Le Saviez-Vous ► Dix vérités à propos des cures


Les cures de détox qu’on voit dans les pubs, les réseaux sociaux, dans les revues et médias promettent de nettoyer le corps pour être en meilleure santé, combattre des maladies comme le cancer, perdre du poids, etc. En fait, ils peuvent faire l’effet contraire. On devrait décourager ceux qui propagent les cures de détox.
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Dix vérités à propos des cures

 

Ça peut être dangereux

Les gens avec des déficiences, immunodéprimés, diabétiques ou qui suivent des traitements de chimiothérapie devraient s’abstenir de faire un jeûne à base de jus. Une forte consommation de sucre provoquerait ainsi de la fatigue, une perte de poids, des troubles de la vision, des infections… pour n’en nommer que quelques effets.

Selon USA Today, un haut niveau de potassium et de minéraux du à une consommation excessive de jus pourrait avoir des effets désastreux sur les malades des reins.

Ça n’est pas mieux que les fruits et légumes entiers

Les fibres et certains antioxydants contenus dans la peau des fruits et légumes entiers sont irremplaçables. Et ils sont éliminés dans le jus. Par exemple, la pulpe des oranges fournit des flavonoïdes, ce dont le jus d’orange est dépourvu. De plus, le manque de fibres fait que le corps absorbe le sucre plus rapidement… Attention donc à l’effet pervers.

Le jus remplit moins que les fruits et légumes

Vous ne vous sentirez pas de satiété après un verre de jus. Si vous buvez vos repas au lieu de les mâcher, votre estomac ne sera pas dupe.

Le jeûne à base de jus peut faire partir les bons nutriments

Vous devriez toujours être méfiant envers les régimes qui éliminent des groupes entiers d’aliments. En effet, les vitamines et sels minéraux ont parfois besoin de se regrouper pour être absorbés. Sans oublier le fait que l’apport en protéines est très important pour la construction de nouvelles cellules et du tissu musculaire. Attention donc à ne pas nuire à l’absorption des vitamines et des nutriments essentiels au bon fonctionnement du corps.

Ça n’est pas un moyen efficace de perdre du poids

Vous voulez perdre du poids? Coupez le gras et le sucre et vous verrez votre taille s’amincir. Ça n’est pas en buvant que du sucre que ça marchera… ou alors sur du court terme et votre corps se vengera!

Il n’y a pas grand chose à nettoyer de toutes façons…

Mais que doit-on nettoyer au fait? Notre corps le fait déjà tout seul. Chaque jour, nous éliminons produits chimiques et alcool à travers l’urine, la sueur et les selles. Pas besoin de se punir avec une diète de jus, dont l’efficacité n’a jamais été prouvée scientifiquement de toutes façons.

Ça coûte cher

Les détox à base de jus sont une vraie business. L’industrie de la détox est en pleine expansion et auraient ramené plus de 60 milliards en 2011, selon Marketdata Enterprises. Un jeûne à base de jus vous coûtera environ 65-70$ par jour. Et les machines à jus pour le faire soi-même à la maison coûtent en moyenne de 30 à 300$. (Photo: gracieuseté de Flickr/Andrew Stawarz)

Ça ne va pas guérir ni prévenir le cancer

Que cela soit dit: il n’y a absolument aucune évidence ou conclusion scientifiques prouvant l’incidence du jus sur la prévention ou le traitement contre le cancer. Au contraire, durant la maladie votre corps a besoin de toutes ses forces, donc des nutriments et des sels minéraux contenus dans une diète équilibrée. Et l’American Cancer Society ne supporte pas le jeûne au regard des découvertes scientifiques actuelles.

«Mais ma copine m’a dit que c’était génial!»

C’est vrai. beaucoup de gens essayent ces cures et ont, soit-disant, beaucoup plus d’énergie qu’avant. Selon la clinique Mayo, cela peut s’expliquer par le fait que qu’ils sont convaincus de faire quelque chose de bien pour leur corps. Vive l’effet placebo!

https://quebec.huffingtonpost.ca/

Le Saviez-Vous ► La vitamine C prévient le rhume ? Faux


La vitamine C est importante pour la santé, cependant dire qu’elle agit préventivement contre le rhume n’est pas tout à fait vrai. Sauf, pour certains groupes spécifiques, mais pour les gens en général, prendre des suppléments de vitamine C est de l’argent dépenser pour pas-grand-chose
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La vitamine C prévient le rhume ? Faux

 

VITAMIN C

Agence Science-Presse  |  Par Le Détecteur de rumeurs

 

Voilà près de 50 ans qu’on vante les mérites de la vitamine C pour la prévention et le traitement des rhumes. Pourtant, la prise de suppléments d’acide ascorbique pour prévenir l’apparition d’un épisode de rhume semble tout à fait inutile… ou presque.

Origine de la rumeur

Peu de gens savent que cette croyance a été popularisée par Linus Pauling. Ce chimiste américain a remporté le Nobel dans son domaine en 1954, en plus de gagner un Nobel de la paix en 1962.

Mais c’est surtout en raison de ses propos controversés sur la vitamine C qu’on se souvient de Pauling aujourd’hui. Dès la fin des années 1960, le chimiste postule que pour maintenir une bonne santé, vivre plus longtemps et prévenir les maladies, il faut consommer des doses de vitamines C beaucoup plus grandes que les apports journaliers recommandés. Il ira jusqu’à prendre lui-même 18 000 mg de vitamine C par jour, soit 200 fois la dose recommandée de 90 mg !

Emballé, il publie en 1970 le livre Vitamin C and the Common Cold (La vitamine C et le rhume). Il y recommande de prendre 1000 mg par jour de vitamine C afin de diminuer le risque de contracter un rhume, d’en réduire sa durée et sa sévérité. C’est 11 fois la dose journalière recommandée.

