L’être humain boit du lait depuis au moins 6.000 ans


Il y a 6 000 ans, l’homme consommait du lait. Pourtant d’après des tests génétiques plusieurs, comme aujourd’hui, plusieurs ne pouvaient pas digérer le lactose. Ils supposent donc, que ces hommes auraient transformé le lait dans certains dérivés comme le fromage.

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L’être humain boit du lait depuis au moins 6.000 ans

Julien Hernandez

Rédacteur scientifique


Jusqu’à présent, les traces d’agriculture et autres indices permettaient de déterminer si les Hommes du Néolithique consommaient ou non du lait provenant d’autres mammifères. Mais récemment, une preuve directe de la consommation de lait a été identifiée par des chercheurs de l’université d’York : une protéine laitière découverte dans la plaque dentaire de sept individus vivant il y a 6.000 ans.

C’est la toute première découverte directe de la consommation de lait par l’être humain chez sept de nos ancêtres — lesquels étaient apparement fermiers et britanniques — grâce à des résidus d‘une protéine laitière bien connue, la bêta-lacté-globuline (BLG). En Grande-Bretagne, la période du Néolithique s’étend approximativement de 4.000 à 2.400 avant J.-C. C’est là où l’on assiste à l’avènement des fermes et des animaux domestiques. Ce qui est encore plus surprenant, c’est que les sept fossiles analysés proviennent de trois sites différents en Angleterre et tous portent des traces de consommation de produits laitiers. C’est notamment grâce à nos avancées en protéomique que cette découverte a pu voir le jour. En analysant de plus près le tartre dentaire, le biofilm bactérien de la plaque dentaire, de certains fossiles, il est possible d’avoir un aperçu du microbiome oral et des indications sur les régimes alimentaires.

Le saviez-vous ?

La lactase est une enzyme qui permet de digérer le lactose, le sucre du lait. Son expression tend à diminuer chez la plupart des personnes adultes selon l’ethnie mais ce n’est pas forcément le cas. Certaines personnes peuvent consommer plus ou moins de lactose selon le taux d’expression individuel de leur lactase. 

Une découverte surprenante 

La découverte étonne les scientifiques et autres archéologues car de récentes études génétiques nous montrent qu’à cette époque, la grande majorité des individus ne possédaient plus assez de lactose à l’âge adulte pour digérer les produits laitiers. C’est toujours le cas aujourd’hui avec de fortes disparités selon les régions –dans les pays nordiques, pratiquement tous les individus ont la lactase qui persiste, contrairement aux pays asiatiques où très peu de personnes témoignent de cette persistance. 

Le Docteur Sophy Charlton, qui a conduit l’étude à l’université d’York, propose une hypothèse : « Parce que boire plus que de très petites quantités de lait aurait rendu les gens de cette période vraiment très malades, ces premiers agriculteurs ont peut-être transformé le lait, peut-être en aliments comme le fromage, afin de réduire sa teneur en lactose ».

Un des fossiles utilisés pour la découverte. © Dr Sophy Charlton, University of York

Un des fossiles utilisés pour la découverte. © Dr Sophy Charlton, University of York

    Un nouveau marqueur pour les archéologues 

    C’est ce qui est vraiment important dans cette nouvelle découverte. Les archéologues ont désormais à leur disposition un nouvel indice à chercher dans les fossiles de nos ancêtres afin de les recouper avec les contextes environnementaux de l’époque et voir si tout cela concorde. C’est une aubaine pour la communication entre différents champs de recherches comme la génétique et l’histoire de la culture. Parce que si cette découverte est importante, elle ne dit encore rien sur le processus complexe qui a abouti à faire qu’une partie non négligeable de l’humanité actuelle soit capable de digérer le lactose. 

    « L’identification de personnes plus anciennes présentant des traces de BLG à l’avenir peut fournir des informations supplémentaires sur la consommation et la transformation du lait dans le passé, et améliorer notre compréhension de la façon dont la génétique et la culture ont interagi pour produire la persistance de la lactase », se réjouit le Dr Charlton.

    CE QU’IL FAUT RETENIR

  • Des traces directes de consommation de produits laitiers ont été découvertes chez des hommes il y a 6.000 ans.

