Des contaminants plastiques découverts dans des œufs d’oiseaux de l’Arctique lointain


Les produits chimiques et plastiques sont un vrai désastre écologique. Les oiseaux marins en sont affectés par des phtalates qui se retrouvent dans leur sang et sont transmis dans les oeufs. Ce qui est inquiétant, ces oiseaux sont dans une région qui n’est pas la plus polluée, alors que penser dans les autres zones plus affectées
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Des contaminants plastiques découverts dans des œufs d’oiseaux de l’Arctique lointain

 

Fulmar boréal, Fulmarus glacialis, nidifiant en Écosse

par Brice Louvet, rédacteur scientifique

Des produits chimiques intégrés dans les produits plastiques jetables ont été retrouvés dans les œufs d’oiseaux de mer en Arctique, l’une des régions les plus éloignées de la planète.

La pollution plastique est comme un cancer qui se propage dans tout le corps de la planète. Même les zones plus isolées semblent touchées. La fosse des Mariannes, les plus hauts sommets, et maintenant les coins du Haut-Arctique. En témoigne une récente analyse. Les œufs pondus par le Fulmar boréal, de l’île Prince Leopold, dans l’Arctique canadien, se sont en effet révélés positifs aux phtalates. Il s’agit de perturbateurs endocriniens ajoutés aux plastiques pour les rendre plus souples. Une première pour cette population d’oiseaux isolée.

« C’est vraiment tragique »

Les contaminants intégrés aux débris plastiques (capsules de bouteilles et mégots de cigarettes, par exemple) ont vraisemblablement été ingérés par les oiseaux qui viennent se nourrir de poissons, calamars et crevettes dans le détroit de Lancaster. Les phtalates, une fois pénétrés dans le sang des oiseaux, s’engouffrent alors dans les œufs pondus par les femelles. Sur cinq œufs testés, un poussin à naître présentait des contaminants transmis par sa mère, peut-on lire. « C’est vraiment tragique », déplore la biologiste Jennifer Provencher, du Service canadien de la faune.

C’est effectivement un problème. Ces produits chimiques perturbent les hormones(système endocrinien), entraînant parfois des anomalies congénitales ou des problèmes de fertilité. Un constat jugé préoccupant par la biologiste, d’autant que ces oiseaux de l’Arctique ont tendance à rencontrer beaucoup moins de plastique que les autres espèces. Ainsi, l’un des rares environnements encore vierges de la planète semble lui aussi “touché” par le plastique et ses effets dévastateurs.

fulmar

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Crédits : Pixabay

« 90 % des oiseaux de mer du monde ont des fragments de plastique dans leur estomac »

Les scientifiques ambitionnent maintenant de rechercher la présence de contaminants plastiques dans les œufs d’autres populations d’oiseaux, plus exposés.

« La reconnaissance de la présence d’au moins certains contaminants dans ces œufs ouvre la porte à toutes les autres questions que nous devrions nous poser dans les zones où les concentrations de plastique sont beaucoup plus élevées », note la chercheuse.

Au regard de cette étude, Lyndsey Dodds, responsable de la politique marine du WWF au Royaume-Uni, s’est également exprimée :

« notre culture du jetable étrangle le monde naturel avec du plastique, étouffe nos océans et nuit à notre faune, a-t-elle déclaré. 90 % des oiseaux de mer du monde ont des fragments de plastique dans leur estomac et nous entendons maintenant que même leurs œufs ne sont pas à l’abri de la peste des plastiques. Nous devons prendre des mesures urgentes à l’échelle mondiale et nationale pour éliminer les plastiques de la nature d’ici 2030 ».

Source

 

https://sciencepost.fr/

L’humanité va-t-elle vivre une pénurie de spermatozoïdes?


Depuis 1970, les hommes seraient de moins en moins fertiles. Les causes sont les perturbateurs endocriniens, produits chimiques … De plus, cela est héréditaire, alors peut-on penser qu’un jour, il ne sera plus possible d’avoir des enfants du moins de façon naturelle
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L’humanité va-t-elle vivre une pénurie de spermatozoïdes?