Le livre de Pauling connaît un immense succès. Vers le milieu des années 1970, plus de 50 millions d’Américains suivent ses recommandations et les ventes de vitamine C quadruplent aux États-Unis. Les pharmaciens et les manufacturiers se félicitent de ce qu’ils appellent « L’effet Linus Pauling » sur leurs affaires, mais les scientifiques ne sont pas si enthousiastes. De nombreuses études menées en double-aveugle démontrent que la vitamine C n’a pas plus de valeur qu’un placebo pour combattre le rhume. Pauling refuse d’y croire et va même jusqu’à affirmer que des doses élevées de vitamine C prises au quotidien peuvent guérir le cancer. Mais ça, c’est une autre histoire et le Détecteur de rumeurs y reviendra dans un prochain texte.

Pauling était-il atteint de « Nobelite » un symptôme qui semble pousser certains lauréats à adopter des théories étranges et non scientifiques dans les années qui suivent l’attribution de ce prix ? Toujours est-il que l’entêtement de Linus Pauling lui fit perdre le respect de la communauté scientifique et le fit tomber dans l’oubli jusqu’à sa mort en 1994… des suites d’un cancer.

Autant d’épisodes de rhume

Mais qu’en est-il de la recherche sur la vitamine C et la prévention du rhume aujourd’hui ? Une méta-analyse du groupe Cochrane, publiée en 2013, s’est intéressée aux résultats de 29 études effectuées auprès de plus de 11 000 participants. Elle a démontré que la prise de vitamine C sur une base régulière n’est pas efficace pour prévenir le rhume chez l’humain. En d’autres mots, le nombre d’épisodes de rhume demeure le même, que l’on prenne ou non de la vitamine C.


Des rhumes qui durent à peine moins longtemps

Les résultats de l’analyse montrent que la prise régulière de suppléments de vitamine C diminuerait la durée du rhume de 8 % en moyenne chez les adultes et de 14 % en moyenne chez les enfants. La plupart des études ont obtenu ces résultats avec des doses de 1 000 mg par jour.

Cette diminution semble significative, mais il faut la mettre en perspective. On estime qu’un adulte connait 2 ou 3 épisodes de rhumes par année, pour une moyenne de 12 jours par an. Prendre 1 000 mg de vitamine C tous les jours réduirait donc le nombre moyen à 11 jours. Un enfant, pour sa part, serait malade 24 jours en moyenne au lieu de 28 jours. D’un point de vue pratique et économique, il semble donc peu raisonnable d’ingérer des mégadoses de vitamine C tout au long de l’année si les seuls effets bénéfiques anticipés sont de réduire chaque épisode de rhume de quelques heures.

Par ailleurs, la prise de vitamine C ne diminuerait pas la gravité des symptômes. En d’autres termes, on ne se sent pas moins malade.


Quelques exceptions

Des études ont toutefois démontré que la prise quotidienne de suppléments de vitamine C peut réduire les chances d’attraper un rhume chez certains groupes spécifiques de personnes, comme les soldats dans des environnements subarctiques, les skieurs et les marathoniens.

Verdict

Pour la population générale, la prise de suppléments de vitamine C dans le but de prévenir l’apparition d’un épisode de rhume ou de le guérir semble peu intéressante, voire tout à fait inutile.

– Eve Beaudin en collaboration avec Extenso

À savoir sur la vitamine C

– La dose journalière de vitamine C recommandée est de 90 mg pour les hommes et de 75 mg pour les femmes.

– Une alimentation équilibrée permet normalement de recevoir cette dose journalière.

– Les meilleures sources sont les fruits citrins (oranges, pamplemousses), les baies, les légumes comme les tomates, les pommes de terre, le brocoli, les épinards, etc. Pour des informations additionnelles à ce sujet, consultez ce document.

– Pour la population générale, les suppléments de vitamines C ne sont pas recommandés. Les grandes agences de santé publique ne recommandent pas non plus d’en prendre pour prévenir ou traiter un rhume.

– Notre organisme ne peut pas emmagasiner de la vitamine C. Le surplus ingéré se retrouve dans l’urine.

– La dose maximum tolérable est de 2 000 mg. Au-delà de ce seuil, on peut avoir des nausées, des diarrhées, des troubles gastro-intestinaux ou développer des pierres aux reins.

L’astuce du Détecteur de rumeurs

Quand il s’agit de vérifier une information touchant à la recherche en santé, le Détecteur de rumeurs recommande le Groupe Cochrane, une organisation internationale, indépendante et à but non lucratif. Plus de 37 000 contributeurs dans plus de 130 pays élaborent les revues systématiques Cochrane sur les effets des traitements ou des interventions dans tous les domaines touchant à la santé. Elles constituent une des sources de données en santé les plus fiables. Des milliers de revues scientifiques sont disponibles en ligne dans la Bibliothèque Cochrane. Elles peuvent être consultées par les professionnels de la santé et par le grand public, mais seules les conclusions des analyses sont disponibles gratuitement.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Le bouton de fermeture des portes d’un ascenseur est un immense mensonge


Un des boutons des ascenseurs est plus psychologique qu’autre chose. Le bouton fermé la porte à un effet placébo
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Le bouton de fermeture des portes d’un ascenseur est un immense mensonge

 

«The Office» (NBC)

«The Office» (NBC)

Repéré par Robin Panfili

Le bouton qui permet de forcer la fermeture des portes d’un ascenseur est un mythe. Et il y a bien une raison si nous sommes tous tombés dans le panneau.

