Les plantes d’intérieur, une arme verte antipollution ?


Les plantes peuvent-elles améliorer la qualité de l’air dans une maison. Il semble que cela n’est pas prouvé scientifiquement. Pour la pollution intérieure, l’aération demeure le meilleur atout. Été comme hiver, il est préférable de le faire le matin et plus tard le soir et non quand il y a plus de pollution dehors comme en après-midi (l’hiver, aérez votre logement entre 8h et 11h le matin ou entre 22h à minuit le soir et évitez d’aérer entre 14h et 18h. l’été, aérez votre logement entre 21h et 10h, quand l’air est le plus frais et évitez d’aérer entre 11h et 17h.)
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Les plantes d’intérieur, une arme verte antipollution ?

 

Certaines plantes peuvent absorber des polluants présents dans l'air. Elles sont dites « antipollution ». Toutefois, pour améliorer la qualité de l'air, rien ne vaut une bonne aération quotidienne de son intérieur. © Tpsdave CCO

Certaines plantes peuvent absorber des polluants présents dans l’air. Elles sont dites « antipollution ». Toutefois, pour améliorer la qualité de l’air, rien ne vaut une bonne aération quotidienne de son intérieur. © Tpsdave CCO

 

Michel Caron

Ingénieur agricole

 

Pour assainir son cadre de vie, rien ne vaut une aération régulière de son intérieur. Il existe par ailleurs des plantes ayant la particularité d’absorber certains polluants. Sont-elles intéressantes pour nos maisons ?

Futura a mené l’enquête.

Que faire pour améliorer la qualité de l’air de sa maison ? Première réponse : aérer ! Par ailleurs, certaines plantes peuvent absorber des polluants présents dans l’air. Mais qu’en est-il en conditions réelles, dans l’habitat ?

Formaldéhyde, xylène, benzène, toluène, etc. sont des composés chimiques qui polluent votre habitation à longueur d’années, sans que vous puissiez vous en rendre compte. On les trouve en effet dans des spécialités du commerce que vous utilisez couramment comme les peintures, les détergents, les cosmétiques et des produits d’entretien. Certaines de ces substances seraient responsables, selon des spécialistes, d’allergies, de maladies respiratoires, de fatigue chronique et on les soupçonnerait même d’être parfois cancérogènes.

Or, des travaux (voir ici par exemple) ont démontré que la plupart de nos plantes d’intérieur possèdent la faculté de transformer lesdites substances indésirables en particules propres ! Toutefois, ne nous y trompons pas : pour améliorer la qualité de l’air intérieur, il est surtout primordial de bien aérer et ventiler les pièces.

L’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) estime ainsi :

« L’argument « plantes dépolluantes » n’est pas validé scientifiquement au regard des niveaux de pollution généralement rencontrés dans les habitations et des nouvelles connaissances scientifiques dans le domaine. En matière d’amélioration de la qualité de l’air intérieur, la priorité reste la prévention et la limitation des sources de pollution (entretenir les chauffe-eau et chaudières, réduire l’utilisation de produits chimiques ménagers…) accompagnées d’une ventilation ou plus généralement d’une aération des locaux (entretien du système de ventilation, ne pas bloquer les orifices d’aération, ouvrir les fenêtres quelques minutes tous les jours…) ». 

Quoi qu’il en soit, la culture de quelques-uns de ces végétaux apportera beaucoup de charme à vos différentes pièces…

https://www.futura-sciences.com/

Pollution : l’air intérieur n’est pas forcément plus sain qu’à l’extérieur


Je suis une adepte de l’aération de mon appartement, même l’hiver. Il faut juste choisir les bons moments pour qu’une aération des pièces.
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Pollution : l’air intérieur n’est pas forcément plus sain qu’à l’extérieur

 

Pollution : l’air intérieur n’est pas forcément plus sain qu’à l’extérieur

Paris, mais aussi Lyon ou Grenoble ont connu plusieurs pics de pollution ces derniers jours. Certains ont le réflexe de se calfeutrer chez eux dans ces cas-là, mais est-ce une bonne idée ?

