Le Saviez-Vous ► Qu’est-ce qu’un ouragan de catégorie 5 ?


L’ouragan Dorian qui a frappé les Bahamas était un ouragan de catégorie 5. Comme les tornades, il existe une échelle basée sur l’intensité des vents qui finissent en ouragan et qui peut provoquer des pluies torrentielles et des inondations. Depuis quelques années, ces ouragans sont plus fréquentes. Avec les changements climatiques, la hausse et le réchauffement des océans, il semble probable que cela ne s’améliorât pas.
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Qu’est-ce qu’un ouragan de catégorie 5 ?


Agence France-Presse

|L’ouragan Dorian qui s’est abattu sur le nord des Bahamas, est l’une des pires tempêtes de l’histoire de cet archipel des Caraïbes. C’est aussi aussi le cinquième ouragan de catégorie 5 à s’être formé dans l’Atlantique ces quatre dernières années.

En météorologie, les scientifiques classent les ouragans sur une échelle de 1 à 5 sur l’échelle dite de Saffir-Simpson, permettant de décrire l’intensité des tempêtes.

Les ouragans de catégorie 5 génèrent des vents supérieurs à 252 kilomètres par heure, selon cette classification.

Outre les vents dévastateurs, ce type d’ouragan peut s’accompagner de pluies torrentielles et de catastrophiques montées des eaux, provoquant des inondations semblables à des tsunamis, lorsqu’ils frappent les côtes.

Les vents de l’ouragan Dorian ont frôlé les 300 km/h, un niveau sans équivalent dans l’histoire des Bahamas, selon le Centre national des ouragans américain (NHC).

Ce type de cyclone devient aussi plus fréquent: on en a observé un chaque année depuis 2015, soit une série record. Ils étaient beaucoup plus rares auparavant.

En 2016, l’ouragan Matthew fut le premier cyclone de catégorie 5 à sévir sur l’Atlantique depuis 2007.

Autre ouragan de catégorie 5, Irma qui a dévasté les Caraïbes et le sud des Etats-Unis en septembre 2017.

Particulièrement violent, l’ouragan Katrina – également de catégorie 5 – a provoqué le décès de plus de 1800 personnes sur la côte du Golfe des États-Unis en 2005.

En comparaison, l’ouragan Florence en 2018 a été rétrogradé en catégorie 1, avant de toucher les côtes de Caroline du Nord et de Caroline du Sud, bien qu’il fut toutefois extrêmement dangereux.

«Un événement de moindre catégorie peut donc être dangereux et faire de gros dégâts», expliquait Emmanuel Bocrie, prévisionniste à Météo-France, interrogé à l’époque.

Moins puissant, Florence avait toutefois charrié des pluies diluviennes dans les terres déjà gorgées d’eau en Caroline du Nord, Caroline du Sud et dans l’ouest de la Virginie, causant des inondations et laissant plus de 480 000 foyers sans électricité.

En 2018, une série de tempêtes particulièrement violentes, incluant l’ouragan Florence en septembre et l’ouragan Michael un mois plus tard, ont tué des dizaines de personnes et ont occasionné quelque 32 milliards de dollars américains de dommages en Caroline du Nord, Caroline du Sud et Floride.

L’ouragan Michael est considéré comme la tempête la plus puissante à avoir frappé les États-Unis depuis 1969.

En mai, l’Agence océanique et atmosphérique américaine NOAA avait prédit pour 2019 une saison des ouragans «proche de la normale» dans l’Atlantique. Mais les autorités encouragent les Américains à se tenir prêts à faire face à ces phénomènes, alors que plus de 80 millions de personnes vivent dans des zones considérées à hauts risques, même s’ils n’habitent pas directement sur les côtes.

En effet, pour les habitants, la principale menace sont majoritairement les inondations, plus que les vents violents.

Les scientifiques estiment depuis longtemps que le réchauffement climatique devrait rendre à l’avenir les tempêtes tropicales encore plus destructrices, une réalité d’ores et déjà visible, selon certains d’entre eux.

