Légalisation du pot: pas avant l’âge de 21 ans, plaident les psychiatres


Le Canada s’apprête à légaliser le cannabis pour contrôler le THC ainsi que contré le réseau criminel qui vendent les drogues. Mais que seront les conséquences sur les consommateurs et surtout sur les adolescents et jeunes adultes ? Le cerveau et les troubles mentaux risquent d’augmenter considérablement d’après un grand nombre de psychiatres
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Légalisation du pot: pas avant l’âge de 21 ans, plaident les psychiatres

 

L'Association des médecins psychiatres du Québec estime que... (Photo Pablo Sanhueza, archives Reuters)

L’Association des médecins psychiatres du Québec estime que le projet de loi fédéral sur la légalisation de la marijuana est « inacceptable dans sa forme actuelle ».

PHOTO PABLO SANHUEZA, ARCHIVES REUTERS

 

MARIE-CLAUDE MALBOEUF
La Presse

Sur la base de leur expérience, les psychiatres québécois réclament aux gouvernements de ne pas autoriser la consommation de cannabis avant l’âge de 21 ans et de ne pas permettre sa culture à domicile. Voici les 10 requêtes, regroupées par thèmes, que leur association rendra publiques ce matin, pour réduire ce qu’elle qualifie d’« énormes risques ».

GARE AUX CERVEAUX IMMATURES

« Le projet de loi fédéral est inacceptable dans sa forme actuelle. On lutte contre le tabac, les boissons énergisantes et le décrochage, mais on est prêt à offrir aux jeunes quelque chose qui peut abîmer leur cerveau ! », dénonce en entrevue la Dre Karine Igartua, présidente de l’Association des médecins psychiatres du Québec (AMPQ).

Avant l’âge de 25 ans, le cerveau est encore en plein développement, renchérit sa consoeur, la Dre Amal Abdel-Baki. En l’inondant de cannabis à l’adolescence ou au début de l’âge adulte, on perturbe son processus de maturation. Surtout lorsque le cannabis est très concentré en THC (sa substance psychoactive).

« Avec l’imagerie cérébrale, on peut souvent voir les lésions causées au cerveau par le THC », dit la Dre Abdel-Baki.

Dans la vie courante, cela se traduit par des problèmes de mémoire, d’attention et de traitement de l’information – qui peuvent tous contribuer à l’échec scolaire.

« On a l’impression que la société se trouve cool de légaliser et qu’on ne veut pas voir que la vie de certains jeunes pourrait basculer. Pour protéger les générations à venir, on propose un compromis – 21 ans – entre ce que la science nous dit sur le cerveau et le désir de réduire les méfaits liés au marché noir. » – La Dre Karine Igartua

À QUI S’ADRESSENT LES DEMANDES DES PSYCHIATRES ?

Au gouvernement du Canada, pour qu’il corrige le projet de loi déposé en avril avant de le faire adopter.

Au gouvernement du Québec, qui pourrait à défaut se montrer plus strict que le fédéral.

  • DE 9 À 15 %: Proportion d’utilisateurs précoces (ayant commencé avant 16 ans) devenus dépendants1
  • 2 %: Proportion d’utilisateurs quotidiens de cannabis parmi les Québécois de 15 à 17 ans1
  • 5 %: Proportion d’utilisateurs quotidiens parmi les Québécois de 18 à 24 ans1

TROP DE PSYCHOSES

D’après certains chercheurs, ce n’était pas le cannabis qui rendait schizophrène, mais plutôt la schizophrénie qui poussait à en consommer, pour s’automédicamenter. En 2016, une étude publiée dans JAMA Psychiatry a toutefois montré que la marijuana augmente bel et bien le risque de psychose. Car plus on en fume fréquemment, plus on augmente le risque de rechute après sa première hospitalisation.

Fumer trop jeune peut aussi précipiter de deux à trois ans le déclenchement de la maladie. Fumer de la marijuana ne rendra pas un jeune schizophrène s’il n’a pas de prédisposition génétique, nuance la Dre Igartua.

