Les résultats des tests génétiques modifient notre physiologie


Notre subconscient nous joue bien des tours. Je sais qu’il y a déjà eu des expériences du genre exposés dans ce billet pour un autre contexte, mais que la connaissance de notre profil génétique peut modifier les risques sur notre santé laisse perplexe.
Nuage

 

Les résultats des tests génétiques modifient notre physiologie

 

Nathalie Mayer
Journaliste

De plus en plus de tests génétiques sont pratiqués pour déterminer les risques que nous encourons. Mais une étude montre aujourd’hui que le simple fait d’avoir connaissance de nos résultats modifie notre physiologie. Jusqu’à influer sur notre profil de risque global.

Donnez à un groupe de personnes un repas. Une semaine plus tard, annoncez – faussement – à ces personnes qu’elles portent un gène qui les aide à les protéger de l’obésité. Et servez-leur le même repas que quelques jours plus tôt. Elles produiront deux fois et demie plus d’hormones de la satiété et atteindront ainsi la satiété physiologique plus tôt. Annoncez-leur qu’elles sont prédisposées à l’obésité, en revanche, et rien ne changera dans leur façon de se nourrir.

Proposez par ailleurs un exercice physique à un groupe de personnes et annoncez-leur – toujours faussement –, une semaine plus tard, qu’elles possèdent un gène les rendant peu aptes à ce genre d’exercice. Leur capacité pulmonaire s’en trouvera réduite et ils seront moins efficaces à éliminer le CO2. À l’inverse, annoncez-leur qu’elles présentent des aptitudes exceptionnelles à l’exercice physique et leurs performances resteront inchangées.

Savoir que vous n’êtes pas génétiquement prédisposé à performer peut suffire à amoindrir vos performances sportives. © MabelAmber, Pixabay, CC0 Creative Commons

Savoir que vous n’êtes pas génétiquement prédisposé à performer peut suffire à amoindrir vos performances sportives. © MabelAmber, Pixabay, CC0 Creative Commons

Comment éviter les conséquences négatives ?

Ce sont les résultats d’une étude menée à l’université de Stanford (États-Unis). Des résultats qui montrent le poids de l’état d’esprit, non seulement sur la motivation d’un individu, mais aussi plus prosaïquement sur la réponse apportée par son corps.

« Recevoir des informations génétiques ne vous rend pas seulement plus informé. Cela peut également avoir un impact physiologique qui modifie votre profil de risque global. Nous devons maintenant nous poser la question suivante : comment peut-on fournir ce type d’informations de manière à encourager des changements de comportement qui n’aient pas d’effet négatif sur la physiologie, les émotions et la motivation de ceux qui les reçoivent ? »,

conclut Alia Crum, chercheur à Stanford.

https://www.futura-sciences.com

L’expression des gènes de l’astronaute Scott Kelly modifiée par l’espace


Scott Kelly et Mikhail Kornienko ont passé 340 jours dans l’espace à bord de la SSI, un record battu du plus long temps sans interruption. Scott a un frère jumeau Mark, les scientifiques on comparer les effets physiologiques et psychologiques d’un long séjour dans l’espace alors que l’autre est sur terre. Bien que l’analyse prendra encore plusieurs années, ils savent déjà entre autres que des gènes liés au système immunitaire et aux mécanismes inflammatoires ont de grandes différences, mais ne sont pas irréversibles, car quelques semaines plus tard cela s’est rétabli.
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L’expression des gènes de l’astronaute Scott Kelly modifiée par l’espace

 

Scott et Mark Kelly

Scott et Mark Kelly sont de vrais jumeaux et sont tous deux astronautes.

NASA

Par Joël Ignasse

Après un an passé dans l’espace, Scott Kelly n’a plus exactement le même profil biologique et génétique que son frère jumeau resté sur Terre.

