Les filtres parentaux ne servent à rien


Si vous pensez protéger les moeurs de vos enfants avec des filtres parentaux sur Internet, il semble que cela ne donne pas grand chose.
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Les filtres parentaux ne servent à rien

 

Attention danger | William Hook via Flickr CC License by

Attention danger | William Hook via Flickr CC License by

Repéré par Peggy Sastre

Avec ou sans, les ados voient autant de porno.

Repéré sur Cyberpsychology, Behavior, and Social Networking, Université d’Oxford

Être parent au XXIe siècle, c’est consacrer une bonne part de sa «charge mentale» à ce que ses enfants voient sur internet –et, surtout, à ce qu’ils ne devraient pas voir, comme des contenus sexuellement explicites. Raison pour laquelle les filtres parentaux et tous les mythes purificateurs qu’ils véhiculent n’ont jamais été aussi populaires dans nos foyers, jusqu’à nourrir des dystopies contemporaines comme Black Mirror, où un épisode montre une mère implanter une puce «protectrice» directement dans la cervelle de sa fille de 3 ans.

Avant d’en arriver là, des chercheurs de l’Oxford Internet Institute nous incitent à prendre le temps d’analyser l’efficacité réelle de ce genre de filtre (les classiques sur son ordinateur ou sa box internet, pas les implants neuronaux qui relèvent encore de la science-fiction). Qu’on se rassure (ou se mette tout de suite à paniquer), il semblerait que leur capacité à éviter que les adolescents voient du porno frise le zéro absolu.

Inefficaces et chers

La conclusion de leur étude, menée en suivant les standards de la science ouverte sur près de 15.000 adolescents européens et leurs parents (ou faisant fonction), est sans appel: ces outils de filtrage ne servent à rien et, dans la plupart des cas, ne jouent qu’un rôle insignifiant dans la consommation (volontaire ou non) de contenus sexuellement explicites chez les jeunes. En l’espèce, à 99,5%, qu’un adolescent ait croisé du porno sur internet n’a rien à avoir avec la présence d’un filtre parental sur sa connexion. Et les scientifiques estiment que pour protéger un seul adolescent de contenus sexuellement explicites, c’est entre dix-sept et soixante-dix-sept foyers qu’il faudrait rendre parfaitement hermétiques au porno. Autant dire la mer à boire.

«Les outils de filtrage coûtent cher à développer et à entretenir», commente le Dr. Victoria Nash, directrice adjointe de l’Oxford Internet Institute et co-auteur de l’étude avec Andrew Przybylski.

 En outre, fait-elle remarquer, de nombreux contenus litigieux peuvent passer entre les mailles du filet, car il y a toujours de «nouvelles façons de partager».

Plus grave encore, note la chercheuse, «il y a des inquiétudes concernant les violations des droits de l’homme –le filtrage peut conduire à un “surblocage” et empêcher les jeunes d’accéder à des informations légitimes sur leur santé ou leur vie affective».

L’un dans l’autre, Nash espère que ses travaux permettront de «repenser les objectifs d’efficacité des nouvelles technologies» avant qu’elles n’inondent le marché en dépit de performances médiocres voire inexistantes.

«D’un point de vue politique, nous devons privilégier des interventions aux bases factuelles solides pour protéger les enfants.»

Ce que les filtres parentaux ne sont pas.

http://www.slate.fr/

Les "bots" dominent les échanges sur Twitter, selon une étude


Personnellement, je n’ai pas été longtemps sur Twitter, je déteste ce réseau social. Je ne vois pas l’intérêt d’utiliser des « bots » sur un réseau social, enfin .. Ceux qui ont fait l’étude n’ont pas réussit a distinguer les bons et les mauvais « bots » Ils sont responsables de fausses informations et 90% des tweets sont lier à des sites pornographiques. C’est une plaie
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Les « bots » dominent les échanges sur Twitter, selon une étude

 

© afp.

Source: Belga

Les comptes automatiques jouent un grand rôle dans la diffusion des informations – fausses ou réelles – sur Twitter, selon une étude qui révèle lundi que ces « bots » sont à l’origine de deux tiers des messages postés sur le réseau social et renvoyant vers des sites internet populaires.

Selon l’institut indépendant Pew Research Center, 66% des messages contenant des liens vers des sites d’information, de sport ou de divertissement sont publiés par des « bots », qui envoient automatiquement des messages, et non par des humains.

Les chercheurs n’ont pas tenu à faire la distinction entre bons et mauvais « bots », contraction du mot « robot », alors que ces programmes sont accusés d’avoir facilité la diffusion de fausses informations sur le réseau social lors des dernières grandes échéances électorales, notamment l’élection présidentielle américaine de 2016.

« L’étude n’a rien trouvé qui prouve que ces comptes automatiques aient un ‘biais politique’ conservateur ou progressiste dans leur manière de partager de liens », ont écrit les chercheurs.

Leur usage autorisé mais avec des restrictions

Les conditions d’utilisation du réseau social aux 280 caractères autorisent l’usage de « bots » mais avec des restrictions.

Ces comptes peuvent ainsi « diffuser automatiquement des informations utiles » mais n’ont pas le droit « d’essayer de manipuler ou d’influencer des sujets tendance ».

« Puisque ces comptes ont un impact sur l’information à laquelle les gens ont accès sur les réseaux sociaux, il est important de se rendre compte de leur présence globale sur les réseaux », a expliqué le chercheur Aaron Smith.

Des entreprises reconnues ont recours à ces programmes. Netflix tweete ainsi automatiquement quand un nouveau programme est ajouté à son catalogue tandis qu’un robot de CNN publie les dernières informations.

Les contenus pornos très largement relayés par des « bots »

Les « contenus pour adultes » sont pour leur part très largement relayés par des « bots »: 90% des tweets contenant des liens vers des sites pornographiques populaires n’émanent pas d’êtres humains.

