Le pire portrait-robot de l’histoire a quand même permis d’arrêter le suspect


Déjà, les portraits-robots pour retrouver des criminels ne sont pas toujours faciles à reconnaître. Que penser l’avis de recherche avec ce croquis ? Pourtant, ils ont pu identifier la personne, mais ce n’était pas évident
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Le pire portrait-robot de l’histoire a quand même permis d’arrêter le suspect

 

Crédits : New York Post

par  Mehdi Karam 

Couplée à un bon coup de bol, la simplicité a du bon.

En témoigne ce portrait-robot pour le moins rustique réalisé par un témoin et diffusé par les autorités de la ville de Lancaster, en Pennsylvanie. Il est censé représenter Hunt Phuoc Nguyen, un homme âgé de 44 ans suspecté de vol. Afin de l’appréhender, les autorités ont diffusé un avis de recherche composé du croquis et d’une description on ne peut plus approximative, supposant que l’homme était d’origine asiatique ou latino-américaine, qu’il mesurait environ 1,62 m, qu’il avait entre 30 et 40 ans, des pommettes larges et des cheveux noirs.

Et comme ils l’ont annoncé dans un article paru le 7 février sur Lancaster Online, « cela n’a pas été fait en plaisantant. Nous avons publié tous ces détails sur les réseaux sociaux dans l’espoir que quelqu’un reconnaisse effectivement le suspect. »

Et ils ont bien fait. Aussi conjecturale qu’elle soit, l’annonce a permis de sélectionner plusieurs portraits de suspects et d’identifier finalement Hunt Phuoc Nguyen, avec l’aide de l’auteur du croquis. Un mandat d’arrêt a été émis.

Source : Lancaster Online

http://www.ulyces.co

ADN : une dent permet de créer un portrait-robot 45 ans après un meurtre


Une technologie qui pourrait enfin raccourcir le temps de recherche des criminels pour faire face à leur crime. Sur ce cas, je ne peux comprendre qu’une personne puisse vivre avec un meurtre sordide d’un enfant. Malgré, les années, espérons que ce portrait-robot puisse aboutir au meurtrier de cette petite fille
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ADN : une dent permet de créer un portrait-robot 45 ans après un meurtre

 

POLICE DE WINDSOR

La police de Windsor a dévoilé le portrait-robot d’un suspect concernant le meurtre non résolu de Ljubica Topic, une jeune fille de 6 ans, tuée brutalement il y a 45 ans. Les caractéristiques et l’apparence physique probable du suspect sont faites à partir de l’ADN d’une dent retrouvée sur les lieux du crime en 1971 et conservée depuis.

La police de Windsor a fait appel à l’entreprise américaine Parabon NanoLabs, spécialisée dans une nouvelle technologie de phénotypage, appelée snapshot, qui permet la création de portraits-robots à partir d’ADN. Un portrait robot semblable à l’identité du suspect selon le constable Scott Chapman de la police de Windsor:

«Ce n’est pas une réplique exacte, car cette technologie ne peut pas prendre en compte les facteurs liés au mode de vie, qui peuvent influencer l’apparence d’une personne x
Scott Chapman, police de Windsor

Scott Chapman précise que le portrait-robot ressemble à celui qui avait été dessiné il y a 45 ans à partir d’éléments fournis par un témoin. Le suspect aurait aujourd’hui environ 70 ans.

ljubica topic

À l’époque, selon la police, la jeune fille de 6 ans s’était fait leurrer par un homme, qui l’avait convaincu de quitter sa demeure et de le suivre peu après 21 heures, alors que le suspect se trouvait devant un restaurant l’autre côté de la rue. Quatre heures plus tard, la police découvrait le corps de Ljubica Topic, ainsi qu’une dent d’adulte qui serait celle du suspect.

Une technologie de plus en plus utilisée

La semaine dernière, la police d’Hallandale, en Floride, s’est servie aussi servie de ce type de technologie pour générer le portrait-robot d’une femme soupçonnée du meurtre d’un couple ontarien en 2013, grâce à l’ADN trouvé sur les lieux du crime. Les corps, ligotés, des retraités Rochelle Wise et David Pichosky avaient été trouvés dans la maison d’Hallandale Beach, près de Miami, où ils passaient l’hiver.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Un ordinateur a peint un «nouveau Rembrandt» après avoir analysé le style de l’artiste


C’est une expérience intéressante, mais je suis d’avis du journaliste qu’on ne pourra jamais remplacer un chef d’oeuvre par l’intelligence artificiel, car il n’a pas les émotions de l’artiste au moment précis qu’il peint son oeuvre
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Un ordinateur a peint un «nouveau Rembrandt» après avoir analysé le style de l’artiste

 

Par Grégory Rozières

Depuis quelques années, les rapport alarmants s’enchaînent, prédisant sous peu le remplacement de millions d’emplois peu qualifiés par des robots. Et si les algorithmes arrivaient même à remplacer les artistes? Mardi 5 avril, un « nouveau Rembrandt » a été dévoilé. Sauf qu’il ne s’agit pas d’une oeuvre du maître mort il y a près de 350 ans, mais d’un ordinateur.