  • Des études génétiques montrent qu’à cette époque très peu d’Hommes digéraient le lactose : ils le transformaient donc peut-être en fromage.

  • Ces nouvelles avancées en la matière d’analyse archéologique pourraient permettre de faire le pont entre génétique et culture afin d’expliquer l’histoire de la persistance à la lactase.

https://www.futura-sciences.com/

Mauvaise haleine : le brossage de dents plus approprié que le brossage de langue


On sait tous qu’il faut se brosser les dents, puis il était conseillé de se brosser la langue par la même occasion. Généralement, le brossage de la langue est seulement dans des cas particulier. En faite langue, se nettoie par elle-même pour garder les bonnes bactéries ce que le brossage de cet organe détruit
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Mauvaise haleine : le brossage de dents plus approprié que le brossage de langue

 

Langue

Le brossage de langue n’est pas recommandé pour la santé bucco dentaire

CREATIVE COMMONS

Se brosser les dents deux fois par jour et la langue dans la foulée, une habitude prise par beaucoup d’entre nous et dénoncée par l’association dentaire française (ADF) réunie en décembre 2017 à Paris l’occasion de leur congrès annuel. Relativement méconnu du public, la langue est un organe essentiel formé de 17 muscles et recouvert de « bonnes bactéries » participant à la bonne santé bucco-dentaire.

Nettoyer sa langue comme on nettoie ses dents : à éviter

Une langue saine s’auto-nettoie grâce à la salive que l’on déglutit en moyenne mille à deux mille fois par jour

Le brossage quotidien d’une langue saine, « commercialement incité », est une « erreur » : « cela peut altérer sa surface et perturber l’équilibre des bonnes bactéries qui colonisent notre tube digestif », explique à l’AFP Sophie-Myriam Dridi spécialiste de médecine bucco-dentaire au CHU de Nice.

En effet, les quelque 700 espèces de bactéries qu’abrite la cavité buccale, et la langue en particulier, ont un rôle bénéfique : elles aident à digérer, produisent des vitamines et en recouvrant la langue et les muqueuses buccales réduisent le risque de colonisation par des bactéries étrangères.

Cependant, un brossage doux ou avec des racleurs dédiés à cet usage peut servir lorsque la langue est chargée d’un enduit blanchâtre, généralement en cas de diminution de la salivation – qui peut être accentuée par de nombreux médicaments – ou lors d’épisodes fiévreux et infectieux des voies aéro-digestives supérieures (bouche, nez, larynx…). De son côté en revanche, l’Union Française pour la Santé Bucco-Dentaire (UFSBD) recommande dans une vidéo datée de mars 2017 de nettoyer la langue après les dents par « un brossage très doux » à l’aide d’une brosse à dents souple.

La mauvaise haleine est causée dans 90 % des cas par la plaque dentaire

Bien se brosser les dents est plus efficace contre la mauvaise haleine, puisqu’elle est due dans 90% des cas à la plaque dentaire. Les bactéries, issues d’un déséquilibre microbien, libèrent des substances malodorantes et très collantes sur lesquels les bains de bouche, rafraîchissant ou antiseptiques, n’agissent pas. Pour soigner votre haleine, brossez-vous les dents deux fois par jour pendant deux minutes suivant les conseils de l’UFSBD à l’aide d’une brosse à dents souple et d’un dentifrice fluoré en balayant de la gencive vers la dent, puis en passant du fil dentaire ou une brossette le soir. Autre source de désagréments malodorants, les prothèses amovibles : il faut les nettoyer et bien les sécher ensuite et ne pas les laisser tremper dans l’eau la nuit. Cependant, en cas de mauvaise haleine chronique, il ne faut pas hésiter à consulter son dentiste

https://www.sciencesetavenir.fr

Le Saviez-Vous ► 8 vérités sur l’huile de noix de coco selon des spécialistes en nutrition


Il y a des modes en alimentation qui fait croire que certains aliments sont des superaliments, qu’ils peuvent guérir nombres de maladies et qu’ils sont bons pour la santé. C’est le cas de l’huile de noix de coco. Il y a de bons côtés, mais aussi des mauvais côtés qu’ils faut prendre en compte
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8 vérités sur l’huile de noix de coco selon des spécialistes en nutrition

Ces dernières années, l’huile de coco suscite un fort engouement sur les réseaux sociaux et sur internet. Cependant, il faut y regarder à deux fois avant d’acheter de l’huile de noix de coco à gogo.