« Mais puisque les gens ne savent pas s’ils ont une telle prédisposition, à moins d’avoir des cas dans leur famille, c’est comme jouer à la roulette russe. Il n’y a pas de test de dépistage. »

40 %: Hausse du risque de trouble psychotique chez ceux qui ont consommé du cannabis au cours de leur vie1

79 %: Proportion de psychiatres québécois convaincus que la légalisation du cannabis nuira au fonctionnement et au rétablissement de leurs patients2

PAS À LA MAISON

Le projet de loi fédéral permet de cultiver quatre plants de marijuana chez soi. Puisqu’on ne peut cacher des plantes dans un placard, c’est trop risqué pour l’AMPQ, qui veut qu’on interdise une telle culture à des fins non médicales.

« Il ne faut pas que ce soit accessible aux enfants », justifie la Dre Igartua, peu importe qu’ils habitent sur place ou soient en visite.

« Jeunes, on est tous allés voler une once de fort dans les bouteilles de nos parents. L’adolescent qui voit quatre plants à domicile n’aura qu’à aller se chercher une couple de feuilles. Ça ne se remarquera pas. » – La Dre Karine Igartua

SONNER L’ALARME

« Je donne des conférences dans les écoles secondaires et les jeunes comprennent que si le gouvernement légalise, c’est que c’est sans danger », rapporte la Dre Abdel-Baki, qui préside l’Association québécoise des programmes pour premiers épisodes psychotiques et qui a vu plusieurs patients sombrer dans la paranoïa.

Pour l’AMPQ, il faudra donc lancer des campagnes pour faire connaître les risques et les signes de dérive. L’association propose de passer aussi par les parents et par l’école.

« On aimerait que ce soit fait systématiquement dès le début du cursus secondaire, précise la Dre Igartua. En 4e ou 5e secondaire, il est trop tard ; ils ont déjà commencé. »

NE PAS VISER LES PROFITS

La Société des alcools accorde des rabais et des points pour fidéliser ses clients. Ce serait « un non-sens » pour les psychiatres. La distribution du cannabis ne devra être soumise à « aucune logique de profit ou de croissance des activités de vente », plaide la Dre Igartua. « Dans les points de vente, les employés devraient être formés et récompensés pour dépister les problèmes et référer, non pas pour vendre le plus possible. »

La publicité et les emballages attrayants doivent aussi être interdits.

FINANCER LE SYSTÈME DE SANTÉ

Le nombre de Québécois hospitalisés pour soigner des troubles mentaux ou du comportement causés par le cannabis a quadruplé entre 2004 et 2014. Comme le ministre québécois de la Santé, les psychiatres craignent que leur nombre augmente encore avec la légalisation. Et que cela coûte une fortune.

« Les troubles psychotiques sont généralement chroniques et nécessitent des soins très intensifs. Une hospitalisation peut durer de trois à quatre semaines. Il faut prévoir les ressources », souligne la Dre Igartua.

En avril, la ministre fédérale de la Santé, Jane Philpott, a accusé les Québécois de crier au loup.

72 %: Proportion de psychiatres convaincus que la légalisation du cannabis entraînera une augmentation des besoins de services psychiatriques et psychosociaux2

Sources :

1. Énoncé de position de l’AMPQ sur la légalisation du cannabis à des fins récréatives

2. Sondage interne fait en mai par l’AMPQ et auquel ont répondu 27 % des 1150 membres

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Drogue: la vérité, toute la vérité aux enfants ?


Je crois aussi qu’on devrait commencer tôt a parler de la drogue aux enfants sans pour autant être sous une scène de terreur De toute façon, a l’école ils vont apprendre toutes sortes de choses et n’importe comment. Si nous avons un lien de confiance, il sera plus facile de mettre de l’ordre dans tous cela et nos jeunes peut-être feront le bon choix
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Drogue: la vérité, toute la vérité aux enfants ?