Dans une vidéo, les auteurs du projet expliquent comment ils ont programmé un ordinateur pour qu’il analyse les centaines d’oeuvres de l’artiste pour arriver à le copier.

« Nous avons utilisé la technologie et les données comme Rembrandt a utilisé ses stylos et ses pinceaux pour créer quelque chose de nouveau », affirme Ron Augustus de Microsoft, qui a participé à l’expérience avec la banque ING, l’université de Delft et deux musées néerlandais.

Comment? En utilisant des scanners 3D et le deep learning, cette branche de l’intelligence artificielle qui permet à un logiciel d’apprendre via un grand nombre d’exemples. Une fois que la machine a analysé les tableaux du peintres, elle a regardé certaines caractéristiques, comme le genre, l’âge et la direction du regard des portraits de Rembrandt.

Un portrait robot

Pour coller le plus possible au style du maître, le nouveau tableau devait avoir plusieurs caractéristiques. Ce devait être un portrait d’un homme de 30 à 40 ans, caucasien, avec une barbe ou une moustache, des vêtements noirs, une collerette, qu’il porte un chapeau et qu’il regarde vers la droite.

Les auteurs ont ensuite commencé à analyser plus spécifiquement les portraits de Rembrandt correspondant à cette définition. L’analyse de ces données très précises (le nez, les yeux, la bouche), leur a permis de recréer un de ces éléments à la façon du peintre. Il fallut ensuite définir un algorithme capable d’analyser les proportions des visages des tableaux.

Une fois que l’ordinateur savait ce qu’il voulait faire, encore fallait-il le reproduire sur une toile. Pour ce faire, l’équipe a utilisé une imprimante 3D? Pourquoi? Car une peinture est réalisée en 3D, il y a une certaine profondeur liée aux différents coups de pinceaux de l’auteur.

« Notre but était de créer une machine qui travaille comme Rembrandt afin de mieux comprendre qu’est-ce qui fait d’un chef d’oeuvre un chef d’oeuvre », a déclaré à la BBC Emmanuel Flores, directeur du projet. « Je ne pense pas que l’on puisse remplacer Rembrandt, il est unique », a-t-il toutefois précisé.

D’autres sont moins enthousiastes, comme le critique d’art du Guardian Jonathan Jones, qui considère que cette « tromperie » réalisée par des « fous » est une « nouvelle manière de moquer l’art ».

nouveau rembrandt

Si le style de la peinture réalisée par l’ordinateur semble proche de celles du maître, pour le journaliste ce n’est pas le cas.

« Ce nouveau tableau singe le style premier de Rembrandt, qui était lumineux, dynamique et brillant. Mais au fil de sa vie et de ses souffrances, la perte de sa femme, sa fortune, son statut, Rembrandt a abandonné ce « style » pour dire la vérité crue », affirme-t-il.

Le portrait devrait être exposé au public, mais aucune date n’a encore été communiquée.

Que cela plaise ou non, les algorithmes n’en finissent plus de s’immiscer dans l’art. Google a même créé l’année dernière un mouvement artistique, « l’inceptionnisme ». A l’origine, les ingénieurs ont développé une intelligence artificielle fonctionnant encore une fois sur le principe du deep learning.

Après lui avoir montré des millions d’exemples de formes, la machine devait normalement reconnaître des choses précises, comme des animaux. Mais les ingénieurs lui ont demandé de pousser la reconnaissance un peu plus loin:

« Qu’importe ce que tu y vois, je veux le voir encore plus. »

En forçant le trait, le logiciel a reconnu dans les nuages d’étranges animaux, notamment un cochon-escargot, un oiseau-chameau et un poisson-chien.

chien cochon chameau chien poisson

Une fois que Google a publié le code source permettant à tout un chacun de refaire l’expérience, de nombreux internautes se sont amusés à voir ce que l’algorithme allait dessiner au gré de différentes photos.

Ici, encore plus que pour le « nouveau Rembrandt », l’idée de création artistique est présente. Dans quelques années, nous nous poserons peut-être la question du titre phare de l’écrivain Philip K. Dick, les androïdes rêvent-ils de moutons électriques?

