Le Saviez-Vous ► Et si la Terre s’était mise à tourner dans l’autre sens ?


 

Une bonne question ? Si la Terre tournerait de l’autre sens, la face du monde serait tout autre. L’Amérique du Nord serait probablement un pays en voie développement avec ses déserts arides et l’Afrique une végétation luxuriante ..
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Et si la Terre s’était mise à tourner dans l’autre sens ?

 

Crédits : iStock

par Brice Louvet

La Terre tourne dans la même direction que le Soleil depuis sa formation il y a environ 4,5 milliards d’années.

Mais que ce serait-il passé si elle s’était mise à tourner dans l’autre sens ?

Selon une simulation informatique présentée plus tôt ce mois-ci à l’European Geosciences Union qui se déroulait en Autriche, les déserts couvriraient l’Amérique du Nord, des dunes arides remplaceraient les étendues de la forêt amazonienne d’Amérique du Sud, et des paysages luxuriants et verdoyants s’épanouiraient de l’Afrique centrale au Moyen-Orient.

Au cours de l’orbite d’une année de la Terre autour du Soleil, celle-ci effectue une rotation complète sur son axe – du Pôle Nord au Pôle Sud – toutes les 24 heures, tournant à une vitesse d’environ 1 670 km/h (qui est mesurée à équateur). Sa direction de rotation est dite « prograde », c’est-à-dire d’Ouest en Est, commune à toutes les planètes de notre système solaire – exceptées Vénus et Uranus.

Au fur et à mesure que la Terre tourne, la poussée et la traction de son impulsion façonnent les courants océaniques qui, avec les vents atmosphériques, produisent une gamme de modèles climatiques autour du globe. Ces modèles entraînent des précipitations abondantes dans les jungles humides ou détournent l’humidité des zones desséchés, par exemple.

Pour étudier comment le système climatique de la Terre est affecté par sa rotation, les scientifiques ont récemment modélisé une version numérique de la rotation de la Terre, mais en sens inverse.

La rotation semble ici conserver toutes les caractéristiques majeures de la topographie, comme les tailles, les formes et les positions des continents et des océans. Cette nouvelle configuration permet en revanche au courants océaniques et aux vents d’interagir différemment avec les continents, générant dans le monde entier des conditions climatiques entièrement nouvelles.

Dans l’ensemble, les chercheurs ont découvert qu’une Terre en rotation d’Est en Ouest était une Terre plus « verte ». Pour preuve, la couverture mondiale du désert passe d’environ 42 millions de kilomètres carrés à environ 31 millions de kilomètres carrés. Les herbes ont germé sur la moitié des anciennes zones désertiques, et les plantes ligneuses ont émergé pour couvrir l’autre moitié. Cependant, les déserts sont apparus là où ils n’ont jamais été vus auparavant : dans le sud-est des États-Unis, dans le sud du Brésil et en Argentine ainsi qu’au nord de la Chine.

L’inversion de la rotation a également permuté les tendances du vent global, apportant des changements de température aux régions subtropicales et aux latitudes moyennes. Les zones occidentales des continents se sont refroidies, lorsque les frontières orientales se sont réchauffées, et les hivers sont devenus nettement plus froids dans le nord-ouest de l’Europe.

Les courants océaniques ont également changé de direction, réchauffant les frontières orientales des mers et refroidissant les frontières occidentales, rapportent les chercheurs pendant la conférence. La circulation méridienne atlantique (AMOC), un important courant océanique régulant le climat dans l’Atlantique, s’est éteint pour finalement refaire surface dans le nord de l’océan Pacifique, transportant de la chaleur vers l’est de la Russie. Dans ce cas de figure, la modification des courants marins dans l’océan Indien a également permis aux cyanobactéries de dominer la région, ce qu’elles n’ont jamais réussi à accomplir avec la rotation actuelle.

Source

http://sciencepost.fr/

Le Saviez-Vous ► Arctique, Antarctique : quelles sont les différences ?


Antarctique, Arctique les différences sont notables. Par l’emplacement évidemment ainsi que la température, l’environnement, la population humaine et animale. Avec les changements climatiques cependant risque d’avoir beaucoup de changements dans ces lieux reculés
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Arctique, Antarctique : quelles sont les différences ?

 

Nathalie Mayer
Journaliste

Arctique, antarctique. Pôle nord, pôle sud. Mais au-delà de cette localisation géographique, existe-t-il de réelles différences entre les deux ?

Entre l’Arctique et l’Antarctique, on peut parfois s’y perdre. Ces deux endroits de la planète situés aux antipodes l’un de l’autre présentent de nombreuses différences.