 

Le taux de spermatozoïde par millilitre de sperme a baissé de 50% en moins de 50 ans | eagoravoce via Unsplash CC License by

Le taux de spermatozoïde par millilitre de sperme a baissé de 50% en moins de 50 ans | eagoravoce via Unsplash CC License by

Repéré par Barthélemy Dont

 

Depuis 1973, le taux de spermatozoïde de la population a radicalement chuté et n’est pas près de remonter.

L’humanité pourrait être un jour incapable de se reproduire. Selon une très vaste étude réalisée sur plus de 40.000 hommes résidant en Europe, aux États-Unis, en Australie et en Nouvelle-Zélande, en moins de cinquante ans, le taux de spermatozoïdes par millilitre de sperme a baissé de 50%. Depuis 1973, le nombre de spermatozoïdes global a aussi baissé de 60%. On produit donc moins de sperme, et de moins bonne qualité.

Nos modes de vie ont radicalement changé depuis 1973. Anna-Maria Andersson, une biologiste spécialisée dans la diminution du taux de testostérone, explique qu’une «révolution chimique» a commencé au XIXe siècle.

Révolution qui s’est accélérée après la Seconde Guerre mondiale. Une grande quantité de nouveaux produits chimiques est arrivée sur le marché très rapidement. Elle a eu des effets positifs, sur la médecine par exemple, mais a aussi modifié le corps humain.

Inévitables perturbateurs

Certains des produits ingérés ont des effets sur les hormones, ce sont les fameux perturbateurs endoctriniens. C’est le cas par exemple des phtalates, qui une fois dans le corps font baisser le taux de testostérone et réduisent le nombre de spermatozoïdes. Les phtalates sont utilisés massivement. Plastiques, aliments, textiles, cosmétiques… impossible d’y échapper. Pour ne rien arranger, ils sont héréditaires. Les générations d’hommes qui suivent celles qui ont été exposées héritent du taux de spermatozoïdes bas de leurs pères, puis sont exposées à leur tour. Et les phtalates ne sont qu’un exemple parmi d’autres. De plus en plus de scientifiques s’accordent à dire que c’est une cause majeure de la chute libre de la fertilité depuis les années 1970.

Ce taux peut-il descendre jusqu’à zéro? Les spécialistes ne peuvent pas se projeter mais cela reste une possibilité.

Pour Hagai Levine, l’auteur de l’étude, «nous devrions espérer le meilleur mais nous préparer au pire. Et le pire est dans ce cas-ci l’extinction de la race humaine».

Ces vingt dernières années, il y a eu des tentatives pour limiter les produits chimiques nocifs. Mais l’industrie chimique est réticente à abandonner un business qui se compte en milliards de dollars. Les produits chimiques interdits sont remplacés par d’autres, parfois tout aussi dangereux.

Pour l’instant, la baisse de la fertilité est compensée par l’assistance médicale à la procréation, qui ne cesse de se répandre et de s’améliorer. Tant que le nombre de spermatozoïdes n’atteint pas zéro, peut-être que la médecine moderne permettra de tenir le choc.

Une autre alternative vient du Japon, où en 2016, des chercheurs et chercheuses ont réussi à l’aide d’une technique appelée la «Gamétogenèse in vitro» à transformer une cellule souche embryonnaire de souris en spermatozoïdes puis à féconder une femelle avec. La cellule en question était elle même issue d’une femelle…

http://www.slate.fr/

238 morts entre 2001 et 2012 Ces jouets dangereux pour vos enfants


Les enfants aiment les jouets  et c’est toujours un plaisir de voir leur œil brillant , mais quand certain jouets peuvent causer des blessures graves, voir mortel, c’est un pensez-y bien. Surtout, qu’il y a des jouets qu’on ne peut retrouver dans les magasins à cause de leur dangerosité, peuvent s’acheter en ligne, c’est dramatique
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238 morts entre 2001 et 2012

Ces jouets dangereux pour vos enfants

 

Ces jouets dangereux pour vos enfants

Crédit photo : capture d’écran, rapport Trouble in Toyland

Agence France-Presse

Des figurines Disney trop petites ou une barrette Hello Kitty contenant des phtalates sont parmi les jouets épinglés en 2014 comme dangereux par une organisation américaine de consommateurs qui salue les progrès en matière de sécurité, mais appelle à la vigilance.

