnes travaillant aux publics au Canada. Mais ailleurs dans le monde, quelles sont les tarifs pour remerciement des services ? À qui on donne des pourboires et de quel montant, Est-ce obligatoire ? Est-ce compris dans la facture comme certains endroits au pays ?
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L’étiquette du pourboire

 

Autres pays, autres façons de témoigner son appréciation pour les services... (Illustration Charlotte Demers-Labrecque, La Presse)

ILLUSTRATION CHARLOTTE DEMERS-LABRECQUE, LA PRESSE

ANDRÉE LEBEL
La Presse

Autres pays, autres façons de témoigner son appréciation pour les services reçus. La question des pourboires peut devenir un sujet de préoccupation lors d’un voyage à l’étranger. À qui donner? Combien? De quelle façon?

Première source d’information: la plupart des guides de voyage traitent des pratiques locales de pourboires dans la section «renseignements pratiques». Avec le mot «pourboire» et le nom du pays, vous trouverez quantité de sites internet traitant des pratiques nationales, et même des guides complets qui suggèrent un pourcentage pour chaque service.

Au Canada, aux États-Unis et au Mexique, le pourboire est une obligation. Il fait même partie du revenu des employés. Dans les restaurants, il est normal de laisser de 15 à 20% de la valeur de l’addition. Le personnel des hôtels, les chauffeurs de taxi et autres employés de service s’attendent également à recevoir quelques billets.

En France, le service est compris dans la facture des restaurants, mais il est courant d’arrondir la somme lorsque le service est bon. Les chauffeurs de taxi aiment bien recevoir un ou deux euros pour la course, en plus des surplus exigés pour les bagages. À tout le moins, on peut arrondir la somme.

Dans la plupart des pays européens, même si les pourboires ne sont pas obligatoires, ils sont devenus une pratique courante. C’est la même chose en Inde, en Égypte, en Russie, etc.

Par contre, en Australie et dans les pays d’Asie, les pourboires sont très rares. Ils ont longtemps été interdits en Chine, sont fortement déconseillés à Singapour et demeurent très mal vus au Japon et en Corée du Sud. La fierté des Japonais et des Coréens est bien au-dessus des considérations pécuniaires. Petit bémol, ces coutumes locales ne s’appliquent pas nécessairement aux étrangers.

Soulignons que la mondialisation touche aussi les pourboires. Tous les hôtels internationaux et leurs restaurants, peu importe le pays, adoptent d’emblée les pratiques américaines de pourboire. Même au Japon, les employés des grandes chaînes acceptent volontiers les gratifications des touristes.

Le pourboire doit aussi tenir compte de la qualité de l’établissement. Si 2$ par jour semble raisonnable pour une personne que vous ne voyez jamais dans un hôtel «budget», une somme de 5$ est plus appropriée lorsqu’une femme de chambre d’un hôtel de luxe veille attentivement à votre bien-être.

Idéalement, il faut penser à la femme de chambre chaque jour, car le personnel d’étage change continuellement. Celle qui nettoie votre chambre sera peut-être en congé le jour de votre départ. De plus, c’est rarement la même personne qui assure le service de nuit. Il est donc préférable de remettre personnellement le pourboire à l’employé que l’on veut remercier. En Inde, par exemple, les chefs de service se bousculent devant la porte de chambre des clients qui s’apprêtent à partir. Celui qui réussit à entrer le premier empoche le pourboire.

Il est de bon usage de remercier également le bagagiste, le voiturier et le portier (environ 2$). Quant au concierge de l’hôtel, qui peut vous rendre bien des services (faire le suivi de vos bagages égarés, trouver des billets de spectacles, faire des réservations de restaurants, fournir des indications, etc.), on lui donne entre 10$ et 20$, selon les services rendus. Dans les destinations soleil, ceux qui sont affectés aux serviettes, aux chaises de plage et aux parasols méritent aussi votre attention.

Lors des excursions et visites guidées, il faut remercier le guide (environ 5$), mais aussi le chauffeur, qui fait preuve d’ingéniosité pour déjouer la circulation. Il sera heureux de recevoir 2$ ou 3$. Les services d’un chauffeur privé sont souvent négociés à la journée. On y ajoute un pourboire de 10 à 20%.

