Des poissons tropicaux aperçus en Nouvelle-Écosse


Avec les changements climatiques oui encore …  et les eaux, des mers se réchauffent aussi au Canada. Il semble que cela amène des nouveaux venus chez les poissons qui aiment les mers plus chaudes. Ils sont beaux, mais viendront aussi des prédateurs qui sont nuisibles à la faune marine en plus des maladies qui risquent d’apparaître.
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Des poissons tropicaux aperçus en Nouvelle-Écosse

Un poisson-papillon ocellé aperçu au sud de la... (PHOTO LLOYD BOND, LA PRESSE CANADIENNE)


Un poisson-papillon ocellé aperçu au sud de la Nouvelle-Écosse

PHOTO LLOYD BOND, LA PRESSE CANADIENNE

MICHAEL TUTTON
La Presse Canadienne
Halifax

Un biologiste marin s’intéresse aux photos spectaculaires de poissons tropicaux qui ont été captées par un plongeur amateur dans les eaux plus chaudes du sud de la Nouvelle-Écosse.

Boris Worm, de l’Université de Dalhousie – qui est aussi plongeur depuis des décennies – souligne que l’hippocampe, le poisson-papillon ocellé et le poisson-flûte étaient auparavant considérés comme des espèces rares en Nouvelle-Écosse.

Un hippocampe

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Or, le plongeur Lloyd Bond affirme que dans les six dernières années, il a pu prendre plusieurs images numériques des espèces colorées à Paddy’s Head, qui donne sur la baie Sainte-Marguerite.

M. Worm estime que la présence de ces poissons est un autre signe du changement climatique, avec des effets qui pourraient devenir préoccupants pour les pêcheries existantes.

Selon un rapport du ministère des Pêches et des Océans, « Les océans du Canada maintenant », deux des cinq années les plus chaudes de l’histoire ont été enregistrées en 2012 et 2014 pour les températures atmosphériques – et les températures à la surface de la mer ont suivi cette tendance.

Un poisson-flûte... (PHOTO LLOYD BOND, LA PRESSE CANADIENNE) - image 3.0

Un poisson-flûte

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De plus, l’influence du courant Gulf Stream augmente, ce qui entraîne « des températures élevées records des eaux profondes du plateau néo-écossais et des chenaux profonds du golfe du Saint-Laurent ».

Les effets du Gulf Stream

Selon M. Worm, certains tourbillons du Gulf Stream pourraient se transporter dans les baies et eaux côtières, et ainsi amener des poissons tropicaux et subtropicaux.

« Ces (tourbillons) se produisent lorsque nous avons des eaux très chaudes, de 20 degrés ou plus, et ils transportent les espèces tropicales et subtropicales », a-t-il expliqué.

Ce n’est pas la présence en soi des poissons qui devrait déranger les écosystèmes, indique le biologiste, mais il est possible que les espèces prédatrices envahissantes et les maladies des eaux chaudes ne soient pas loin derrière.

« Ce qui a un impact plus important, c’est le réchauffement de l’eau lui-même, qui modifie la composition du phytoplancton et […] réorganise vraiment le réseau alimentaire », a-t-il soutenu.

Des impacts sur les pêches ?

Des eaux plus chaudes peuvent aussi éventuellement transporter de nouvelles maladies dans les eaux de la Nouvelle-Écosse.

« En règle générale, un monde plus chaud est un monde plus malade, a-t-il souligné. Plus de micro-organismes peuvent survivre dans des eaux plus chaudes pendant de plus longues périodes. »

Il cite en exemple l’effondrement de la pêche au homard au sud du Rhode Island après une maladie des coquillages « qui est probablement arrivée avec des eaux plus chaudes ».

Le rapport du ministère sur le réchauffement des eaux a aussi fait mention des effets du réchauffement sur les pêches.