PAR ERICA LAMBERG

Noix de coco et gras saturés

Aussi incroyable que cela puisse sembler, l’huile de noix de coco renferme six fois plus de gras saturé que l’huile d’olive, soit près de 12 grammes par cuillère à table.

« Pour la plupart des gens, cela représente plus de la moitié de l’apport quotidien recommandé », souligne Edwina Clark, diététicienne et directrice du département de nutrition et de santé de l’application et du site Yummly.

Il est vrai que tous les gras saturés ne sont pas égaux. Par exemple, l’huile de noix de coco recèle un taux particulièrement élevé d’acide laurique, un gras saturé qui augmente le niveau de bon cholestérol (HDL) comme le font les gras insaturés. Mais, l’acide laurique fait également grimper le mauvais cholestérol (LDL) et le cholestérol total. Edwina Clark souligne que, à l’opposé, les gras polyinsaturés et mono-insaturés de l’huile d’olive et des autres huiles végétales contribuent à abaisser le mauvais cholestérol et le cholestérol total.

Attention à l’abus

Une fois tombé sous le charme du goût tropical de l’huile de noix de coco, vous pourriez être tenté de l’utiliser pour faire revenir, frire, griller ou cuire tous vos plats.

« L’huile de noix de coco apportera une touche d’exotisme aux rôties, aux barres granolas, aux beurres de noix, aux smoothies, au maïs soufflé et aux soupes, précise Edwina Clark. Mais n’oubliez pas qu’une toute petite quantité suffit. »

Pour la cuisson en général, l’huile d’olive (extra vierge en particulier) et les autres huiles végétales comme les huiles de canola, de carthame et de tournesol sont les plus appropriées.

« Ne dépassez pas 1 à 2 c. à café d’huile de noix de coco par jour pour respecter les recommandations en gras saturés et prendre soin de la santé de votre cœur », précise Edwina Clark.

L’huile de noix de coco n’est pas un superaliment

C’est peut-être dur à croire après tout ce qu’on a entendu dire sur la blogosphère, mais l’huile de noix de coco n’est pas un superaliment comme le saumon.

« Il n’existe pas jusqu’à maintenant d’étude exhaustive ni de recherche sérieuse sur lesquelles s’appuyer pour affirmer que les huiles et beurres de noix de coco stimulent l’énergie, renforcent l’immunité, guérissent l’hypothyroïdie, augmentent la satiété ou diminuent les fringales », écrit la diététicienne Nicole Morrissey sur son blogue PreventionRD.com.

L’huile de noix de coco possède des composants antioxydants qui pourraient diminuer le risque de certaines maladies.

« On a parlé de remède “miracle” pour les maladies cardiaques, la perte de poids, la baisse du cholestérol et pour prévenir ou retarder l’apparition de la maladie d’Alzheimer », affirme Gary Appelsies, responsable de l’alimentation saine au YMCA de la Floride centrale. « Que l’huile de noix de coco soit utile pour traiter certaines maladies chroniques, c’est comme pour le reste, on n’a pas encore tout vu. »

Il y a d’autres gras meilleurs pour la santé

Nous savons aujourd’hui que les gras alimentaires ne sont pas aussi dangereux pour la santé qu’on l’a cru il y a quelques décennies. Mais, il y a des sources de lipides meilleures pour la santé que la noix de coco : c’est le cas des noix, des graines et des avocats.

« N’oubliez pas non plus d’ajouter des fruits et des légumes frais, des grains entiers, des protéines maigres ou d’origine végétale à votre alimentation quotidienne, souligne Gary Appelsies. C’est la combinaison de tous ces éléments qui aura un effet positif sur votre santé et votre organisme, pas seulement le produit à la mode qui se prétend le nouveau miracle. »

Des gras trans cachés

Lorsque vous achetez de l’huile de noix de coco, vérifiez sur l’étiquette si elle ne contient pas d’huile hydrogénée ou partiellement hydrogénée, ce qui indiquerait la présence de gras trans.