En mars 2016, Scott Kelly et Mikhail Kornienko sont revenus sur Terre après avoir passé 340 jours dans l’espace à bord de la Station spatiale internationale. Ils ont ainsi battu le record de la plus longue période ininterrompue passée à bord de l’avant-poste orbital depuis le premier visiteur en 2000. Leur mission avait pour but d’étudier les effets physiologiques et psychologiques d’un séjour prolongé dans l’espace, en vue de préparer une mission habitée vers la planète Mars. Mais si les deux astronautes se sont chacun prêtés tout au long de leur séjour en orbite et depuis leur retour sur Terre a des centaines de tests, c’est le « patient » Scott Kelly qui présente le plus d’intérêt aux yeux des médecins. Car ce dernier a un frère jumeau, Mark, également astronaute mais à la retraite depuis quelques années.

L’espace stresse

Mark, le jumeau terrestre, a ainsi subi les mêmes tests que son frère. Les (vrais) jumeaux ayant un profil génétique identique, c’est une occasion unique d’étudier d’éventuelles disparités dans l’expression des gènes causées par les radiations ou la microgravité. Mais vu le nombre d’expériences qui ont été menées, il faudra des années avant d’avoir des résultats complets. Cependant plusieurs conclusions ont déjà été communiquées dès 2017, dans un article publié par la revue Nature et lors d’un meeting qui s’est tenu le 26 janvier 2017 à Galveston, au Texas.

Ces premières conclusions ont révélé que l’organisme vivait le séjour dans l’espace comme un stress majeur et réagissait en conséquence. De nombreuses différences ont ainsi été constatées entre le jumeau qui a séjourné dans l’espace et celui resté sur Terre. Elles se situent au niveau de l’expression des gènes, de la méthylation de certains groupements ADN et affectent aussi d’autres paramètres biologiques. Ce sont sur les gènes liés au système immunitaire et aux mécanismes inflammatoires que les plus importantes différences d’expressions ont été identifiées. Toutefois la plupart des variations observées ont été réversibles quelques semaines après le retour de Scott Kelly sur Terre. 

Scott Kelly

Scott Kelly à bord de l’ISS. Crédit : Nasa

7% des gènes ont conservé une trace durable

La plupart mais pas toutes : six mois après son retour sur Terre, 7% des gènes de Scott ont conservé une trace durable de son séjour spatial et ne s’expriment plus tout à fait comme ceux de son jumeau, confirmait la Nasa en janvier 2018. Les gènes concernés sont liés à son système immunitaire, à la réparation de l’ADN, aux réseaux de formation osseuse, à l’hypoxie et à l’hypercapnie (manque d’oxygène et excès de CO2). Dans un communiqué, la Nasa souligne que ce niveau de variation est plutôt faible et que des populations humaines vivant en altitude ou les plongeurs pouvaient avoir un même niveau de changements.

Les biologistes ont aussi remarqué, et c’est un phénomène tout à fait inattendu, que les télomères de Scott s’étaient allongés dans l’ISS. Les télomères sont composés d’une séquence d’ADN courte répétée plusieurs fois et ils coiffent l’extrémité des chromosomes. Leur longueur diminue au fil du temps et des divisions cellulaires et leur raccourcissement entraine le vieillissement cellulaire. Leur rôle semble donc majeur dans la sénescence mais la compréhension de ce mécanisme est loin d’être complète.

Ceux de Scott se sont donc allongés dans l’espace mais cette modification n’a pas perduré : deux jours après son atterrissage ils étaient déjà en train de raccourcir. D’autres subtils changements dans les analyses biologiques existent aussi, ils ne sont pas encore tous listés et certains témoignent, comme la longueur des télomères et l’élévation des niveaux sanguins de folates, d’une amélioration de l’état de santé de Scott Kelly. Ils ne semblent pas liés à la vie en impesanteur en soi mais au régime drastique (sports et réduction calorique) que subissent les astronautes en mission.