Pour cette étude, le Pew Research Center a analysé 1,2 million de tweets écrits en anglais renvoyant vers les 2.315 sites les plus populaires d’internet, pendant six semaines au milieu de l’année 2017.

http://www.7sur7.be/7s7/fr/

Trafic humain: une adolescente africaine emmenée à Montréal à des fins de prostitution


Le trafic humain n’existe pas juste dans les autres pays, mais sur notre territoire aussi. Une autre raison que suis contre la pornographie et la prostitution qui entraîne aussi le trafic humain dans le but d’envoyer des personnes à se prostituer. Cette jeune femme venant d’Afrique a été vendue pour le Québec et devait apprendre par la pornographie à faire plaisir sexuellement aux hommes.C’est le comble !
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Trafic humain: une adolescente africaine emmenée à Montréal à des fins de prostitution

 

La Gendarmerie royale du Canada (GRC) enquête sur... (PHOTO ARCHIVES REUTERS)

La Gendarmerie royale du Canada (GRC) enquête sur ce réseau de trafic humain.

PHOTO ARCHIVES REUTERS

 

PHILIPPE TEISCEIRA-LESSARD

La Presse

Un réseau de trafic humain aurait fait passer une adolescente africaine jusqu’à Montréal, plus tôt en 2017, lui faisant visionner de la pornographie pendant le transit afin de la préparer à la vie de prostitution qui l’attendait au Québec.

La Gendarmerie royale du Canada (GRC) enquête sur ce réseau, selon le jugement en protection de la jeunesse qui confie la jeune fille à la DPJ de Montréal.

Selon cette décision rendue au printemps dernier, la mineure (dont l’origine n’est pas précisée) aurait expliqué à une intervenante communautaire de Montréal que « ses parents [avaient] pris une entente avec des inconnus afin qu’elle fasse du travail dans un autre pays comme gardienne d’enfants et aide-ménagère ».

Mais elle a finalement « transité par différents pays avant d’arriver au Québec » et été « formée par des vidéos pornographiques et des mises en situation afin d’apprendre à faire plaisir aux hommes sexuellement », selon ses explications.

Selon nos informations, la jeune fille a dû s’extirper des griffes de ses geôliers pour joindre l’intervenante du centre communautaire.

Aucun détail n’a filtré quant à l’identité des individus responsables du sort de l’adolescente.

Elle demeure maintenant au Canada et jouit du statut de demandeur d’asile.

Attouchements sexuels

Le jour même de son évasion, l’adolescente aurait rapidement été transportée jusqu’à l’hôpital Sainte-Justine par les services sociaux afin d’être examinée par un médecin.

« Elle confirme [alors] avoir été victime d’attouchements sexuels, de tentatives de pénétration anale et de tentatives de contacts oraux-génitaux », indique la décision rendue en mai par le juge François Ste-Marie, sans préciser s’il s’agit d’événements survenus dans le cadre des activités de prostitution à laquelle on la destinait.

«Elle mentionne également avoir été frappée, privée de nourriture et poussée en bas des escaliers.»

Extrait de la décision du juge François Ste-Marie

Des démarches ont été entreprises pour retrouver la famille de l’adolescente, mais elles ont ensuite été stoppées « afin de clarifier certains aspects de la situation » : c’est qu’il est actuellement impossible d’exclure que les parents ou les grands-parents de la jeune fille aient été « complices de la situation ». Il existe aussi « des risques de représailles pour l’adolescente et sa famille ».

L’adolescente s’oppose aussi à la prise de contact avec sa famille.

 Elle a affirmé avoir été « poussée et brutalisée » par certains proches et avoir été « témoin de plusieurs événements traumatiques ».

Les médecins ont diagnostiqué chez elle un stress post-traumatique.

Le Centre jeunesse de Montréal, qui a pris en charge l’adolescente, a refusé une demande d’entrevue, de peur de « compromettre la confidentialité de l’usager ».

La Gendarmerie royale du Canada n’a pas voulu « confirmer ou infirmer » qu’une enquête était en cours. Le corps de police a créé en 2013 une escouade vouée à lutter contre ce type de crime et établie à Montréal.

La GRC estime qu’environ 600 femmes et mineurs sont introduits chaque année au Canada afin d’être exploités sexuellement.

http://www.lapresse.ca/

«La pornographie sur internet modifie le cerveau des jeunes»


Qu’importe l’âge, je suis contre la pornographie, car elle cultive la violence et le viol surtout envers la femme. À noter que c’est un homme qui met en garde la pornographie envers les enfants et des conséquences graves que peut avoir sur le cerveau. La pornographie n’est pas une éducation sexuelle et surtout pas pour les enfants
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«La pornographie sur internet modifie le cerveau des jeunes»

 

«La pornographie sur internet modifie le cerveau des jeunes»

Photo Fotolia

Le neuro-chirurgien américain Donald Hilton, à Rome pour un congrès international interdisciplinaire sur les dangers sexuels guettant des enfants désormais hyperconnectés, évoque dans un entretien avec l’AFP les ravages provoqués sur de jeunes cerveaux par les films pornographiques violents.

Une préoccupation partagée par le pape François qui a accueilli vendredi les 150 experts du congrès au Vatican et appelé toutes les composantes de la société à «réveiller les consciences».

Q. Que se passe-t-il dans le cerveau d’un enfant exposé à une avalanche de films pornographiques ?

R. Nos cellules cérébrales se modifient avec l’acquisition de connaissances. L’apprentissage sous un état de dépendance sculpte le cerveau d’une manière très dommageable. Nous pouvons devenir très figés dans certains comportements ou goûts.

Quand il y a une récompense à la clef comme la pornographie, on est en présence d’un processus de marquage particulièrement puissant que le cerveau n’oublie jamais. Un enfant de 12 ans qui voit de la pornographie hard core va se dire «c’était génial». Il peut certes être effrayé, mais ce sentiment sera supplanté par la fascination.

Notre cerveau réclame de la nouveauté, du changement. Il veut un visage nouveau, une forme de corps différent. Les garçons, et de plus en plus les filles, peuvent surfer pendant des heures à la recherche d’un clip parfait pour se masturber.

Il y a beaucoup de recherches scientifiques démontrant que le sexe, et tout particulièrement la pornographie sur internet, peuvent entraîner une grande dépendance. C’est comme une partie de black jack avec un jeu de cartes différent à chaque fois.

Q. Vont-ils nécessairement imiter ce qu’ils voient ?

R. La pornographie est en train de détruire la faculté de ressentir des émotions. Et les adolescentes sont soumises à une forte pression pour accepter des relations sexuelles anales douloureuses.