« Le gras trans ne sera jamais un bon gras pour la santé », précise Nicole Morrissey.

Des bienfaits surprenants

L’huile de noix de coco est efficace contre la plaque dentaire.

« Les bains de bouche d’huile (oil pulling) s’utilisent en médecine traditionnelle ayurvédique », précise Monica Amsterdam, directrice de la nutrition au Medical and Wellness Center of New Jersey à Cedar Knolls.

Pendant 15 minutes, faites circuler de l’huile de noix de coco (sans l’avaler) entre vos dents pour déloger la plaque dentaire, conseille-t-elle. Poursuivez 30 à 45 minutes supplémentaires afin d’améliorer votre santé générale.

« Ce processus permet à huile d’aspirer les virus, les bactéries et les levures », dit-elle.

Le meilleur moment pour le faire est le matin avant le déjeuner : ce traitement buccal améliore la santé de vos dents et votre état de santé général.

L’huile de noix de coco ne fait pas maigrir

La consommation modérée d’huile de noix de coco peut faire partie d’une alimentation saine et équilibrée, mais elle ne vous fera pas perdre de poids, comme l’ont suggéré certains.

« L’huile de noix de coco comprend beaucoup de calories et plus de gras saturés que le lard (90 % contre 40 %) », nous dit Farzaneh Daghigh, professeure en biochimie et en gastroentérologie au College of Osteopathic Medecine (Philadelphie).  Une dose de 15 ml (1 c. à table) fournit plus de 13 g de gras et 125 calories. Si vous en consommez trop, vous absorberez des calories qui vont amener votre organisme à emmagasiner plus de graisse. »

Plus de satiété mais plus de calories aussi

La concentration en gras de l’huile de noix de coco indique faussement aux récepteurs de la leptine que vous êtes rassasiés, ce qui peut diminuer votre faim et éventuellement votre appétit. Tant mieux si cela vous éloigne de la boîte à biscuits, mais cela n’a aucun effet sur votre consommation totale de calories.

« Une dose de 15 ml d’huile de noix de coco contient environ 125 calories », rappelle Patrick Henigan, propriétaire du centre d’entraînement Jacksonville Fitness Academy (Floride).

« Bien qu’il puisse s’agir de “bonnes” calories, ça ne change rien au fait qu’un excès de calories se traduira par une prise de poids. »

Si vous ajoutez l’huile de noix de coco à votre alimentation, vous devrez réduire d’autant les calories provenant d’autres aliments.

« D’où qu’elles proviennent, les calories supplémentaires vous feront prendre du poids », conclut-il.

http://selection.readersdigest.ca

On ne se brosse pas bien les dents, selon les scientifiques


Ce qu’il faut retenir, que la meilleure façon, semble-t-il, de se brosser les dents ainsi le fil dentaire ce fait avec grande douceur. Pour les caries, mieux vaut éviter le sucre et les hydrates de carbone simples (glucides)
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On ne se brosse pas bien les dents, selon les scientifiques

 

«Hygiène dentaire» | https://www.flickr.com/photos/sarahxic/ via Flickr CC License by

«Hygiène dentaire» | https://www.flickr.com/photos/sarahxic/ via Flickr CC License by

Repéré par Galaad Wilgos

Repéré sur Popular science

De toute façon, pour prévenir les caries, il faut surtout éviter le sucre.

 

Nous ne nous brosserions pas correctement les dents –d’ailleurs, les brosser comme, du reste, les nettoyer avec du fil dentaire ne seraient pas forcément très utiles pour prévenir les caries. C’est du moins ce que nous explique un article de Popular science, qui nous enjoint à «prendre du recul et à évaluer notre travail de nettoyage».

Tout d’abord, il faut rappeler une chose qui contredit certains mythes bien ancrés depuis l’enfance: se laver les dents ou se les nettoyer avec du fil dentaire n’aurait pas d’impact significatif sur la prévention des caries, affirme Philippe Hujoel, dentiste et professeur de santé orale à l’université de Washington (School of Dentistry)–bien que le fluor dans certains dentifrices renforce les dents. Le seul moyen de prévenir l’apparition de caries est simplement d’éviter le plus possible le sucre et les autres hydrates de carbone simples. Nettoyer et brosser permettent cependant de garder ses dents propres et esthétiquement plaisantes.