À lire: le rapport complet du l’association US PIRG

L’association US PIRG qui publiait lundi, à moins d’un mois de Noël, son 29e rapport annuel «Trouble in Toyland» («Problèmes au pays des jouets») sur la dangerosité des jouets, s’est alarmé qu’on «puisse encore trouver des jouets dangereux ou toxiques dans les rayons américains».

«Des progrès ont été réalisés», a noté Sujatha Jahagirdar, l’une des responsables de l’association lors d’une conférence de presse, en pointant des lois récemment votées.

Néanmoins, le rappel de plus de 11 millions de jouets en 2013 montre que la vigilance des autorités et du public est toujours nécessaire, a ajouté l’association.

Quelque 25 jouets en vente en magasin ou en ligne, testés et épinglés par l’association, se divisent en plusieurs catégories: les toxiques, avec des taux trop élevés de phtalates, de plomb ou de chrome, ceux trop petits avec lesquels un enfant peut s’étouffer, les jouets aimantés trop puissants qui, avalés, peuvent créer des lésions internes, et des jouets dont les piles peuvent trop facilement être retirées et avalées.

L’association a ainsi trouvé, sans étiquette d’avertissement de danger pour les plus petits, un ensemble de figurines Disney Junior Doc McStuffins qui peuvent se casser en petits morceaux et être ainsi avalées.

Des étoiles de shérif d’une panoplie contenaient en trop grande quantité des taux de plomb, nuisible à la santé, des petits bijoux Hello Kitty ou un canard de bain en plastique présentaient des taux de phtalates – un produit qui assouplit le plastique – au-dessus des limites autorisées, allant jusqu’à 200 fois la limite pour un sac à dos Dora l’exploratrice.

Une chaîne aimantée Buckyballs, interdite à la vente, pouvait encore s’acheter en ligne, a encore remarqué l’association.

Le rapport peut être lu sur le site www.uspirg.org. Quelque 80% des jouets vendus aux États-Unis sont importés.

L’association des fabricants de jouets (Toy Industry Association) a de son côté contesté les tests, affirmant que «tous les jouets vendus aux États-Unis doivent être conformes à des normes très strictes».

«Sur les trois milliards de jouets vendus chaque année aux États unis, un dixième d’un pour cent est sujet à rappel», a affirmé à l’AFP Rebecca Mond, directrice chargée des affaires fédérales pour les fabricants.

Selon l’agence fédérale de protection des consommateurs, 238 enfants de moins de 15 ans sont morts entre 2001 et 2012 dans des accidents dus à des jouets, dont 40% par asphyxie.

http://tvanouvelles.ca

8 choses étonnantes qui vous font engraisser


Difficile à perdre du poids sans suivre un régime qui nous rendrait plus malades qu’autre chose. (faut dire que je suis anti-régime autre qu’une bonne alimentation et exercices) Il y a certaines habitudes qui sont tout simple tout en nous plus de facilités d’atteindre un but raisonnable
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8 choses étonnantes qui vous font engraisser

 

Vous essayez de perdre du poids, mais l’aiguille de votre pèse-personne s’obstine à grimper? Pour vous aider à relever votre défi minceur, voici 8 choses étonnantes qui vous font engraisser!

Par les éditeurs de Reader’s Digest, États-Unis

1. De l’information trompeuse?

Vous connaissez probablement une personne qui mange avec appétit sans compter les calories et qui, malgré tout, réussit à perdre du poids alors que vous vous efforcez de manger santé (salades, yogourts, etc.) sans arriver à diminuer voter tour de taille d’un demi-centimètre! Votre appétit ne serait pas la cause, mais plutôt votre difficulté à lire correctement les étiquettes nutritionnelles! Selon une étude du Journal of Consumer Research, l’information sur les étiquettes santé peut être trompeuse pour les consommateurs moins avisés!