Pour le moment, toutefois, aucune conclusion définitive ne peut être tirée de ces conclusions préliminaires. Une autre grosse vague de résultats est attendue pour la fin de l’année 2018 mais les études sur les deux jumeaux vont se prolonger pendant encore trois ans. L’étude de leur cas, unique dans l’histoire spatiale, va permettre de mieux organiser les missions longues durée dans l’espace, notamment le voyage vers Mars. 

https://www.sciencesetavenir.fr/

Les gauchers pensent et ressentent les choses différemment


Il existe de 10 à 15 % de gaucher (Mon petit frère en fait partie) et cela existe depuis fort longtemps donc, cela serait génétique.Le cerveau ne fonctionne pas comme un droitier, les scientifiques émettent bien des hypothèses. Cependant, ils sont certains qu’il y a des différences physiologique et neurologique en rapport aux droitiers
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Les gauchers pensent et ressentent les choses différemment

 

Le Huffington Post  |  Par Carolyn Gregoire

    Jusqu’à une époque relativement proche, la particularité des gauchers était considérée comme un défaut, voire une tare. Ils étaient obligés d’apprendre à écrire de la main droite, ce qui les plaçait souvent dans une position très défavorable.

    Bien entendu, nous savons aujourd’hui qu’il n’y a rien de mal à être gaucher. Comme le psychologue Stephen Christmas, de l’université de Toledo, l’a expliqué au magazine Scientific American, rien ne prouve que les gauchers soient naturellement désavantagés sur le plan physique ou psychologique. D’abord ils constituent environ 10 à 15 % de la population mondiale depuis des milliers d’années. Le fait que cette particularité se soit transmise de génération en génération suggère qu’elle ne constitue pas un handicap au niveau évolutif, comme le pensaient naguère beaucoup de spécialistes.

    Cependant, la main avec laquelle on écrit est liée à certaines spécificités physiologiques et neurologiques. La recherche est alors incomplète, mais voici ce que nous savons sur les particularités cognitives et psychologiques des gauchers :

    Ils réfléchissent peut-être plus vite

    Les gauchers pourraient accéder aux hémisphères de leur cerveau plus rapidement et plus efficacement.

    D’après une étude australienne publiée en 2006 dans la revue Neuropsychology, les connexions entre les hémisphères du cerveau sont plus rapides chez les gauchers, ce qui se traduit par un traitement plus rapide de l’information. Les auteurs de l’étude en question ont confié aux participants une tâche qui leur permettait de mesurer le temps de transfert entre les hémisphères, et une autre qui nécessitait de se servir des deux hémisphères en même temps.

    Ces travaux ont démontré que les gauchers traitaient l’information plus rapidement d’un hémisphère à l’autre, un atout cognitif qui pouvait les avantager dans des activités comme les jeux vidéo ou le sport.

    Ils privilégient peut-être le côté gauche quand ils doivent prendre une décision

    Votre préférence manuelle pourrait influer sur la façon dont vous analysez des concepts abstraits, comme les valeurs, l’intelligence et l’honnêteté. Selon une étude de 2009 de l’université de Stanford, gauchers et droitiers favorisent peut-être leur côté dominant. Les participants étaient invités à regarder deux colonnes d’illustrations, puis dire lesquelles leur paraissaient les plus joyeuses, honnêtes, astucieuses et séduisantes. Les gauchers choisissaient spontanément les illustrations de la colonne de gauche, et les droitiers, celles de la colonne de droite.

    «Les gauchers pensent implicitement que les choses agréables sont du côté gauche, et les mauvaises, du côté droit, même quand la langue et la culture leur disent exactement le contraire», indiquait l’auteur principal de cette étude, Daniel Casasanto.

    Ils sont meilleurs dans certains sports

    Bien que les gauchers représentent moins de 15 % de la population, 25 % des joueurs de baseball professionnels sont gauchers. Pourquoi? Peut-être parce qu’ils ont un temps de réaction inférieur à celui des droitiers, comme l’a démontré l’étude australienne de 2006 citée plus haut.

    Mais il y a une autre raison. Différents chercheurs se sont aperçus que les gauchers semblaient avoir beaucoup plus de facilité dans les sports interactifs, comme la boxe, l’escrime, le tennis et le baseball, mais pas les activités solitaires, comme la gymnastique ou le plongeon. Peut-être parce qu’en raison de leur posture physique singulière, ils parviennent à décontenancer les droitiers qui ont l’habitude d’affronter d’autres droitiers.