En outre, pour Hujoel, il est essentiel que les professionnels se basent sur des études scientifiques pour conseiller la meilleure routine d’hygiène dentaire. Et le consensus scientifique, d’après lui, explique, par exemple, que le fil dentaire n’est utile pour la plupart des gens qu’en cas de nourriture coincée entre les dents, de présence de plombages ou de travail de restauration dentaire. Le cas échéant, il est nécessaire de nettoyer délicatement, afin notamment d’éviter de frotter les gencives et de les irriter.

Avec délicatesse

L’irritation n’est d’ailleurs pas le seul problème d’un nettoyage trop agressif, continue Popular Science. Nettoyer ainsi, tous les jours et d’années en années, pourrait faire diminuer la présence de gencive au point de créer des espaces entre les dents –de véritables nids à bouffe qui sont par ailleurs irréversibles. Cela pourrait même, in fine, exposer la racine des dents, rendant le nettoyage à l’aide d’un fil dentaire une obligation pour enlever les particules de nourritures qui s’y accumuleraient alors. Il faut donc, selon Hujoel, nettoyer le plus délicatement possible uniquement au point de rencontre des dents, et arrêter une fois les particules de nourritures enlevées.

Quant à se brosser les dents, le docteur recommande un dentrifice avec du fluor, dont l’efficacité dans la prévention des caries est prouvée –même si rincer sa bouche avec de l’eau juste après risque d’enlever une grande partie de ce fluor. Là aussi, se brosser les dents doit être fait avec délicatesse: il ne faut pas appuyer trop fort, le but étant avant tout d’appliquer le fluor sur les dents tout en enlevant les plaques dentaires et la nourriture.

http://www.slate.fr

Dents: 5 symptômes à ne jamais négliger


Tous devraient avoir accès aux dentistes, les dents, c’est important, même si pour plusieurs, comme moi, c’est stressant et un mauvais moment a passer. Pour éviter toute l’artillerie du dentiste, font dans notre bouche, mieux faire un auto-examen lors du brossage de dent
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Dents: 5 symptômes à ne jamais négliger

 

 

Crédits photo: ThinkStock

Gencives sensibles, tâches blanches sur les dents… certains problèmes dentaires sont à surveiller très attentivement.

    Dès lors qu’on fréquente régulièrement son dentiste, aucun problème ne devrait se présenter inopinément. Il est quand même utile d’être au courant des symptômes qui justifieraient une visite exceptionnelle chez le dentiste, surtout s’il vous arrive de manquer un peu d’assiduité.

    « Quand on se brosse les dents, il n’y a rien de compliqué à s’examiner la bouche pour voir si tout y est normal, » déclare le docteur Edmund Peters, professeur à la faculté d’art dentaire de l’Université de l’Alberta.

    Rappelez-vous que quand des symptômes apparaissent dans votre bouche, le problème qui les cause est déjà avancé – alors n’hésitez pas à appeler le dentiste.

    Voici une liste de symptômes dentaires établis par le docteur Peters et que vous ne devriez pas négliger.

    1. Modification des gencives

    Parmi les maladies des gencives, il y a la gingivite (inflammation des gencives) et la parodontite (état plus grave qui, s’il n’est pas traité, peut amener la perte de dents) ; elles sont causées par la plaque, pellicule presque invisible constituée de bactéries et qui peut se former en 24 heures sur une dent saine. Avec le temps, cette plaque durcit et devient le tartre dentaire. Le tartre peut s’accumuler sous la gencive où il cause encore plus d’inflammation.

    Communiquez avec le dentiste si les symptômes  suivants apparaissent :

  • La couleur de la gencive se modifie, par exemple de rose, elle devient rouge ou bleu-rouge ;

  • Les gencives enflent et sont spongieuses au toucher ;

  • Les gencives se rétractent, faisant paraître les dents plus grosses – vous pouvez même voir un peu de leur racine ;

  • Vous notez pus, mauvaise odeur ou nouveaux espaces entre les dents.