Des intérieurs plus pollués que dehors

L’absence de pluie et de vent ces dernières semaines a rendu l’air irrespirable dans certaines villes. Face à ces pics de pollution, certains d’entre nous ont eu le réflexe de s’enfermer chez eux. Un réflexe malheureux, selon un certain nombre de spécialistes. Car si votre intérieur n’est pas bien aéré, il ne sera pas plus sain que votre habitacle de voiture. Il pourra même être 5 à 10 fois plus pollué que le nuage de pollution qui surplombe nos villes.

« L’air intérieur est souvent trop peu renouvelé, le CO2 et l’humidité s’y accumulent si on n’aère pas », explique Pierre Guitton, fondateur de Teqoya, expert en qualité de l’air. « Il est donc important de continuer d’aérer, par exemple en ouvrant les fenêtres deux fois par jour. »

Pour aérer sa maison, il est cependant recommandé d’éviter les heures les plus polluées. Ouvrez donc vos fenêtres tôt le matin ou en début de nuit.

30 % de la pollution extérieure dans nos intérieurs

Les acariens se multiplient en effet dans des intérieurs confinés et surchauffés. Ajoutez à cela l’humidité et la pollution intérieure est à son comble. Après la douche du matin, il est donc important d’aérer pour éviter les moisissures qui sont des allergènes connus.

« Les chiffres sont clairs : on retrouve à l’intérieur environ 30 % de la pollution extérieure », ajoute Pierre Guitton.

Si l’on ajoute à ce cocktail les résidus de gaz chimiques issus des meubles, de peintures et de produits ménagers, l’air de nos intérieur peu devenir toxique, sans même que nous nous en apercevions.

« Se calfeutrer chez soi n’est donc pas à préconiser, sauf chez les personnes en situation pathologique particulière », complète pneumologue Jean-Philippe Santoni, dans les colonnes de Libération.

Une seule solution : l’aération !

http://www.passeportsante.net/

Les dangers des produits de nettoyage maison


Si vous pensez qu’après le nettoyage d’une maison cela aide à l’assainir, vous serez déçu ! Il faudra bien un jour ou l’autre se raisonner et nettoyer avec des moyens plus simples et beaucoup moins ou pas du tout polluant
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Les dangers des produits de nettoyage maison

 

Les dangers des produits de nettoyage maison

«Environmental Defence» réclame la divulgation obligatoire des ingrédients.Photo Fotolia

TORONTO – Les produits de nettoyage courants pourraient engendrer une pollution de l’air intérieur susceptible de causer des maladies respiratoires comme l’asthme, et affecter le développement des enfants à naître, selon une étude canadienne dévoilée mercredi.

Le rapport La sale vérité: les produits de nettoyage nuisent à la santé des Canadiens publié par le groupe «Environmental Defence» fait état des effets des produits de nettoyage en lien avec la présence de composés organiques volatils (COV) dans l’air à l’intérieur des domiciles au Canada.

«Environmental Defence» réclame d’ailleurs la divulgation obligatoire des ingrédients dans les produits de nettoyage ainsi que la publication d’un règlement fédéral sur le sujet, promis de longue date.

«Les Canadiens passent 90 % de leur temps à l’intérieur, si bien que la salubrité de l’air revêt une importance primordiale, a signalé Maggie MacDonald, responsable du programme des substances toxiques chez Environmental Defence. Le temps est venu pour le gouvernement et l’industrie de prendre des mesures vigoureuses pour protéger la santé humaine et assainir ces produits.»

Pour les besoins de l’étude, 14 volontaires des régions de Toronto, Montréal et Cobalt en Ontario ont nettoyé leur cuisine pendant 30 minutes en se servant de nettoyants courants, de produits écocertifiés ou de produits verts dont la composition n’est pas vérifiable. L’air de leur résidence a été testé le jour avant l’expérience et une deuxième fois pendant l’activité de nettoyage, puis les échantillons furent comparés.

Les chercheurs ont constaté que l’usage des produits de nettoyage avait fait augmenter le taux de COV dans toutes les maisons. De plus, ils ont relevé une différence marquée entre les produits classiques et les produits écologiques.

Ainsi, le taux de COV avait grimpé en moyenne de 120 % en utilisant des nettoyants classiques, de 100 % avec des produits présentés comme étant écologiques et de 35 % en moyenne avec des produits écocertifiés.