93% des garçons et 62% des filles de moins de 18 ans ont été exposés à la pornographie sur internet. Et une étude sur les 250 films les plus populaires indique que 88% des scènes contiennent des agressions physiques sur les femmes.

Les hommes peuvent aussi arriver au stade où les vraies femmes sont simplement synonymes de mauvais porno et devenir plus intéressés par de la pornographie filmée.

Sans compter que les films de réalité virtuelle arrivent sur le marché, dotés d’une nouvelle technologie prodigieuse fondée sur des simulateurs. Ce n’est plus regarder de la pornographie, c’est la vivre en 4D avec la dimension émotionnelle. C’est assez cher mais beaucoup de producteurs de l’industrie du porno sont très intéressés.

Q. Les jeunes acteurs  et actrices, nourris à cette culture, sont également des victimes ?

R. L’industrie pornographique exploite de jeunes actrices, seulement utilisées pendant deux ans. Il y a des filles A, B et C. Lorsqu’on devient une fille C, il faut faire des choses très violentes pour continuer à être demandée sur un tournage. Et il y a tant de nouvelles jeunes filles, conditionnées par une culture ambiante pornographique, prêtes à prendre leur place.

Pendant longtemps, le débat sur la pornographie relevait du domaine moral et religieux. Mais laissons la religion en dehors de cela et abordons la question du point de vue de la santé publique.

Pouvons-nous vraiment dire que les films pornographiques sont une bonne chose que tout le monde devrait regarder quand ses acteurs subissent des violences ? Les hommes prennent du plaisir à voir des femmes en souffrance sur leur écran d’ordinateur. Le porno n’est pas autre chose que de la prostitution filmée.

À l’époque de l’antiquité, des milliers de personnes et d’animaux étaient tués dans le Colisée et les spectateurs adoraient cela. Nous avons des Colisée sur nos écrans et nous sommes pires que les Romains car nous nous cachons derrière nos écrans la nuit en nous disant que ça ne pose pas de problème.

Nous ne devons pas permettre à l’industrie de la pornographie de contrôler l’éducation sexuelle de nos enfants et les législateurs doivent les protéger !

http://fr.canoe.ca

Pédopornographie : une enquête internationale mène à 900 arrestations


C’est un gros coup, contre la pornographie infantile, mais il reste sans doute beaucoup à faire dans le milieu internet qui facile l’échange de photos d’enfants et des enfants qui sont les joujoux des pédophiles … Ce sont des actes vraiment intolérables
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Pédopornographie : une enquête internationale mène à 900 arrestations

 

HACKERS

Une vaste enquête internationale sur un site de pornographie infantile a débouché sur près de 900 arrestations dans le monde et l’identification de quelque 300 enfants victimes, ont annoncé vendredi la police américaine et Europol.

Cette enquête de plus de deux ans a été menée dans le prolongement du démantèlement en 2015 du site « hautement sophistiqué » Playpen, dont le fondateur et gérant, un homme de Floride nommé Steven Chase, a été condamné cette semaine à 30 ans de prison, a précisé dans un communiqué le FBI.

Playpen, estimé être le plus grand réseau de partage en ligne de documents pédophiles, avec plus de 150 000 utilisateurs, avait été créé en août 2014.

Ce réseau « darknet » utilisait des protocoles spécifiques intégrant des fonctions d’anonymisation.

L’enquête du FBI sur Playpen n’a pas été exempte de controverses, l’agence ayant piraté, pour parvenir à ses fins, des milliers d’ordinateurs dans plus de cent pays, ce qui avait hérissé des organisations de défense des libertés.

Le FBI avait ensuite géré lui-même le site pédophile durant une douzaine de jours, afin d’identifier ses membres, ce que beaucoup ont dénoncé comme un abus.

Steven Chase avait été interpellé le 19 février 2015, un mois après que les policiers américains eurent lancé leur enquête baptisée Operation Pacifier (« opération tétine ») pour traquer les utilisateurs et fournisseurs de photos et vidéos du site Playpen.

L’office de police criminelle européen Europol s’est elle chargée de vérifier et croiser les données pour identifier des coupables présumés en Europe.

Un total de 368 suspects ont été arrêtés ou condamnés en Europe, a annoncé Europol.

Aux États-Unis, l’enquête a permis 350 arrestations, dont 25 producteurs de pornographie enfantine et 51 personnes accusées d’avoir agressé sexuellement des enfants. Deux collaborateurs directs de Steven Chase ont reçu chacun une sentence de 20 ans de réclusion.

Le nombre d’arrestations à l’extérieur des États-Unis se monte à 548, a précisé le FBI.

http://quebec.huffingtonpost.ca

Le Saviez-Vous ►Top 10 des métiers les plus insolites en Chine


Il y a des métiers bizarres et la Chine ne fait pas exception. Je ne sais pas quel métier est pire là-bas, mais le mieux a mon avis est de s’occuper des bébés pandas
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Top 10 des métiers les plus insolites en Chine

En Chine il y a tellement de personnes mais également d’opportunités que l’on peut y trouver les métiers les plus surprenants.

Voici notre classement des 10 métiers les plus insolites en Chine :

Fan et posteur de commentaires en ligne

En Chine, devenir fan d’une page sur un réseau social et laisser des commentaires positifs ou négatifs sur des forums, des articles, des applications ou d’autres produits de consommations, est un métier à temps plein. Certains sont payés au nombre de commentaires à la journée.

Le Parti Communiste Chinois et certains médias de presse officiels chinois par exemple ont recours à ce genre de service pour booster le nombre de leurs fans sur Facebook.

« Face blanche »

Employer des étrangers juste parce qu’ils sont blancs n’est pas inhabituel en Chine. Même sans diplôme ou expérience, un homme d’affaire chinois pourra employer pour quelques heures un homme de race blanche pour faire la potiche.

La face, dit-on en Chine, est plus important que la vie elle-même. Parce que les pays occidentaux sont plus développés, les Chinois pensent que les blancs sont plus aisés et que si une entreprise peut embaucher des occidentaux, celle-ci doit avoir beaucoup d’argent et de relations importantes à l’étranger.