Allons-y franco, car la supercherie n’a que trop duré: les boutons qui permettent de forcer la fermeture des portes dans les ascenseurs sont un immense mensonge. Ils ne fonctionnent pas, du moins pour une grande majorité des ascenseurs. Et, si appuyer sur ce bouton peut vous donner l’impression d’avoir une influence sur le délai qui s’écoule avant que l’ascenseur ne redémarre, il n’en est, en réalité, rien du tout.

Ainsi, si vous souhaitez éviter un collègue sur le point d’entrer dans l’habitacle en appuyant compulsivement sur ce bouton –comme on le voit dans de nombreux films ou séries–, abstenez-vous.


D’abord, parce que les portes ne refermeront pas aussi vite que vous ne l’aimeriez, ensuite parce que votre collègue pourrait se vexer devant tant d’impolitesse. Surtout qu’à l’inverse, celui qui permet de maintenir les portes de l’ascenseur ouvertes fonctionne, lui.

Le New York Times a enquêté sur les boutons placebo qui, à l’image des médicaments placebo, vous donnent l’impression d’accomplir quelque chose alors que, en réalité, rien ne se passe. À l’origine de cette révélation –que certains se sont bien gardés de partager–, Karen W. Penafiel, directrice exécutive de la National Elevator Industry, avec qui le quotidien américain s’est entretenu.

Elle explique qu’en vertu de la American with Disabilities Act, une loi introduite en 1990 aux États-Unis, qui interdit les discriminations envers les personnes atteintes d’un handicap mental ou moteur, les portes des ascenseurs doivent être ouvertes assez longtemps pour permettre aux personnes à mobilité réduite d’entrer dans l’appareil. Ainsi, les boutons de fermeture des portes des ascenseurs sont obsolètes depuis plus de deux décennies aux États-Unis, confie Karen W. Penafiel. La durée de vie moyenne d’un ascenseur étant de vingt-cinq ans, rares sont les ascenseurs encore en service à disposer d’un tel système.

Des boutons pas (vraiment) inutiles

Quel intérêt de conserver ces boutons dans les nouveaux modèles, répondrez-vous. Toujours selon le New York Times, qui a interrogé Ellen J. Langer, professeur de psychologie à l’université d’Harvard sur la question, la présence de ces boutons est essentielle pour notre cerveau, car ils nous donnent le sentiment que nous avons le contrôle sur nos actions et sur les éléments qui nous entourent.

 «L’impression de contrôle très importante, dit-elle. Cela permet de diminuer le stress et d’accroître le bien-être.»

Ces boutons d’ascenseurs ne sont pas les seuls à ne pas fonctionner, poursuit le New York Times, visiblement pas à une désillusion près. Les thermostats de certains open-spaces ou certains boutons situés aux passages piétons forçant l’arrêt des voitures au profit des passants sont également concernés. Pour John Kounios, professeur de psychologie à l’université de Drexel, aux États-Unis, être conscient que les boutons d’ascenseurs ne fonctionnent pas ne vous empêcheront pas de les utiliser.

«Même si j’ai de grands doutes sur l’efficacité des boutons des passages piétons, j’appuie toujours dessus. Après tout, je n’ai rien d’autre à faire en attendant. Alors pourquoi ne pas appuyer sur le bouton. Avec un peu de chance, celui-ci fonctionnera peut-être.»

http://www.slate.fr/

Les jeux pour booster le QI des adultes sont-ils inutiles ?


Peut-on vraiment augmenter son QI avec l’entrainement mémoire ? Il semble que certaines études ont été faussées. Ce qui a donné un marché florissant pour ces exercices
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Les jeux pour booster le QI des adultes sont-ils inutiles ?

 

Le marché des tests "pour booster son QI" est florissant © Creative Commons

Le marché des tests « pour booster son QI » est florissant © Creative Commons

Par Florine Galéron

Une étude américaine remet en cause l’efficacité des exercices d’entraînement cérébral chez l’adulte en raison d’un effet placebo.

 

L’entraînement cérébral permet-il vraiment d’améliorer ses capacités cognitives ? C’est ce que suggère une dizaine d’études scientifiques récentes. Et on peut se demander si cette perspective ne motive pas les joueurs à se tourner vers le marché florissant des tests « pour booster son QI ». Ce secteur en plein essor devrait générer 4 à 10 milliards de dollars d’ici à 2020. Pourtant, une équipe de psychologues vient de démontrer que ces résultats sont biaisés par un effet placebo !

L’industrie de l’entraînement cérébral devrait nuancer ses promesses »

Dans cette étude publiée le 20 juin 2016 par l’Académie américaine des sciences, les chercheurs ont mené une expérimentation dans leur propre université, en Virginie. Pour recruter des volontaires, ils ont placardé deux types d’affiches dans le campus. La première s’intitulait « Entraînement cérébral et amélioration des performances cognitives » avec la mention d’études scientifiques sur le sujet. La seconde faisait seulement référence à une étude pour gagner des crédits universitaires. Au bout d’une heure d’entraînement cérébral à l’aide d’un jeu de mémoire, le quotient intellectuel des participants des deux groupes était évalué. Les chercheurs ont remarqué 5 à 10 points de QI en plus pour les participants du premier groupe, ceux à qui on avait justement fait la promesse de booster leurs compétences cérébrales. En revanche, chez les étudiants inscrits via l’affiche neutre, aucune amélioration notable sur le QI n’a été observée.

Pour les auteurs de l’étude, « l’industrie de l’entraînement cérébral devrait nuancer ses promesses en attendant que l’impact de l’effet placebo sur les performances soit mieux compris » et les chercheurs devraient prendre en compte cet effet dans leurs futures expérimentations.