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Il y a quatorze fois plus de morts que de vivants sur Terre


Il n’y a pas a dire, aujourd’hui les sujets sont plutôt glauques. Êtes-vous déjà demandé comment il y avait de mort sur terre depuis l’apparition de l’être humain ? Penseriez-vous à faire un portrait-robot du mort moyen ? Et bien, une journaliste s’est amusée a faire ses suppositions d’après certains chiffres de la population
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Il y a quatorze fois plus de morts que de vivants sur Terre

 

À quoi ressemblerait la population de tous les morts qu’il y a eus sur Terre? | Michael Coghlan via Flickr CC License by

À quoi ressemblerait la population de tous les morts qu’il y a eus sur Terre? | Michael Coghlan via Flickr CC License by

Repéré par Daphnée Leportois

Depuis l’aube de l’humanité, 108,2 milliards d’individus sont nés. Et 93% sont morts.

Imaginons, en cette veille de la Toussaint, que tous les morts se réveillent. À quoi ressembleraient-ils? En ce qui concerne leur aspect, vous pouvez à loisir les imaginer sous les traits des White Walkers de Game of Thrones ou de ceux des revenants de la série éponyme. Mais à combien de défunts ferions-nous face? Quel serait leur âge? Et leur sexe? Et c’est à ces questions que répond avec humour et logique la journaliste Mona Chalabi sur le site spécialiste dans le journalisme de données FiveThirtyEight. Chiffres à l’appui, elle esquisse un panorama démographique de la population terrienne aujourd’hui trépassée.

Premier point: combien y a-t-il eu de morts dans le monde depuis le début de l’humanité? La réponse (arrondie): 100,8 milliards.

Portrait robot du mort moyen

Tous les démographes ne s’accordent pas sur ce chiffre, puisqu’il faudrait déjà qu’ils s’entendent sur la date à laquelle le décompte de morts commence. Le chiffre fourni par Five Thirty Eight provient des calculs du démographe Carl Haub, qui travaille au Population Reference Bureau, une organisation à but non lucratif qui suit de près les évolutions de la population. Lui fait démarrer ce début d’exercice comptable à 50.000 avant J.-C. (date de l’apparition d’Homo sapiens selon les Nations unies) et estime que la croissance démographique a été constante jusqu’en 1850 (difficile à vérifier, les statistiques n’étant pas très poussées dans l’Antiquité).

Il arrive donc à un total de 108,2 milliards de personnes nées sur cette planète, chiffre auquel il convient de retrancher les 7,4 milliards d’êtres humains vivants que nous sommes actuellement sur Terre. Cela signifie donc que seuls 6,8% de la population terrienne est encore en vie et que les morts sont quatorze fois plus nombreux que les vivants (mais, avec la croissance actuelle de la population, les vivants vont peu à peu rattraper les morts et, en 2050, les défunts ne seraient que onze fois plus nombreux que leurs descendants en vie).

Pour compléter cet aperçu démographique de l’au-delà, FiveThirtyEight évoque un portrait robot du mort moyen: il serait jeune (l’espérance de vie entre 3.500 et 2.000 avant J.-C. était par exemple de 36 ans), rural (en 1950, seuls 29% des Terriens vivaient en ville) et un homme (si l’on suppose que, comme aujourd’hui, il est toujours né plus de garçons que de filles).

http://www.slate.fr/

A quoi ressemble la vie extraterrestre ? Peut-être à ça


Comment imaginer un extraterrestre sans savoir dans quel environnement il pourrait vivre ? Nous avons, ou nous avons eu dans le passé des animaux tellement diversifiés qu’ils pourraient aider à faire un portrait-robot. Pour savoir si ce portrait est proche de la réalité, il faudrait finir par en rencontrer un
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A quoi ressemble la vie extraterrestre ? Peut-être à ça

 

Un extraterrestre scientifiquement plausible et dessiné par l'illustrateur Didier Florentz. © Didier Florentz

Un extraterrestre scientifiquement plausible et dessiné par l’illustrateur Didier Florentz. © Didier Florentz

Par Sylvie Rouat

A quoi pourrait bien ressembler l’habitant d’une exoplanète ? Y a-t-il des lois physiques qui régulent les extravagances de la nature ? Les réponses de l’astrophysicien Roland Lehoucq.