Peu importe la monnaie locale du pays, l’argent américain (sauf la petite monnaie) est accepté et souvent souhaité par le personnel. On ne peut en dire autant des dollars canadiens. Dans les pays asiatiques, et même dans les Caraïbes, les employés ont souvent du mal à échanger des billets canadiens et le taux de change peut être excessif. Autre restriction: les babioles que certains touristes offrent aux employés en guise de pourboires. S’il est vrai que les Chinois, les Russes et les Cubains raffolaient jadis des t-shirts de marque américaine, de maquillage et de fournitures scolaires, ce n’est plus le cas dans les endroits touristiques. Les employés préfèrent nettement de l’argent, qui leur permet d’acheter ce dont ils ont vraiment besoin.

Les compagnies de croisières publient des directives claires pour les pourboires du personnel, et certaines les ajoutent à la facture totale. Sans que ce soit obligatoire, on recommande un total variant entre 10 et 15$ par personne et par jour pour les divers services. N’ayez aucune crainte, les pourboires leur sont vraiment remis. Et rien n’interdit d’offrir un petit supplément pour un service exceptionnel. De plus, les bons commentaires au sujet d’un employé dans le questionnaire de satisfaction sont grandement appréciés. Ils permettent à certains d’entre eux de se démarquer auprès de leur patron et d’obtenir une promotion.

http://www.lapresse.ca

Terminal Interact : Un pourboire gonflé au restaurant?


Une autre raison que je n’ai pas de carte de crédit, et que j’en ai pas .. on fini toujours par payer plus ce l’on devrait. Trop d’ouvrage de reconfigurer un appareil lors des changement des taux de taxations .. J’espère que l’argent en papier n’est pas appeler a disparaitre car imaginez comment certains vont se graisser la patte
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Terminal Interact :Un pourboire gonflé au restaurant?

 

 

Par Jean-François Cloutier | Argent

Les clients qui paient leur pourboire au restaurant en utilisant la fonction pourcentage sur le terminal Interac, quand ils paient avec une carte de débit ou de crédit, ne se doutent pas toujours qu’ils paient plus de pourboire que s’ils se bornent à additionner le montant des deux taxes pour déterminer quel montant laisser au serveur.

Cela s’explique par le fait que le pourcentage de 15%, déterminé par défaut sur plusieurs terminaux, est calculé sur un montant qui inclut les deux taxes.

Sur une facture de quelques dollars, la différence est minime, mais sur une facture de plus de 100$, la différence peut rapidement atteindre plusieurs dollars.

Par exemple, sur une facture de 150$ au restaurant (taxes exclues), 15% de pourboire représente 22,50$. Si on inclut les taxes avant de calculer, on versera cependant 25,88$ de pourboire, soit 3,38$ de plus.

Un coup de sonde d’Argent au restaurant Le Club Sandwich, rue Sainte-Catherine Est, suggère que plusieurs clients ignorent qu’ils paient plus de pourboire en choisissant l’option pourboire sur Interac.

« Vous me l’apprenez, je vais changer mes habitudes », ont indiqué des clients.

En entrevue, la porte-parole du Mouvement Desjardins, Nathalie Genest, a expliqué que le choix de calculer le pourboire en incluant les taxes avait été fait de façon délibérée par les fournisseurs de terminaux.

« Ça évite de devoir tout reconfigurer chaque fois que les gouvernements décident de changer le taux de taxation », a-t-elle expliqué.

Les terminaux de Desjardins sont toutefois parmi les seuls à donner le choix au client de déterminer lui-même le pourcentage de pourboire qu’il souhaite donner, d’autres terminaux allouant automatiquement 15%, a précisé Mme Genest.

Le serveur, le grand gagnant

Selon la fiscaliste France Labrie, c’est le serveur qui sort grand gagnant du surcroît de pourboire versé par les clients qui utilisent l’option pourboire électronique.

« C’est légal. Les gens doivent faire leur devoir et vérifier combien ils donnent », a-t-elle mentionné.

Le restaurateur n’est pas nécessairement gagnant, si ce n’est qu’il a des employés plus heureux. Il profite d’un crédit d’impôt, mais il doit aussi verser des déductions à la source plus élevées, a mentionné Mme Labrie.

Le client est sans conteste le grand perdant de cette pratique, lui qui paie plus sans toujours s’en rendre compte.

Pour éviter de payer plus que 15% pour un service qu’on juge ordinaire, Mme Labrie recommande de ne pas hésiter à ajouter 12 ou 13% de pourboire sur les terminaux qui le permettent, de façon à donner le même montant qu’on donnerait si on additionnait simplement les deux taxes.

http://tvanouvelles.ca