L’étude rappelle enfin que « l’une des principales entreprises du secteur (Lumosity) a été condamnée en janvier 2016 à une amende de deux millions d’euros par la commission fédérale du commerce pour des publicités mensongères sur les résultats de ses programmes. »

http://www.sciencesetavenir.fr/

Un médicament placebo soigne, même quand le patient sait qu’il est inutile


Notre cerveau est parfois bien étrange. Après un conditionnement à un faux médicament, les effets peuvent continuer même si le patient apprend au bout de quelques jours qu’il prend des placebos.
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Un médicament placebo soigne, même quand le patient sait qu’il est inutile

 

Même s'il a été décrié pendant longtemps, l'effet placebo continue d'intriguer les scientifiques.

Même s’il a été décrié pendant longtemps, l’effet placebo continue d’intriguer les scientifiques.

Photo : Seth Wenig/AP/SIPA

Des scientifiques américains ont démontré que la prise d’un placebo soulage même quand le patient sait que le médicament ne contient aucun principe actif et n’a donc aucune efficacité démontrée.

La santé passe aussi par la tête. Même s’il a été décrié pendant longtemps, l’effet placebo continue d’intriguer les scientifiques. Aussi curieux soit-il, ce phénomène révèle l’étonnant lien entre le corps et l’esprit. De nombreux travaux scientifiques ont montré des bénéfices importants chez les patients après la prise d’une substance dont les effets pharmacologiques n’ont pourtant jamais été démontrés. Et cela même si le patient le sait ! Telle est la conclusion d’une nouvelle étude menée par une équipe de scientifiques de l’Université du Colorado à Boulder aux Etats-Unis, parue dans la revue The Journal of Pain.

Explications.

► Méthodologie : un faux médicament qui ressemble à un vrai

Les scientifiques ont suivi un groupe de 40 volontaires en leur expliquant qu’ils participaient à des essais cliniques pour comparer l’efficacité d’une crème contenant un composant analgésique pour soulager les douleurs en la comparant avec une crème ne contenant aucune substance antalgique. En réalité, les deux crèmes étaient identiques. La seule différence était l’ajout d’un colorant bleu dans la crème placebo.

Pour les persuader qu’il s’agissait bien d’un vrai médicament, les chercheurs ont demandé aux participants de lire la composition du produit, tout en leur indiquant les contre-indications, ainsi que les effets secondaires possibles. Même l’emballage ressemblait à celui d’un vrai. Pour finir, les chercheurs ont provoqué une douleur sur l’avant-bras des volontaires, via une source de chaleur mais sans leur brûler la peau. Aucun cobaye n’a été maltraité pendant l’expérience, précise l’équipe de scientifiques. La fausse crème devait alors leur permettre de soulager la douleur ressentie. Au bout de quatre jours, les scientifiques ont révélé aux cobayes qu’il s’agissait en réalité d’un placebo.

► Ce que l’étude a montré : le conditionnement du patient est indispensable

Résultat, l’effet analgésique de la fausse crème continuait d’agir, même quand les volontaires ont appris au bout de quatre jours qu’ils prenaient un placebo, mais uniquement parmi ceux qui avaient été conditionnés pendant quatre jours. Autrement dit, pour que l’effet placebo fonctionne, une phase de conditionnement suffisamment longue semble nécessaire. Les résultats de l’étude suggèrent donc que pour fonctionner, l’effet placebo doit davantage passer par le conditionnement du patient, plus que sur l’attente du patient d’être soulagé.

La raison ? Il faut permettre au cerveau d’apprendre à réagir au traitement.

« Une fois que l’apprentissage a eu lieu, le cerveau répond toujours au placebo même si vous n’y croyez plus », confirme Tor Wager, l’un des auteurs de l’étude.

Pour Scoot Schafer, qui a dirigé les travaux, « les placebos induisent la libération de substances qui soulagent la douleur dans leur cerveau, mais nous ne savons pas encore si cet effet placebo dépendant des attentes utilise le même système ou des systèmes différents ».

► Ce que l’étude va changer : mieux prévenir la dépendance aux médicaments

D’après les chercheurs, les conclusions de leurs travaux pourraient aider à mieux prévenir et traiter la dépendance à certains médicaments. Il est courant par exemple que les patients continuent de prendre des antidouleurs puissants à la suite d’une opération, ce qui peut entraîner une addiction. Il serait alors possible de les sevrer en utilisant un effet placebo. Cependant, de récentes études montrent que notre sensibilité aux traitements par placebo est influencée par notre bagage génétique. Autrement dit, nous ne sommes pas tous égaux devant l’effet placebo.

Et pourtant, les nouveaux médicaments sont aujourd’hui systématiquement évalués par rapport à un effet placebo. Un groupe de patients reçoit la molécule à tester et l’autre groupe le placebo, sans que les participants ne soient informés de qui reçoit quoi. A l’issue de l’essai, on détermine si l’état de santé des personnes ayant reçu la molécule active s’est davantage amélioré que celui des personnes sous placebo. Il serait donc peut être bon, avant tout chose, de réviser notre manière de mener des essais cliniques.

http://www.metronews.fr/

L’effet nocebo, versant sombre de l’effet placebo


Tout le monde, je crois, sais ce qu’est l’effet placebo. Il y a aussi l’effet nocebo qui contrairement au placebo, fait croire que nous sommes malades par exemple en lisant les cas de contagion au pays, ou voir une personne malade est suffisant pour certaines personnes de croire qu’ils ont la même maladie. Où encore lire les effets secondaires d’un médicament, ces personnes peuvent croire qu’ils ont effectivement ces effets
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L’effet nocebo, versant sombre de l’effet placebo

 

Dessin de Walenta

Dessin de Walenta

Croire que l’on est malade peut suffire à développer les symptômes d’une maladie, c’est l’effet nocebo. Et attention : ces craintes aux effets potentiellement terribles sont contagieuses.

« Méfiez-vous des alarmistes. Comme un mauvais sort, leurs mots pourraient propager des fléaux modernes », écrit la BBC le 11 février.