Le terme arctique vient du grec arktos qui signifie ours. Dans l’antiquité, les navigateurs prenaient la direction de la Grande Ourse et de la Petite Ourse pour s’y rendre. Celles-ci brillent en effet toujours au-dessus de l’horizon nord.

Arctique et Antarctique : des différences géologiques

Il faut avant tout noter que l’Antarctique constitue un continent à part entière. Situé du côté du pôle sud de notre planète, il est recouvert de glace à quelque 98 %. Les limites de l’Arctique, quant à elles, sont plus floues. Le territoire entoure le pôle nord et s’étend sur plusieurs continents puisqu’il intègre six pays bordant l’océan Arctique : le Canada, les États-Unis, le Groenland (Danemark), la Russie, la Norvège et l’Islande. On y ajoute parfois aussi une partie de la Suède et de la Finlande. Et l’Arctique est essentiellement composé d’un océan gelé que l’on nomme banquise.

En Antarctique, on trouve essentiellement des paysages montagneux et quelques volcans surplombant l’océan. L’Arctique est plus plat, même s’il présente aussi quelques paysages alpins.

 

Le manchot empereur est l’un des symboles de l’Antarctique. © MemoryCatcher, Pixabay, CC0 Public Domain

Le manchot empereur est l’un des symboles de l’Antarctique. © MemoryCatcher, Pixabay, CC0 Public Domain

Des populations différentes

Très peu d’espèces animales peuplent l’Antarctique et toujours en colonies, comme les célèbres manchots empereurs. Idem concernant les humains. Vous n’y trouverez guère que quelques scientifiques installés là le temps de leurs recherches.

En Arctique en revanche vivent de nombreuses espèces animales : le renard, le renne, le morse, le phoque et bien sûr, le fameux ours polaire ! Des peuples indigènes (les Inuits, les Lapons, etc.) se sont également adaptés aux conditions climatiques difficiles qui y règnent.

Température : lequel est le plus froid ?

C’est en Antarctique qu’ont été relevées les températures les plus froides jamais enregistrées sur Terre. Le résultat d’une combinaison de facteurs : l’altitude, le faible ensoleillement, l’isolement par un courant océanique et le pouvoir réfléchissant de la glace qui recouvre le continent. Si sur les côtes, la température moyenne est de -10 °C, à l’intérieur des terres, elle atteint -20 °C à 1.000 m d’altitude et -55 °C à Vostok qui se trouve à 3.500 m d’altitude.

En Arctique, même si parfois le thermomètre descend bien bas — jusqu’à -70 °C enregistrés à North Ice —, la moyenne annuelle se situe autour des -10 °C. Notamment parce que les amplitudes annuelles — différences de températures entre l’été et l’hiver — peuvent être importantes. Et depuis quelques années, les températures moyennes enregistrées ne cessent de grimper. Ainsi en novembre 2016, elles plafonnaient à 15 à 20 °C au-dessus des normales saisonnières : -5 °C au lieu de -25 °C !

COP21 : La banquise Arctique disparait à une vitesse inquiétante La Nasa étudie depuis la fin des années 1970 la calotte polaire arctique. À l’aide d’images satellites et de graphiques, des chercheurs ont pu reconstituer l’évolution de la glace au cours des années. Il semblerait qu’elle fonde à vive allure… La banquise pourrait même disparaître en été à partir de 2016.

http://www.futura-sciences.com/

Bons baisers de l’Antarctique : les photos à geler le souffle de l’expédition-exploit de Parker Read


L’hiver avec la neige, le froid, c’est de saison dans mon coin du monde, mais je trouve courageux ceux qui vont faire des expéditions dans des endroits les plus froids de la terre. Quand tu entends la neige craquer sous les pas, c’est qu’il fait un temps vraiment glacial. Mais dépasser ces capacités pour réussir cet exploit ont doit se sentir vidé, mais aussi comme avoir accompli quelque chose de grand
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Bons baisers de l’Antarctique : les photos à geler le souffle de l’expédition-exploit de Parker Read

Ce jeune homme de 19 ans a établi un nouveau record en traversant le pôle sud en seulement 18 jours. Une façon d’attirer l’attention du grand public sur les conséquences du changement climatique.

C’est une magnifique performance, sur le plan humain et sportif, qu’a réalisé en décembre dernier Parker Liautaud. Ce Californien de 19 ans est devenu l’homme le plus rapide du monde à avoir traversé le pôle Sud. Selon Business Insider, cet explorateur a mis 18 jours, 4 heures et 43 minutes et ce, sans aucune assistance.

