INSOLITE : UN TEST POUR SAVOIR SI BÉBÉ SERA ROUX


Un test pour détecté les possibilité d’avoir un enfant roux .. permet aussi a la découverte de ces gènes des possibilité de certaines maladies. Certains même sans être roux eux-même peuvent être porteur de cette belle couleur de feu
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INSOLITE : UN TEST POUR SAVOIR SI BÉBÉ SERA ROUX

 

Les Britanniques ont mis au point un test ADN qui permet de découvrir si l’un des futurs parents est porteur du gêne de la rousseur.

 

Ce sera l’une des curiosités du grand Rassemblement européen de généalogie qui se tiendra dans une quinzaine de jours à Londres. Les couples pourront en effet s’essayer à un test ADN qui permet de découvrir s’ils sont, ou non, porteurs du gêne de la rousseur, même s’ils n’ont pas les cheveux roux.

Pour le Dr Jim Wilson, qui a travaillé à la mise au point de ce test salivaire, de nombreuses personnes sont porteuses de l’un des trois variants les plus communs du gêne MC1R (le gêne qui détermine la couleur de peau, des cheveux ou des poils) qui peuvent donner une belle couleur poil de carotte aux cheveux de nos enfants.

« Même s’ils n’ont pas eux-mêmes le cheveux roux, si une porteuse de ce gêne fait un enfant avec un conjoint qui est porteur du même gêne, alors ils peuvent avoir la surprise d’avoir un bébé roux ».

Selon les lois de la génétique, un enfant sur quatre des ces parents porteurs aura les cheveux roux mais la moitié d’entre eux seront, à leur tour, porteur du gêne traqué par ce test ADN.

Un test qui prévient certaines affections

Ce test aura bien évidemment beaucoup plus de succès Outre-Manche que chez nous puisque, toujours selon le Dr Wilson, 40% des Irlandais sont porteurs du gêne de la rousseur (alors qu’ils ne sont que 10% à avoir les cheveux roux). En Ecosse, 30% sont porteurs du gêne et 13% ont des cheveux roux.. et ils ne sont plus que 6% à avoir une chevelure de feu en Angleterre, tandis que de ce côté de la Manche, seul 1,3% de la population a les cheveux roux.

Au-delà du côté « ludique » de ce test ADN proposé lors des rencontres européennes généalogiques, le médecin insiste sur l’importance de mieux connaître ce gêne « silencieux » car il expose plus particulièrement les personnes qui en sont porteuses à certaines affections comme : une plus grande sensibilité à la douleur,  de la peau, la maladie de Parkinson et même, le syndrome Gilles de la Tourette.

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Pas toujours facile d’être roux…


J’avoue que je ne pensais pas que les roux étaient si malmenées. Chez nous on a toujours aimée la couleur de cheveux roux .. alors c’est peut-être pour cela que je suis si surprise de constater comment certains ont du avoir la vie dure a cause des sobriquets et des blagues plates qu’on fait a leur égard
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Pas toujours facile d’être roux…

 

Pas toujours facile d'être roux...

Photothèque: La Presse
Agence France-Presse
Paris

On le sait depuis Poil de Carotte, être roux n’est pas facile et, récemment, ce drôle de racisme capillaire a resurgi sur Internet où les blagues anti-roux pullulent.

Le cinéma s’en fait aussi l’écho avec un film qui suit deux rouquins en route vers l’Irlande.

«Les hommes roux puent. Les femmes rousses sont faciles. Un roux ne vieillit pas, il rouille. Mettre des bâtons, dans les roux» et autres blagues et idées préconçues, toujours de bon goût, circulent depuis la nuit des temps.

 

«On m’a tellement dit que les roux dégageaient une odeur particulière, voire nauséabonde, que j’ai moi-même commencé à le croire, relate Aymeric, 29 ans.Mes parents, qui ne sont pas roux, me rappellent souvent que je demandais au coiffeur de me teindre les cheveux quand j’étais enfant.»

Les roux représentent 3% de la population mondiale. Ils ne sont pas une minorité mais une «anomalie scientifique» qui intervient au moment de la transformation de la chaîne des pigments.

Dans le film de Romain Gavras, Notre jour viendra, qui sort cette semaine en France, les deux protagonistes roux «sans peuple, ni pays, ni armée» se mettent dans la tête de combattre le monde et la morale en allant vers l’Irlande, «le pays des roux».

«Je n’ai rien contre les roux,explique le réalisateur. Ce n’est pas une obsession. D’ailleurs mes acteurs ne sont pas très roux dans le film. Mais à l’heure où les questions de repli communautaire et d’identité nationale improbable sont à la mode, ils peuvent cristalliser cette différence qui n’existe que dans l’apparence.»

Professeur de littérature, pas rousse, Valérie André s’est intéressée à la question. En 2007, elle a publié un ouvrage devenu une référence, Réflexions sur la question rousse.

Elle explique : «En faisant mes recherches, j’ai découvert que les discriminations contre les roux ne sont pas si anecdotiques. Quand on s’en prend aux roux, on n’a pas l’impression de faire un acte de racisme, on est protégé par le politiquement correct, mais c’est bien de cela qu’il s’agit.»

Pour la chercheuse, les croyances sur les roux remontent à la nuit des temps.

«On essaye toujours d’expliquer ce qu’on ne connaît pas avec des éléments surnaturels, poursuit-elle. C’est pour cela que les roux, si rares, sont victimes de préjugés depuis si longtemps. Par exemple, on les dit traîtres car Judas était représenté comme roux. Balzac écrivait souvent : « être roux comme Judas ».»

Avec le succès de Facebook et des vidéos amateurs, les roux sont redevenus une cible privilégiée, ajoute la chercheuse.

 

La rousseur, cette «couleur de feu» se remarque. Alors fiers de cette singularité, certains en ont fait une force.

«Je m’habille souvent en rouge, je mets du rouge à lèvres très rouge, j’ai décidé d’en jouer, développe Myriam, une actrice de 32 ans. Parfois, c’est ça qui me fait obtenir un rôle.»

«Ce qui est minoritaire gène ou suscite l’envie, conclut Valérie André. Les roux ont du caractère, on les voit. Sonia Rykiel est la personnalité la plus connue, en France, qui renvoie cette image positive car elle en a fait une force.»

La créatrice de mode ne s’en cache pas. «Je suis née rousse comme pas possible,confie Sonia Rykiel à l’AFP. Je me suis vite rendu compte de mon anormalité et il fallait que je joue du fait que j’étais une attraction pour obtenir ce que je voulais.»

La rousse première de la classe, la rousse forte-tête, la rousse qui se trouve belle, Sonia Rykiel a été toutes ces femmes et jamais personne ne s’est moqué d’elle.

«J’en imposais, être rousse m’a donné une confiance incroyable, raconte-t-elle. Je comprends que c’est difficile à assumer mais c’est une chance inouïe. Il faut que les roux en prennent conscience.»

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