Si elle aborde la question avec humour, la radio britannique revient sur le sérieux « effet nocebo » – phénomène selon lequel une personne encouragée à croire qu’elle est malade développe les symptômes de ladite maladie – et met en garde sur sa propagation.

« Nous savons depuis longtemps que les craintes d’une maladie peuvent être aussi dangereuses qu’un virus, rapporte la BBC. Mais il est maintenant clair que ces convictions, dangereuses, peuvent facilement se partager par le commérage et les ouï-dire. »

Contagion des esprits

Selon l’article, qui se base sur de « récentes études », cela expliquerait pourquoi « certaines maisons semblent avoir reçu un mauvais sort en lien avec une maladie, et pourquoi certaines personnes vivant près d’éoliennes déclarent connaître des problèmes récurrents de vertiges, d’insomnie ou de vomissements ». En partageant ces « craintes négatives » avec ses proches et amis, une « contagion des esprits » peut rapidement s’installer.

Et la parole ne serait même pas nécessaire. Le simple fait de voir un autre patient souffrir pourrait avoir un effet sur le ressenti d’un traitement, « ce qui suggère que l’effet nocebo peut passer d’une personne à une autre simplement par l’observation », relate une des études citées par la chaîne britannique. « Plus effrayant encore, vous pourriez même ne pas avoir conscience de ces pensées et néanmoins être affecté ; l’effet nocebo peut apparemment être déclenché par des signaux subliminaux. »

Dilemme médical

Alors comment se protéger ? Pour le Dr Dimos Mitsikostas, de l’Athens Naval Hospital, la connaissance pourrait priver l’effet nocebo de ses pouvoirs.

« C’est une peur intérieure que nous devons essayer de combattre », explique-t-il à ses patients.

Si la recherche ne peut pas encore « totalement l’expliquer », « les chercheurs ont prouvé, au cours des dix dernières années, que l’effet nocebo est très commun » et constitue notamment un « dilemme majeur pour la médecine moderne ».

« Les médecins ont le devoir d’être honnêtes sur les effets secondaires des médicaments, mais l’idée que l’information elle-même pourrait rendre un patient encore plus malade est un concept flou », note Rebecca Wells, de la Wake Forest Baptist Medical Center, en Caroline du Nord.

Elle conclut : « Les médecins devront peut-être développer de nouvelles procédures pour décider quels éléments ils pourront révéler et comment ils présenteront ces informations. »

http://www.courrierinternational.com/

Rhume: les remèdes naturels prétendant «booster votre système immunitaire» ne marchent pas, et c’est tant mieux


Voilà, une explication détaillée qui je pense mérite, d’être lue surtout pour ceux qui achètent n’importe quoi pour booster leur système immunitaire et donner la chance au corps de travailler pour combattre les infections saisonnières,
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Rhume: les remèdes naturels prétendant «booster votre système immunitaire» ne marchent pas, et c’est tant mieux

 

Une touriste chinoise enrhumée, à Francfort en janvier 2012. REUTERS/Kai Pfaffenbach

En réalité, vous n’avez ni envie ni besoin de lui donner un coup de pouce.

Les explications d’un médecin.

Prenez n’importe quelle pharmacie ou n’importe quel rayon «santé» d’une grande surface américaine, surtout à cette saison, et vous tomberez à coup sûr sur un tas de produits prétendant booster naturellement votre immunité. Les études analysant de tels produits montrent qu’ils ne sont rien d’autre que des placebos hors de prix.

Ne pas confondre l’inné et l’acquis

Pourtant, nombreux sont ceux persuadés que ces potions peuvent améliorer leur santé. Des millions de gens tombent dans le panneau d’un marketing en apparence bienveillant –mais au final bien cynique– et vident avec allégresse leurs poches pour autant de poudres de perlimpinpin. Chers croyants (et vous, chers sceptiques à la recherche de nouveaux arguments), réfléchissez à ceci: booster votre immunité est en réalité une très mauvaise idée. Même si ces remèdes et produits préventifs avaient l’effet qu’ils prétendent, ce n’est pas quelque chose dont vous auriez envie.

Nous possédons deux systèmes immunitaires complémentaires: l’inné et l’acquis.

L’immunité innée est le réflexe naturel du corps face à toute infection inconnue. L’immunité innée est rapide, puissante et incroyablement non spécifique. Quand elle s’active, nous en connaissons que trop bien les symptômes: fièvre, toux, nez qui coule et courbatures. En un mot: l’inflammation. Et vous comprenez déjà pourquoi l’idée de «booster» cette partie de votre système immunitaire est loin d’être judicieuse.

Qu’on le veuille ou pas, dès qu’un virus pénètre notre corps, l’immunité innée se fait sentir. Et, dans ce cas, les symptômes sont toujours à peu près les mêmes, qu’importe qu’il existe plusieurs centaines de virus responsables du rhume. Avant que votre corps ait déterminé l’identité exacte du nouvel envahisseur, votre immunité innée provoque une poussée de fièvre visant à cuire les microbes, puis génère de la toux et une production de mucus pour que ces sales bestioles retournent d’où elles viennent. Cette réaction au petit bonheur la chance est légèrement utile, excessivement pénible et –c’est là le plus important– n’est pas ce qui anéantit en réalité une infection.

Le vrai travail de neutralisation d’une infection est du ressort de l’immunité acquise, la branche spécialisée de votre armée immunitaire, dont la formation dure toute votre vie.

Le système immunitaire acquis contient des lymphocytes B et T qui produisent des protéines, les anticorps, et interagissent avec elles afin de s’occuper d’un nombre incroyable d’infections spécifiques.

