Cette ville tire des feux d’ar­ti­fice silen­cieux pour ne pas stres­ser les animaux


Je suis 100 % en faveur de feux d’artifice silencieux, c’est ce que la ville de Banff veut faire pour sa fête nationale. Les feux d’artifice conventionnels sont une pollution sonore qui stresse, les chiens et les chats. Le stress vécu par les animaux sauvages est pire pour eux, et peut même causer la mort.
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Cette ville tire des feux d’ar­ti­fice silen­cieux pour ne pas stres­ser les animaux


par  Suzanne Jovet

La ville de Banff, dans la province de l’Al­berta au Canada, a opté pour un feu d’ar­ti­fice silen­cieux afin de ne pas stres­ser les animaux lors du Jour de la Confé­dé­ra­tion du 1er juillet, rapporte The Globe and Mail. Une initia­tive que jalouse sûre­ment la faune française.

Banff est une petite ville balnéaire située au sein du parc natio­nal du même nom. La préser­va­tion de l’en­vi­ron­ne­ment est donc essen­tielle au bien-être de la ville. C’est pourquoi la mairie a décidé de concoc­ter un feu d’ar­ti­fice inso­nore lors de la fête natio­nale.

« Nous voulions mini­mi­ser l’im­pact sur la faune et la flore de la ville et du parc natio­nal envi­ron­nant, car des feux d’ar­ti­fice peuvent être stres­sants pour eux », a déclaré la maire adjointe Corrie DiManno.

Les feux d’ar­ti­fice tradi­tion­nels effraient déjà énor­mé­ment nos chiens et nos chats, leurs effets sont dont décu­plés sur les animaux sauvages. Par exemple, en 2010, 5 000 merles sont tombés du ciel lors des célé­bra­tions du Nouvel An à Beebe, aux États-Unis.

Dans les faits, les feux d’ar­ti­fices sans nuisances sonores sont quasi­ment iden­tiques aux feux tradi­tion­nels. S’ils ne sont pas proje­tés aussi haut dans les airs, les feux d’ar­ti­fices silen­cieux présentent l’avan­tage d’être plus colo­rés. On verrait bien quelques communes hexa­go­nales imiter Banff pour le 14-Juillet.

https://www.ulyces.co/

Plancton décimé, poissons sonnés: les effets du vacarme sous-marin créé par l’homme


La pollution sonore dans les fonds marins fait beaucoup plus de dégâts chez les poissons, zooplanctons … Qui sont pour la majeur partie est causée par des canons à air qu’utilisent les pétrolières. Donc diminuer l’utilisation semble logique, alors que les États-Unis font totalement le contraire. Il y a  aussi d’autres bruits dont nous sommes responsables qui est tout aussi important à diminuer
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Plancton décimé, poissons sonnés: les effets du vacarme sous-marin créé par l’homme

 

Les poissons peuvent souffrir de lésions internes et... (Photo Todd Heisler, archives The New York Times)

Les poissons peuvent souffrir de lésions internes et changer de comportement, comme déboussolés par le bruit, conduisant certains à l’immobilisme, d’autres à fuir.

PHOTO TODD HEISLER, ARCHIVES THE NEW YORK TIMES

 

IVAN COURONNE
Agence France-Presse
Washington

Les nuisances acoustiques sous-marines créées par les activités humaines sont à l’ordre du jour d’une réunion internationale sous l’égide des Nations unies cette semaine à New York, une victoire pour les ONG qui militent pour la reconnaissance mondiale de ce problème encore mal quantifié.

Quelles sont les origines du bruit?

Le bruit humain est principalement créé par les navires de transport maritime, les porte-conteneurs et les pétroliers, avec leurs moteurs et leurs hélices.

Les explosions déclenchées pour démonter des plateformes pétrolières en mer produisent les sons les plus forts, mais sont plus rares.

Les ONG se concentrent sur les canons à air utilisés par les compagnies pétrolières pour détecter des réserves sous-marines. Un bateau remorque un tel canon qui envoie des ondes vers les fonds marins; en rebondissant plus ou moins profondément selon les sédiments et les roches, les ondes dessinent une carte en 3D d’éventuelles réserves pétrolières. Ces décharges de canons à air peuvent se succéder à quinze secondes d’intervalles, sur d’immenses zones, pendant des semaines, à un très fort volume.

Exemple: le zooplancton

L’ONG OceanCare, basée à Bern en Suisse, a compilé en mai 115 études réalisées principalement depuis les années 1990 et 2000, montrant des effets plus ou moins graves sur 66 espèces de poissons et 36 espèces d’invertébrés.

Le zooplancton apparaît comme très vulnérable aux canons à air. Une étude de 2007 a montré qu’une seule décharge de puissance inférieure aux canons habituellement utilisés par les bateaux de prospection pétrolière pouvait décimer la moitié du plancton dans la zone traversée. Certaines espèces de zooplancton ont été tuées à 95%. Or ces planctons sont à la base de la chaîne alimentaire, notamment pour les baleines et de nombreux invertébrés comme les huîtres et les crevettes.