PORTRAIT-ROBOT. Quels sont les points communs entre un escargot, une autruche et une baleine ? Ils sont innombrables : habitants de la même planète Terre, ces espèces si dissemblables sont en effet issues de la même chimie originelle basée sur l’eau et le carbone, utilisant l’ADN et l’ARN comme support pour leur code génétique. Cette architecture de la vie, la seule que nous connaissions à ce jour, est-elle universelle ? Bien malin qui pourrait répondre. Il y a quelques décennies, des chercheurs ont émis l’idée que des formes de vie pourraient s’être développées à partir du silicium, de l’arsenic, du phosphore ou du chlore à la place du carbone, utilisant de l’ammoniaque au lieu de l’eau. Si c’est le cas, comment concevoir le portrait robot d’unextraterrestre issu d’une chimie si différente ? Mission impossible. Et quand bien même notre ET aurait évolué à partir des mêmes briques fondamentales que nous, nous n’avons aucune idée de la manière dont l’arbre de la vie a pu se ramifier ailleurs. Les propositions des auteurs de science-fiction s’inspirent en réalité de ce que nous connaissons sur Terre, la science révélant chaque jour moult bizarreries biologiques dans les mers, les milieux extrêmes ou à l’échelle microscopique.

« Qu’y a-t-il de plus étranger, par exemple, qu’un concombre de mer ou qu’un tardigrade ? » remarquait Roland Lehoucq, astrophysicien au Commissariat à l’énergie atomique (CEA), dans un entretien avec Sciences et Avenir initialement publié en novembre 2010 (numéro 765). « Les formes de vie passées– à commencer par les dinosaures – pourraient tout aussi bien être des extraterrestres. Les faunes d’Ediacara puis de Burgess qui ont déployé une diversité incroyable il y a quelques 500 millions d’année et ont disparu ensuite, ne ressemblaient en rien à la faune actuelle. S’il y a de la vie ailleurs, elle n’a sans doute pas emprunté les mêmes chemins que sur Terre. La physique, cependant, est universelle et les mêmes contraintes doivent s’appliquer partout ». 

Ce sont ces contraintes simples que nous avons utilisée pour dresser le « portrait-robot » d’un extraterrestre.

Les caractéristiques de l’extraterrestre dessiné suivant nos indications par l’illustrateur Didier Florentz (cliquez dessus pour avoir l’image en plus grand) : il est symétrique, sa taille influe sur ses articulations, il possède un squelette interne, il est équipé de 6 yeux, de 6 pattes, sonsang est bleu, et ses organes sont semblables à ceux que l’on rencontre chez les créatures terrestres.

Symétrie

Notre E.T. est symétrique, car il peut se mouvoir à la fois dans l’air et dans l’eau. La symétrie est une contrainte imposée par le milieu dans lequel l’extraterrestre doit se déplacer, selon que le milieu est dense (eau) ou non (air). Pour pénétrer aisément dans l’eau, une sardine extraterrestre doit aller tout droit ce qui impose qu’elle ait une symétrie bilatérale, verticale ou horizontale. Sans elle, des forces différentes s’appliqueraient sur son corps quand elle se déplace et elle tournerait toujours à gauche ou à droite (aller tout droit nécessiterait un effort permanent). La symétrie bilatérale est moins nécessaire à l’échelle des microorganismes (microbes ou bactéries, qui sont quasi sphérique pour minimiser leur surface de contact avec l’extérieur) ou dans l’air, moins dense.

Articulations

Cet extraterrestre, qui vit sur une planète à plus faible gravité que la Terre, a une taille de 3 mètres de haut. La masse d’une planète impose en effet une limite supérieure à la taille de ses habitants. La gravitation sera d’autant plus écrasante que la planète sera massive. Selon la planète, on peut ainsi définir une taille limite dépendant de la résistance du squelette, notamment des articulations et des tendons : sur Terre la taille maximum d’un quadrupède est d’environ 40 mètres, ce qui fait des diplodocus, argentinorus et autres mamenchisaurus les plus grands êtres terrestres imaginables. Des êtres deux fois plus grands seraient aussi deux fois plus larges et aurait une masse 8 fois supérieure. Or la section des os, tendons et cartilages  ne seraient multipliées que par quatre… ce qui poserait le problème de leur résistance à une pression accrue.

Squelette

Notre extraterrestre possède un squelette interne. La faune terrestre, passée et présente, offre à ce point de vue tous les cas de figure : du corps mou sans squelette (ver de terre, poulpe), au squelette interne (oiseaux, mammifères, poissons) ou externe (libellule, moustique…), en passant par les coquilles internes (seiche) ou externes (crabe, escargot). Cependant, la marche à l’aide de pattes semble nécessiter la rigidité d’un squelette.