 

Leur avez-vous déjà dit que oui, le pot fait planer, mais que non, en... (Illustration Céline Bonte, La Presse)

 

ILLUSTRATION CÉLINE BONTE, LA PRESSE

SILVIA GALIPEAU
La Presse

Leur avez-vous déjà dit que oui, le pot fait planer, mais que non, en fumer, ce n’est pas la meilleure idée? Oui, à vos enfants, ceux-là mêmes que vous croyez à tort si jeunes encore. C’est pourtant ce que prônent les experts en la matière. Dire la vérité, toute la vérité, aux enfants. Et ce, dès le primaire. Parce qu’il n’y a pas d’âge pour être bien informé. Encore moins pour prendre des décisions éclairées.

«L’autre jour, dans la ruelle, il y avait un gars avec des yeux tout blancs. Il avait une seringue à côté de lui. Les policiers sont venus parce qu’il était drogué.»

Non, nous ne sommes pas ici dans une polyvalente d’un quartier mal famé de Montréal, mais dans une cour d’école primaire, dans un coin plutôt huppé de la ville.

Vous pensiez que vos enfants étaient encore bien innocents? Détrompez-vous. La drogue, ils connaissent. Et même si vous, vous n’avez encore jamais abordé la question, eux, ils en parlent. Et ils en entendent parler. Des consommateurs, ils en voient. Et des vendeurs aussi, d’ailleurs.

«Moi, dans le parc derrière chez moi, j’ai déjà vu des gens vendre de la drogue», confirme une gamine de 6e année. «Moi, quand je vois des vendeurs de drogue au parc, ça me fait peur», enchaîne sa copine, âgée d’à peine 11 ans.

Une petite idée de ce que c’est

«La plupart des enfants, dès la 1re année, ont une idée vague de ce qu’est la drogue», explique Rémi Côté, psychologue scolaire.

Si certaines écoles primaires proposent, en collaboration avec des organismes communautaires, des programmes de prévention, à raison de quelques heures dans l’année, ce n’est toutefois pas systématique. Au primaire, les formateurs ne parlent d’ailleurs pas de drogue directement, mais abordent plutôt la question, et ce, depuis quelques années déjà, sous l’angle du bien-être et de l’estime de soi.

«On parle plutôt de l’importance d’être en bonne santé», confirme l’intervenant, une approche qui vise la prévention, plus globale, d’une foule de comportements à risque (la toxicomanie, mais aussi le suicide, les troubles alimentaires et l’intimidation). Du coup, l’information de base sur les différents types de drogue, leur composition, leurs effets et les risques respectifs sont peu, voire pas du tout abordés.

Définir l’«usage acceptable»

C’est d’ailleurs ce que déplore le psychologue Alain Roy, qui vient de publier un livre sur la question, Exploration drogues, aux éditions MultiMondes, destiné aux jeunes dès 11 ans. Dans son livre, il décrit, avec moult détails, les différents effets que peuvent avoir la caféine (de loin la drogue la plus consommée, notamment avec la popularité des colas et des boissons énergisantes), l’alcool (la drogue qui fait le plus de ravages dans le monde), le cannabis et les médicaments psychoactifs. 

«J’ai voulu présenter l’essentiel de ce que les jeunes doivent connaître, pour faire des choix éclairés, dit-il. Et j’ai développé une philosophie. Je ne dis pas ce qu’il ne faut pas faire, mais plutôt comment avoir un usage acceptable.»

Une vision qui peut surprendre, quand on sait que la quasi-totalité des gens associe plutôt la drogue à des images apocalyptiques.

«Je pose la question depuis 30 ans, et dans 95% des cas, les gens associent la drogue à des images dramatisantes et sensationnalistes! Quand je demande quelles sont les trois drogues les plus consommées, on me dit la cocaïne, l’héroïne et l’ecstasy, alors que dans les faits, c’est de loin la caféine, l’alcool et la nicotine», poursuit l’auteur, qui souhaite du coup offrir un message plus «nuancé» sur la drogue.