Les « visages blancs » sont particulièrement prisés lors de repas d’affaire, de conférences et des cérémonies d’ouverture.

Et il y a encore très peu de temps, être blanc suffisait pour devenir professeur de langue en Chine, même sans aucune référence.

Ramasseur de plateau dans un fast-food

Si en occident il est normal de ramasser son propre plateau après avoir fini son repas dans un fast-food, en Chine il est très commun que des personnes soient payées pour le faire à votre place. La plupart du temps leur travail ne se limite pas à cela puisque ces employés sont également souvent chargés du ménage.

Nounou pour pandas

« Nounou de pandas » est un job de rêve pour certaines personnes qui peut être réalisé dans le cadre du « projet Panda » lancé par le centre de recherches sur les pandas de la ville de Chengdu en Chine et par l’organisation WWF.

Censeur de pornographie

Les sites Web pornos sont généralement automatiquement censurés en Chine, mais il existe des spécialistes censés surveiller si certains sont passés au travers du Grand Firewall.

De même, des censeurs travaillent à supprimer les scènes un peu trop chaudes des films qui seront projetés dans les salles de cinéma.

Fausse petite amie pour les fêtes

En Chine, lors des grandes fêtes familiales comme le Nouvel an chinois, certains célibataires préfèrent louer une « petite amie » pour quelques jours afin de ne pas être oppressés par des parents (et grands-parents) qui n’attendent qu’une chose : que leur progéniture soit mariée et leur fasse des petits enfants.

La pression exercée sur les célibataires approchant la 30aine est particulièrement forte de la part de tout l’entourage familial qui ne cessera de ressortir le sujet du mariage à tout-va. La fausse petite amie est un bon moyen d’avoir la paix durant les festivités alors qu’on se retrouve en famille.

Il est aisé de trouver la perle en utilisant par exemple le site Taobao ou sur les réseaux sociaux chinois comme Sina Weibo.

Renifleur de flatulences professionnel

Renifler les flatulences de ses patients est un véritable travail en Chine. Certains experts de la médecine alternative croient que la flatulence de chaque personne possède des nuances – amères, salées, sucrées, … – qui peuvent être utilisées pour détecter les maladies par un expert qualifié ayant un sens aigu de l’odorat.

Par exemple, une odeur inhabituelle de viande pourrait être une indication de saignement intestinal ou d’une tumeur ; La présence d’une odeur d’ail ou de ciboulette dans le pet peut indiquer une consommation trop importante d’aliments susceptibles de conduire à une inflammation des intestins.

Seules les personnes âgées de 18 à 45 ans peuvent être accréditées en tant que renifleur de flatulences. Elles doivent également être non-fumeurs, ne pas consommer d’alcool et bien entendu ne doivent pas être atteintes de maladies nasales.

Incitatrice à la consommation

En Chine, dans quelques endroits -en particulier fréquentés par les étrangers-, des jolies filles essaieront de se faire inviter par exemple à boire un coup dans un bar ou à consommer un grand thé dans un endroit bien spécifique. Ces personnes sont souvent employées simplement pour pousser à la consommation.

A Taïwan les vendeuses de Bethel dans les rues sont particulièrement réputées. Elles ressemblent à des prostituées mais vous vendent simplement des noix…

Nettoyeur de globe oculaire avec une lame

Dans la province du Sichuan, c’est un vieux métier traditionnel que de proposer le nettoyage des yeux avec une lame de rasoir, dans la rue. 

« Faiseur de queue »

Les queues dans certaines administrations peuvent parfois être très longues. Sans compter le fait que le concept de « faire la queue » est encore inconnu dans certaines régions de Chine où c’est celui qui joue le mieux des coudes qui sera le premier servi. Si vous vous trouvez dans ce cas-là, vous trouverez la plupart du temps quelques personnes attendant sur les côtés, prêtes à faire la queue à votre place moyennant une poignée de yuans.

http://www.lebabi.net

Accusé de leurrer des ados avec de faux profils Facebook


Il semble clair qu’un pédophile semble récidivé qu’importe les chefs d’accusation et le nombre d’années en prison,. Cela ne sert à rien, le système judiciaire n’est pas assez convaincant pour que ces malades arrêtent leurs horreurs et avec internet, cela semble pire.
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Accusé de leurrer des ados avec de faux profils Facebook

 

Maxime Bérard-Nault

Photo Ben Pelosse/ Le Journal de Montrea

Pas moins d’une quarantaine de jeunes adolescents auraient été les malheureuses victimes d’un internaute qui utilisait de faux profils Facebook pour leur faire accomplir les bassesses les plus ignobles devant leur webcam.

Il aurait demandé à l’une de ses victimes d’agresser son jeune frère devant la webcam.

À un autre de prendre des photos de son petit frère nu dans le bain.

Ou encore à un garçon de boire son urine devant la caméra.

Pour la seconde fois en moins de six mois, les policiers de la Sûreté du Québec ont passé les menottes à Maxime Bérard-Nault, 24 ans, hier.

Quarantaine de victimes

La police croit avoir identifié jusqu’ici une quarantaine de victimes en fouillant son ordinateur. Mais ça pourrait n’être que la pointe de l’iceberg: il aurait établi jusqu’à 800 contacts avec des jeunes, a-t-on appris d’une source proche de l’enquête.

Le jeune homme domicilié à Windsor, en Estrie, avait été arrêté une première fois en février et accusé de 33 chefs d’accusation. Lundi, 80 autres accusations se sont ajoutées.

Fausses jeunes filles

On accuse Bérard-Nault d’avoir inventé de faux profils Facebook personnifiant des jeunes filles sexy.

Ces fausses jeunes filles auraient approché des garçons principalement âgés de 11 à 13 ans en entretenant des conversations à connotation sexuelle. Il leur aurait envoyé des photos de cette soi-disant jeune fille nue, réclamant que les garçons fassent de même.

Lorsqu’il avait en main des photos d’eux nus, Bérard-Nault se mettait, semble-t-il, à faire ce qu’il voulait avec eux. La vie des victimes devenait un cauchemar.

Dans certains cas, le calvaire des jeunes victimes a duré pendant 18 mois, a-t-on appris.