L’augmentation de la température des océans, principale cause de l’intensification des ouragans, et la montée du niveau de la mer pourraient aussi mettre à mal les dispositifs de défense côtière.

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Ces énormes vers de terre sont légion en Australie


C’est loin des petits vers qu’on trouve dans nos jardins (qui sont très utiles pour la terre et pour la pêche) Quand il pleut, ils sortent tous pour trouver un coin plus intéressant ailleurs. Ces vers en Australie et en Nouvelle-Galles du Sud sont les plus gros au monde, qui eux aussi aiment bien sortir lors d’une bonne pluie
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Ces énormes vers de terre sont légion en Australie

Cet énorme ver de terre, qui mesure 60 cm mais pourrait atteindre un mètre si on l’étirait, a été capturé à Mount Tamborine, dans le sud-est du Queensland, un État du nord-est de l’Australie. 

L’image de ce Digaster longmani, relayée par la chaîne 7 News Queensland mardi 24 octobre, a été prise par Keili Mace, une Australienne, après des pluies torrentielles dans la région.

« Ce n’est rien, j’habite à Tamborine, il y en a partout », commente un utilisateur d’Instagram. Robert Raven, qui dirige le Musée de la Biodiversité territoriale du Queensland, explique en effet que ces vers de terre, qui sont parmi les plus longs du monde, sont nombreux dans le coin.

« Dans les années 1970, je marchais dans le Parc National Lamington et je pouvais les entendre gargouiller dans l’eau derrière moi. Lorsqu’on les voit, c’est un signe de bonne pluie », dit-il.

On en trouve uniquement dans cette région, ainsi qu’en Nouvelle-Galles du Sud, l’État le plus peuplé du pays.

Source : 7 News Queensland et Fox News

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Harvey, monstre imprévisible aux conséquences catastrophiques


C’est une inondation 100 fois pire ce que nous avons vécu chez moi, au printemps et cela n’est pas encore terminer pour le Texas. Surtout une grande ville comme Houston, ce sont des dégâts et des pertes à ne plus finir. Je ne sais pas si les changements climatiques y sont pour quelque chose, mais nous allons vivre ce genre d’épisodes plus souvent. Cela va t’il ouvrir les yeux des climato sceptique ?
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Harvey, monstre imprévisible aux conséquences catastrophiques

 

© reuters.

Les pluies diluviennes amenées par l’ouragan Harvey continuent de s’abattre sur la région de Houston, au Texas, et menacent également la Louisiane où l’état d’urgence a été déclaré.© getty.

 

 

© ap.

Les pluies diluviennes amenées par l’ouragan Harvey continuent de s’abattre sur la région de Houston, au Texas, et menacent également la Louisiane où l’état d’urgence a été déclaré.

Voici ce que l’on sait pour l’heure de Harvey et de ses répercussions.

L’ouragan Harvey de catégorie 4 a touché la côte texane dans la nuit de vendredi à samedi avec des vents de 215 km/h. Les pluies torrentielles ont provoqué des « inondations catastrophiques et potentiellement mortelles » dans la ville de Houston et tous le sud-est du Texas.

Les précipitations pourraient dépasser les 120 centimètres à certains endroits, y compris à Houston, la 4e métropole la plus importante des Etats-Unis avec 2,3 millions d’habitants et 6 millions en comptant la périphérie.

Le maire de Houston avait décidé ne pas donner d’ordre d’évacuation avant la tempête, craignant de susciter une situation de chaos sur les routes. Les autorités locales ont été dépassées par l’ampleur des inondations qui ont forcé la fermeture de deux aéroports et l’évacuation d’hôpitaux.

Compliquant encore les opérations, Harvey fait maintenant presque du sur-place sur la côte texane, augmentant les précipitations.

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© ap.

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© photo news.