Vision

Cet extraterrestre est doté de six yeux (dont deux à l’arrière de la tête) qui lui offrent une vision circulaire. Sur Terre, on a trouvé, dans l’incroyable « faune de Burgess » (un exemple ci-dessous, crédit Mary Evans/ SIPA), un animal à cinq yeux, l’Opabina. L’actuelle limule possède quatre yeux primitifs – qui ne détectent cependant que les objets en mouvement. Et l’araignée a huit yeux ! Sur Terre, les sifakas (de grands lémuriens) sont capables de faire pivoter leur tête à 300°, ce qui règle autrement le problème de vision circulaire. L’extraterrestre qui se déplace à la surface de son monde utilise la lumière de son étoile, qui impose des contraintes sur ses yeux : le soleil plus froid de notre extraterrestre, par exemple, rayonne dans l’infrarouge et la réception de ses cellules rétiniennes est décalée vers le orange ou le rouge – alors que notre vision terrestre se situé plutôt vers le vert.

Membres et doigts

Avec ses six pattes articulées, cet extraterrestre est à la fois stable et rapide en dépit de sa haute taille. Sur Terre, le nombre de membres des êtres vivants est très divers (2, 4, 6, 8 et plus encore). L’équilibre de la marche, cependant, impose un nombre pair de membres. De même, rien ne limite le nombre de doigts. Notre extraterrestre est ainsi doté de trois doigts, dont un pouce opposable grâce auquel il peut former une « pince » et jouir ainsi d’une préhension efficace et d’une certaine dextérité.

Couleur du sang

Doté d’une carapace transparente, notre extraterrestre laisse entrevoir la couleur bleue de son sang. Sur Terre, la limule possède elle-aussi du sang (hémolymphe) bleu du fait de la présence d’hémocyanine en lieu et place de l’hémoglobine rouge des mammifères. Chez les phasmes le sang (hémolymphe) est vert, car coloré par la chlorocruorine. Quant au poisson des glaces, son sang blanc possède des protéines antigel, qui lui seraient bien utile s’il vivait dans l’océan d’Europe, la lune glacée de Jupiter.

Organes

Comme pour tous les êtres macroscopiques terrestres, notre E.T. a une bouche positionnée plus haut que son organe de digestion, une disposition logique qui évite aux muscles de son œsophage (ou du tube qui même de la bouche à l’organe de digestion) de lutter contre la gravité. Il n’y a pas de contrainte particulière en revanche sur l’emplacement du cerveau ou du cœur, qui pourraient chez lui se trouvent positionnés au centre du corps.

http://www.sciencesetavenir.fr/

Le Saviez-Vous ► En 1955, des policiers français inventent le portrait-robot


Les portraits-robots sont utilisés quand il faut faire appel à la mémoire des témoins pour donner le signalement d’une personne que la police (le plus souvent) recherche pour diverses raisons. Cette technique ne date pas d’hier et a eu ces débuts en France lors d’une enquête qui tournait en rond. Cependant, les portraits-robots ne sont pas toujours efficaces, car les descriptions sont trop vagues
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En 1955, des policiers français inventent le portrait-robot

 

Extrait de l'hebdomadaire Détective, n°499, 23 janvier 1956,   présentant à la fois le portrait robot et la photographie anthropométrique de  Robert Avril.1956

Extrait de l’hebdomadaire Détective, n°499, 23 janvier 1956, présentant à la fois le portrait robot et la photographie anthropométrique de
Robert Avril.

Par Silvère Boucher-Lambert

Tout commence le 28 août 1955 dans un fourré près d’Amiens, lorsque de jeunes gens découvrent le corps sans vie de Janet Marshall. Cette jeune institutrice anglaise qui parcourait depuis plusieurs semaines  la France sur son vélo vert a été étranglée. L’émotion est intense dans le petit village picard de La Chaussée-Tirancourt.

Les rumeurs vont bon train, les habitants se scrutent, les volets se ferment. Mais les langues ont beau être déliées, policiers et gendarmes n’ont absolument aucune piste, aucun indice. Des battues sont menées dans les marais, des centaines d’empreintes digitales sont relevées pour être comparées à celles trouvées sur le cadavre. Tous les hommes de plus de 16 ans sont sans ménagement sommés de produire un alibi. Un marginal vivant dans le marécage est arrêté, puis relâché.

Rien, les enquêteurs n’ont rien.

La presse britannique se déchaîne contre cette apparente inefficacité des limiers hexagonaux, raille leur hyperactivité désordonnée. «J’accuse» titre même en Une leSunday pictorial, ancêtre déjà véhément du Sunday Mirror.


