Fin du mystère des statues de l’île de Pâques ?


Les statues géantes de l’île de Pâque ont peut-être révélé un de leurs secrets. En analysant le sol et une carrière que les indigènes exploitaient, les scientifiques croient que la construction des moaï issus de cette carrière, auraient favorisés l’agriculture grâce au calcium et au phosphore.
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Fin du mystère des statues de l’île de Pâques ?


Nathalie Mayer
Journaliste

Le mystère des statues de l’île de Pâques intrigue. Au-delà de leur caractère sacré, pour la première fois, des chercheurs semblent avoir mis la main sur des preuves tangibles de l’existence d’un lien étroit entre l’exploitation de la carrière et la fertilité des sols.

Depuis des centaines d’années, les statues géantes de l’île de Pâques, les moaï, témoignent de l’ingéniosité humaine. Plusieurs théories ont été avancées pour expliquer leur construction. Et après cinq années de fouilles, des scientifiques de l’université de Californie à Los Angeles (États-Unis) pensent être en mesure de prouver l’une de ces théories. Les monolithes auraient été sculptés pour favoriser la fertilité des sols et l’agriculture. Et pas seulement d’un point de vue symbolique.

Les travaux des chercheurs se sont concentrés sur deux monolithes se trouvant dans la région intérieure de la carrière de Rano Raraku qui est à l’origine de 95 % des 1.000 moaï de l’île. Une analyse approfondie montre des traces d’aliments comme la banane, le taro et la patate douce. Une preuve, selon les chercheurs, que le lieu servait à la fois de carrière et de lieu de production agricole.

Les deux moaï que les chercheurs de l’université de Californie à Los Angeles (États-Unis) ont étudiés dans la carrière de Rano Raraku. © Easter Island Statue Project, Université de Californie

Les deux moaï que les chercheurs de l’université de Californie à Los Angeles (États-Unis) ont étudiés dans la carrière de Rano Raraku. © Easter Island Statue Project, Université de Californie

Extraire de la pierre pour doper l’agriculture

« Les sols de Rano Raraku sont probablement les plus riches de l’île. Associée à une source d’eau douce dans la carrière, il semble que la pratique de l’extraction elle-même ait contribué à stimuler la fertilité des sols et la production alimentaire dans la région », explique Sarah Sherwood, chercheuse à l’université du Sud (États-Unis).

« Les analyses chimiques ont montré des niveaux élevés d’éléments essentiels à la croissance des plantes et à l’obtention de rendements élevés. Du calcium et du phosphore , poursuit-elle. Ailleurs sur l’île, le sol est usé. Dans la carrière, le processus d’extraction génère un afflux constant de nutriments. »

CE QU’IL FAUT RETENIR

  • Des chercheurs ont analysé dans le détail deux moaï de l’île de Pâques. Et la carrière de Rano Raraku d’où la plupart des statues géantes sont issues.

  • Leur conclusion : la construction des monolithes à favoriser la fertilité des sols et l’agriculture locale, et pas seulement d’un point de vue symbolique.

https://www.futura-sciences.com/

Le Saviez-Vous ► Qui a inventé les allumettes ?


Bien que les briquets on remplacer beaucoup d’allumettes, il n’en demeure pas moins très utiles. Cependant, les premières allumettes étaient encore plus dangereuses qu’aujourd’hui.
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Qui a inventé les allumettes ?


Photomontage montrant une allumette en flamme et de la fumée.

Publié par Grégoire Pomey

La petite histoire du feu portatif

La communauté scientifique ne sait pas exactement de quand date la découverte de la maitrise du feu. Des foyers vieux de 400’000 ans ont étés retrouvés, mais sans qu’il ne soit possible de connaître l’origine des flammes. Ce n’est qu’en 1680 que l’invention des allumettes est présentée.

L’être humain a inventé plusieurs méthodes de production du feu : par friction, par percussion et par concentration des rayons solaires. La première méthode consistait à frotter rapidement deux morceaux de bois entre eux, produisant de la sciure dans un premier temps, sciure qui s’embrase dans un deuxième temps alors que l’on continue de frotter. La deuxième méthode consistait à frapper une pierre du type silex sur une matière contenant du fer. Les étincelles ainsi produites étaient récupérées pour enflammer un fin combustible comme des feuilles séchées. Enfin, la concentration des rayons solaires consistait à utiliser un miroir ou une loupe et placer l’objet de telle manière que les rayons solaires se concentrent en un point précis sur lequel de la matière inflammable est placée.