Bilan humain

Le bilan humain s’élève pour l’instant à trois morts, mais ce chiffre sera probablement plus élevé à mesure que les secours parviennent dans les zones rendues inaccessibles par les eaux.

L’agence fédérale des situations d’urgence (Fema) a dit s’attendre à devoir abriter 30.000 personnes dans des centres d’accueil temporaires.

« Même si les vents ont diminué, je veux souligner que nous ne sommes pas encore sorti d’affaire, loin de là », a mis en garde la ministre de la Sécurité intérieure par intérim Elaine Duke lors d’une conférence de presse. « Des inondations potentiellement mortelles vont se produire dans de larges portions du centre-sud et du sud-est du Texas dans les prochains jours. Les rivières n’atteindront pas leur crue maximum avant la fin de la semaine », a-t-elle ajouté.

Le directeur de la Fema, Brock Long, a précisé que les opérations de recherche et de secours couvrent plus de 50 comtés du Texas.

Des milliards de dollars

Même s’il est encore trop tôt pour évaluer précisément l’ampleur des dégâts, le gouverneur du Texas Greg Abott a jugé que les dommages se chiffreront en milliards de dollars.

Les analystes estimaient lundi que les dégâts matériels s’élèveront entre 30 et 100 milliards de dollars, selon l’agence Bloomberg. La plus grande partie de ces dommages ne sera pas couverte par les assurances.

Le Golfe du Mexique est aussi une région clé pour la production pétrolière américaine. Harvey a provoqué la fermeture d’environ 22% de la production de brut dans le Golfe du Mexique, soit l’équivalent de 375.000 barils par jour.

Le gouverneur Abott a assuré que l’industrie pétrolière était bien préparée et que les opérations de pompage pourront reprendre d’ici une ou deux semaines.

Plusieurs ports le long de la côte texane ont également fermé, y compris le port de Houston, le second du pays en terme de tonnage.

12.000 hommes mobilisés

Les opérations de secours mobilisent d’importants moyens des autorités locales et fédérales qui sont appuyées par des volontaires pour participer aux recherches.

A Houston, certains habitants sont coincés sur les toits de leurs habitations par la brusque montée des eaux. Les vents qui soufflent encore jusqu’à 65 km/h compliquent les sauvetages par hélicoptère.

Le gouverneur du Texas a mobilisé la totalité de la garde nationale texane, soit 12.000 hommes.

Chaos, cambriolages, pillages

Les autorités américaines insistent sur le fait que la catastrophe est toujours en train de se dérouler.

Jusqu’à 450.000 personnes pourraient avoir besoin d’aide d’urgence, a indiqué lundi le directeur de la Fema.

Les services de secours tentent aussi de répondre aux nombreux appels à l’aide qui ont saturé les lignes des centres de secours, avant que les pluies ne s’abattent à nouveau sur Houston.

Des réservoirs de la ville menacent de déborder et le Corps d’ingénieurs de l’armée a décidé de relâcher de l’eau dans une rivière afin de contrôler autant que possible la direction des inondations.

La police de Houston a également mis en garde lundi ceux qui envisageraient de profiter du chaos pour commettre des cambriolages ou des pillages.

Enfin, au-delà du danger immédiat, les inondations polluées par des eaux usées font peser un risque sanitaire important sur les populations et qui peut durer parfois des années.

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Le Saviez-Vous ► Le top des catastrophes naturelles


La nature est de toute beauté, mais parfois, elle met son énergie à la destruction. Ce sont des phénomènes naturels qui de temps à autre mettent la population en danger
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Le top des catastrophes naturelles

Crues soudaines, pluies torrentielles, ouragans, tornades, les catastrophes naturelles entraînent des pertes de vies et des dégâts matériels importants. Mais, de toutes les catastrophes survenues dans l’histoire, les tremblements de terre et les inondations comptent parmi les plus meurtrières.