    Leur cerveau gère peut-être les émotions différemment

    Votre préférence manuelle pourrait déterminer la manière dont votre cerveau traite les émotions. Une étude de 2012 publiée dans la revue PlaS ONE indique que la motivation des gauchers se traduit par une plus grande activité dans l’hémisphère droit, contrairement à ce qui se passe chez les droitiers.

    Ceci pourrait avoir des conséquences importantes dans le traitement de l’anxiété et des troubles de l’humeur, que l’on soigne parfois en stimulant le cerveau pour augmenter l’activité neuronale dans l’hémisphère gauche.

    «Au vu de nos conclusions, ce traitement, qui soulage les droitiers, pourrait faire du tort aux gauchers, ce qui n’est évidemment pas du tout l’effet recherché», a déclaré l’un des auteurs de l’étude, Geoffrey Brookshire.

    Les gauchers pourraient être plus créatifs

    De nombreux experts et diverses études suggèrent l’existence d’un lien entre le fait d’être gaucher et la créativité. Est-ce vraiment le cas? Certaines études ont en tout cas démontré que les gauchers étaient plus doués pour la pensée divergente (la capacité à trouver plusieurs solutions pour un même problème), une caractéristique cognitive de la créativité. Cependant, il convient de noter que ces études établissent une corrélation, et non une causalité. Ces conclusions ne sont donc pas véritablement probantes.

    Une autre possibilité, avancée par le psychologue Chris McManus, de l’University College de Londres, dans son livre «Right-Hand, Left-Hand», est que l’hémisphère droit du cerveau des gauchers est plus développé, ce qui influerait sur la créativité.

    Enfin, une théorie tout à fait fascinante avance qu’en grandissant dans la minorité des gauchers, ce qui les distingue de la plupart de leurs camarades, certains enfants finissent par acquérir une construction mentale privilégiant l’individualité. Cet état d’esprit peut les prédisposer à développer des traits de caractère comme l’indépendance et l’anticonformisme, que les psychologues associent à la créativité et l’innovation.

  • http://quebec.huffingtonpost.ca/

Un homme né sans main bénéficie d’une greffe, "une première mondiale"


Imaginez une greffe de la main alors, que le patient est né sans main, et pourtant après la chirurgie qui a durée plusieurs heures, il a réussit à bouger les doigts.
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Un homme né sans main bénéficie d’une greffe, « une première mondiale »

 

Piotr (nom de famille non communiqué), le patient qui a reçu la greffe. © epa.

POLOGNE Les chirurgiens polonais de l’Hôpital universitaire de Wroclaw (ouest) ont annoncé jeudi avoir greffé une main à un homme de 32 ans né avec un bras s’arrêtant au poignet, déclarant qu’il s’agissait d’une première mondiale.

« C’est la première greffe au monde d’un membre supérieur chez un homme avec une malformation congénitale. On parle d’un homme adulte qui a vécu 32 ans sans ce membre« , a déclaré le docteur Adam Domanasiewicz, chef de l’équipe de chirurgiens lors d’une conférence de presse retransmise par la télévision privée Polsat News.

Le greffon provient d’un donneur décédé.

La greffe a été réalisée le 15 décembre au dessus du poignet. Quelques jours après l’opération qui a duré 13 heures, la main reste immobile, mais le patient fait déjà bouger les doigts et les médecins sont optimistes.

« Cela revêt une importance colossale pour le développement de la transplantologie et de la neurophysiologie car jusqu’à présent on considérait qu’en cas de malformation congénitale, les greffes ne pouvaient être réalisées en l’absence de représentation (de l’organe) au niveau du cortex cérébral qui dirigerait le membre greffé », a-t-il ajouté.

Cette opération « ouvre de toutes nouvelles possibilités à des centaines de milliers de gens au monde qui naissent sans membre et qui sont condamnés à des prothèses », a dit encore le docteur Domanasiewicz.