On a notamment observé un déclin des populations de crevettes nordiques et de crabes des neiges, qui préfèrent l’eau froide, ainsi qu’une augmentation des populations de homards, qui se développent dans les environnements plus chauds.

https://www.lapresse.ca/

Ce poisson peut ressentir un chagrin d’amour


Un poisson d’origine d’Amérique centrale, le cichlidé zébré est un poisson monogame. Il semble que s’il est séparé de son conjoint (e), le poisson n’a plus le même enthousiasme. Les chercheurs qualifient cela comme une peine d’amour.
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Ce poisson peut ressentir un chagrin d’amour 

Le cichlide zebre est aussi un poisson qui protege particulierement son territoire.

Le cichlidé zébré est aussi un poisson qui protège particulièrement son territoire.

© Dominique Halleux / Biosphoto

Une étude menée sur le cichlidé zébré, un poisson tropical, montre qu’il supporte mal d’être séparé de sa moitié. Une première chez les animaux.


Source AFP

Les poissons sont-ils des romantiques comme les autres ? C’est peut-être le cas au moins pour le cichlidé zébré, un poisson tropical, capable d’éprouver un « chagrin d’amour » lorsqu’il est séparé de sa moitié. C’est ce que viennent de découvrir des chercheurs en s’appuyant sur un test de comportement permettant de mesurer le pessimisme de l’animal. Le cichlidé zébré, dont le nom scientifique est Amatitlania siquia, est un petit poisson monogame qui forme des couples stables dans le temps. Les deux partenaires construisent ensemble le nid et s’occupent de façon coordonnée des œufs et de l’élevage des alevins.

« Pour accéder à l’état émotionnel de ces poissons de manière objective sans projeter d’anthropomorphisme dans l’analyse, nous avons recouru au test du biais du jugement », utilisé aussi sur l’homme, déclare à l’Agence France-Presse François-Xavier Dechaume-Moncharmont, enseignant en comportement animal à l’université de Bourgogne à Dijon (France).

Grâce à ce test, utilisé pour la première fois sur un poisson, les chercheurs sont parvenus à montrer que, lorsqu’une femelle était séparée de son partenaire, elle devenait « pessimiste ».

Il s’agit de « la première démonstration d’un attachement émotionnel à son partenaire chez une espèce autre que l’espèce humaine », selon François-Xavier Dechaume-Moncharmont, coauteur de l’étude, publiée mercredi dans Proceedings of Royal Society B.

« Boîte ambiguë »

L’attachement émotionnel chez les oiseaux, qui sont souvent monogames contrairement aux poissons, n’a pas encore été exploré, précise ce chercheur CNRS qui travaille depuis une dizaine d’années sur le cichlidé zébré. Pour mener leurs expériences, les biologistes ont d’abord appris aux poissons à ouvrir de petites boîtes en soulevant le couvercle avec leur bouche. Puis ils ont enseigné au cichlidé zébré à distinguer les boîtes recelant un appétissant ver de vase d’autres boîtes qui, elles, étaient vides, et cela, grâce à la couleur du couvercle (noir ou blanc selon les cas). Les boîtes étaient posées soit à gauche soit à droite dans l’aquarium. Alors que les poissons se précipitaient sur la boîte cachant un ver, ils mettaient plusieurs minutes à ouvrir celle qui n’avait rien.

Le test du biais du jugement a commencé lorsqu’on leur a proposé une « boîte ambiguë » avec un couvercle gris, intermédiaire entre le blanc et le noir, placée au milieu de l’aquarium.

« Les poissons optimistes vont penser qu’elle contient de la nourriture et ils vont ôter assez vite le couvercle. Alors que les pessimistes vont croire qu’il n’y a rien à manger et ils vont y aller lentement », indique le chercheur.

Pour tester l’attachement émotionnel de ces animaux, les scientifiques ont ensuite séparé les couples.

« Nous avons montré que cela augmentait le pessimisme de la femelle », et cela très rapidement.