Fleuve Yangtsé en crue

1. Crues dévastatrices

En Chine, le fleuve Yangtsé sort régulièrement de son lit. Si les habitants ont parfois le temps de fuir la zone inondable, ce ne fut pas toujours le cas. En 5 crues (1887, 1911, 1931, 1935 et 1938), pas moins de 2 157 000 personnes ont perdu la vie en raison de la montée des eaux.

Les inondations les plus meurtrières ont entraîné la mort de 900 000 (1887) et 870 000 (1938) Chinois.

Photo : Fleuve Yangtsé en crue

Plateau de Loess dans la provionce de Shaanxi

2. Séisme meurtrier

Il n’existe que très peu de détails sur le tremblement de terre le plus meurtrier de l’histoire. Mais, au début de l’année 1556,  un puissant séisme (de magnitude inconnue) a secoué les provinces de Shaanxi, de Gansu et de Shanxi en Chine.

Le séisme aurait fait, selon les estimations, quelque 830 000 morts.

Photo : Les habitants de la région habitaient dans des maisons creusées à même la pierre du Plateau de Loess (sur la photo). Ces habitations se sont effondrées pendant le séisme, ce qui explique le nombre élevé de victimes.

Tremblement de terre en Chine

3. Rayée de la carte

Le 28 juillet 1976, la région de Tangshan (Chine) est dévastée par un tremblement de terre d’une magnitude de 7,8 sur l’échelle de Richter. La région, qui comptait un peu plus d’un million d’habitants, a été pratiquement rayée de la carte.

Le bilan officiel fait état de 242 419 morts, mais certaines sources parlent de près de 800 000 victimes.

Photo : Tremblement de terre 1976

Typhon au Bangladesh

4. La tempête fait rage

Plus d’un demi-million de victimes, voilà le bilan du typhon le plus meurtrier de l’histoire. Le phénomène météorologique dévastateur a frappé le Bangladesh les 12 et 13 novembre 1970 avec des vents de plus de 200 km/h et une onde de tempête d’une rare puissance.

On parle de 150 000 morts et de 100 000 disparus qui n’ont jamais été retrouvés. Mais le bilan pourrait être deux fois plus lourd.

Photo : Thyphon Île de Bhola

Inondations en Hollande

5. La Hollande sous les eaux

Le samedi 5 novembre 1530, plusieurs villages de la Hollande ont été envahis par les eaux lors d’un important raz-de-marée. Une large partie de la région des Flandres et de la Zélande s’est retrouvée sous les eaux. Une partie du territoire touché n’a pas été récupérée à ce jour.

Bilan : 400 000 morts.

Photo : Digue en Hollande

Tsunami en Indonésie

6. Vague meurtrière

Les tsunamis sont provoqués soit par des tremblements de terre sous la plaque océanique, soit par des glissements de terrain majeurs. Celui qui a frappé l’Indonésie est encore très frais dans la mémoire collective.

Ce matin du 26 décembre 2004, un tremblement de terre d’une magnitude de 9,1 se produit dans l’océan Indien. Le séisme a provoqué un tsunami qui a déferlé sur les côtes de l’Indonésie. La province de Banda Aceh a été particulièrement touchée.

Le phénomène naturel, qui a modifié l’axe de la Terre, a tué quelque 246 000 personnes.

Photo : Après le tsunami

7. Haïti tremble

16 h 53, le 12 janvier 2010, les Haïtiens sentent la terre qui tremble sous leurs pieds. Le séisme, 7,3 sur l’échelle de Richter, se produit dans une zone densément peuplée et où les normes de construction étaient plutôt lâches.

De nombreux bâtiments, dont une partie du Palais présidentiel, s’écroulent, entraînant dans la mort plus de 230 000 habitants de l’île. Quatre ans plus tard, la situation était toujours chaotique dans le pays.

Photo : Le palais présidentiel

Typhon Nargis

8. Nargis dévaste le Myanmar

Le 2 mai 2008, le Myanmar est touché par le typhon Nargis. De puissantes vagues et des pluies diluviennes ravagent le pays, faisant 146 000 victimes.