Et lorsque l’un d’eux s’est plaint, il aurait répondu que dans 10 ans, il lui payerait un psychologue.

Il aurait exigé de les voir sur Skype parfois chaque jour, parfois chaque semaine.

Victimes isolées

On peut s’en douter, les garçons, étant peu fiers de leurs agissements, n’en parlaient à personne, pas même à leurs parents, de sorte qu’ils se retrouvaient isolés avec leur problème.

Bérard-Nault aurait fait ses victimes aux quatre coins de la province, soit en Montérégie, en Estrie, à Montréal et à Québec.

Selon le mandat d’arrestation, il fera face à des accusations relatives à la pornographie juvénile, dont leurre, extorsion, incitation à des contacts sexuels et production de pornographie juvénile.

Il doit comparaître mardi au palais de justice de Longueuil.

http://www.journaldequebec.com

La pornographie serait néfaste pour le cerveau


Ce n’est pas moi qui va contredire ce billet, surtout quand j’étais au CEGEP, dans un cours, nous étions obligé d’aller voir un documentaire sur le sexe (Ce n’est pas ça l’amour) fait avec une journaliste et qu’une danseuse a franchi avec elle toutes les étapes du monde du sexe
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La pornographie serait néfaste pour le cerveau

 

Ces travaux fournissent la première indication de l'existence... (Photo Digital/Thinkstock)

Ces travaux fournissent la première indication de l’existence d’un lien entre le fait de regarder de la pornographie et une réduction de la taille et de l’activité du cerveau en réaction à une stimulation sexuelle.

Photo Digital/Thinkstock

Agence France-Presse
WASHINGTON

Des hommes qui passent beaucoup de temps à regarder de la pornographie sur internet paraissent avoir moins de matière grise dans certaines parties du cerveau et une activité cérébrale réduite, selon des travaux allemands publiés jeudi aux États-Unis.

«Nous avons constaté un lien négatif significatif entre le fait de regarder de la pornographie pendant plusieurs heures par semaine et le volume de matière grise dans le lobe droit du cerveau», ainsi qu’avec l’activité du cortex préfrontal, écrivent les auteurs de cette recherche à l’Institut Max Plank for Human Development à Berlin.

«Ces effets pourraient indiquer des changements dans la plasticité neuronale résultant d’une intense stimulation du centre du plaisir», ajoutent-ils dans cette étude qui paraît en ligne dans le Journal of the American Medical Association, Psychiatry.

Les auteurs ne peuvent toutefois pas prouver que ces phénomènes sont provoqués par une grande consommation de pornographie et jugent que davantage de recherches sont de ce fait nécessaires.

Mais selon eux, ces travaux fournissent la première indication de l’existence d’un lien entre le fait de regarder de la pornographie et une réduction de la taille et de l’activité du cerveau en réaction à une stimulation sexuelle.

Pour cette étude, les auteurs, dont Simone Kühn, ont recruté 64 hommes en bonne santé âgés de 21 à 45 ans et leur ont demandé de répondre à un questionnaire sur le temps passé à regarder des vidéos pornographiques, qui était en moyenne de quatre heures par semaine. Ils ont également fait un scanner (IRM) de leur cerveau pour en mesurer le volume et voir comment il réagissait aux images pornographiques.

Ils ont constaté que plus les sujets regardaient de la pornographie, plus la taille du striatum, petite structure nerveuse juste sous le cortex cérébral, diminuait.

Les scientifiques ont aussi observé que plus la consommation d’images pornographiques était élevée, plus les connexions entre le striatum et le cortex préfrontal, la couche extérieure du cerveau liée au comportement et au processus décisionnel, se détérioraient.

«Des individus dont le volume du striatum est plus petit pourraient avoir besoin de plus de stimulations externes pour avoir du plaisir. Ils chercheraient ainsi dans la vue de films pornographiques davantage de plaisir, ce qui pourrait aussi conduire à en consommer de plus en plus», créant une sorte de dépendance, conclut l’étude.

http://www.lapresse.ca

La sextorsion, l’arnaque de l’heure


Je ne sais pas quelle idée stupide que des gens vont accepter de se déshabiller devant un écran d’ordinateur pour une personne qui souvent ne connait même pas. Le sexetorsion semble choisir les victimes chez les hommes pour ensuite les faire chanter en demandant de l’argent tout en menaçant de faire diffuser une vidéo d’eux dans une situation humiliante, et pouvant même les accuser a tord de pédophile s’ils ne paient pas. Et comme il est facile d’accuser un homme de pédophile et détruire la vie d’une personne a tord, le piège est bien rôdé
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La sextorsion, l’arnaque de l’heure

 

Des dizaines de victimes de sextorsion - toutes... (PHOTO ANNE GAUTHIER, LA PRESSE)

Des dizaines de victimes de sextorsion – toutes des hommes – ont été recensées ces derniers mois dans la grande région montréalaise, selon les policiers de plusieurs territoires interrogés.

PHOTO ANNE GAUTHIER, LA PRESSE

HUGO MEUNIER
La Presse

Utiliser le sexe pour faire chanter une victime constitue une des arnaques de l’heure en matière d’hameçonnage informatique. Plusieurs corps policiers s’inquiètent d’une récente recrudescence des cas.

Des dizaines de victimes de sextorsion – tous des hommes – ont été recensées ces derniers mois dans la grande région montréalaise, selon les policiers de plusieurs territoires interrogés. Il s’agirait selon eux d’une infime fraction des fraudes commises.

L’escroquerie est simple: vous rencontrez une jeune et jolie femme sur des sites de rencontre, notamment le site populaire Badoo et même Facebook. Elle vous invite alors à poursuivre la conversation dans l’intimité, devant des webcams sur des plates-formes comme MSN ou Skype. Les échanges virtuels dévient rapidement vers le sexe. La jeune femme commence alors un striptease ou entreprend de se caresser en vous encourageant à en faire autant. Après quelques minutes, surprise! La jeune femme vous apprend que vous venez d’être filmé à votre insu. On vous ordonne d’aller sur le champ verser de l’argent via des entreprises de transfert de fonds comme Western Union ou Moneygram, faute de quoi on menace de partager la vidéo compromettante sur des sites comme YouTube, de même qu’à vos contacts de divers réseaux sociaux comme Facebook.