Exemple: les réserves de cabillauds

Les poissons peuvent souffrir de lésions internes et changer de comportement, comme déboussolés par le bruit, conduisant certains à l’immobilisme, d’autres à fuir.

Dans des études de 1996 et 2012, les tirs de canons à air ont provoqué la fuite de bancs de haddocks (aiglefins) et de cabillauds, jusqu’à faire baisser le taux de prise de 20 à 70% selon les zones. Certains poissons sont descendus plus bas, où ils étaient plus vulnérables; d’autres ont été pêchés le ventre vide, ayant apparemment cessé de s’alimenter.

Quelles solutions?

La solution la plus directe consisterait à limiter le nombre et l’intensité des prospections acoustiques. Mais, du moins aux États-Unis, c’est la direction inverse qui est prise: l’administration de Donald Trump a annoncé l’ouverture prochaine du plateau continental de la côte atlantique à de telles «études sismiques» en vue, in fine, de forages.

L’industrie pétrolière, elle, argue que les preuves scientifiques ne sont pas probantes et que les compagnies prennent des précautions.

«En outre, les études sismiques sont fréquemment utilisées par le service géologique américain, la fondation nationale des sciences et le secteur de l’éolien en mer», dit à l’AFP Michael Tadeo, porte-parole de l’Institut américain du pétrole, une fédération professionnelle.

Concernant les navires, un ralentissement de la vitesse réduirait le volume du bruit. Le port de Vancouver mène des expériences dans ce but depuis l’an dernier, dans le cadre d’un projet nommé «ECHO».

Les ONG militent de leur côté pour que la notion de pollution sonore créée par l’homme soit incluse dans une résolution de l’ONU sur les océans, plus tard cette année.

Alors qu’initialement, c’était principalement l’effet sur les dauphins et les baleines qui était mis en avant, l’ONG agite le spectre d’une perturbation générale de la faune sous-marine, avec une réduction possible des stocks de poissons.

«C’est vraiment un problème de chaîne alimentaire», dit à l’AFP Nicolas Entrup, de l’ONG OceanCare. Mais il se félicite: «Le problème du bruit dans les océans est en train de monter vite à l’ordre du jour, en tant que menace environnementale».

http://www.lapresse.ca/

Les restaurants sont devenus bruyants (et ce n’est pas uniquement la faute des clients)


Même au Québec, il y a des restaurants trop bruyants, on entend un fort bourdonnement des gens qui discutent, le bruit de la vaisselle, des chariots. Je déteste cela. Il y a des causes qui peuvent être la musique diffusée, l’architecture d’un restaurant …Cela donne l’mpression d’être dans une grande cafétéria
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Les restaurants sont devenus bruyants (et ce n’est pas uniquement la faute des clients)

 

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«J’arrive pas à t’entendre» | Nathan Dumlao via Unsplash License by

Repéré par Aurélie Rodrigue

Repéré par Aurélie Rodrigue

Le bruit arrive en haut du classement des plaintes de la clientèle

Ça nous est tous déjà arrivé au moins une fois: se retrouver dans un restaurant et ne pas pouvoir commander un plat ou un verre sans avoir à lever la voix. Les «Quoi?», «Je t’entend pas» et «Tu peux répéter» sont aussi fréquents que les «Je peux avoir l’addition, s’il vous plaît?».

«À peine entrée au Line Hotel –une église centenaire réaménagée en un espace trendy qui abrite bar à cocktails, cafés et restaurants– j’ai voulu en ressortir. Mes oreilles ont été envahies par un brouhaha assourdissant. Après une demi-heure éprouvante à essayer de parler avec mon mari dans ce vacarme, on a fini par partir. En partant, j’ai essayé de me plaindre de l’acoustique à un des réceptionnistes. Je ne pense pas qu’il m’ait entendue», écrit Julia Belluz, spécialiste santé à Vox.

En 2016 aux États-Unis, le rapport d’enquête de Consumer Reports sur les restaurants révèlent que le bruit arrive en haut du classement des plaintes clients –devant l’attente, le service et la nourriture.

Vox explique que les restaurants bruyants sont une réelle menace pour la santé publique –surtout pour celles et ceux qui y travaillent et qui les fréquentent de façon régulière. Le niveau sonore de ces établissements peut atteindre jusqu’à quatre-vingt décibels –ce qui provoque une perte d’audition au fil du temps.

«C’est quelque chose qu’on peut éviter mais malheureusement les dommages auditifs sont irréversibles», indique Gail Richard, présidente de l’American Speech-Language-Hearing Association.

Pourquoi les restaurants sont-ils devenus aussi bruyants? Et comment faire pour arrêter de subir ces nuisances sonores?