Selon lui, des greffes similaires ont été réalisées jusqu’à présent uniquement sur des nouveau-nés jumeaux siamois en Indonésie et au Canada.

http://www.7sur7.be/

Les recherches scientifiques les plus folles récompensées


Des savants ont fait des recherches qui n’auront jamais de prix Nobel. Leurs trouvailles ne sont pas vraiment sérieuses, quoique toutes questions méritent une réponse. Et là, ils sont récompensés pour leur imagination
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Les recherches scientifiques les plus folles récompensées

 

Les

Le chercheur Michael Smith qui accepte un trophée lors de la soirée de remise des prix Ig Nobel.Capture d’écran Gentside

La science n’est pas qu’un monde froid et obscur, accessible uniquement à  des professeurs en blouse blanche. C’est ce que cherche chaque année à  démontrer la cérémonie des Ig Nobel.

Parodie du célèbre Prix Nobel, elle rend hommage à  l’imagination et aux recherches loufoques «qui font d’abord rire les gens puis ensuite réfléchir». Et en cette année 2015, le palmarès vaut encore le détour.

LA PHYSIQUE OU LA LOI UNIVERSELLE DE LA MICTION

Vous êtes vous déjà  demandé combien de temps met un chien ou une vache pour uriner? L’équipe de David Hu, lauréat du prix de physique, s’est penchée sur la question et a découvert que tous les animaux, peu importe leur taille, mettent en moyenne environ 21 secondes pour vider leur vessie. Une découverte qui selon les scientifiques, «pourrait aider à  diagnostiquer certains problèmes de miction chez les animaux».

Le représentant du groupe, une lunette de toilettes autour du cou, a reçu, comme les autres, sa récompense des mains d’un vrai prix Nobel.

LA PHYSIOLOGIE OU LA DOULEUR D’UNE PIQÛRE D’ABEILLE

Le jeune diplômé Michael Smith lui, a littéralement donné son corps à  la science. Le scientifique s’est ainsi laissé piquer plus de 200 fois par des abeilles afin de déterminer les endroits où les piqûres sont les plus douloureuses. Verdict? Les narines, la lèvre supérieure et les parties génitales sont les zones à  protéger en priorité en cas d’attaque de l’insecte ailé.

Le jeune homme a partagé son prix avec l’équipe de Justin Schmidt qui dans le même domaine, a établi dans les années 1980, l’index Schmidt comparant la pénibilité des piqûres d’insectes. 

LES MATHÉMATIQUES OU LA LÉGENDE DES 888 ENFANTS

Les lauréats du prix de mathématiques se sont eux intéressés à  l’histoire du Sultan marocain Moulay Ismaïl qui aurait eu, selon la légende, plus de 888 enfants. À la suite de calculs statistiques poussés, les chercheurs ont conclu qu’il était humainement possible d’obtenir une telle descendance pour le sultan qui était entouré de quatre femmes et plus de 500 maîtresses.

LA BIOLOGIE OU LA DÉMARCHE DES POULETS

Les oiseaux sont les plus proches descendants des dinosaures. Pour le prouver, le chercheur chilien Bruno Grossi a attaché, dès leur plus jeune âge, un bâton alourdi au dos de poulets, en guise de queue artificielle, et s’est ainsi rendu compte qu’ils adoptaient une démarche similaire à  celle des T-rex.

LA MÉDECINE OU LES BIENFAITS DU BAISER

Côté médecine, deux groupes ont été récompensés pour leurs expériences visant à  évaluer les bienfaits ou conséquences biomédicales des baisers intenses et d’autres pratiques sexuelles. Autre prix dans un domaine proche, celui du diagnostic médical. Une équipe internationale a été primée pour avoir démontré que l’appendicite aiguë pouvait être diagnostiquée en transportant un patient dans une voiture passant sur des ralentisseurs et en estimant sa douleur.

http://fr.canoe.ca/

Une mouche fait des ravages dans les ruches


Le  syndrome d’effondrement des colonies chez les abeilles inquiète tout les apiculteurs et avec raison, mais en trouver la cause n’est pas une sinécure, déjà plusieurs suspects sont mit sous études, un autre viens s’ajouter et serait peut-être responsable de l’abandon des ruches
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Une mouche fait des ravages dans les ruches

 

Une mouche fait des ravages dans les ruches

Archives La Tribune

Charles Côté
La Tribune

(MONTRÉAL) Une équipe de chercheurs croit avoir identifié la cause de la mystérieuse épidémie qui frappe les abeilles, particulièrement en Amérique du Nord.