Après le nettoyage, 12 maisons sur 14 affichaient un taux de COV supérieur à la norme recommandée en Allemagne. Il n’existe pas de norme canadienne. Dans huit maisons, la qualité de l’air est passée de convenable à médiocre pendant le nettoyage.

http://fr.canoe.ca/

L’air intérieur est 5 à 7 fois plus pollué que l’air extérieur


Nous aimons que nos demeures sentent bon. Et sur le marché, on offre pleins de produits offrant des odeurs diverses, en plus des polluants tels que la fumée passive. Mais ces produits sont une nuisance pour les allergies et les asthmatiques et même pour les personnes en santé et en plus les diffuseurs, bougies parfumées et autre cela fini par couter cher
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L’air intérieur est 5 à 7 fois plus pollué que l’air extérieur

 

Isabelle Bossé

Vice présidente de la Fédération française d’allergologie et coauteur du « Livre noir des allergies »

Nous venons de connaître des records historiques de pollution atmosphérique. Tous les médias ont consacré beaucoup d’articles à ce phénomène, très préjudiciable pour la santé de millions de personnes.

En effet, de nombreuses études montrent que cette pollution aiguë aggrave en particulier la santé des personnes fragilisées sur le plan respiratoire, et lorsqu’elle est chronique, est cause de morts prématurées. Les autorités se sont entre autres mobilisées à Paris, à juste titre, et ont finalement décidé après un temps d’hésitation, l’alternance de la circulation.

Une autre menace, beaucoup plus sournoise, touche quotidiennement des millions de personnes: la pollution intérieure. Qui sait pourtant que l’air intérieur est 5 à 7 fois plus pollué (1) que l’air extérieur avec des répercussions sur la santé probablement tout aussi sérieuses?

Pourquoi les professionnels et les médias semblent bien moins concernés par cette pollution?

Certainement, parce qu’ils sont moins bien informés sur ses répercussions. Parmi ces polluants, tous ces produits que nous n’utilisions pas, pour la plupart, il y a une trentaine d’années: les bougies parfumées, les huiles essentielles pulvérisées sous forme de vaporisateurs ou de diffuseurs, l’encens, qui émettent des composés organiques volatils (COV), qui ont un impact négatif sur les bronches des allergiques et des asthmatiques. En effet, une récente étude a montré que les taux de COV, émis en suivant les recommandations du fabricant, sont nettement supérieurs à ceux qui engendrent des bronchospasmes chez l’asthmatique (2). Certains de ces produits libérateurs de COV, se targuant d’être antiacariens et donc bénéfiques aux allergiques, sont en fait un facteur de risque supplémentaire. Ils induisent ainsi en erreur le consommateur qui se fie aux allégations du fabricant.

Allergologues et pneumologues évoquent ce problème, depuis plusieurs années, sans provoquer beaucoup de réactions concrètes, s’étonnant de voir certains de ces produits vendus en pharmacie à grand renfort de publicité, battant chaque mois des records de vente. Faudra-t-il attendre quelques années encore pour avertir les consommateurs de la dangerosité prouvée de ces produits en particulier pour les femmes enceintes, les bébés, les allergiques, les asthmatiques.

Qu’attendent les pouvoirs publics et les autorités de santé pour légiférer, et supprimer ces produits nocifs pour des millions de personnes?

Cette alerte sur les produits à usage domestique émettant des COV, ne doit pas nous faire oublier les rôles extrêmement nocifs du tabagisme passif en milieu intérieur. (3,4)

S’il est difficile de lutter contre les sources de la pollution atmosphérique, il est pourtant beaucoup plus facile de diminuer les effets de la pollution domestique.

Notes
1. Observatoire de la qualité de l’air intérieur- http://www.oqai.fr
2. S.Ortega, M. Ott, A. Dazy, F.de Blay – Mesure de la concentration dans l’air d’un composé organique volatil (COV), le limonène, libéré par la pulvérisation d’un mélange de 41 huiles essentielles de la gamme Puressentiel®. – Pôle de Pathologie Thoracique – Les Hôpitaux Universitaires de Strasbourg – Université de Strasbourg.
3.Wong GC and all., Do children with asthma and their parents agree on household ETS exposure? Implications for asthma management, Division of Cancer Prevention and Control Research, Jonsson Comprehensive Cancer Center, University of California 2004.
4. R. S. Chinthrajah and all, Epigenetics of allergy. Global Atlas of Allergy, EAACI 2014

http://quebec.huffingtonpost.ca/