Si un petit nombre d’anticorps est transmis de la mère à l’enfant, la grande majorité est produite à la première rencontre d’une personne et d’une infection donnée. Les anticorps qui en résultent sont comme une cache d’armes que stocke votre corps pendant des décennies, dans l’éventualité d’une invasion future.

Si le corps a été exposé par le passé à un pathogène infectieux (ou qu’il a été vacciné contre celui-ci), le système immunitaire acquis s’en «souviendra» et sera capable de le reconnaître rapidement si une nouvelle infection pointe le bout de son nez.

Dès qu’il est réactivé, le système immunitaire acquis ne synthétise que les bons anticorps, avec une précision et une efficacité stupéfiantes. Assez trivialement, c’est ainsi que les virus les plus communs et les plus bénins se font rayer de la carte, en l’affaire de quelques jours en général. Soit l’une des manifestations les plus brillantes de l’évolution.

La réaction face à de nouveaux virus est à peu près similaire. La seule différence, c’est que le système immunitaire n’a pas de mémoire de ces nouveau virus, et la production des bons anticorps prend donc davantage de temps.

Pendant ce temps-là, le système immunitaire inné s’énerve bien plus longtemps que nécessaire. Si le système immunitaire acquis a déjà fait la guerre et l’ennemi signé sa capitulation, la branche innée n’a pas reçu l’information et continue à batailler dans le vide. Comme nous le savons tous, la toux et le nez qui coule peuvent durer des semaines, même après la plus bénigne des infections virales.

Et voilà pourquoi «booster» votre immunité est une si mauvaise idée.

Objectif: annihiler notre réaction immunitaire innée

Les remèdes alternatifs et disponibles sans ordonnance en pharmacie ne peuvent stimuler votre immunité acquise. Même les tenants de la pensée magique devront admettre que le seul moyen de le faire est la vaccination –une pratique que les adeptes de la «médecine naturelle» semblent pourtant bouder– ou une transplantation de moelle épinière, une procédure dangereuse, mais nécessaire, utilisée pour traiter certains cancers du sang et qui augmente aussi les cellules du système immunitaire.

L’immunité innée est donc la seule cible potentielle que pourraient avoir ces remèdes prétendant stimuler votre immunité naturelle. Mais qui en a envie? Aux dernières nouvelles, personne ne saute de joie à l’idée de tousser, d’avoir de la fièvre ou le nez qui coule.

Le principal objectif des traitements symptomatiques du rhume consiste à annihiler, et non à stimuler notre réaction immunitaire innée, si grossière et maladroite. Voilà pourquoi nous prenons des antihistaminiques et des médicaments qui font baisser la fièvre.

Et même s’il était possible de donner un coup de fouet à notre immunité naturelle, le concept est fondamentalement malencontreux. Dans les cas les plus extrêmes, une réaction excessive aux infections peut altérer notre système cardiovasculaire, ce qui peut provoquer une septicémie et un choc septique –nos vaisseaux sanguins deviennent trop faibles à cause de l’inflammation générée par, je vous le donne en mille, nos défenses immunitaires innées.

En règle générale, les extrêmes sont mauvais.

Un système immunitaire trop actif (c’est le cas, par exemple, des maladies auto-immunes) peut causer des allergies, abîmer les tissus et même provoquer une anaphylaxie. Avec une immunité trop faible, causée par exemple par la chimiothérapie ou le VIH/Sida, vous courez le risque de mourir d’infections dont la plupart des gens se débarrassent sans problème. Nos corps ont évolué vers un équilibre, mais il arrive que notre immunité innée fasse des excès de zèle et mérite d’être remise dans les clous.

Dès lors, la prochaine fois que vous vous sentez patraque, vous devriez peut-être aller voir du côté d’une légère immunosuppression, et pas d’un coup de pouce immunitaire. Des médicaments en vente libre comme l’ibuprofène ou des antihistaminiques pourraient vous aider à aller mieux. Et laissez vos lymphocytes B et T faire le reste du boulot.

Si vous n’êtes pas encore malade, voyez si vous êtes bien à jour de vos vaccinations, notamment le vaccin anti-grippal annuel.

Encore plus important: lavez-vous souvent et soigneusement les mains. Après tout, votre peau est aussi un élément de vos défenses naturelles et celui-ci peut, réellement, être fortifié par une bonne hygiène.

Prenez soin de vous en mangeant équilibré, en faisant attention à votre sommeil et en minimisant le stress. Il est prouvé que de telles interventions permettent à votre système immunitaire de fonctionner au mieux de ses capacités. Ce qui pourrait suffire à «booster» vos chances de ne pas tomber malade cet hiver.

Jeremy Samuel Faust

http://www.slate.fr/

En finir avec les verrues !


Je crois, que pour certaines personnes, les verrues apparaissent pendant une partie de leur vie pour disparaitre a jamais. D’autres sont plus sensibles à être contaminés étant porteur. Il existe différentes façons de s’en débarrasser
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En finir avec les verrues !

 

Les verrues sont fréquentes, inesthétiques et parfois douloureuses. Ne les laissez pas vous empoisonner la vie. Gels, pommades, azote, laser ou remèdes de grand-mère, voici comment les éviter ou s’en débarrasser, vite !

Verrues : gels et pommades, efficaces ?

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Pour se débarrasser des verrues, il existe de nombreux produits vendus en pharmacie : pommades, gels à appliquer au pinceau, pansements enduits d’un produit spécifique.

« Il s’agit de produits à base d’acide salicylique ou lactique. Leur but est de ramollir la verrue pour qu’elle s’élimine petit à petit », souligne le Dr Fabien Guibal.

« Leur mode d’utilisation est simple : on prend un bain de pieds, on gratte la verrue avec une râpe à cors, on applique le produit, on recouvre d’un pansement, puis on recommence tous les jours jusqu’à disparition « .