Mais ce n’était pas vraiment la préoccupation première du jeune homme. En effet, si Parker Liautaud, actuellement étudiant en deuxième année à l’Université de Yale, s’est rendu sur place c’est avant tout pour la bonne cause. Par le biais de ce record, il a souhaite alerter le grand public sur les conséquences du réchauffement climatique.

Au cours de son voyage, il a prélevé des échantillons à près de 2 mètres sous la glace. D’après le site Actualités News Environnement, des chercheurs de GNS Science, un institut de recherche néo-zélandais, analysent actuellement les échantillons pour identifier d’éventuels changements de composition qui pourraient permettre de comprendre la vitesse du changement climatique dans la région.

Si cette question environnementale ne vous intéresse pas particulièrement, vous pouvez toujours regarder les magnifiques photos que Parker Liautaud a ramenées de son expédition.

La mission, appelée Willis Resilience Expedition, a commencé à la fin du mois de novembre, lorsque Parker et une équipe de quatre hommes ont atterri à la base Union Glacier.

Voici le chemin emprunté par le jeune explorateur.

Pour cette expédition, Parker était accompagné du vétéran Doug Stoup.

Au cours de son trek, Parker Liautaud a effectué des prélèvements de glace afin de mieux comprendre l’accélération du réchauffement climatique.

Parker a rencontré d’autres explorateurs dont la Britannique, Maria Leijerstam, qui tente de devenir la première personne à parcourir le pôle Sud à vélo.

 

NB : Crédits photos Willis Resilience Expedition Media

 

http://www.atlantico.fr/

Le changement climatique positif pour les albatros



Les malheurs des uns font le bonheur des autres et c’est la même chose pour certains animaux et les changements climatique .. mais jusqu’à quand ? Car même si les albatros parviennent a profiter de l’occasion, si les changements continue et cela continuera, ces oiseaux perdront probablement ces avantages
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Le changement climatique positif pour les albatros

Le changement climatique positif pour les albatros

© AFP Photo/Marcel Mochet

Le changement climatique semble, au moins pour le moment, positif pour les grands albatros de l’île de Crozet: ils bénéficient de vents de plus en plus rapides dans l’océan Austral ce qui leur permet de mieux se nourrir et se reproduire, selon une étude publiée jeudi.

En se laissant porter par le vent grâce à leurs grandes ailes, les albatros peuvent se déplacer à des milliers de kilomètres de leur nid.

Or, dans l’océan Austral, les vents d’ouest ont augmenté en intensité et se sont déplacés progressivement vers le pole sud depuis une trentaine d’années, relèvent Henri Weimerskirch (Centre d’études biologiques de Chizé, à Villiers en Bois, France) et son équipe dans la revue scientifique américaine Science.

Impact

Quel est l’impact sur les albatros de ce changement des vents probablement dû au changement climatique?

Le bilan est largement positif, selon les chercheurs qui ont analysé des données (survie, succès reproducteur) recueillies depuis près de quarante ans sur les populations d’albatros de l’archipel de Crozet et suivi depuis 1979 les déplacements de plus de 300 albatros équipés de balises Argos et de GPS.

En vingt ans, le poids moyen des mâles (10 kg en moyenne) et des femelles (8 kg en moyenne) a augmenté de 1 kg tandis que la durée de leurs voyages à la recherche de nourriture se réduisait fortement: elle est passée de près de 13 jours dans les années 1970 à 10 jours en moyenne maintenant.

Trouvant leur nourriture plus rapidement, les albatros ont prospéré, augmentant non seulement leur poids, mais aussi leur succès de reproduction. Une période durant laquelle mâles et femelles alternent séjour en mer pour chercher la nourriture et séjour à terre pour incuber l’oeuf sur le nid, précise M. Weimerskirch.

Lors de leur déplacements en quête d’une pitance, ils peuvent parcourir plus de 3 500 km entre les zones subtropicales au nord de Crozet préférées par les femelles et les eaux froides de l’océan Austral, soulignent les auteurs de l’étude.

Les albatros ont pu diminuer la durée de ces trajets grâce à leur vitesse de vol accrue et à un décalage vers le sud, l’Antarctique, de la zone où ils recherchaient la nourriture. En descendant plus au sud, les femelles qui étaient menacées par les pêcheries au thon subtropicales sont aussi plus à l’abri des risques de captures accidentelles, relève dans un communiqué le Centre national français de la recherche scientifique (CNRS).

Mais «ces effet positifs pourraient ne pas perdurer à l’avenir» si le changement climatique se poursuit et que les zones ventées continuent à se décaler vers le sud, préviennent les chercheurs.

http://fr.canoe.ca/