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Crédits photo : DR

Octobre est déjà là lorsque des témoignages crédibles et concordants mentionnent un homme inquiétant circulant à vélo dans les environs. Le commissaire Chabot et l’inspecteur Paris, de la police judiciaire de Lille ont une idée : découper des portraits en trois parties pour ensuite les rassembler selon des combinaisons multiples. Plusieurs hommes répondant au signalement sont arrêtés dans tout le Nord de la France. Puis innocentés.

Jusqu’au mois de janvier 1956. Robert Avril, un homme qui avait pris la fuite suite à un accident de la route, est appréhendé à Sucy-en-Brie. Il ressemble au portrait-robot. Adepte du vol de vélo et déjà condamné pour viol, il a été libéré en juillet 1955. Soit juste avant le meurtre de Janet Marshall. Un gardien de la prison de Meaux se souvient qu’Avril écrivait depuis sa cellule à  une fiancée habitant près du lieu du crime.

Quelques jours plus tard, Avril craque et avoue le meurtre, avant d’être condamné en 1958 aux travaux forcés à perpétuité. La police française sortit donc finalement avec les honneurs de l’affaire Janet Marshall. Non seulement elle confondit le coupable, mais elle inventa au passage la technique du portrait-robot, utilisée encore aujourd’hui par les enquêteurs du monde entier.

Un des pire portrait-robot de l’histoire


 

C’est ainsi que plusieurs ont qualifié le portrait-robot d’un homme suspecté de vol à main armée que le bureau du shérif de Lamar County au Texas a publié il y a quelques semaines. Le croquis assez simpliste montre un homme sans lèvres, sans sourcils et sans traits définis. On pourrait croire que les victimes ont été attaquées par un personnage de bande dessinée.

MISE À JOUR: contre toute attente, le suspect a été retrouvé! Glenn Edwin Rundles, 32 ans, a été arrêté le 30 janvier. Voyez la ressemblance…

Ce serait, entre autres le tatouage au cou qui aurait permis de l’identifier! Oui, oui! Le tatouage! Sur le portrait-robot, il s’agit d’une zone ombragée à droite. On peut également lire « a lot of red in tatts » (« beaucoup de rouge dans les tatouages »). Pour nous rassurer, un des enquêteurs a confirmé que le portrait avait bel et bien été réalisé par un dessinateur d’expérience qui s’est basé sur la description que les victimes ont faite du suspect. 

http://blog.lefigaro.fr/

http://www.canald.com/

Pour culpabiliser les pollueurs, Hong Kong utilise leur ADN pour afficher leur portrait-robot dans la rue


Je trouve l’idée intéressante, car la pollution est un crime face à la terre et les pollueurs continuent sans se préoccuper de leur environnement. Reste à savoir si c’est portrait-robot vont persuader les gens à être plus responsable
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Pour culpabiliser les pollueurs, Hong Kong utilise leur ADN pour afficher leur portrait-robot dans la rue

 

Repéré par Robin Verner

Le 22 avril c’était «le jour de la Terre». Et la ville de Hong Kong a décidé de marquer le coup.

Devant l’ampleur prise par l’accumulation de détritus dans les rues de la mégapole du sud-est de la Chine, les organisations Hong-Kong Clean Up, Ecozine, The Nature Conservancy et Ogilvy ont déployé les grands moyens pour jeter l’opprobre sur les pollueurs à la petite semaine, en affichant leurs portraits-robots dans les rues, relèveThe Creators Project.

Plusieurs points de la ville, réputés pour leur saleté et le laisser-aller des passants, ont été sélectionnés. Des équipes y sont dépêchées pour collecter les déchets. Ceux-ci sont alors traités dans des centres d’analyses qui examinent les traces ADN laissées par le consommateur négligent. La mémoire génétique est ensuite croisée avec les données géographiques et sociologiques du lieu où l’objet a été ramassé, afin notamment d’en savoir davantage sur l’âge et le profil du coupable.

A la fin du processus, on obtient un portrait-robot que les organisations-partenaires peuvent ensuite placarder dans les artères de la ville.

Objectif: forcer les Hongkongais et les touristes à s’acheter une conduite «éco-responsables» en jouant contre eux la carte de la terreur soft. 

http://www.slate.fr/

Le Saviez-vous ► Le portrait-robot est un jeu à l’origine


 

Quand la police recherche une personne inconnue, elle demande aux témoins à l’aide d’un agent ou dessinateur, un portrait-robot qui ensuite est présenté généralement au public. Mais l’origine des portraits-robots n’étaient pas destinée à la police
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Le portrait-robot est un jeu à l’origine

 

Roger Dambron, Étaplois, a inventé le portrait-robot il y a soixante ans. Auteur, antiquaire, ancien résistant et inventeur, le nonagénaire revient sur son invention. Lui et sa fille cherchent à remettre un nom sur les visages utilisés en 1953.