Les bruit est intentionnel

Comme l’explique Vox, le phénomène a commencé à prendre de l’ampleur vers la fin des années 1990 quand le chef Mario Batali a commencé à diffuser de la musique dans la salle de son restaurant.

«Les autres chefs ont fini par l’imiter et maintenant on est emprisonné dans un mur de son», souligne Adam Platt, dans un article pour le New York magazine.

Tom Sietsema, critique pour le Washington Post, explique que le bruit permet de créer une énergie et une effervescence dans les restaurants:

«Personne veut dîner dans un mausolée».

Les restaurants silencieux peuvent être tout aussi peu accueillants.

Pendant ses recherches, Julia Belluz a découvert que le confort acoustique a un prix: des panneaux acoustiques pour un plafond peuvent coûter plus de 50.000 dollars. Les restaurateurs ont tendance à prioriser d’autres aspects comme le design de leur restaurant.

Les modes en matière d’esthétisme ont changé la donne

Les changements de design des restaurants –hauts plafonds, bâtiments industriels, minimalisme– en ont fait des «pièges à bruit»:

«Les éléments décoratifs qui jadis absorbaient le son ne sont plus à la mode», explique Julia Belluz.

Les anciennes églises transformées en restaurants, comme le Line Hotel, ont été créées pour diffuser le son et non l’absorber –un casse-tête pour les designers.

«Je travaille aux États-Unis mais je suis canadienne et je suis toujours étonnée par le volume sonore des Américains. Un soir, dans une pizzeria à Washington, j’ai essayé de rivaliser avec ma voisine de table. J’avais l’impression de beugler en parlant avec mes amis», raconte Julia Belluz.

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Pourquoi le bruit fragilise le cœur ?


La pollution sonore peut avoir des effets sur la santé cardiaque. En effet, ceux qui habitent près des autoroutes, des aéroports, enfin tout ce qui est bruyant ont un impact sur le coeur.
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Pourquoi le bruit fragilise le cœur ?

 

PKpix/shutterstock.com

Trafic routier, aérien, ferroviaire… Notre cœur n’aime pas le bruit. Plusieurs études ont déjà montré que vivre à proximité d’une autoroute ou d’un aéroport augmente le risque de maladie cardiovasculaire. Des chercheurs allemands expliquent aujourd’hui les mécanismes en jeu.

La pollution sonore est souvent pointée du doigt pour augmenter le risque cardiovasculaire. Une récente étude américaine a par exemple montré que les femmes vivant à moins de 100 mètres d’une route ou d’une autoroute présentaient un risque d’hypertension de 22% supérieur à celui des femmes habitant à plus de 1 000 mètres de ces axes.

Mais des questions demeurent concernant les mécanismes précis. Pour en savoir plus, des scientifiques de l’Université Johannes Cutenberg en Allemagne ont passé au peigne fin des études conduites sur le sujet.

Selon eux, « le bruit induit une réponse au stress, caractérisée notamment par l’activation du système nerveux sympathique, qui déclenchera des séquelles et entraînera des lésions vasculaires. »

En fait, ce système nerveux sympathique accélère le métabolisme et s’active en cas de danger ou de peur. Lorsqu’il est stimulé, il influe sur le système cardiovasculaire : la fréquence cardiaque augmente et induit une vasoconstriction périphérique, entraînant alors une élévation de la pression artérielle.

  • Source : Journal of the American College of Cardiology, 5 février 2018
  • Ecrit par : Vincent Roche – Edité par: Emmanuel Ducreuzet

https://destinationsante.com

Chut! Vous perturbez l’écosystème


Il n’y a pas juste la pollution de l’environnement qui nuit à l’écosystème, mais aussi la pollution sonore qui par le transport et l’extraction des ressources naturelles. Cela nuit autant aux animaux, aux oiseaux, et même aux plantes
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Chut! Vous perturbez l’écosystème

 

La pollution sonore causée par les humains a des impacts sur les animaux.

Des bisons bloquent le trafic dans le parc national de Yellowstone, au Wyoming Photo : La Presse canadienne/AP Photo/Matthew Brown

Plus de la moitié des territoires naturels des États-Unis sont affectés par les bruits d’origine humaine, selon une étude publiée dans Science. Et les conséquences de cette pollution sonore peuvent être importantes.

Un texte de Renaud Manuguerra-Gagné

Les effets de la pollution sonore sur les milieux marins sont bien documentés. Le son peut s’y propager beaucoup plus loin que dans l’air. Et on sait depuis longtemps que les forages ou le passage de bateaux nuisent aux animaux marins et les forcent à se déplacer pour survivre.

L’impact du bruit humain est toutefois moins étudié sur la terre ferme. Bien que cela semble, à première vue, un problème particulier aux grandes villes, on sait maintenant que notre vacarme s’étend très loin.