 

2. Points blancs sur les dents

La carie dentaire est essentiellement une infection de la dent ; l’émail dur commence à se dissoudre sous l’action de l’acide produit par les bactéries.

Premiers symptômes : des points blancs.

Quand commence la carie, surtout si elle surgit entre les dents, vous ne vous en apercevez probablement pas ; voilà pourquoi les examens périodiques avec radiographies sont si importants. À ce stade, vous pouvez interrompre le processus avant que ne se forme une cavité qui exigera une obturation. Ainsi donc, si vous remarquez la présence nouvelle de points blancs, consultez.

3. Sensibilité accrue au froid et au chaud

Quand la carie a traversé l’émail et pénétré au centre de la dent où se trouvent les nerfs et les vaisseaux sanguins, vous remarquez de nouveaux symptômes, soit une sensibilité nouvelle ou accrue au chaud et au froid ainsi qu’à certains aliments. Prenez alors rendez-vous sans tarder avec votre dentiste : plus vite vous faites traiter une cavité, mieux c’est.

La sensibilité au chaud et au froid pourrait aussi signaler des problèmes moins graves : un grincement des dents – que vous n’avez pas remarqué, surtout s’il se produit la nuit, ou une obturation qui a besoin d’être réparée. Il est toujours utile d’en parler à votre dentiste.

4. Mal de dents

Un mal de dents persistant est généralement l’indice d’un problème grave.

Autres symptômes apparentés : une dent sensible au toucher ou la formation de pus près d’une dent estime Tom Hanks dans Castaway.

Sachez que même si la douleur disparaît après un jour ou deux, vous pourriez encore avoir un problème ; aussi faudrait-il en parler au dentiste – votre organisme a pu lutter avec succès contre l’infection, mais le problème demeure, de sorte que l’infection peut réapparaître.

 

5. Modification de la couleur ou de la texture de la bouche.

Au moment où vous vous brossez les dents, prenez le temps d’examiner l’intérieur de vos joues, ainsi que le dessus et le dessous de votre langue. Il s’agit de voir si quelque chose est apparu qui n’y était pas auparavant. Par exemple, si vous voyez des plaques blanches ou rouges qui ne disparaissent pas, mais au contraire s’agrandissent, ou des bosses qui se sont formées là où tout était lisse, montrez-les au dentiste.

Quand faut-il être prudent

Plusieurs médicaments rendent la bouche sèche. Cela veut dire qu’il y a moins de salive pour lutter contre l’infection, car on sait que la salive a des propriétés antibactériennes. Si donc vous prenez des remèdes, soyez attentif à tout symptôme qui se manifesterait.

Avec l’âge, votre bouche devient plus vulnérable. Vous devez donc y voir de plus près, surtout si vous prenez régulièrement des médicaments. Votre dentiste peut vous suggérer des gels au fluorure et des rince-bouche.

Enfin, il est très important pour vous de faire équipe avec votre dentiste et votre hygiéniste dentaire si vous voulez avoir une bouche saine et détecter rapidement d’éventuels problèmes. Soyez sur vos gardes et mentionnez-leur sans tarder tout nouveau symptôme qui se manifesterait

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Comment entretenir les dents et la bouche de son chat ?


Si les chats sont petits, il y aurait un net avantage de l’habitué a la brosse à dents. Il y a des propriétaires d’animaux qui pourraient payer une fortune en soin dentaire .. Pour ma part, je veux bien aider à prévenir des maladies dentaires mais pas payer pour des soins comme ont fait chez le dentiste
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Comment entretenir les dents et la bouche de son chat ?

 

Crédits photo : Zzmeika – Flickr

L’hygiène bucco-dentaire du chat ne doit surtout pas être négligée. Les chats ont une tendance naturelle à former de la plaque dentaire et du tartre. L’accumulation de tartre sur leurs dents peut être à l’origine d’un inconfort, pour le chat et pour son maître : mauvaise haleine, douleurs et déchaussements dentaires, etc. Certains chats peuvent même perdre la quasi-totalité de leurs dents suite à ces problèmes.

Comment entretenir la bouche et des dents de son chat ?