<br />Roger Dambron, 92 ans, a crée le portrait-robot en découpant les photographies de cent Étaplois. Au départ ce n’était qu’un jeu.<br />

« Quand vous restez allongé dans un lit pendant six mois, vous êtes obligé de faire quelque chose. »

 Pourquoi pas inventer le portrait-robot? C’est à peu près ce que s’est dit Roger Dambron, alité pour une pneumonie, en 1950. Pour s’occuper, il a photographié ses camarades de cure. C’est de là qu’est venue l’idée.

« Quand je suis rentré à Étaples, j’ai demandé aux gens de venir se faire photographier chez Gambier. C’était un grand photographe dans la ville. Et une centaine d’Étaplois sont venus. Avec leur visage, on peut créer des millions de combinaisons différentes! »

En découpant des bouts de ces photos comme le nez, les yeux, les sourcils, les cheveux, la bouche ou les joues, et en les assemblant à d’autres bouts d’une autre photo, on recrée un nouveau visage tout neuf.

Les habitants sont venus naturellement chez le photographe.

Le jeu résout un meurtre Roger Dambron dépose alors les brevets de son invention en 1953 et participe au concours récompensant les inventeurs: le concours Lépine. Il se hisse alors à la troisième place. Mais le jeu rencontre également un fort succès parmi les policiers du Nord. L’année 1955 voit l’affaire Janet Marshall éclater. La jeune Anglaise est retrouvée morte assassinée près de Belloy-sur-Somme. L’enquête piétine pendant six mois avant que celui en charge de l’affaire, le commissaire Chabot, n’utilise la technique du jeu photo-robot. Sans savoir que Roger Dambron en était l’inventeur.

Lorsqu’un journaliste de La Voix du Nord annonce cette paternité au commissaire, la rencontre avec l’inventeur est quelque peu houleuse.

« La police croyait être la première. Au début ils étaient un peu vaches car il croyait que j’avais triché. Mais quand j’ai montré les brevets, ils ont changé de couleurs. Ils ne s’attendaient pas à ce que mon travail soit si approfondi. »

Une mauvaise affaire commerciale Si le jeu devient un outil policier, utilisé par toutes les polices du monde, le succès commercial ne viendra jamais vraiment. Vendues 200 francs, les boîtes du jeu photo-robot n’ont jamais fait recette. Roger Dambron cède le brevet d’exploitation à une compagnie parisienne qui réalise des portraits de chanteurs comme base photographique. L’inventeur s’en amuse:

« Ils ont mis beaucoup d’argent mais ils n’en ont pas fait beaucoup. Aujourd’hui on parle énormément du portrait-robot mais à l’époque on n’en parlait pas du tout. »

Les photos originales ont été vendues il y a seulement quatre mois au conservateur de la photographie du centre d’art contemporain Pompidou à Paris. Mais ces visages n’ont plus de noms. Redonner une identité à ces visages Étaplois Les éléments d’identification sont aux abonnés absents. Une nouvelle quête, inverse, commence: redonner un nom à ces visages maintes fois interchangés.

 « Nous avons demandé à l’association Mémoire d’Opale, avec les éléments scannés par le conservateur parisien, de retrouver les Étaplois qui ont posé à l’époque », explique la fille de l’inventeur, Arlette Dambron.

Un long travail commence, plus long que l’invention du jeu et du portrait-robot. Roger Dambron, inventeur, auteur et … résistant. La vie de l’Étaplois n’est pas un long fleuve tranquille. Vendeur de journaux, inventeur, écrivains et poètes, aujourd’hui antiquaire en Alsace, il a exercé mille métiers.

« J’ai touché à tout mais j’ai pas touché grand-chose », s’amuse-t-il.

Parmi ses souvenirs, il évoque son passage dans les Forces françaises de l’intérieur, la résistance et le 9e régiment d’infanterie coloniale. Il a notamment combattu à Paris, autour de la gare Saint-Lazare pendant la libération de la capitale. Puis il a été démobilisé le 3 novembre 1945.

http://www.lavoixdunord.fr

Portrait-robot : à quoi ressemblerons-nous dans 100 000 ans ?