La découverte est survenue par hasard. Un biologiste de la San Francisco State University a recueilli des abeilles mortes pour nourrir une mante religieuse qu’il venait de capturer. Mais il a oublié ce «lunch» dans une fiole sur son bureau. Quelques jours plus tard, des larves de mouches pullulaient dans la fiole.

Cette espèce de mouche, appelée Apocephalus borealis, était connue pour s’attaquer aux bourdons, mais pas aux abeilles domestiques.

Les scientifiques ont ensuite observé que la mouche infecte l’abeille en pondant des oeufs dans son abdomen. Quelques jours plus tard, l’abeille quitte la ruche, souvent la nuit et souvent aussi en se dirigeant vers une source de lumière, des comportements contre nature.

«Nous avons même trouvé sous les lampadaires de l’université des abeilles ayant quitté la ruche pendant des nuits froides et pluvieuses, alors qu’il n’y avait aucun autre insecte», notent les chercheurs dans leur article publié cette semaine dans la revue PLoS One.

Comportement modifié

«Peut-être que l’A. borealis manipule le comportement de l’abeille en changeant son rythme circadien, sa sensibilité à la lumière ou d’autres aspects de sa physiologie», spéculent les chercheurs.

Plusieurs parasites des insectes virus, champignons ou autres insectes modifient le comportement de leurs victimes.

L’abeille meurt dans la journée qui suit son excursion. Sept jours après la ponte, plusieurs larves, en moyenne 13, mais jusqu’à 25, émergent du cou de l’insecte. Elles deviennent adultes 25 jours plus tard.

 «Cela donne aux mouches un potentiel de multiplication rapide», affirment les scientifiques.

L’équipe a ensuite découvert que plus des trois quarts des ruches de la région de San Francisco ainsi que d’autres au Dakota du Sud étaient infestées.

Dans une ruche qu’ils ont observée en laboratoire, jusqu’à 38 % des abeilles étaient touchées.

De plus, les chercheurs se sont rendu compte que les mouches pourraient être porteuses de deux maladies qui touchent les abeilles.

Donc, tout cela porte à croire qu’il y a un nouveau suspect dans l’enquête scientifique sur le syndrome d’effondrement des colonies (colony collapse disorder ou CCD), constaté officiellement en 2007 par l’Académie nationale des sciences des États-Unis.

Ce mal frappe de nombreuses colonies d’abeilles. Les insectes meurent ou abandonnent leur ruche en masse. Il a été porté au compte d’une mite parasite (le varroa), de virus, de moisissures, de nouveaux pesticides ou d’une combinaison de ces facteurs.

Selon Jean-Pierre Chapleau, porte-parole de la Fédération des apiculteurs du Québec, cette découverte «soulève bien des questions». «Premièrement, est-ce qu’on a cet insecte au Québec?» demande-t-il.

Il n’a pas été possible de répondre à cette question hier. Toutefois, une carte publiée par les chercheurs américains indique que la mouche est répandue d’un bout à l’autre des États-Unis, y compris dans le Maine et l’État de New York.

Il ajoute que le Québec n’est pas encore touché par le syndrome d’effondrement des colonies, bien que les ruches vivent des difficultés ici aussi.

«On a des pertes hivernales qui sont documentées de façon statistique, dit-il. On a aussi des pertes en saison de production. Elles sont très difficiles à mesurer de façon scientifique, mais elles paraissent dans la production.»

 

http://www.cyberpresse.ca