Toutefois, le gouvernement du pays serait en partie responsable de ce lourd bilan. Il a attendu plusieurs jours avant d’accepter l’aide internationale, alors que des centaines de personnes blessées, privées d’eau, de nourriture et de moyens de communication, perdaient la vie, faute de secours.

Photo : Après le passage de Nargis.

Catastrophe au Japon

9. Des forces combinées

Une des zones urbaines les plus densément peuplées au monde a été le théâtre d’une catastrophe dévastatrice. Le 1er septembre 1923, à 11 h 58, la région de Tokyo-Yokohama a été secouée par un séisme estimé à 7,9 (échelle de Richter), entraînant dans la mort des milliers de personnes.

Mais les Japonais n’étaient pas au bout de leurs peines. Le tremblement de terre fut accompagné d’un tsunami et de 88 incendies alimentés par des vents forts provenant d’un typhon.

Le rapport officiel fait état de 141 720 morts et de 580 397 bâtiments détruits. Des habitants d’origine coréenne, soupçonnés d’avoir allumé des incendies, ont également été tués par des milices populaires.

Photo : Séisme 1923

Tremblement de terre en Italie

10. La Botte secouée

L’Italie, un pays en forme de botte, n’a pas été épargnée par les catastrophes naturelles. On n’a qu’à penser à l’éruption du Vésuve qui a fait des milliers de morts le 24 août 1979.

Mais ce pays a été le théâtre du plus puissant tremblement de terre enregistré sur le continent européen. Messine et Reggio, deux villes du sud du pays, ont été totalement dévastées le 28 décembre 1908.

Entre 70 000 et 100 000 personnes y ont laissé leur vie.

Photo de Messine

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Les catastrophes naturelles plus coûteuses en 2016


2016, nous avons été témoins via les médias des catastrophes naturelles à travers le monde qui a coûté des milliards de dollars. Les changements climatiques sont potentiellement mis en cause. Alors la question se pose ! Si cela empire, les coûts seront de plus en plus élevé, ne serait-il pas raisonnable de minimiser autant que possible maintenant, malgré les coûts qui à long terme seraient moins cher que les catastrophes à venir ?
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Les catastrophes naturelles plus coûteuses en 2016

 

Plusieurs tremblements de terre au Japon en avril... (Kyodo, REUTERS)

Plusieurs tremblements de terre au Japon en avril ont généré à eux seuls 31 milliards de dégâts.

KYODO, REUTERS

 

Agence France-Presse
FRANCFORT

Les catastrophes naturelles ont provoqué en 2016 nettement plus de dégâts que lors des trois années précédentes, tout en étant beaucoup moins meurtrières, selon une étude publiée mercredi par le réassureur allemand Munich Re.

L’an passé, les catastrophes naturelles ont provoqué 175 milliards de dollars (environ 168 milliards d’euros) de dégâts, un niveau qui n’avait plus été atteint depuis 2012 et ses 180 milliards de dollars de dommages, détaille cette étude qui fait référence dans le secteur.

Le coût global est aussi supérieur à la moyenne des dix dernières années, durant lesquelles les catastrophes naturelles avaient provoqué en moyenne pour 154 milliards de dollars de dégâts.

Sur ces 175 milliards, seuls 50 milliards étaient assurés, précise le réassureur.

« Après trois années relativement épargnées par les catastrophes naturelles, les chiffres de 2016 marquent un retour vers des niveaux moyens », a commenté dans le communiqué Torsten Jerrowek, membre du directoire de Munich Re.

Les catastrophes naturelles ont entraîné la mort de 8700 personnes l’an dernier, soit bien moins qu’en 2015 (25 400 morts), faisant de 2016 la deuxième année la moins meurtrière depuis 1986, après 2014 et ses 8050 décès.

750 évènements climatiques

Au total, quelque 750 évènements climatiques ou géologiques extrêmes ont été recensés en 2016, un résultat nettement supérieur aux 590 évènements constatés en moyenne sur les dix dernières années.