Tout comme nous, les chats ont besoin d’une hygiène bucco-dentaire irréprochable pour rester en bonne santé. Cette hygiène peut passer par un brossage régulier des dents, auquel vous devez habituer votre chat dès le bas âge.

> Un vétérinaire vous explique en vidéo comment laver les dents de son chat

Le brossage peut se faire 2 fois par semaine (ou plus), avec une pâte à détartrer pour chat et une brosse à dents souple (ou un doigt de gant). S’il vous est impossible de lui brosser les dents, vous pouvez utiliser des produits spéciaux pour l’entretien bucco-dentaire des chats (comprimés à croquer, pulvérisateurs, lamelles à mâcher, poudre à mélanger à la nourriture, solution à mélanger à l’eau de boisson…).

Pourquoi et quand détartrer les dents de son chat ?

Le détartrage est une action consistant à retirer le tartre qui s’accumule sur les dents et qui, contrairement à la plaque dentaire, ne peut être enlevé par le brossage. Si votre chat a accumulé une importante quantité de tartre, l’intervention d’un vétérinaire devient nécessaire pour la retirer. Il devra être immobilisé (par une anesthésie générale) pendant toute la durée de l’action, qui peut durer plusieurs heures. Le détartrage peut également être l’occasion de retirer les dents cassées, cariées ou déchaussées.

Notez qu’il n’y a pas d’âge pour effectuer le détartrage des dents de votre chat. Vous devez simplement assurer un brossage régulier et les surveiller, pour repousser le moment du détartrage. Celui-ci ne provoque pas la chute des dents. Si elles devaient être retirées à la suite d’un détartrage, cela signifie que l’action est intervenue trop tardivement.

Reconnaître les signes d’une maladie dentaire

La plupart des chats souffrent, précocement ou tardivement, de maladies parodontales. Vous devez demeurer attentif pour déceler une quelconque anomalie concernant la bouche et les dents de votre chat.

Quelques-uns des signes les plus fréquents sont :

– Une mauvaise haleine

– Une inflammation et saignement des gencives

– La formation d’un tartre jaunâtre ou brunâtre sur les dents

– La formation de bave

On peut aussi observer une perte de poids consécutive à des difficultés d’alimentation (perte d’appétit), en cas de gingivite grave par exemple, auquel cas le retrait des dents douloureuses sera nécessaire.

http://wamiz.com/

Une bactérie dans la salive cause des caillots sanguins


L’hygiène dentaire est très importante, d’abord d’essayer de garder nos dents le plus longtemps possible, mais aussi pour éviter de la laisser la porte toute grande a des bactéries dans le système sanguin et provoquer des infections et caillots
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Une bactérie dans la salive cause des caillots sanguins

 

©Shutterstock

BRISTOL – Une bactérie qui se développe dans la salive peut causer des caillots lorsqu’elle pénètre dans le système sanguin, selon une étude menée par des chercheurs de la Bristol University, au Royaume-Uni.

Le Streptococcus gordonii vit habituellement dans la bouche et est responsable du développement de la plaque dentaire. Si cette bactérie pénètre le système sanguin par le biais d’une blessure aux gencives, cela peut générer une endocardite et la formation de caillots sanguins.

L’endocardite consiste en une inflammation de l’endocarde, c’est-à-dire de la structure et de l’enveloppe internes du cœur, incluant les valves cardiaques.

«Nos travaux démontrent qu’il est très important de garder une bouche saine, par un brossage régulier et l’utilisation de la soie dentaire, afin de maintenir cette bactérie sous contrôle», explique l’auteure principale de cette étude, la Dre Helen Petersen.

«Dans le processus de développement de l’endocardite infectieuse, le fait que la bactérie Streptococcus gordonii contamine les valves cardiaques constitue une étape cruciale. C’est à ce moment-là que les plaquettes sont activées, ce qui entraîne la formation de caillots», ajoute-t-elle.

Selon elle, cette découverte aidera à explorer de nouvelles pistes de traitement pour éviter la formation de caillots sanguins et prévenir l’endocardite infectieuse.

Les résultats de ces travaux ont été rendus publics dans le cadre de la conférence annuelle de la Society for General Microbiology.

http://sante.canoe.com