Une présence qui se fait entendre

Une équipe de chercheurs américains a montré que 63 % des territoires naturels étaient couverts d’un bruit de fond permanent qui doublait les décibels naturellement présents en forêt. Pire encore, dans 21 % de ces territoires, le bruit de fond est 10 fois plus élevé que la norme.

Les chercheurs ont obtenu ce résultat à l’aide de relevés sonores provenant de 492 sites partout aux États-Unis, tant dans des parcs urbains que dans des parcs nationaux.

Au total, 1,5 million d’heures d’enregistrement ont été analysées par un algorithme capable de reconnaître les bruits émanant d’activités humaines, notamment les transports ou l’extraction de ressources naturelles. Ces données leur ont permis d’établir une carte du bruit dans les territoires naturels à travers les États-Unis.

Des effets sur tout l’écosystème

Ces bruits ont des conséquences importantes. Tout d’abord, les sons causés par les humains ont un effet d’étouffement sur les autres sons ambiants. Ils produisent des interférences qui empêchent les sons de se propager.

Par exemple, si, dans une zone silencieuse, le chant de certains oiseaux peut être entendu clairement jusqu’à 30 mètres, dans les zones où le bruit de fond double, on ne peut plus les entendre qu’à 15 mètres. Et dans les zones où le bruit est 10 fois plus élevé, on doit se trouver à 3 mètres de distance pour entendre clairement le chant du même oiseau.

Ce phénomène a des conséquences bien réelles pour ces oiseaux, qui ont besoin de communiquer entre eux pour établir leur territoire ou assurer leur reproduction.

D’autres études ont également montré que les bruits humains pouvaient changer le comportement des animaux. Leur niveau de stress était plus élevé ou encore ils agissaient comme s’ils étaient perpétuellement en présence d’un prédateur. Le stress cause aussi plusieurs problèmes de santé qui, à la longue, diminuent l’espérance de vie.

Même les plantes peuvent, conséquemment, être affectées par l’activité humaine, notamment par la fuite des animaux qui aident à leur pollinisation ou par l’absence des herbivores qui régulent leur croissance.

La pollution sonore peut avoir des conséquences sur plusieurs espèces en voie de disparition. Les chercheurs ont remarqué que jusqu’à 13 % des espèces menacées aux États-Unis se trouvaient dans des zones où le bruit de fond causé par les humains était 10 fois plus élevé que la norme.

L’étude permet quand même de souligner un point important : les zones forestières les moins affectées par le bruit sont celles qui sont les mieux protégées par la loi. Les chercheurs espèrent donc que leur travail influencera les choix des décideurs.

http://ici.radio-canada.ca

Comme nous, les poissons ont des accents "régionaux"


Les poissons ne font pas juste barboter, ils vocalisent. Ils ont aussi leur propre accent dépendant dans le coin du monde, ils nagent. Malheureusement, la population sonore et les changements climatiques pourraient avoir des conséquences sur leurs vocalisations
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Comme nous, les poissons ont des accents « régionaux »

 

Les poissons ont des accents différents.

Carpe (Gadus morhua).

ARDEA/MARY EVANS/SIPA

Vous dites « muet comme une carpe » ? Quelle erreur ! Sous l’eau, ces poissons ne cessent de bavarder.

DIALECTES. Le milieu aquatique est loin d’être un endroit silencieux. Les poissons communiquent entre eux et émettent de nombreux sons et vocalisations pour échanger des informations, comme le révèle une étude menée par l’équipe du professeur Simpson de l’Université Exeter. Grâce à des microphones placés sous l’eau, les scientifiques ont pu enregistrer les conversations de différents poissons à proximité des côtes anglaises, près de Glasgow, Newcastle et de l’ouest de l’Angleterre. Ils ont remarqué que chez les carpes, par exemple, il existerait plusieurs « accents » selon la région d’origine de celles-ci. D’autres enregistrements de poissons américains et les poissons européens ont été comparés. Les carpes, les aiglefins et d’autres espèces de poissons font vibrer les muscles se situant autour de leur vessie pour produire certains sons. Aux vocalisations se rajoutent donc des claquements longs, des claquements secs et des grondements plus ou moins profonds. Ces différentes façons de communiquer leur permettraient d’établir leur territoire, d’éviter les prédateurs mais également d’échanger des informations avec les congénères.

« [Chez les carpes] le mâle fait des sons claquants et des grondements plus profonds pour persuader les femelles de s’accoupler avec lui », explique le Pr Simpson.

Le fait de reconnaître des « accents » familiers permet à ces poissons de choisir des partenaires sexuels et d’analyser si un autre individu représente une menace ou non.