La piste des responsables de cette arnaque informatique remonte à la Côte d’Ivoire (dans la ville d’Abidjan), là où les victimes doivent envoyer l’argent extorqué. Ils sont pratiquement impossibles à épingler et les policiers doivent se résigner à un rôle préventif.

Quelques adresses IP d’ordinateurs utilisés par des jeunes femmes ont pour leur part été découvertes en France et en Belgique.

Les échanges avec les victimes québécoises se font au clavier seulement et en français.

Les policiers sont par ailleurs unanimes: les filles utilisées pour appâter les victimes ne sont qu’un maillon d’un réseau plus vaste, structuré et surtout lucratif. Seulement sur le territoire de Laval, où 13 dossiers ont été répertoriés depuis décembre, les montants extorqués varient de 150 $ à 3800 $. Les sommes sont d’abord exigées en euros, avant d’être révisées en devises canadiennes.

Pour toucher de l’argent, les escrocs semblent même prêts à négocier, constate le sergent Franco Di Genova, de la police de Laval.

«Une de nos victimes s’est fait demander 500 $, il a plaidé n’avoir que 150 $, le montant finalement envoyé.»

Les victimes recensées à Laval se sont fait arnaquer entre le 19 décembre et le 21 mai derniers. Elles ont de 20 ans à 73 ans, mais la plupart sont dans la vingtaine. Deux d’entre elles ont envoyé paître les fraudeurs. La police ignore si les extorqueurs ont mis leur menace à exécution.

À l’échelle mondiale, le fléau est tel que même le FBI a récemment lancé un message de prévention sur son site.

«Les victimes se font aussi pirater leur ordinateur, puisque les escrocs énumèrent les noms de leurs proches, à qui on menace d’envoyer la vidéo embarrassante, explique le sergent. Nos enquêteurs disent que ce n’est que la pointe de l’iceberg. Que les victimes peuvent être trop gênées pour porter plainte à la police».

Les plaintes augmentent

Autre signe que la sextorsion est en vogue, la Sûreté du Québec (SQ) avait justement médiatisé en octobre dernier une stratégie de prévention.

«On avait alors une vingtaine de victimes au Québec», mentionne la sergente Joyce Kemp.

La SQ invite les internautes à s’assurer de l’identité de leur interlocuteur sur les réseaux sociaux et à ne jamais tenir pour acquis le caractère privé d’une conversation sur l’internet.

Les Montréalais tombent également dans le piège. Leur service de police observe une hausse marquée des plaintes, soit une cinquantaine entre janvier 2012 et le 3 juin dernier et plusieurs dossiers s’accumulent depuis avril dernier. «Avant cette date, nous n’avions qu’environ une ou deux plaintes par mois», rapporte-t-on au Service de police de la Ville de Montréal(SPVM).

Même phénomène du côté de Longueuil, où la police a enregistré une dizaine de plaintes depuis le début de l’année.

«Faute de moyens, nos enquêtes n’aboutissent pas jusqu’en Côte d’Ivoire. Mais 10 cas, c’est quand même pas mal pour notre territoire», reconnaît l’agent Jean-Pierre Voutsinos.

La sextorsion est à prendre très au sérieux, ajoute le sergent Di Genova. «Jusqu’à présent, il n’y a pas eu de drame, mais on sait que cette arnaque a déjà causé un suicide en Europe», note le policier.

Après vérification, un jeune Breton de 18 ans s’est en effet enlevé la vie il y a quelques mois à Brest, victime de sextorsion.

«J’ai une vidéo de toi. Si tu ne me donnes pas 200 euros, je vais détruire ta vie», lui avait écrit la maître chanteuse, dont l’adresse IP avait été localisée à Abidjan.

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«Sur le coup, j’ai paniqué!»

Victime de sextorsion, un Lavallois de 24 ans raconte l’avoir échappé belle, après avoir été hameçonné par une belle jeune femme, en mars dernier, sur le site de rencontre Badoo.

«Elle m’a proposé d’aller discuter sur MSN et d’ouvrir nos webcams. Elle m’a demandé de faire des choses», explique le jeune homme, sous le couvert de l’anonymat. «Elle a dit: « Tu me montres quelque chose et ensuite, je te montre quelque chose. » Elle insistait. J’ai dit: « Toi d’abord. »»

La jeune femme a alors commencé à se dévêtir et se caresser, imitée par le Lavallois. Le piège s’est vite refermé.

«Ils ont menacé d’envoyer la vidéo à ma famille et sur YouTube. Ils avaient les noms de mes contacts Facebook.»

Les escrocs avaient bel et bien l’intention de diffuser la vidéo sur YouTube, puisque le Lavallois a reçu le lien en privé.

Le titre qui coiffait la vidéo:

«Regardez ce pédophile se branler devant une fillette de 12 ans.»

Par chance, le Lavallois est parvenu in extremis à faire retirer la vidéo avant sa diffusion, en la signalant à YouTube comme contenu explicite.

«Sur le coup, j’ai paniqué. J’ai peut-être fait une niaiserie, mais de là à mériter quelque chose comme ça…»

Le Lavallois est convaincu que les vrais responsables de l’escroquerie utilisent des images préenregistrées de filles glanées sur des sites porno, puisqu’un de ses amis a failli se faire prendre par la même fille après sa mésaventure.

Le manège était identique, seul le nom de la fille était différent.

«Ne faites rien devant une webcam, même si c’est votre meilleure amie. On ne sait jamais qui est derrière ça», prévient le jeune homme.

«Ils m’ont demandé 15 000 $, j’ai dit ne pas avoir d’argent. Ils m’ont répondu: «Arrange-toi, on te donne 24heures!»

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D’autres visages de l’extorsion

La ruse Justin Bieber

L’Américain Christopher Park Gunn a récemment été condamné à 35 ans de prison pour de la sextorsion sur des mineures. Pour arriver à ses fins, l’homme prétendait être le chanteur Justin Bieber et proposait à ses jeunes victimes des billets de concert en échange de photos suggestives. Par ailleurs, un Californien de 27 ans risque pour sa part une peine de 105 ans de prison pour avoir fait chanter pas moins de 350 femmes. Gary Kazaryan piratait les comptes Facebook de ses victimes en quête de photos compromettantes. L’escroc menaçait ensuite de rendre les clichés publics si les victimes ne se pliaient pas à ses caprices.