Avantage : Ce n’est pas douloureux et c’est le plus efficace.

Inconvénient : C’est long : il faut compter plusieurs semaines avant que la verrue disparaisse.

Verrue : l’azote, solution ultra rapide

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« L’application d’azote se fait chez le dermatologue. Lors de la première séance, on gratte la verrue puis on applique de l’azote liquide à -196°C. A la deuxième séance, 15 jours à 3 semaines plus tard, on recommence l’opération et l’on peut adjoindre un traitement d’action mécanique, comme la pommade à l’acide salicylique, si ce n’est pas suffisant. », explique le Dr Fabien Guibal.

 « Contrairement à ce que l’on pense il ne s’agit pas de brûler la verrue avec du froid, mais de provoquer une inflammation qui va déclencher une réaction du système immunitaire. »

Avantage : c’est plus rapide que les pommades.

Inconvénient : c’est douloureux et les crèmes anesthésiques ne sont pas toujours efficaces car la verrue est épaisse.

Le laser : efficace, mais cher !

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« Lorsque la verrue résiste à tout, il est possible de la détruire au laser. On peut utiliser deux types de lasers : soit un laser au CO2, soit un  laser à colorant pulsé. Le nombre de séances dépend du laser utilisé. Elles se déroulent chez un dermatologue équipé », explique le Dr Fabien Guibal.

Avantage : la technique est rapide.

Inconvénient : « C’est très douloureux surtout pour le laser au CO2. D’autant qu’il ne concerne que des verrues installées depuis longtemps et souvent de localisation plantaire (donc profondes). La marche peut alors être gênée pendant quelques jours après l’opération. Enfin il s’agit d’un geste technique cher

Les trucs maison anti verrues

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Chacun a sa recette contre les verrues : application de suc de chélidoine, d’ail, oignon et citron, ou d’huile essentielle de thé.

« En fait l’effet placebo fait des merveilles en la matière. Si vous placez sur la verrue d’un enfant un décalcomanie avec un dragon en lui disant qu’il va la faire disparaître, elle risque fort de s’évaporer dans les 48 h. Et puis il y a des choses vraiment étonnantes : ce sont les rebouteux qui ont le « don ». A l’hôpital, nous avons un médecin qui le possède. Un jour, elle a fait disparaître toutes les verrues d’une femme qui avait fait une poussée à la suite de la prise d’un médicament », raconte le Dr Fabien Guibal.

Verrues : ne traitez pas immédiatement !

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« Si elle ne fait pas mal, qu’elle ne s’étend pas, qu’elle ne grossit pas, qu’elle ne s’infecte pas, qu’elle n’est pas gênante d’un point de vue esthétique, une verrue peut très bien être laissée telle quelle. On sait que, en l’absence de tout traitement, 60% des verrues disparaissent spontanément en environ 18 mois », note le Dr Fabien Guibal.

Pas d’affolement donc : le premier traitement peut être de prendre son mal en patience ! On ne traite que si elle persiste, notamment pour des raisons esthétiques, limiter l’extension des verrues ou la contamination d’autrui.

Comment ne pas attraper de verrue ?

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« Le plus souvent, on attrape des verrues plantaires par contact avec un sol déjà contaminé par des petites peaux mortes éliminées par l’organisme et porteuses du virus. C’est le cas dans les piscines, les gymnases, mais pas à la plage qui est un milieu salin où les virus ont du mal à survivre », constate le Dr Fabrice Guibal.

Toutefois, la verrue n’est pas si contagieuse qu’on imagine.

« Tout le monde est en contact avec le virus, ce qui compte, c’est l’état du système immunitaire. S’il est efficace, il ne se passera rien. Mais s’il est immature, comme chez les enfants, ou déprimé comme chez certains malades, alors il y aura une contamination. »

Verrues : comment ne pas contaminer les autres ?

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Le plus simple c’est de couvrir la verrue avec un pansement.

« Non seulement cela diminue les risques de contagion, même s’ils ne sont pas très élevés, mais le pansement évite les frottements et donc les douleurs », conseille le Dr Fabien Guibal.

« Si vous avez des petits enfants porteurs de verrues plantaires autour de vous (ils ont dix fois plus de risques que vous d’en attraper), veillez à ce qu’ils ne mélangent pas leurs chaussettes, et qu’ils évitent de marcher pieds nus dans leurs chaussures pour ne pas se recontaminer. »

C’est quoi une verrue ?

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« Une verrue est une infection qui ne touche qu’une partie de la peau : l’épiderme. Cette infection est  toujours due à un virus appartenant à la famille des papillomavirus. Toutefois, le virus est différent selon le type de verrue et sa localisation », explique le Dr Fabien Guibal, dermatologue.

La verrue se présente sous la forme d’une petite excroissance rugueuse à la surface de la peau et n’est pas toujours douloureuse.

« Lorsqu’elle se développe, cette infection pousse vers l’intérieur, c’est ce qui cause la douleur, notamment en cas de verrue plantaire. »

Quels sont les différents types de verrues ?

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Il existe plusieurs types de verrues :

« la verrue vulgaire qui pousse le plus souvent sur les doigts, mais parfois aussi sur les coudes ou les genoux, la verrue plantaire qui se développe sur la plante du pied, la verrue plane qui peut se localiser sur le visage », énumère le Dr Fabien Guibal.