 

Il est vrai que l’être humain a changer depuis la préhistoire, notre génétique et l’environnement ont fait ce que nous sommes aujourd’hui,  pour le mieux ou le pire Mais à quoi demain nous ressemblerons ? On nous voit adapté a la vie extraterrestre .. Est-ce que le voyage de colonisation vers Mars y est pour quelque chose ? Mais ce qui est le plus inquiétant c’est qu’on croit que nous allons jouer a créer le visage des bébés en devenir .. Ouf !!!
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Portrait-robot : à quoi ressemblerons-nous dans 100 000 ans ?

L'homme et la femme du futur - © Copie d'écran de la vidéo YouTube

L’homme et la femme du futur

VIDÉO — De grands yeux ronds, une tête allongée, une peau plus foncée… voilà à quoi pourrait ressembler l’être humain dans 100 000 ans. L’illustrateur Nickolay Lamm a fait équipe avec le généticien Alan Kwan pour tenter d’imaginer le physique de l’homme dans les millénaires à venir.

De l’australopithèque à l’Homo sapiens, l’homme a beaucoup changé. Et ce n’est pas fini, la génétique humaine ne cesse d’évoluer avec les années qui passent. Elle s’adapte à son environnement, pour améliorer les conditions de survie de l’espèce. Désireux de savoir à quoi pourrait ressembler l’homme du futur, l’expert américain en génomique Alan Kwan s’est associé à l’artiste Nickolay Lamm. Voici un aperçu de leurs conclusions, pour des humains qui se rendront régulièrement dans l’espace.

Un corps adapté à la vie extraterrestre

Dans 100 000 ans, l’homme aura tout d’abord une plus grande tête car celle-ci accueillera un plus grand cerveau. Nous porterons également des lentilles de contact de communication informatisées qui travailleront avec des os miniatures implantés dans l’oreille ainsi qu’avec des yeux plus grands et plus ronds.

 Ceux-ci ressembleront à ceux des personnages de manga. Ces yeux plus grands serviront « à voir au-delà du soleil et de la terre », explique Nickolay Lamm. Ils permettront également de mieux voir la nuit.

La pigmentation de la peau sera plus prononcée, pour permettre d’atténuer les effets néfastes des rayons UV, plus nocifs hors de la couche d’ozone. Les paupières seront plus épaisses et l’arcade sourcilière plus prononcée pour atténuer les effets de la gravité. Les narines également plus épaisses offriront une meilleure respiration, plus adaptée aux milieux extraterrestres. Et les cheveux, eux aussi plus épais, seront imperméables au froid astral.

Grâce à la manipulation génétique, on pourra choisir le visage de son enfant.

Nous privilégierons « des lignes fortes et majestueuses, un nez droit, de grands yeux intenses, et globalement, un visage harmonieux respectant les règles de symétrie gauche/droite ».

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Meurtre de Valérie Leblanc Portrait-robot peu ressemblant?


Comment se fier a un portrait robot si les témoins ont vue autre chose … Pourquoi qu’on s’acharne sur cette photo alors qu’il semblerait que ce témoin serait d’une autre origine ethnique .. Pourquoi au pire ne pas mettre deux portrait robot tel que décrit par des témoins ?
Nuage

 

Meurtre de Valérie Leblanc

Portrait-robot peu ressemblant?

 

Portrait-robot diffusé par la police de Gatineau. (Gracieuseté SPVG)

TVA Nouvelles

Consultez la chronologie de cette affaire

La pertinence du portrait-robot diffusé par les policiers pour retrouver un témoin important dans l’affaire du meurtre de la jeune Valérie Leblanc est remise en question par certains autres témoins.

Le portrait qui circule montre le visage d’un homme blanc aux traits très fins, coiffé d’une casquette noire. Certains affirment pourtant qu’il avait la tête nue et qu’il semblait d’origine Amérindienne, avec un teint couleur olive.

«Les policiers ont dit qu’ils n’avaient pas une bonne description au niveau du haut du visage, alors c’est pour ça qu’ils lui ont mis une casquette», a affirmé ce matin à l’émission Le Vrai négociateur une dame dont le fils figure parmi les témoins de l’événement.

Valérie Leblanc (Gracieuseté)

Cette femme demande aux gens de ne pas se fier à la description et au portrait-robot fourni par les enquêteurs.

«Si vous savez quelque chose, parlez. C’est très important pour toute la communauté» de Gatineau, a-t-elle lancé.

Il semblerait que le suspect ait séjourné dans la forêt derrière le Cégep de l’Outaouais quelques semaines avant le meurtre de Valérie Leblanc, selon des témoins.

La jeune femme de 18 ans a été retrouvée morte derrière l’établissement scolaire au mois d’août 2011. Elle avait été sévèrement battue et brûlée.

Des témoins ont affirmé avoir vu un homme quitter les lieux sur un vélo noir.

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