2. Les boissons gazeuses diètes

Évitez d’en consommer! Les études montrent que le tour de taille des personnes qui boivent plus de deux boissons gazeuses diètes par jour augmente jusqu’à six fois plus que celui des personnes qui n’en consomment pas. Ces boissons sont peut-être sans calories, mais en boire régulièrement n’est pas sans conséquence!

3. Manque de sommeil

Selon de nouvelles recherches, en plus de vous rendre d’une humeur massacrante le lendemain, le manque de sommeil altère aussi votre ligne. Des chercheurs du New York Obesity Nutrition Research Centre du St-Luke’s –Roosevelt Hospital ont découvert que les gens qui ne dorment pas suffisamment semblent brûler autant de calories que ceux qui dorment suffisamment, sauf qu’ils consomment environ 300 calories de plus par jour.

4. La température de la pièce

Vous tentez de perdre du poids? Baissez le thermostat! Selon des recherches publiées dans la revueObesity Reviews, un environnement « douillet » pourrait favoriser la prise de poids. Lorsqu’on a froid, on tremble, ce qui fait que nos muscles se contractent pour se réchauffer, brûlant ainsi des calories.

5. Vos amis!

Une étude menée par le New England Journal of Medicine a montré qu’on peut « attraper » l’obésité de nos amis. Après avoir suivi 12 067 personnes durant 32 ans, des chercheurs ont conclu que la probabilité de devenir obèse était 2,71 fois plus élevée chez ceux qui avaient des amis obèses que chez ceux qui n’en avaient pas. Voici la raison: le style de vie de nos amis influe sur nous; par exemple, s’ils mangent trop en général, nous aurons aussi tendance à plonger allègrement la fourchette dans notre assiette. Étonnamment, les couples ont moins d’influence sur l’un et l’autre que les amis du même sexe. La bonne nouvelle, c’est que l’inverse est aussi possible: si vos amis ont un poids santé, il y a des chances que vous perdiez du poids.

6. Trop manger

Si vous croyez qu’il suffit de consommer plusieurs petits repas dans la journée pour perdre des calories, vous pourriez vous tromper. Le fait est que nous croyons en général que les repas contiennent des protéines, des glucides et des matières grasses. Or, ça n’est pas le cas. Selon des études, les mini repas ressemblent plus à des petites collations.

7. Des composés chimiques toxiques

Vous connaissez peut-être les phtalates, un groupe de composés chimiques utilisés pour rendre le plastique flexible, or, de plus en plus d’études montrent que ces composés chimiques, ainsi que d’autres, dont l’action perturbe le système endocrinien, ont un lien avec l’obésité. En fait, des chercheurs ont même donné un nom à plusieurs d’entre eux : obésogènes (des composés chimiques qui favorisent l’obésité). Un système immunitaire en santé peut combattre leurs effets nuisibles, mais vous le pouvez aussi, en évitant d’emballer vos fruits et légumes dans des sacs en plastique.

8. Votre niveau de stress

Lorsque vous souffrez de stress chronique, votre corps produit davantage de cortisol et d’insuline. Par conséquent, votre appétit augmente et, pour satisfaire ce dernier, vous aurez tendance à vous gaver d’aliments riches en calories (sucre et matière grasse). Et si vous mangez pour tenter de combattre le stress, vous activez la partie du cerveau associée à la récompense. Une fois le premier sentiment de bien-être dissipé, vous recherchez de nouveau la même sensation de plaisir, de calme et de détente. Résultat ? Vous mangerez encore plus.

http://selection.readersdigest.ca

Les jouets en plastique dangereux pour les chiens ?


On fait beaucoup de mise en garde ou d’interdiction sur l’entrée de produits destinée a l’être humain pour des dangers potentiels d’intoxication … mais si c’est toxique pour l’homme, il est fort probable être toxique pour les animaux domestiques
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Les jouets en plastique dangereux pour les chiens ?

 

Laisser votre chien mordiller pendant des heures un jouet en plastique est-il dangereux pour sa santé ? C’est la question que se posent des chercheurs, inquiets des éventuelles intoxications dont pourraient être victimes nos compagnons à 4 pattes…

Des substances chimiques qui inquiètent

Certains joujoux avec lesquels nos toutous s’amusent tant contiennent en effet des phtalates et du bisphénol A(BPA), des produits chimiques contenus dans les plastiques dont les effets nocifs sur la santé humaine ont été récemment mis en évidence.