La pollution sonore pourrait faire taire les poissons

Le bruit des bateaux a un effet néfaste sur ces poissons. Dans certaines zones, la pollution sonore est telle que les poissons ne s’entendent plus… et se taisent. Cela pourrait avoir de graves conséquences, car si les interactions sociales venaient à disparaître, la survie de ces animaux pourrait en être grandement affectée. Le réchauffement climatique est également un facteur de perturbation importante. La température des océans augmente et les poissons des eaux froides sont alors obligés de se diriger vers les eaux du Nord, plus fraîches. Chez les morues des Cornouailles par exemple, la migration et la différence de dialecte avec les morues du Nord engendreront probablement davantage de luttes de territoire chez cette espèce.

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Plus d’une centaine de dauphins échoués sur la côte Atlantique depuis début mars


Les côtes françaises sont témoins d’échouage de dauphins par centaine, une augmentation depuis les dernières années. Peu de dauphins sont morts de cause naturelle, mais à cause de la pêche, ajouté de la pollution sonore, des éoliennes, il n’y a pas de répit pour ces cétacés
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Plus d’une centaine de dauphins échoués sur la côte Atlantique depuis début mars

 

L'un des nombreux marsouins communs échoués sur les plages françaises, récemment. © Crédit LaTeste / PM

L’un des nombreux marsouins communs échoués sur les plages françaises, récemment. © Crédit LaTeste / PM

De plus en plus de cétacés, plus particulièrement des dauphins, sont retrouvés échoués chaque année sur les côtes françaises. Et 2016 démarre mal.

 

ÉCHOUAGE. Il y avait eu deux années d’amélioration. Mais les premiers chiffres de 2016 relevant les cadavres de cétacés retrouvés sur les plages françaises ne sont pas réjouissants. Ainsi, depuis le début du mois de mars, plus de 150 cadavres ont été retrouvés échoués sur les côtes Atlantique et de la Manche (en sachant que 70% des effectifs d’échouage annuels sont recensés durant les 6 premiers mois de l’année). Que ce soient des dauphins communs (Delphinus delphis), des marsouins communs (Phocoena phocoena) ou des phoques, la plupart ont été les victimes malheureuses de la pêche hivernale.

« Si l’échouage après une mort naturelle est évidemment possible, c’est bien des faits de captures accidentelles que sont morts la majorité des cétacés recensés », explique à Sciences et Avenir Willy Dabin, du domaine légiste de l’Observatoire Pelagis à l’Université de La Rochelle.

« La dérive des cadavres à la côte est normale en période hivernale, du fait des fréquences de vents d’ouest de fortes intensités. Ce qui l’est moins, c’est la mortalité additionnelle liée à la pêcherie, un phénomène connu depuis les années 1980 avec l’émergence du chalut pélagique », ajoute-il.

En effet, c’est la pêche au chalutier qui est surtout remise en cause. Cette pratique consiste à la capture de poissons en laissant traîner derrière un bateau le chalut, un filet en forme d’entonnoir à seulement quelques mètres sous la surface de l’eau. Ce chalutage pélagique est rapide et efficace, mais est très peu sélectif. C’est ainsi que sont piégés dans les mailles du filet, en compagnie des poissons recherchés par les pêcheurs, des animaux comme le dauphin ou le marsouin.

« Ce qu’il faut savoir c’est qu’un chalut c’est 90 m d’ouverture horizontale et 70 m d’ouverture verticale et 152 m de long, formant un entonnoir qui traîne derrière les bateaux (2 unités, en général) pendant 6 à 8 heures d’affilée et remonte parfois de 1 à 10 dauphins », détaille M. Dabin.

Une pratique qui empêche la bonne préservation des ressources marines et qui, in fine, provoque une surpêche pour compenser les déficits induits.

« C’est un cercle vicieux, qui n’est pas forcément la faute des pêcheurs ou des consommateurs. C’est juste un sujet mal géré », précise le responsable de l’Observatoire Pelagis.

DÉMÉNAGEMENT. Aussi, est-ce une situation encore plus difficile pour certains, comme le marsouin commun. Disparu des eaux métropolitaines françaises au 19e siècle, Phocoena phocoena a regagné la Manche et la mer du nord il y a une cinquantaine d’années, et l’Atlantique il y a seulement une quinzaine d’années.

« On n’en comptait une poignée d’individus échoués dans les années 1990s, aujourd’hui on en trouve des centaines » ajoute Willy Dabin.

Selon lui, ce changement de distribution récente est en réaction à l’industrie européenne, augmentant les nuisances sonores et chimiques avec les plateformes et autres éoliennes installées en pleine mer. Malheureusement, son milieu de retrait n’a pas apporté le répit escompté, puisqu’il subit lui aussi les dommages collatéraux de la pêche au chalutier. Enfin, il est à retenir qu’il ne faut absolument pas toucher ou s’approcher des carcasses de tels animaux échouées sur les plages. A l’inverse, il faut les signaler au numéro de l’Observatoire Pelagis, 05.46.44.99.10, afin que soient contactées les autorités communales et que soient enclenchées les procédures d’équarrissage adéquates.