Cette «nuance» est d’ailleurs tout à fait dans la tendance du moment.

«Quand les parents nous appellent en panique, on leur explique qu’il existe plusieurs types de consommation, et que ce n’est pas nécessairement problématique, confirme Kathia Noiseux, intervenante professionnelle à Tel-Jeunes. La consommation peut être exploratoire. On essaie de relativiser.» 

Bien sûr, dans un monde idéal, «les jeunes ne devraient jamais consommer avant d’avoir atteint une maturité physiologique et émotionnelle, vers 18 ans. Mais dans les faits, c’est la réalité, ils le font déjà, reprend Alain Roy. De la drogue, il y en a partout, ils en voient sans arrêt. Alors ils veulent savoir ce que c’est». D’où l’importance de leur en parler.

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Truc express ► Décoller les étiquettes


On peut recycler des pots pour nos besoins, mais on n’aime pas nécessairement les étiquettes et encore moins les traces de colles qui reste quand on essaie d’enlever avec de l’eau chaude .. Voici un petit truc facile
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Décoller les étiquettes

 

Pour décoller les étiquettes sur presque n’importe quel support, il suffit d’utiliser un sèche-cheveux et éventuellement un couteau.

Brancher le sèche-cheveux et chauffer le bord de l’étiquette pendant environ 5 secondes. Choisir de préférence un coin, c’est plus facile pour la suite des opérations. Glisser ensuite délicatement votre ongle ou le couteau (ou un coupe-papier) sous le coin de l’étiquette et tout en continuant à chauffer, décoller tout doucement l’étiquette.

C’est un truc couramment utilisé dans certaines grandes surfaces pour décoller les étiquettes des livres et ça marche super bien sans laisser de trace de colle sur les couvertures des livres. Je l’ai testé avec d’autres étiquettes et ça marche bien aussi…

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Les drogues il y a 20 ans à aujourd’hui et Impact sur la santé


Quand on voit des personnes qui prônent la légalité des drogues c’est a mon avis irresponsable. Les drogues sont de plus en plus dangereuses pour la santé comparer aux années 80-90 et affectent aussi le jugement des personnes qui y sont accros .. Les drogues ne doivent jamais être légalisé car cela hypothèque grandement la santé d’une personne et même de son entourage
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Les drogues il y a 20 ans à aujourd’hui

Toxicomanie - Les drogues il y a 20 ans à aujourd’hui

© Shutterstock

Les années ont passé, les drogues ont changées, évoluées et certaines sont devenues plus puissantes

Daniel Boisvert, intervenant en dépendance au Centre Normand depuis 20 ans, a établi le portrait de l’évolution de la drogue au travers des années.

Ainsi, il y a 20 ans, la drogue de choix en Abitibi-Témiscamingue, tout comme ailleurs, et qui rejoignait un peu toutes les populations, c’était la cocaïne.

«Elle coûtait, à l’époque, autour de 80$ du gramme. Il n’y a pas eu beaucoup d’inflation sur le prix des substances, c’est à peu près toujours la même affaire au prix de la rue», a-t-il informé.

Pour les gros consommateurs et les usagers de drogues injectables, on retrouvait également l’héroïne.

«Ça, c’était des gens qui avaient été à Montréal et qui revenaient ou c’était autour des milieux de prostitutions. C’était assez restreint», a-t-il ajouté.

Toutes deux sont des drogues qui sont encore présentes en région de nos jours tout comme le cannabis, qui était une drogue d’importance en 1991, «mais qui n’était pas démocratisée comme elle l’est maintenant. C’est-à-dire qu’il y avait du cannabis, mais les gens étaient identifiés. Un fumeur de «pot», ça faisait partie d’un certain groupe», a-t-il dit.

Changement de la relation avec les substances

En 20 ans, on a pu voir un changement de la relation avec ces substances.