Côte d’Ivoire: terreau fertile de l’extorsion

Une riche héritière qui vous propose des sommes colossales provenant de l’industrie du diamant? Une jeune femme se déshabille devant vous et vous propose d’en faire autant? Plusieurs arnaques semblent remonter jusqu’à la Côte d’Ivoire, visiblement un terreau fertile pour l’extorsion informatique. Nous avons demandé pourquoi au spécialiste des nouvelles technologies et médias sociaux Carl Charest.

«En fait, c’est la mafia russe qui serait derrière ça et la Côte d’Ivoire serait un endroit facile pour encaisser l’argent», explique-t-il.

 Une grande portion de l’argent récoltée par la mafia russe proviendrait d’ailleurs de l’extorsion informatique tous azimuts.

«C’est plus simple et efficace que la drogue. Tu engages des hackers qui font tout le travail. La sextorsion n’est qu’une façon parmi tant d’autres», résume M. Charest.

L’affaire Lesiewicz

Le cas le plus célèbre de sextorsion au Québec est sans doute celui impliquant le cyberprédateur montréalais Daniel Lesiewicz, condamné en 2011 à 12 ans de prison pour avoir piégé quelque 200 adolescentes et jeunes femmes de 2006 à 2008. L’homme d’une trentaine d’années repérait ses victimes en s’introduisant par leur liste de contacts MSN. Sous de fausses identités, il les incitait ensuite à se déshabiller devant la caméra. Il exigeait par la suite un spectacle érotique en ligne, faute de quoi il menaçait de diffuser la vidéo sur le web. Lesiewicz a plaidé coupable à 91 chefs d’accusations liées à la pornographie et à l’extorsion.

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Les conseils du FBI

1. Ne tenez pas pour acquis que votre disque antivirus vous protège contre les escroqueries.

2. Fermez votre ordinateur lorsque vous ne l’utilisez pas.

3. Fermez votre webcam lorsque vous ne l’utilisez pas.

4. N’ouvrez pas de pièce jointe sans d’abord vérifier la provenance de l’envoi.

5. Soyez suspicieux. Si vous recevez un message avec une pièce jointe de votre mère à 3 h du matin, il est possible que le message ne soit pas vraiment de votre mère.

6. Si votre ordinateur a été piraté et que vous avez des menaces d’extorsion, n’hésitez pas à en faire part à vos parents ou à la police.

Source: Site du FBI, janvier 2013

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La sextorsion par corps policiers

Montréal: 46 CAS entre janvier 2012 et le 3 juin 2013

Laval: 13 CAS depuis décembre 2012

Longueuil: 10 CAS environ depuis janvier 2013

SQ: 20 CAS depuis octobre 2012

http://www.lapresse.ca

Oui, nous vivons dans une culture du viol


Une opinion d’une sexologue sur le viol, les agressions sexuelles, les viols collectifs qu’après se retrouve sur Internet, l’intimidation, les insultes face aux victimes qui certaines, ont choisi d’en finir en se suicidant. Alors qu’on parle de respect face aux femmes, la mentalité ne semble pas vraiment changée. Non, ce n’est pas tous les hommes qui pensent que les femmes, les adolescentes, les petites filles sont des objets a satisfaire leurs pulsions, heureusement mais, il semble que cela n’est pas suffisant … Pourquoi qu’on traite de pute une femme alors que des hommes ont plusieurs conquêtes sans avenir a leur actif, comment doit-on les traité ?
Nuage

Oui, nous vivons dans une culture du viol

Rehtaeh Parsons

Jocelyne Robert

Auteure, sexologue et sexosophe

Huit des mille raisons pour écrire ce texte…

Pendant un an et demi, elle a subi de l’intimidation, s’est faite traiter de salope et de pute sur internet, a revécu en boucle via le web, le viol collectif ( quatre garçons) dont elle avait été victime. Pendant un an et demi, elle a échoué à obtenir l’aide et le support de la collectivité et des autorités, aide dont elle avait un besoin vital .

Je l’écris aussi en pensant Amanda Todds cette jeune fille qui s’est elle aussi enlevé la vie l’an dernier, à 15 ans, n’en pouvant plus de voir ses seins se promener sur le web, servant d’avatar à un salopard.

Je l’écris en pensant à Marjorie Raymond cette adolescente, morte en 2011 d’avoir subi trop d’intimidation…

Je l’écris en pensant à cette adolescente de 16 ans violée par de six ou sept hommes lors d’une fête à l’est de Vancouver. Son agression a été immortalisée en vidéo et photos prises dans le champ où la jeune fille avait été traînée, et ont elles aussi été diffusées sur le web.

Je l’écris en pensant à cette jeune fille de 14 ans, sauvagement battue, violée et laissée pour morte dans les eaux glaciales du fleuve, à Sainte-Catherine , il y a une dizaine d’années. Dans un reportage sur ce drame, diffusé sur Radio-Canada, son principal agresseur (18 ans) avait dit, substantiellement, qu’il croyait que « les filles aimaient se faire agresser comme dans les films… » alors que l’autre évoquait que, « comme elle s’était déjà laissée embrasser, ça voulait dire que c’était ok de la violer»

Je l’écris en pensant à la fille d’une amie qui, à 14 ans, a accepté, pour faire plaisir à son amoureux de partager un moment d’intimité à trois, avec lui et une copine. Le tout avait été filmé à son insu et quelques mois plus tard, après la rupture, l’ex fit parvenir les images de ces scènes aux parents de l’adolescente puis les étala sur le web. Cinq ans plus tard, malgré l’aide et le soutien indéfectibles de sa famille, elle ne s’en est pas remise, a décroché de l’école, et surmonte tant bien que mal ses idées fortement dépressives.