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Le bruit humain bouleverse toute la chaîne de vie océanique


La pollution sonore causé par l’être humain sur l’océan Pacifique peut s’entendre jusqu’a 10,999 mètre de profond, cela affecte plus d’espèces marines que l’on croit, par exemple : des poulpe, calmar, coquillage, poissons etc .. Le bruit peut même être la cause de l’échouage de troupeau entier
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Le bruit humain bouleverse toute la chaîne de vie océanique

 

En 2002, un échouage de baleines-pilotes sur une plage du Massachusetts. © JOHN MOTTERN / AFP

En 2002, un échouage de baleines-pilotes sur une plage du Massachusetts. © JOHN MOTTERN / AFP

Par Sylvie Rouat

Des grands mammifères marins au zooplancton, toute la vie océanique est aujourd’hui affectée par la pollution sonore liée aux activités humaines.

CACOPHONIE. Le « Monde du silence » est de plus en plus cacophonique. Jusque dans le lieu océanique le plus profond du monde, le « Challenger Deep » à 10.900 mètres sous la surface de l’océan Pacifique dans la fosse des Mariannes, les capteurs enregistrent le vrombissement de bateaux croisant à plus de 10 km de là ! C’est l’expérience qu’a mené l’océanographe américain Robert Dziak, de la NOAA (US National Oceanic and Atmospheric Administration), en descendant un hydrophone de céramique inséré dans une coque de titane jusqu’au fin fond de la fosse la plus profonde du monde où s’exerce une pression de près de 1.114 fois la pression atmosphérique. Là, 23 jours durant, en juillet 2015, il a enregistré les sons qui résonnent jusque dans les endroits les plus reculés du globe.

Échouage massif de calmars géants

De fait, à mesure que les océans s’acidifient, le son se propage plus vite, plus loin. Et cette nouvelle pollution affecte directement la vie sous-marine. Le 10 mars 2016 étaient réunis à Paris divers acteurs du monde maritime pour débattre de ce  phénomène récemment découvert. C’est en 2001 en effet que, à la suite d’une étude géophysique réalisée au large des Asturies, en Espagne, s’est produit un échouage massif de calmars géants. L’étude du troupeau d’animaux morts a permis de découvrir une lésion de leur organe sensoriel, découverte qui a conforté l’hypothèse de cause à effet, entre l’utilisation des canons à air des géophysiciens et la désorientation des animaux.

« En 2008, nous avons recréé cette même situation en laboratoire, explique Michel André, directeur du Laboratoire d’Applications Bioacoustiques (LAB), en Catalogne. En utilisant des ondes acoustiques entre 50 et 400 hertz, nous avons mis en évidence que le bruit traumatise les organes d’équilibre des poissons. Mais il est difficile encore de déterminer les seuils de souffrance des espèces. La découverte des impacts de la pollution sonore sur les espèces est très récente. »

D’ores et déjà, les expériences ont montré qu’une baleine peut souffrir jusqu’à 2.000 mètres de la source d’émission !

© NOAA

Le problème du seuil acceptable des bruits en milieu marin est d’une incroyable complexité. Sur Terre, c’est simple : les sonomètres sont calibrés pour l’oreille humaine, notre espèce étant prise comme unique référence. Mais nos organes auditifs ne sont pas adaptés au monde sous-marin : ce que nous qualifions de « Monde du silence » est en réalité un brouhaha sonore permanent pour les cétacés et bien d’autres espèces. Quelles sont les espèces indicatives des niveaux de bruit acceptables ? Les baleines et dauphins – mammifères marins – se sont montrés depuis longtemps sensibles aux perturbations sonores qui entraînent des échouages d’individus isolés ou de troupeaux entiers.

« Le problème, note Michel André, c’est que le groupe des cétacés compte 80 espèces, qui communiquent avec des répertoires sonores variés et des comportements propres. De plus, au sein d’une même espèce ce répertoire est modulé en fonction de l’activité de l’animal – repos, chasse, reproduction… Il est difficile alors de comprendre leurs limites de sensibilité. »

Même les poissons dépourvus d’organe auditif souffrent

Parmi les poissons, certains communiquent également avec les sons, alors que d’autres n’en ont pas la possibilité, n’étant pas dotés d’organe auditif. Depuis 2011, le LAB suit ces espèces sourdes mais dotées d’organes sensoriels nécessaires à leur équilibre et leurs déplacements. Organes qui ont précisément des structures similaires aux organes auditifs. Le résultat des études montre qu’un traumatisme sonore affecte également ces organes. Dès lors, les animaux ne peuvent plus nager, se reproduire, etc. Ils deviennent des proies faciles et meurent en quelques jours. Au final, toute la chaîne alimentaire marine est en réalité touchée par la pollution sonore, des grands prédateurs au plancton :

« Notre travail sur les larves du zooplancton a montré des traumatismes similaires, alerte Michel André.Affectées par des niveaux sonores trop élevés, les larves ne grandissent plus… »

Au final, la pollution sonore affecte tout autant mammifères et poissons qu’invertébrés sourds, grands prédateurs comme minuscule plancton. La chaîne entière de la vie océanique souffre du tintamarre humain, qui empêche communications et sensations vitales.