« On pense souvent que le molluscum contagiosum qui est une sorte de petite excroissance en grain de riz est une verrue. Il n’en est rien, même si lui aussi est dû à un virus, et même si lui aussi ne se développe que dans l’épiderme : le virus en cause et le mécanisme de développement et de contagion sont différents de ceux de la verrue. »

Hélène Mendigot, journaliste santé et validé par Dr Fabien Guibal, dermatologue

http://www.medisite.fr/

Effet placebo : un curieux phénomène qui soigne


 

Si vous savez que votre médecin vous prescrit des placebos comme médicaments, ne croyez pas qu’il ne croit pas en vos symptômes mais bien que l’effet placebo fonctionne vraiment et il semble même chez des personnes qui savent ce qu’ils prennent est un placebo .. Étonnant non ??? Cependant, ce n’est pas tout le monde qui est réceptif, mais au moins, un docteur a compris le fonctionnement très intelligent à notre corps vers ce faux médicament
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Effet placebo : un curieux phénomène qui soigne

 

© Vstock LLC

Qualifier un médicament de placebo est généralement plutôt négatif. Pas chez les scientifiques, pour qui il s’agit d’un effet remarquable. Le Dr Patrick Lemoine, psychiatre, nous explique ce curieux phénomène.

Qu’est-ce que c’est exactement, l’effet placebo ?

Un placebo est une substance inerte, sans activité pharmacologique : par exemple une gélule remplie de sucre. Cela ne veut pas dire qu’il n’a pas d’effet. Pourquoi est-il capable d’améliorer un symptôme ? La question est aujourd’hui élucidée : tous les êtres humains disposent d’une faculté à synthétiser eux-mêmes une part des « médicaments » dont leur organisme a besoin : antibiotique, antalgique, antihypertenseur… Le placebo agit comme un signal pour donner au corps l’ordre de se guérir.

Un effet thérapeutique réel est donc possible ?

Cela a été prouvé pour la première fois par un dentiste américain. Le Dr John Levine a administré un placebo à ses patients après leur avoir arraché une dent. À la moitié d’entre eux, il a prescrit de la naloxone, une substance qui bloque les récepteurs aux endorphines (molécules bienfaisantes). Chez les patients qui n’avaient reçu que le placebo, la douleur était sous contrôle. Chez ceux qui avaient en outre pris de la naloxone, le placebo ne marchait pas. Il venait de montrer qu’un placebo était capable de stimuler la production d’endorphines. D’autres études ont été réalisées depuis : chez les parkinsoniens, le placebo agit au niveau de la substance noire productrice de la dopamine qui manque. Chez les dépressifs, il peut activer les circuits sérotoninergiques en panne.

Et cela fonctionne dans tous les cas ?

Tout le monde ne réagit pas, ni ne réagit de la même façon au placebo. Des études génétiques sont en cours pour identifier les meilleurs répondeurs. On a notamment isolé un gène, le gène COMT, qui modulerait l’ampleur de la réponse des patients au placebo. Toutefois, nous sommes tous, à des degrés divers, susceptibles d’y répondre. Même les nourrissons, même les animaux domestiques ou les rats de laboratoire y sont sensibles.

Si on sait que son médicament est un placebo, ça marche aussi ?

J’en utilise parfois pour moi ! Je le fais également pour sevrer certains patients sous hypnotiques. Souvent, quand ils arrivent au quart de comprimé, ils sont incapables d’aller plus loin. Je leur demande d’aller chez le pharmacien, d’acheter des gélules vides et de les remplir de sucre. Dans certaines, ils mettent le quart de comprimé, dans d’autres non. Le protocole dure plusieurs mois. Au fil du temps, on diminue le nombre de gélules avec médicament et on augmente le nombre de gélules placebo. C’est très efficace !

Dans quels cas, le placebo est-il le plus efficace ?

Avant tout sur la douleur, les maladies fonctionnelles, le rhume des foins, l’asthme, l’eczéma, les verrues, les ulcères, la fatigue chronique. Même des maladies graves comme le cancer sont améliorées. L’effet placebo, c’est la capacité du corps à guérir par ses propres moyens, il faut réenchanter cette thérapeutique !

L’effet nocebo, c’est quoi ?

Si on peut faire du « bien » avec rien, on peut aussi faire du mal. C’est l’effet nocebo. Une gélule de sucre, présentée comme un médicament puissant, peut induire des effets indésirables (maux de tête, somnolence, nausées…). C’est le même principe que ces antennes-relais qui provoquent des troubles, alors même qu’elles n’émettent encore aucun signal. Le nocebo nous interroge sur nos peurs et sur notre propre capacité à nous rendre malades !

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Mettre du beurre dans son café


Oh la la !!! Qu’est qu’il ne faut pas inventé pour gaspiller le café du matin, qui est pour la plupart des gens doit être pris le plus tôt possible après le réveil Et même si c’était potable, comment peut-on croire que cela fait perdre du poids ?
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Mettre du beurre dans son café

 

Une nouvelle tendance bien étrange frappe certains amateurs de café en Angleterre, ce qui crée une vive réaction de certains nutritionnistes.

Les buveurs de café ajoutent maintenant du beurre dans leur boisson matinale.

Oui, du beurre. Jusqu’à 80 grammes de beurre, pour être précis, ce qui équivaudrait aux deux tiers d’une cuillère conventionnelle.

Pourquoi? On vante d’abord le rituel comme étant une bonne source d’énergie, mais ce qui étonne le plus, c’est que l’on croit que le stratagème permettrait de perdre du poids!

Vous aurez bien sûr compris qu’il s’agit, jusqu’à preuve du contraire, d’un mythe qui pourrait causer bien du tort aux personnes qui décident de tenter l’expérience quotidiennement. À moins que cela ne fonctionne vraiment?

Madelyn Fernstrom, du Today, s’insurge contre le concept. La nutritionniste, comme plusieurs de ses collègues, croit plutôt qu’il s’agit d’une recette parfaite pour la prise de poids (et non la perte), et que la sensation de gain d’énergie présumée ne serait en fait qu’un effet placebo.

http://fr.canoe.ca