Or si ces produits sont dangereux pour les hommes, pourquoi ne le seraient-ils pas aussi pour les animaux ?

« Beaucoup d’attention a été portée dernièrement aux produits chimiques présents dans les plastiques et à leurs effets sur l’homme. Puisque nous nous soucions tous nos chiens, et voulons qu’ils soient en aussi bonne santé que possible, nous avons décidé d’examiner cette question » explique Phil Smith, un professeur agrégé de l’université américaine Texas Tech.

Entouré d’une équipe de chercheurs, le professeur Smith a donc lancé une étude au cours de laquelle il a crée de la salive de chien artificielle, puis simulé la mastication de jouets en plastique.

Nos chiens en danger ?

 

« Nous avons constaté que le vieillissement ou l’altération des jouets a augmenté les concentrations de BPA et de phtalates »  indiquent les chercheurs.

Pour l’heure, il n’a pas été prouvé que ces substances présentent un risque pour la santé des animaux de compagnie. Leurs effets n’ont pas encore été suffisamment étudiés.

Mais puisque la grande majorité des études portant sur l’impact de ces produits sur l’homme ont conclu à un véritable danger, il est fort probable que nos animaux de compagnie soient eux aussi menacés.

Lorsque les chiens mastiquent leurs jouets, ils favorisent la libération de molécules, et pourraient donc risquer de s’intoxiquer souligne Laura Vandenberg, chercheuse à l’Université Tufts dans le Massachusetts.

Une question à explorer

Rappelons que les phtalates et le bisphénol A favoriseraient chez l’homme certains types de cancer, mais aussi l’obésité, une puberté précoce chez les femmes, des troubles de la reproduction, l’obésité, ou encore des problèmes de comportement.

De nouvelles recherches devront donc être menées pour déterminer si oui ou non ces substances représentent aussi un danger pour nos animaux de compagnie.

Phil Smith et ses collègues estiment que cette question doit être explorée davantage, et qu’en attendant d’en savoir plus, les consommateurs devraient être informés des risques potentiels pour leurs chiens.

http://wamiz.com

Vernis à ongles = danger?


Je pense que j’ai mit du vernis a ongle une fois dans ma vie .. enfin .. beaucoup de femme aime ce genre de produit malheureusement comme tout produit des éléments chimiques reconnu comme nuisible peuvent s’y retrouver
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Vernis à ongles = danger?

 

Photo: Shutterstock

Par Guillaume Jousset

 

Une nouvelle étude vient émailler la réputation des vernis à ongles, déjà montrés du doigt à cause des produits toxiques qu’ils contiennent.

Pas si glamour que ça, les vernis à ongles, si l’on en croit le rapport du système d’alerte rapide pour les produits dangereux non alimentaires de la Commission européenne publié au début de juin. Il révèle que certains vernis à ongles contiennent des substances dangereuses pour la santé, comme des phtalates, pourtant interdits en Europe depuis 2001. Ce n’est pas la première fois que les vernis à ongles sont montrés du doigt: en juin 2011, les autorités de santé américaines ont publié un rapport identifiant le formaldéhyde et le styrène, fréquemment utilisés dans la composition des vernis à ongles, comme étant des substances cancérigènes.

Une palette… de produits toxiques

Quatre substances chimiques particulièrement controversées brillent par leur présence dans les vernis: les phtalates, des perturbateurs hormonaux; le formaldéhyde, un cancérigène avéré; le toluène, qui peut affecter le système nerveux central; et le camphre synthétique.

Ces produits pourraient contaminer l’organisme en traversant les ongles ou par inhalation. Pourtant, rien n’empêche les fabricants d’utiliser des produits chimiques, tant qu’ils respectent les limites autorisées par la Loi sur les aliments et drogues. Ainsi, Santé Canada permet une concentration maximale de 0,2 % de formaldéhyde dans les vernis et de 5 % dans les durcisseurs à ongles.