Munich Re met notamment en avant deux catastrophes : plusieurs tremblements de terre au Japon en avril et une vague d’inondations en Chine en juin et juillet. Elles se sont révélées les plus coûteuses, avec respectivement 31 milliards et 20 milliards de dollars de dégâts.

L’étude fait également état de 160 catastrophes en Amérique du Nord, avec entre autres le passage en octobre de l’ouragan Matthew, qui a fait 550 victimes en Haïti et provoqué 10,2 milliards de dollars de dommages sur sa route.

Au Canada, des feux de forêt en mai en Alberta ont fait quelque 4 milliards de dollars de dégâts, tandis des inondations en août dans le sud des États-Unis ont été responsables de 10 milliards de dollars de dommages.

Côté européen, une série de tempêtes fin mai et début juin, notamment en Allemagne et en France, avec des inondations et des crues ont entraîné 6 milliards de dollars de pertes.

« L’étude des catastrophes liées au climat en 2016 montre les effets potentiels d’un changement climatique non maîtrisé », a commenté dans le communiqué Peter Höppe, chef de recherche chez Munich Re.

« Bien évidemment, des évènements pris isolément ne peuvent jamais être attribués directement au changement climatique. Mais il y a beaucoup de signes indiquant que le changement climatique rend plus probable l’apparition de certains évènements, comme des systèmes climatiques permanents ou des tempêtes entraînant des pluies et des grêles torrentielles, dans certaines régions », ajoute M. Höppe.

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Vagues de chaleur et inondations exceptionnelles en 2014


On ne cesse de parler de réchauffement climatique qui rend notre planète de moins en moins hospitalière à ses habitants. Nous sommes en pleins changements, mais peut-on espérer qu’enfin il y aura des gestes concrets qui seront mis en oeuvre, non pas pour faire marche arrière, car cela est impossible, mais au moins diminué l’impact et cesser d’empirer les conséquences de notre présence
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Vagues de chaleur et inondations exceptionnelles en 2014

 

Un fermier égyptien est touché par la sécheresse. Photo :  Mohamed Abd El Ghany / Reuters

Alors que se déroulent à Lima, au Pérou, des négociations internationales sur les changements climatiques, l’Organisation météorologique mondiale (OMM) tire la sonnette d’alarme.

Si la tendance se maintient, prévient l’organisme des Nations unies dans un rapport préliminaire publié mercredi, 2014 sera l’une des années les plus chaudes jamais observées – si ce n’est la plus chaude – depuis que l’on a commencé à enregistrer les données météorologiques, il y a 135 ans. Or, souligne l’OMM, cela n’est pas sans impact sur les populations.

Au cours des dix premiers mois de l’année, la température moyenne de la Terre a été supérieure de 0,57 °C à la moyenne de 14 °C de la période 1961-1990.

Or, s’alarme l’OMM, cette hausse du mercure explique en partie des « pluies et inondations exceptionnelles » dans certaines régions du globe et des « sécheresses extrêmes » ailleurs.

Des scénarios atypiques

En mai, des inondations dévastatrices ont par exemple frappé la Serbie, la Bosnie-Herzégovine et la Croatie, touchant plus de 2 millions de personnes, ont rappelé les experts de l’organisation. En septembre, le sud des Balkans a enregistré 250 % de la moyenne mensuelle des précipitations, un taux qui atteignait 500 % dans certaines parties de la Turquie.

À l’inverse, dans la partie méridionale du nord-est de la Chine, les précipitations estivales ont représenté moins de 50 % de la normale, occasionnant une grave sécheresse. À la mi-novembre, le même phénomène a été observé dans une grande partie de l’ouest des États-Unis, où certains États ont reçu moins de 40 % des précipitations observées normalement.

En début d’année, la sécheresse a aussi touché le Canada, où de nombreuses régions dans l’Ouest et dans le Nord n’ont reçu que 50 % à 70 % des précipitations normales.

