Le Saviez-Vous ► Il massacre sa famille et reçoit des lettres d’amour: qui sont ces femmes qui fantasment sur des tueurs?


Comment comprendre les femmes qui sont des admiratrices des tueurs ? Souvent, elles crient l’innocence des meurtriers, ou bien elles croient qu’elles pourraient aussi être célèbres etc … Pour moi, ce sont des personnes qui ont besoin d’un suivi psychologique et d’un grand soutient.
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Il massacre sa famille et reçoit des lettres d’amour: qui sont ces femmes qui fantasment sur des tueurs?

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© ap.

Chris Watts, 33 ans, a tué sa femme enceinte et leurs deux petites filles avant de se débarrasser des corps.

L’affaire a fait le tour du monde: la famille Watts était jeune, blanche, Instagramable. Chris Watts a avoué les crimes immondes, sans les expliquer. Il a été condamné à la perpétuité. Une fois l’affaire jugée, des milliers de documents relatifs aux meurtres ont été mis à disposition du public: des transcriptions d’entretiens avec des témoins, des photos des lieux des crimes, des copies de SMS… et des lettres d’amour envoyées au meurtrier alors qu’il était en prison et attendait son procès.

« Je veux tellement apprendre à te connaître que ce n’est même pas drôle », écrit une femme de 39 ans originaire du Colorado. Elle lui dit qu’elle serait « la femme la plus heureuse du monde » s’il lui répondait.

Elle finit son courrier avec les hashtags #TeamChris, #LoveHim et #SoooCute. Une autre, âgée de 29 ans, lui écrit:

« Je sais que je suis une étrangère mais je me soucie de toi et de ta situation. »

Elle joint à son courrier une photo d’elle en bikini.

Chris Watts n’est pas le premier meurtrier à recevoir des lettres d’amour. Charles Manson s’est notamment fiancé à une femme qui avait commencé à lui écrire alors qu’il était en prison. Récemment, Nikolas Cruz, le tueur de Parkland en Floride, a été inondé de courriers d’admiratrices. C’est également le cas de Steven Avery, sujet du documentaire « Making a Murderer ». Le Huffington Post américain a rencontré plusieurs experts pour tenter de comprendre pourquoi certaines femmes tombent amoureuses de tueurs.

Des « stars » comme les autres

Sheila Isenberg, auteure du livre « Women Who Love Men Who Kill », explique:

« On a toujours adoré les stars. Dans le passé, c’était juste des stars de cinéma. Maintenant, n’importe qui qui fait quelque chose d’unique devient une star, même s’il a commis un meurtre. »

Sur Facebook, des groupies de criminels se retrouvent pour échanger à leur sujet. L’une des pages consacrées à Chris Watts compte plus de 19.000 membres. Récemment, ses membres se demandaient qui de Ryan Gosling ou Jake Gyllenhaal devaient interpréter le meurtrier sur grand écran.

« Les gens peuvent désormais communiquer instantanément entre eux pour discuter de l’affaire et ils peuvent transformer des criminels en héros. »

En quête de gloire

La plupart des femmes qui écrivent à des meurtriers nient le crime. Elles disent croire en leur innocence.

« Ca leur permet de vivre une relation imaginaire. » Pour Sheila Isenberg, certaines sont « motivées par le désir de gloire ».

« Elles pensent qu’avoir une relation avec un meurtrier connu pourrait leur permettre de passer à la télévision ou d’écrire un livre. Elles ne voient pas le crime. Elles voient la renommée. Elles pensent qu’en étant associées au tueur, elles auront aussi leur nom dans les journaux. »

Excitation sexuelle

Katherine Ramsland, prof de psychologie judiciaire à DeSales University, explique que, dans certains cas, ces femmes sont excitées sexuellement à l’idée de l’acte violent commis par l’objet de leurs fantasmes. C’est ce qu’on appelle l’hybristophilia.

Elles veulent « réparer » ces hommes avec leur amour

Mais le plus souvent, ces femmes pensent qu’elles ont le pouvoir de « réparer » ces hommes avec leur amour.

« Elles croient qu’elles peuvent créer cette relation spéciale qui changera ce type et rachèterait ses fautes. »

Pour Caroline Lieberman, psychiatre en Californie, ces femmes ont « une faible estime » d’elles-mêmes. « Elles ont peut-être déjà été maltraîtées dans le passé. Elles ne pensent pas qu’elles méritent d’être aimées, alors elles choisissent une relation avec un tueur. »

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Il photographie sa dépression pour la combattre, en 16 photos sublimes. Un travail artistique qui lui a permis de comprendre sa maladie


Je trouve intéressant qu’un photographe ayant connu la dépression ai voulu faire des autoportraits pour trouver un moyen d’exprimer ses émotions à travers la photographie
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Il photographie sa dépression pour la combattre, en 16 photos sublimes. Un travail artistique qui lui a permis de comprendre sa maladie

 

@EdwardHonaker

Il y a quelques années, le jeune photographe Américain originaire de San Diego Edward Honaker s’est fait diagnostiquer une dépression.

À partir de ce moment, il a commencé à saisir ce qu’il se passait autour de lui. 

« Votre esprit est ce que vous êtes, quand il ne fonctionne pas correctement, c’est effrayant » confie-t- il au Huffington Post.

Mettre des mots sur des maux est une étape difficile, parfois impossible à réaliser. Les images sont alors un moyen de création, d’expression et de communication efficace quand la parole a atteint ses limites. Edward a commencé à créer des autoportraits afin de comprendre la maladie dont il souffrait et ce qu’elle représentait pour lui.

La série de photographies illustre l’expérience de la dépression et de l’anxiété que vivait quotidiennement l’artiste. Elle lui a permis d’être un médiateur entre lui et les autres, une potentielle explication pour décrire ce qu’il traversait ou ressentait.

Dans son travail artistique, il a mis en images ses troubles psychologiques dans le but de trouver des pistes entre sa maladie et lui. De s’aider et d’aider les autres.

« Quand je faisais ce portfolio, je me suis demandé si j’étais le genre de personne vers laquelle d’autres, qui sont dans une période difficile et ont besoin de parler, se tourneraient », ajoute-t- il. « Honnêtement, à ce moment-là, je ne pense pas que c’était le cas. J’ai encore du chemin à parcourir mais toute cette expérience m’a rendu plus patient et empathique. »

En imaginant ces autoportraits, l’artiste conçoit un travail d’analyse et d’introspection sur ce qu’est véritablement la dépression.

Aujourd’hui, à 22 ans, il a réussi à combattre l’anxiété et la dépression qui le rongeait.

Il explique que « c’est difficile de ressentir une émotion quelconque lorsqu’on est dépressif et (il) pense que l’art peut vraiment émouvoir les gens ».

Ainsi, Edward « pense que pour mettre un terme aux stigmates autour des maladies mentales. Le meilleur moyen est d’être là pour ceux qui souffrent ».

Personne peut savoir exactement comment les autres souffrent… Soyons patients et tolérants face à cette maladie.


@EdwardHonaker

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