Un enfant
Un enfant, c’est le dernier poète d’un monde qui s’entête à vouloir devenir grand.
Jacques Brel
Un enfant
Un enfant, c’est le dernier poète d’un monde qui s’entête à vouloir devenir grand.
Jacques Brel
Dommage qu’en 1849 les caméras installées un peu partout dans les villes américaines n’existaient pas, il aurait été possible de mieux comprendre l’absence d’Égar Poe et aurait peut-être mieux cerner les circonstances de sa mort et la cause de sa mort
Nuage
169 ans plus tard, la mort d’Edgar Poe demeure toujours un mystère
Bettmann/CORBIS
par Clara Lalanne
Comme le rappelle le Smithsonian Mag, la mort d’Edgar Allan Poe, le grand écrivain romantique de Baltimore, est un mystère qui n’a jamais été résolu. Aussi énigmatique que ses histoires, elle a tour à tour été attribuée à l’alcool, à la drogue, au choléra ou à un empoisonnement, sans que la vérité ne soit jamais révélée.
Le 3 octobre 1849 à Baltimore, l’écrivain est retrouvé seul à la sortie d’une taverne, saisi d’hallucinations et incapable d’expliquer son égarement. Six jours auparavant, il avait quitté sa maison en Virginie pour rejoindre Philadelphie. Personne ne sait ce qu’il s’est passé pendant ces six jours, ni comment Poe est arrivé à Baltimore. Le poète portait des habits qui n’étaient pas les siens, et n’arrivait à dire qu’une seule chose : le nom de son ami médecin Joseph E. Snodgrass.
Contacté par l’homme qui venait de trouver Poe, Snodgrass s’est empressé de le rejoindre, accompagné de l’oncle de l’écrivain. Aucun des deux hommes n’a été capable d’expliquer de quelle manière il était arrivé là, ni pourquoi il se trouvait dans un tel état de démence. Transféré dans un hôpital, le poète âgé de 40 ans est mort quatre jours plus tard, après avoir répété sans relâche le nom de « Reynolds », un homme que personne ne connaissait.
Si Poe aurait officiellement été déclaré mort de phrénite, soit de « délire », il est impossible de le vérifier : son registre médical s’est en effet mystérieusement volatilisé. Les théories les plus folles ont ainsi prospéré autour de la mort de l’écrivain. Pour son ami Snodgrass, Poe se serait alcoolisé jusqu’à la mort. Toutefois, un médecin ayant exhumé la dépouille du poète a assuré qu’il n’avait pas bu d’alcool depuis des mois. Certains pensent que l’auteur aurait été empoisonné, ou laissé pour mort après un enlèvement par un gang. Toutefois, il n’a jamais été possible de le prouver.
Lors d’une exhumation plus récente, des médecins ont également suggéré que le poète pourrait être mort d’une tumeur au cerveau. Enfin, John Evangelist Walsh, un spécialiste d’Edgar Poe, a rajouté sa pierre à l’édifice des théories en émettant l’hypothèse macabre qu’il avait peut-être été assassiné par la famille de sa fiancée, Elmira Shelton, qui refusait qu’elle épouse le poète. Comme dans ses écrits, le mystère reste entier.
Source : The Smithsonian Mag
Quand j’étais plus petite, on chantait avec des voisins, une chanson de troubadour. On en voit parfois dans des films médiévaux. C’était des artistes qui étaient musiciens et chanteurs sur des sujets variés tels que des scandales, des exploits du Moyen-Âge et de l’amour
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À la fois poètes et musiciens, les troubadours au Moyen Âge s’expriment dans la langue d’oc pour raconter des histoires et chanter des chansons, souvent axées sur l’amour courtois.
Les troubadours sont issus aussi bien de la noblesse que des milieux les plus modestes. Ils ont pour habitude de réaliser de nombreux voyages pour parfaire leur culture.
Les troubadours du Moyen Âge, des artistes aux multiples facettes
Les troubadours du Moyen Âge sont connus pour leur maîtrise de la poésie et leur mise en scène de la musique. Véritables artistes médiévaux, les troubadours sont apparus vers l’an 1000 de notre ère. Ils s’expriment uniquement en langue occitane, une des plus employées à l’époque et qui s’avère un dérivé du latin. Dans la rue, dans la cour du Seigneur ou lors de certaines festivités, ces poètes animent de par leurs histoires et leurs chansons. Ils informent par ailleurs le peuple des récents scandales et partagent les contes les plus populaires.