Quant aux phtalates, Santé Canada en a banni six des jouets pour enfants, tel que le phtalate de dibutyle (DBP), mais pas des vernis à ongles, contrairement à l’Union européenne…

«Plusieurs examens scientifiques […] ont montré que ces produits ne présentent pas de risque aux concentrations actuelles employées dans les cosmétiques», affirme-t-on à Santé Canada.

Des précautions insuffisantes d’après Lise Parent, écotoxicologue et professeure en sciences de l’environnement à la TÉLUQ qui travaille sur les cosmétiques depuis plusieurs années pour le Réseau des femmes en environnement.

«Nous ne savons rien des effets cumulatifs de ces composés que l’on retrouve ailleurs dans l’environnement, ni des effets “cocktails” que peuvent avoir ces substances entre elles. Quant aux substances cancérigènes ou aux perturbateurs hormonaux, nous n’avons aucune idée de leur impact sur la santé à long terme, même à faible dose.» 

Étiquettes brillantes d’illisibilité

Santé Canada exige que les étiquettes cosmétiques indiquent la liste complète des ingrédients.

«Il faut une loupe et un doctorat en chimie pour comprendre exactement à quoi on a affaire», déplore Lise Parent.

Les ingrédients sont en effet inscrits au moyen d’un système de dénomination appelé INCI (nomenclature internationale d’ingrédients cosmétiques), peu compréhensible pour le commun des mortels. Et cet étiquetage ne prend pas en considération les ingrédients dont la présence n’est pas délibérée, comme les sous-produits et les impuretés. 

Conseils pratiques

Pour éviter tout risque de contamination, le consommateur peut opter pour des vernis à l’eau ou comportant l’appellation «Four free», qui garantit l’absence des quatre substances les plus dangereuses (phtalates, formaldéhyde, toluène et camphre synthétique). Cependant, leur coût est généralement plus élevé et, malheureusement, cette mention est loin d’être une garantie. Au début de 2012, un rapport du Department of Toxic Substances Control de la Californie a révélé la présence de quantités significatives de formaldéhyde, de toluène et de DBP dans des vernis à ongles pourtant étiquetés «sans produits toxiques». Surtout, ne vous rongez pas les ongles!

http://www.protegez-vous.ca

Savons, cremes, parfums Les phtalates accroissent les risques de diabete


Beaucoup de produits contiennent des phalates qu’il est pratiquement impossible de les éviter mais il semble que la femme soit la plus exposée a cause d,une grande consommatrices des produits cosmétiques .. Il est clair que plusieurs maladies est causé par ce que notre environnement et ce que nous utilisons
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Savons, crèmes, parfums

Les phtalates accroissent les risques de diabète

 

Les phtalates accroissent les risques de diabète

Crédit photo : archives TVA Nouvelles

Agence QMI

Des produits chimiques, les phtalates, contenus dans certains produits cosmétiques, comme les crèmes et les savons, accroissent les risques de diabète chez les femmes, selon une récente étude menée par des chercheurs américains.

Les femmes qui présentent les plus hauts niveaux de phtalates dans l’urine ont 60% plus de risques de souffrir de diabète, ont conclu des chercheurs du Brigham and Women’s Hospital à Boston, après avoir analysé les données relatives à 2350 femmes.

«C’est une première étape importante dans l’exploration des liens existants entre phtalates et diabète», a souligné l’auteure principale de la recherche, Tamarra James-Todd.

On retrouve des phtalates dans une grande quantité de produits de soins personnels, comme les eaux de toilette, les vernis à ongles, les lotions et crèmes pour le corps, les savons, bains moussants et gels douche, déodorants, fixatifs, etc. Les adhésifs, certaines sortes de plastiques souples (rideaux de douche, jouets pour enfants, revêtements de plancher, etc.) en contiennent également.

La chercheuse s’est inquiétée du fait que les phtalates sont aussi présents dans certains produits utilisés dans les hôpitaux, comme les sacs de sang, les cathéters et les tubulures.

Les résultats de ces travaux ont été publiés dans la revue scientifique Environmental Heatlh Perspectives.

http://tvanouvelles.ca/