Pour chaque espèce, il s’agit maintenant de comprendre quel est le niveau le plus dangereux à court et long terme » – Michel André, directeur du Laboratoire d’Applications Bioacoustiques.

Un véritable défi pour les biologistes marins. Car là encore, la diversité des organismes complique le travail : les coquillages, fixes, les seiches et les poulpes, lents, sont exposés plus longtemps au bruit – et souffrent donc plus fortement – que les crustacés véloces qui s’éloignent rapidement de la source de nuisance… Et puis il y a ceux qui s’adaptent. Les cachalots, par exemple, qui accompagnent de près les études géophysiques, au grand étonnement des prospecteurs. Ces expéditions utilisent des canons à air qui produisent un cône de bruit à l’intérieur duquel tout animal est condamné à mort. Toutefois, hors du faisceau le traumatisme n’est pas forcément mortel. Des prospecteurs s’étonnaient de voir de nombreux cachalots tourner autour de leur navire. En fait, ceux-ci guettent leurs proies naturelles, les calmars géants, affaiblis au sein du cône et devenus proies aisées. Cet exemple montre que l’activité humaine à déjà modifié certains comportements animaux.

Le bon équilibre écologique des mers est ainsi étroitement lié à une bonne gestion du bruit humain, tandis que se déploient de par le monde de grands champs d’éoliennes et que s’intensifie le trafic maritime même dans l’océan arctique. Dans cette perspective, le LAB installe dans tous les océans des stations acoustiques.

Une centaine de ces capteurs a déjà été positionnée, « mais c’est très insuffisant, note Michel André. Car le son est une donnée variable, se modulant différemment en fonction des conditions de température, salinité, pression, composition du milieu ».

Une source de bruit en Antarctique n’a de fait pas le même impact sur les espèces que dans les mers tropicales. La découverte de cette pollution sonore jusqu’à peu inconnue entraîne la création d’un nouveau domaine scientifique où tout reste à faire.

http://www.sciencesetavenir.fr/

Les conséquences du bruit, omniprésent dans notre environnement, sous-estimées


Même si on ne peut vivre dans un silence complet, le bruit à notre époque est devenu un problème sérieux. Tellement qu’on camoufle le bruit par autre chose qui n’est guère mieux et qui peut en résulter à des troubles de santé
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Les conséquences du bruit, omniprésent dans notre environnement, sous-estimées

 

 

En France, 12 à 13% de la population sont touchées par des problèmes d'audition. © SUPERSTOCK/SUPERSTOCK/SIPA

En France, 12 à 13% de la population sont touchées par des problèmes d’audition. © SUPERSTOCK/SUPERSTOCK/SIPA

 

Échec scolaire, difficultés de socialisation, carrière professionnelle contrariée, voire risque accru de démence : la perte auditive est un fléau à tous les âges, souligne l’association JNA à l’occasion de la 19e journée nationale de l’audition ce 10 mars.

Que ce soit dans la rue, dans les transports en commun, au restaurant, au bureau ou à domicile, »nous sommes soumis à une pression sonore permanente », constate auprès de l’AFP le professeur Jean-Luc Puel, directeur de recherche de l’Inserm.

D’ailleurs, un Français sur deux se sent agressé par le bruit au travail ou dans les transports, et neuf sur dix estiment que le bruit a des effets directs sur la santé, selon un sondage Ifop.

« Autrefois le bruit ne rentrait pas dans la sphère privée »

Le bruit est aujourd’hui perçu comme une nuisance, une « pollution sonore » parce que les pauses silencieuses sont devenues rares, voire inexistantes. »La grande différence est qu’autrefois le bruit ne rentrait pas dans la sphère privée », observe Sébastien Leroy, de JNA.

Il n’est pas rare à présent que des jeunes vivent jour et nuit avec un casque sur la tête pour écouter de la musique, regarder des vidéos ou masquer le bruit des autres. En France, 10 % des enfants de moins de 2 ans s’endorment avec un casque audio…

Or cette exposition permanente affecte non seulement l’ouïe mais encore la santé en général, insiste Pascal Foeillet, médecin ORL (voir infographie ci-dessous).

« Le bruit a une action directe sur la zone la plus sensible : la partie auditive de l’oreille interne », explique-t-il, rappelant que les effets sont liés à l’intensité et à la durée de l’exposition. À partir de 85/87 décibels et une exposition variant de huit heures à quelques minutes selon l’intensité du bruit, « le système auditif souffre et, à long terme, des troubles auditifs ou des acouphènes vont s’installer ».