La situation a « mis à mal les moyens de subsistance des populations et semé la désolation », a commenté le secrétaire général de l’OMM, Michel Jarraud.

Les températures élevées enregistrées sur le globe entre janvier et octobre sont pourtant survenues en l’absence du phénomène El Niño, un réchauffement cyclique des eaux du Pacifique tropical qui provoque des températures plus hautes que la normale.

Notons qu’une grande partie des États-Unis et du Canada et certaines régions de la Russie centrale ont de leur côté connu des températures inférieures à la normale.

« Les émissions records de gaz à effet de serre et l’accumulation de ces gaz dans l’atmosphère rendent très incertain l’avenir de la planète, qui risque de devenir beaucoup plus inhospitalière. » Michel Jarraud, secrétaire général de l’OMM

Selon le dernier rapport du groupe intergouvernemental d’experts sur le climat (GIEC), publié en novembre, les concentrations de gaz à effet de serre (GES) dans l’atmosphère sont les plus élevées depuis 800 000 ans.

Il y a quelques jours, l’Administration océanique et atmosphérique des États-Unis soulignait elle aussi que la planète était en voie d’établir un record de chaleur pour l’année.

L’enjeu des changements climatiques est au cœur de la 20e Conférence mondiale sur le climat de l’ONU, amorcée lundi à Lima pour deux semaines. L’objectif des négociations est de parvenir, d’ici la fin de 2015, à une entente liant tous les pays à réduire leurs émissions de GES, de façon à limiter les effets du réchauffement de la planète.

Changements climatiques

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Trop de pluie, c’est trop!, tonne un quotidien britannique


Pendant qu’ici nous crevons de chaleur et que nous manquons cruellement de pluie .. ailleurs des pluies torrentielles, d’inondations se poursuivent .. et au Royaume Uni on s’inquiète de l’augmentation des … frites!!!
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«Trop de pluie, c’est trop!», tonne un quotidien britannique

 

Depuis plusieurs semaines, pluies torrentielles et inondations se succèdent presque quotidiennement au Royaume-Uni, avec 75 bulletins d’alerte pour la seule journée de samedi.

PHOTO: AFP

Raphael Satter
Associated Press
Londres

«Trop c’est trop». Le vénérable quotidien londonien The Times publie ce samedi un éditorial inhabituel pour dénoncer… le mauvais temps qui empoisonne depuis des semaines la vie des Britanniques.

«Notre position est claire comme de l’eau de roche. Nous sommes contre cette météo. Il doit s’arrêter de pleuvoir, et vite», affirme The Times.

Depuis plusieurs semaines, pluies torrentielles et inondations se succèdent presque quotidiennement au Royaume-Uni, avec 75 bulletins d’alerte pour la seule journée de samedi.

D’après l’Office national de météorologie, le courant-jet pourrait être en partie responsable de la situation. Appelé également jet-stream, c’est un flux d’air de quelques centaines de kilomètres de large circulant d’ouest en est, à grande vitesse, et haute altitude.

Habituellement, ce courant-jet est situé durant les mois d’été au nord de la Grande-Bretagne, déviant les perturbations du pays. Cette année, cependant, le jet-stream ne bouge pas de sa position au sud du Royaume-Uni, «ce qui rabat droit sur nous» les dépressions, avec un record de précipitations en juin, selon le Met Office.

Pis, se lamente The Times, les récoltes de pommes de terre souffrent du mauvais temps, ce qui fait grimper le prix des frites, base du «fish and chips» (poisson et frites), plat traditionnel de la cuisine britannique. Et «quand la modicité légendaire du prix des frites est en jeu, le Times dit, « trop c’est trop» », tonne le journal.

Sarah Holland, porte-parole du Met Office, convient que la météo est décevante, même si «malheureusement nous n’y pouvons pas grand-chose». D’après les prévisions, dit-elle, le temps devrait être plus clément pour les Jeux olympiques, du 27 juillet au 12 août.

http://www.lapresse.ca