Je l’écris en pensant à une ado que j’ai aidée alors que je travaillais auprès de jeunes en difficulté. Elle avait subi un viol collectif ( une dizaine de gars), en plein jour, dans le gymnase de son école d’une région montréalaise. Parce qu’elle était belle, sexy, pulpeuse, il fallut surtout l’aider à surmonter sa haine d’elle-même, sa culpabilité, son sentiment de responsabilité…

Je l’écris en pensant à toutes ces filles et femmes, celles que j’ai croisées comme celles que je ne connais pas; celles qui ont porté plainte pour agression sexuelle et celles, bien plus nombreuses, qui ne l’ont pas fait; celles dont personne ne parle, dont personne n’a envie d’entendre le récit…

J’affirme que nous vivons dans une culture du viol et de la violence sexuelle parce que :

  • Moins de la moitié des agressions sexuelles sont rapportées
  • Seulement 3% des hommes et garçons qui commettent des agressions sexuelles passent ne serait-ce qu’un jour en prison (ÉU)
  • Le GHB (drogue du viol) est en nette hausse et propension sur les campus et dans les bars. Les signalements à cet égard ont doublé durant les derniers mois et ce, malgré que les traces de cette substance s’effacent après quelques heures dans l’organisme
  • La popularité du GHB montre bien que le viol ne survient pas « spontanément » comme le prétendent certains et qu’il est, est au contraire, planifié et organisé
  • Le nombre d’agressions sexuelles signalées n’a pas diminué sur les campus collégiaux et universitaires au cours des 20 dernières années (ÉU)

 

  • L’hostilité prévaut encore bien souvent à l’égard des victimes et les justificatifs abondent du côté des agresseurs

  • Il y aurait 2 à 8% de faux signalements d’agressions sexuelles sur les campus alors les étudiants pensent que 50 % des plaintes pour viol sont fausses (ÉU)

  • La plupart des images et scènes sexuelles en libre circulation, et surtout dans la pornographie sur Internet, mettent en scène des femmes et jeunes filles qui subissent cette violence et semblent s’en délecter ( agressions, agressions de groupe… ) ou « au mieux », qui sont des choses, objets sexuels instrumentalisés

  • C’est à ces images que les enfants et les adolescents se réfèrent, à un âge où ils ont aussi malléables que de la cire chaude, pour assouvir leur légitime curiosité sexuelle

  • C’est à ces modèles d’hommes et de femmes qu’ils s’identifient et c’est à partir de ces images et messages qu’ils construisent leur personnalité érotique et qu’ils consolident leur perception de ce qu’est être un vrai homme et agir comme tel, ou être une vraie femme et « subir » comme tel

  • Il se vend sur Amazon des jeux « simulateurs de viol »

  • De plus en plus de firmes et marques ( esthétique, vêtements, parfum, coiffure, chaussures) mettent en scène des scénarios publicitaires, à peine voilés, d’agression sexuelle

  • La violence et l’exploitation sexuelles sont devenues des dispositifs « naturels » de la culture pop. Elles sont banalisées, voire érotisées dans la chanson et les clips et on badine à leur égard dans des sitcoms…

  • Le viol collectif est en nette augmentation partout dans le monde et ce, pas juste en Inde ou dans de lointaines contrées en guerre
  • Ce matin, comme presque chaque jour, j’ai lu sur Facebook que celle-ci « est une pute car elle couché » et ensuite, que celle-là « est aussi une pute car elle a refusé de coucher »

  • D’ignares ou imbéciles personnages politiques disent « que des femmes ne peuvent être enceintes suite à un viol… » alors que 32 000 femmes sont, chaque année, enceintes de leur agresseurs (ÉU)

  • La planète féminine nourrit en ce moment son imaginaire érotique dans un livre à méga succès, 50 shades of grey, sorte de remake porno combiné de Cendrillon, La belle au bois dormant et Blanche-Neige dans lequel «he is the master and she is the slave»…
  • Cesserons-nous de nous aveugler?

    Quand cesserons-nous de nous raconter que la violence sexuelle est anecdotique ? Sur quel ton faut-il interpeller nos décideurs, nos politiques et les différents acteurs de notre communauté, non pas pour que les lois soient plus coercitives et plus punitives mais pour que soient mis en place de vrais programmes de prévention et d’éducation à la dignité humaine et sexuelle ?

    Il n’y avait qu’un seul programme, au menu scolaire, qui visait à développer la fierté et la dignité, la réciprocité et la compréhension de la notion de consentement, de respect et de pleine et vraie liberté sexuelle. À l’heure où nos jeunes avaient, plus que jamais, besoin d’images, d’un message et d’un discours qui viennent rivaliser avec le message ambiant, pourri et avilissant, il a été sacrifié.

    Finirons-nous par comprendre que l’éducation sexuelle à l’école ne vise pas strictement à apprendre aux jeunes à enfiler un préservatif ou à utiliser un moyen de contraception ? Que sa finalité première est de développer l’estime et le respect de soi et d’autrui, comme fille ou comme garçon ?

    À part nous indigner, ponctuellement, quand un drame comme celui de Rehtaeh nous ébranle et fait le tour de la planète, que faisons-nous, concrètement, pour annihiler cette croyance plus ou moins consciente, virale chez certains, à l’effet qu’une fille est un mouchoir tiré au hasard, dans lequel un gars peut se secouer, et le jeter ensuite dans la poubelle intersidérale ?

    À quand des publicités, bien orchestrées, pour dénoncer cette culture du viol et de la violence sexuelle comme on le fait pour contrer l’homophobie ?

    À quand le retour à l’école d’une éducation à la sexualité, à l’affectivité et à la dignité humaine ?

    À quand une réelle concertation des différents acteurs et décideurs ( instances politique, culturelle, sociale, éducative, santé, famille etc) de notre société?

    Attendrons-nous que chacune de nos maisons compte une adolescente victime d’intimidation, victime de violence sexuelle, victime d’un viol collectif diffusé sur le web, suicidaire (ou pire encore…) pour réagir, pour proposer une réponse limpide et structurée à cette misère humaine, identitaire et sociale?

    Je suis certaine que les jeunes se jetteraient sur un modèle rival de comportement sexuel, joyeux et érotique, comme des prisonniers sur une fenêtre ouverte. Si seulement nous osions le leur proposer…

    http://quebec.huffingtonpost.ca