La femelle mettait nettement plus de temps à s’intéresser à la boîte au couvercle gris que lorsque son mâle était dans l’aquarium. Au bout de 48 heures, le mâle était remis dans l’aquarium où nageait sa femelle, dans un souci de bien-être animal. Par la suite, l’équipe a mené le même type d’expérience sur les mâles. Les premiers résultats sont similaires.

Un intérêt évolutif ?

L’équipe de chercheurs aimerait bien savoir combien de temps dure un chagrin d’amour chez ces petits poissons d’eau douce qui vivent notamment en Amérique centrale. Mais il faudrait les séparer longtemps, « ce qui pose des problèmes éthiques », note l’enseignant.

Au vu des résultats, « on peut imaginer que l’attachement émotionnel au partenaire est quelque chose d’utile au couple et qu’il présente un intérêt évolutif », estime-t-il.

S’il se révèle être un grand amoureux, le cichlidé zébré est aussi un petit poisson bagarreur, aux dents acérées. Soucieux de son territoire, il n’apprécie pas trop les autres espèces lorsque son aquarium est petit.

https://www.lepoint.fr

Le Saviez-Vous ►Les plages de sable blanc sont en réalité composées d’excréments de poissons


Ou il y a des poissons-perroquets, il y a des chances que le beau sable blanc soit faite en partie par ses excréments. C’est du sable très biologique !!
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Les plages de sable blanc sont en réalité composées d’excréments de poissons

 

plage sable

Crédits : iStock

par Brice Louvet

Saviez-vous que ces magnifiques plages de sable blanc d’Hawaii et d’autres endroits similaires ne sont pas seulement composées de morceaux de roche finement moulus. Vous retrouverez aussi dedans beaucoup, beaucoup de caca de poissons.

Les responsables ? Les poissons-perroquets – des poissons tropicaux de grande taille et colorés qui vivent dans les récifs coralliens près des côtes rocheuses du monde entier. Ces poissons aux grandes dents sont très importants pour l’écosystème puisqu’ils se nourrissent d’algues charnues qui bloquent la lumière du soleil, et favorisent ainsi la croissance des micro-organismes pathogènes près des coraux. Les poissons-perroquets rendent ainsi un grand service à la nature en faisant le nettoyage des récifs coralliens, mais ce régime très riche à un coût, du moins sur le plan métabolique.

Corail croquant, algues, et même de bactéries riches en protéines ou autres microbes à l’intérieur du corail lui-même, tout cela entre par la bouche du poisson et ressort de l’autre côté du système digestif sous forme de sable de carbonate de calcium. La biologiste marine Ling Ong, de la SWCA Environmental Consultants d’Hawaii, affirme qu’un gros poisson-perroquet hawaiien peut rejeter jusqu’à 362 kilogrammes de sable par an.

poisson perroquet

Un charmant poisson-perroquet, responsable de ces jolies plages de sable blanc. Crédits : burnsboxco / iStock

« Dans des endroits comme Hawaï, où nous avons très peu de sable terrestre, presque tout notre sable est d’origine biologique », explique-t-elle dans une interview réalisée en 2014 par Wired. « Alors j’aime dire aux gens que le sable sur lequel ils sont allongés a probablement traversé l’intestin d’un poisson-perroquet ».

Rassurez-vous, toutes les plages ne sont pas « digérées ». La majeure partie du sable dans le monde provient de forces mécaniques et non biomécaniques. Celui-ci se forme lorsque les roches se décomposent et s’érodent pendant des milliers, voire des millions d’années. Les roches descendent lentement les rivières et les cours d’eau, se décomposant sur le chemin, avant de finalement atteindre l’océan, où elles s’érodent encore davantage par l’action constante des vagues et des marées.

Toujours est-il que la prochaine fois que vous ferez de la plongée avec des poissons-perroquets, assurez-vous de les remercier pour ces jolies plages de sable blanc.