L’amour courtois, valeur prônée par les troubadours du Moyen Âge
Parmi les troubadours les plus connus et les plus sollicités à cette période de l’Histoire, on retrouve notamment Guillaume de Poitiers, mais aussi Raimbaut d’Orange ou Béatrice comtesse de Die. Accompagnés de leur instrument, le plus souvent le luth ou la flûte, ils prônent l’amour courtois, une thématique incontournable du Moyen Âge. S’ils s’inspirent souvent de chants religieux, ils n’hésitent pas non plus à s’engager dans la vie sociale et politique en clamant des valeurs chères à leur cœur.
Et quand nous sommes grands, nous aimerions revenir enfant pour redevenir un poète qui s’émerveille a la pluie qui tombe, au papillon qui taquine et l’oiseau qui chante sur la corde a linge
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Devenir grand
Un enfant c’est le dernier poète d’un monde qui s’entête à vouloir devenir grand …
Jacques Brel
Ce que je préfère quand j’écris c’est d’employer des éléments de la nature comme s’ils pouvaient nous répondre, car la nature a son propre langage pour nous faire réagir quand on la contemple
Nuage
Oh Mer !
J’allais venir à toi, Oh Mer !
Aux profondeurs de tes abîmes
Me libérer du goût amer
De mes entrailles qui s’abîment
Envoûtée par une expression
De l’intensité de ton coeur
T’offrir l’acmé de mes passions
Dans ton écrin de tout malheur
Tes vagues, ton ire me tanguent
Puis se dissipent sous mes pieds
Et ta fraîcheur qui me seringue
Pour me vider et me confier
Puis ensevelie d’un silence
Qui jalonne mon état d âme
Ma candeur naît la confiance
Croire en toi serait un grand drame
Les poètes m’ont pervertie
Sans une clairvoyance posthume
Mes douleurs cherchant l’amnistie
Dans tes ténèbres que j’exhume
Oh Mer !
Je ne viens plus me confesser
Ou ensemencer mes labours
Une méthode de me panser
Pour chasser loin tous mes vautours
Cœur brisé débourre ta peine
Tes poèmes aux rafles des vents
Ainsi écrire à perdre haleine
Cet amour, tu es seul fervent
Hélas, tu restes toujours sévère
Comme les belles courtisanes
Juste l’emblème de l’éphémère
Ainsi, rends mon cœur si profane
Rachel Hubert (Nuage) Saïd
5 Juillet 2004
Je ne sais pas si vous en souvenez mais en 2003 ce fut la guerre en Irak lancé par Bush. Voyant les nouvelles, les bêtises humaines, les erreurs des soi-disant alliés et toutes ces innocentes victimes …
Nuage
Écoute la terre
Écoute la terre, d’où sort les murmures
De poètes déchus, fréquentant les nuits
Dépeindre sous leurs pierres, de leurs tombes impures
Quelques vies fichues, d’un destin enfuient
Les proses de l’histoire, inscrite à jamais
De soupirs confiés, à l’oreille distraite
D’amour illusoire, d’un semblant de paix
De rêves mystifiés, mit à la retraite
Écoute la terre qui quelquefois tremble
Engouffre dans les abîmes, les peuples insoumis
Victoire de cette guerre, d’où la vie s’affole
Voulant taire les crimes de l’homme ennemi
Entasse ses ossements, réduit en poussière
Mais l’âme en sursis, attend le procès
De son châtiment, dans le cimetière
Sans le paradis, viens les pires regrets
Écoute la terre, d’où coulent les ruisseaux
Le murmure du vent, le bruissement des feuilles
Au calme du désert, au chant des oiseaux
Du son sanglotant, d’un nuage en deuil
Tous les secrets que dévoile ce monde
Unissant ses forces à cette création
Oubli le rejet, de cette fausse Joconde
Ce n’est que l’écorce, d’une simple illusion
Rachel Hubert (Nuage)
23 juin 2003
Syndrome de la page blanche, mais dans ce temps-la, la page blanche ne restait pas longtemps, il suffisait de commencer une phrase et sous les émotions du moment coule la plume
Nuage
Poète
Poète errant dans ce désert de mot
Griffonnant sur quelques vieux parchemins
Réfléchir tout ce temps dans un cachot
D’un cri sourd mon cœur souffre jusqu’au matin
Les lettres, je cherche à les reconquérir
Par syllabe touchée le fond de lumière
Me hisser de ce trou sans me meurtrir
Avant que le feu n’atteigne ma tanière
Les paroles crayonnées en quelques lignes
Sont des pensées cachées au fond de l’âme
Des traits laissés au cours d’une vie indigne
Que je n’ai su échapper à la flamme
L’envie d’écrire se mêle à l’amertume
Sans fin, mes rêves chevauchent le désespoir
Poésie de chagrin deviens coutume
Signé de ma main à l’encre de sang noir
Rachel Hubert (Nuage)
13 Avril 2003