© Simon MALFATTO, Philippe MOUCHE / AFP

Des lésions irréversibles

À titre d’exemples, dans une rue à fort trafic, le bruit est de l’ordre de 90 dB, dans une discothèque de 110 dB, proche du seuil de la douleur de 120 dB (voir l’échelle du bruit ci-dessous).

Le Dr Foeillet ajoute que la « lésion s’installe de manière très insidieuse, sans forcément être perçue immédiatement ». Et, elle est irréversible. Dans les discothèques où le bruit peut atteindre les 110 décibels et plus, « des dégâts considérables peuvent intervenir en quelques minutes », insiste Martine Ohresser, médecin ORL.

Le bruit a en outre des effets plus généraux sur la santé en agissant sur le système émotionnel.

Des études ont ainsi montré que des personnes exposées au bruit quotidien comme celles habitant à proximité d’un aéroport présentaient plus fréquemment des maladies cardiovasculaires, des pressions artérielles plus élevées ou des troubles psychiques comme l’anxiété voire la dépression. Elles souffrent aussi davantage de troubles du sommeil. Dans les bureaux en « open space », le bruit généré par les conversations, les sonneries des téléphones, entraîne plus de fatigue, les salariés étant contraints d’être « hyper concentrés » pour rester efficaces. À l’école, le bruit se traduit par un déficit d’attention. 

© Damien Hypolite / Sciences et Avenir

En France, 12 à 13% de la population, soit 6 à 8 millions de personnes sont touchées par des problèmes d’audition, selon des données de la JNA. L’association estime que ces données sont probablement inférieures à la réalité faute notamment de dépistage efficace.

« Les tests basiques sont insuffisants », déplore le professeur Hung Thaï Van, chef de service audiologie qui raconte la malheureuse expérience de ce jeune de 19 ans, en échec scolaire, à qui on a imposé six ans d’orthophonie alors qu’il souffrait de trouble auditif non diagnostiqué.

 Selon lui, « près de 40% des enfants en difficultés scolaires peuvent avoir un trouble central d’audition ».

En 2015, l’Organisation mondiale de la santé avait averti que plus d’un milliard de jeunes dans le monde étaient menacés par des troubles auditifs parce qu’ils écoutent de la musique trop forte.

Lise Loumé avec afp

http://www.sciencesetavenir.fr/

Écoutez ce qu’entendent les poissons et les baleines au fond de l’océan


Peut-on trouver le silence dans le plus profond des océans ? Il semble que non, bien sûr, il y a le bruit des habitants des mers, des activités sismiques, mais aussi des bruits provoqués par l’homme
Nuage

Écoutez ce qu’entendent les poissons et les baleines au fond de l’océan

 

Un plongeur du NOAA en République dominicaine, le 2 mars 2005 | NOAA via Flickr CC License by

Un plongeur du NOAA en République dominicaine, le 2 mars 2005 | NOAA via Flickr CC License by

Repéré par Robin Panfili

 

Pendant vingt-trois jours, des chercheurs ont laissé un micro dans une fosse océanique située à plus de 10.900 mètres en dessous du niveau de la mer.

Avant de plonger un microphone dans la fosse des Mariannes, l’endroit le plus profond de nos océans enregistré à ce jour, les chercheurs l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique (NOAA) n’imaginaient sans doute pas y trouver une telle ambiance sonore. En juillet 2015, pendant vingt-trois jours, ces chercheurs ont enregistrétout ce qu’il se passait dans le Challenger Deep, une fosse océanique située à plus de 10.900 mètres en dessous du niveau de la mer.

Les enregistrements du NOAA viennent contredire l’idée reçue selon laquelle l’endroit le plus profond de nos océans serait également l’un des plus silencieux de notre planète. Durant son expédition sous-marine, l’hydrophone du NOAA a capté des sons surprenants: des grondements sismiques, des chants de baleines ou encore le raffut de cargos en provenance de la Chine ou des Philippines.

Au-delà de l’aspect ludique de cette étude, le NOAA entend surtout évaluer la présence de nuisances sonores d’origine humaine (navires, sonars, forages…) dans la fosse des Mariannes et leurs conséquences sur la communication, l’accouplement et la navigation des espèces sous-marines qui la peuplent. En décembre 2013, des travaux scientifique savaient démontré que ces bruits nuisaient à l’équilibre de la vie marine. Et ce, même si les baleines sont capables de se boucher les oreilles pour se protéger des bruits humains.

Pour les plus curieux, sachez que le site CityLab a publié quelques enregistrementscompilés au cours de l’étude du NOAA dans le Challenger Deep, en juillet 2015. Voici, par exemple (cliquer sur les liens

, le chant d’une baleine lors d’un séisme de magnitude 5:

Le gémissement d’une baleine avant et pendant ce même séisme:

Et enfin, le bruit d’un navire naviguant à proximité du Challenger Deep:

http://www.slate.fr/