«La cocaïne a perdu du terrain ce qui explique probablement le peu d’inflation sur son prix ou même pas du tout», a renchéri M. Boisvert.

«L’héroïne n’a jamais pris plus de terrain. Elle est toujours dans le même petit groupe, a-t-il continué. Le cannabis s’est démocratisé et est devenu très présent, mais vraiment un peu partout. C’est assez fascinant la quantité de cannabis qui se fume et combien de gens peuvent en fumer, que ce soit dans des partys ou dans des endroits publics».

Le rapport à la médecine


Malheureusement, que le cannabis soit utilisé en
médecine pour soigner des gens, ça a aidé à dédramatiser la dangerosité liée au cannabis pour le commun des mortels
.

«Quand on se dit qu’on ne touchera pas à quelque chose parce c’est illégal, donc dangereux, et qu’on voit que ça peut être prescrit, la notion de «c’est très dangereux» part», a mentionné l’intervenant en dépendance.

«Les gens se disent que si Santé canada peut en faire pousser et le distribuer en pharmacie, cette plante n’est pas si pire que ça finalement», a expliqué M. Boisvert tout en précisant que ce n’est pas parce que le cannabis peut être prescrit qu’il n’est pas dangereux, il le reste.

L’évolution en bref


On avait des drogues d’origines biologiques et
organiques qui provenaient de plantes. On
a maintenant des drogues qui proviennent des laboratoires; On avait les drogues dites fortes qui coûtaient plus cher et maintenant, elles coûtent beaucoup moins cher; Le cannabis s’est maintenu sur la période de 20 ans, mais il est 20 fois plus fort que le cannabis d’origine. Il est beaucoup moins biologique aussi; Les substances n’ont pas beaucoup augmenté de prix, ils ont augmenté en effet addictif. Ils ont aussi augmenté en conséquence négatives sur les gens et sur l’environnement.

 

Impact sur la santé

Toxicomanie - Impact sur la santé

© Shutterstock

La consommation de drogue amène les consommateurs dans un état d’euphorie, de bien-être et le temps semble passer beaucoup plus rapidement, mais ses effets ont leur lot de conséquences.

En 1970, les gens fumaient des feuilles de cannabis. Ces feuilles étaient à peu près 20 fois moins puissantes que le cannabis d’aujourd’hui. Maintenant, les gens ne fument plus ou presque plus la feuille, mais bien la cocotte, soit l’organe reproducteur de la plante.

«Les variantes de la plante et la génétique ont beaucoup changé, donc on a une plante beaucoup plus puissante qu’avant et c’est un profond dépresseur», a informé Daniel Boisvert, intervenant en dépendance au Centre Normand.

En effet, la consommation du cannabis peut entraîner des effets de psychose et surtout de dépression.

«Il y a un principe que tout ce qui monte doit redescendre et, effectivement, sur le cannabis, il peut y avoir un état très agréable, mais le retour à la normale ne revient pas à l’état précédent, il revient une petite coche plus basse», a-t-il continué.

Également, cette substance crée des dommages au cerveau.

«Il y a un goudron qui s’en va dans le système nerveux et qui s’installe sur le bout des neurones. Le cerveau reste avec des traces de ça plusieurs semaines après la consommation. Ça ralentit la pensée et les réflexes. Donc, on augmente le risque d’accident, même si l’on n’est pas en état de consommation», a dit M. Boisvert.

Effet sur le système nerveux


Toutes substances psycho actives, toutes drogues, ont un effet sur le système nerveux central
.

«À partir du moment où on ajoute un produit extérieur qui vient modifier le fonctionnement du système nerveux, on prend un risque de l’endommager. Il n’est pas fait pour fonctionner avec ça. C’est une partie qui ne se régénère pas, donc les dommages causés sont permanents», a mentionné M. Boisvert.

La consommation de drogue a également son lot d’effets collatéraux sur la personnalité,

«puisqu’aucune drogue ne donne le goût de se prendre en main», a-t-il affirmé avec un petit sourire.

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