Source

https://sciencepost.fr/

Un poisson qui a l’oeil : il reconnaît les visages


Les poissons sont plus intelligents que l’on croit, les chercheurs ont choisi des poissons-archers qui ont une très bonne acuité visuelle pour leurs tests. Ils ont réussi a reconnaitre des visages à 80 %
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Un poisson qui a l’oeil : il reconnaît les visages

 

Pas si bête: un poisson exotique a démontré son talent pour reconnaître les visages, en dépit de son petit cerveau, une première, ont annoncé des chercheurs.

L’auteur de cet exploit ? Le Toxotes chatareus ou poisson-archer, déjà réputé pour les jets d’eau puissants qu’il crache sur ses proies hors de l’eau.

« C’est la première fois que l’on démontre la capacité d’un poisson à reconnaître des visages humains », souligne l’Université d’Oxford, qui a participé à l’étude publiée mardi dans la revue Scientific Reports (Nature).

De quoi regarder d’un autre oeil ce poisson tropical au corps rayé de bandes noires que l’on peut élever en aquarium.

« Je pense que le grand public serait étonné de savoir combien ces poissons sont intelligents », a déclaré à l’AFP Caitlin Newport, du département de zoologie de cette université.

« Etre capable de faire la distinction entre un grand nombre de visages est une tâche étonnamment difficile », ajoute-t-elle.

De ce fait, les scientifiques ont longtemps considéré que cette tâche ne pouvait être accomplie que par des animaux possédant un néocortex, la partie la plus élaborée, la plus étendue et la plus récente du cerveau. Elle est notamment responsable du traitement de l’information sensorielle.

Présent chez les mammifères, le néocortex est particulièrement développé chez les primates. Chez l’homme, il représente 80% du poids du cerveau.

Les chercheurs de l’Université d’Oxford et ceux de l’Université de Queensland (Australie) ont voulu tester les capacités du poisson, qui ne possède pas de néocortex.

Les scientifiques ont choisi le poisson-archer, qui vit dans les mangroves en Asie et possède une très grande acuité visuelle. Il crache sur les insectes qui sont perchés sur des feuilles ou des tiges, avec un jet très précis qui déstabilise ses proies et les fait tomber dans sa bouche grand ouverte.

Ils apprennent vite

Les scientifiques ont entraîné un petit échantillon de poissons-archers à l’aide d’un écran d’ordinateur disposé au dessus de leur aquarium.

Le poisson s’est vu présenter deux visages et a appris à tirer son jet sur l’un d’eux, remportant au passage une récompense.

On lui a ensuite montré le visage connu et une série de nouvelles faces humaines, assez peu différenciées. Le poisson a prouvé qu’il était capable de cracher de façon répétée sur le visage qu’il avait appris à reconnaître.

L’expérience, réalisée avec 44 visages, a marché huit fois sur dix.

Dans une seconde expérience, les poissons devaient travailler sur 18 visages en noir et blanc. Là encore leur taux de réussite a été supérieur à 80%.

« Nous avons été agréablement surpris par la vitesse d’apprentissage des poissons et par le degré élevé de leur exactitude », a relevé Caitlin Newport.

« Il est possible que d’autres espèces de poissons qui utilisent leur vision pour leur survie soient également capables de reconnaître des visages », a-t-elle estimé. Mais il est « hautement improbable » que cette capacité soit partagée par toutes les espèces de poissons, dit elle.

« Le fait que le poisson-archer puisse apprendre cette tâche suggère donc qu’il n’est pas nécessaire d’avoir un cerveau complexe pour reconnaître des visages », souligne Caitlin Newport.

Il a déjà été montré que des oiseaux pouvaient reconnaître des visages mais ils possèdent des structures qui peuvent s’apparenter à un néocortex.

On sait aussi que les chiens, les chevaux, les vaches et les moutons par exemple sont capables de reconnaître des visages. Ils sont dotés d’un néocortex et ils ont de plus été domestiqués, ce qui laisse à penser que l’évolution les a conduit à apprendre à reconnaître celui qui leur apportait des soins.

http://quebec.huffingtonpost.ca/