Aujourd’hui, faire naître une flamme est un acte anodin. Les allumettes sont une source de feu facile à utiliser et d’invention relativement récente.

1669 : découverte du phosphore par Hennig Brandt, aussi appelé Dr Teutonicus

Le livre « Récréations mathématiques et physiques », édité en 1735 mais d’auteur inconnu, présente le Dr Teutonicus comme étant un alchimiste et un verrier de Hambourg, en Allemagne, de « basse naissance, peu connu et d’humeur bizarre, qui a abandonné son métier de verrier pour mieux vaquer à la recherche de la pierre philosophale ».

Il a découvert le phosphore par hasard, alors qu’il cherchait à transformer du métal en or, la fameuse recherche de la pierre philosophale. Il fit bouillir une cuve remplie d’urine putréfiée jusqu’à l’obtention d’une pâte constituée d’hydrogénophosphate d’ammonium et de sodium, pâte qu’il continua de cuire, obtenant ainsi du phosphite de sodium.

Il pensait obtenir de l’or en mélangeant le résultat avec des métaux imparfaits. En ajoutant du charbon de bois à sa deuxième cuisson, il n’obtint pas d’or, mais une substance blanche et cireuse, qui brillait dans l’obscurité. Avec le pyrophosphate de sodium ainsi obtenu, il trouva aussi du phosphore, l’un des premiers éléments à être isolé sans qu’il n’existât à l’état naturel.

Comment ça marche une allumette ?

1680 : l’invention des allumettes par Robert Boyle

Sir Robert Boyle, physicien et chimiste irlandais, aussi connu pour être le père de la Royal Society de Londres, découvre en 1680 que des morceaux de bois recouvert de souffre s’enflamment lorsqu’ils sont tirés à travers un papier épais recouvert de phosphore. Cette invention n’était qu’une curiosité, car obtenir du phosphore était encore compliqué, bien que Boyle développât un procédé plus simple.


Portrait de John Walker

Portrait de John Walker, une image de Wikipedia.

1826 : les premières allumettes de John Walker et Samuel Jones

Le 27 novembre 1826, en travaillant à son laboratoire, John Walker découvre sur un bâton de bois utilisé pour remuer un mélange chimique une goutte séchée constituée de sulfure d’antimoine, de chlorate de potassium, de gomme et d’amidon. Ce bâton pouvait s’enflammer lorsqu’il était frotté sur une surface rugueuse composé de phosphore. Il ne brevetât pas sa découverte, mais en fit des démonstrations en public.

Un certain Samuel Jones, présent à l’une des démonstrations, se chargera de demander un brevet et commercialiser ses Lucifers, des allumettes vendues dans le sud et l’ouest des Etats-Unis. Outre l’odeur nauséabonde, les Lucifers étaient dangereuses car elles explosaient parfois et lançaient des étincelles sur de longues distances.

Charles Sauria propose un nouveau procédé en 1830 en utilisant du phosphore blanc, qui supprime la forte odeur. En 1832, l’allemand Jakob Friedrich Kammerer lance une production industrielle. En 1836, le Hongrois János Irinyi invente une allumette moderne qui n’explose pas, en modifiant une nouvelle fois la formule chimique.

Cependant, de nombreuses personnes employées à la fabrication des allumettes développèrent des malformations osseuses. Un paquet d’allumettes contenait assez de phosphore pour tuer une personne. Il fallut attendre le 26 septembre 1906 et la signature d’une convention à Berne, en Suisse, pour que l’industrie change de méthode de production.

Des boites d'allumettes anciennes

Des boîtes d’allumettes de « sécurité » de différentes marques.

1910: La Diamond Match Compagny invente l’allumette non toxique

En 1910, dans le cadre d’une campagne mondiale visant à interdire l’utilisation d’allumettes au phosphore, la Diamond Match Compagny obtient un brevet pour une allumette non toxique, en achetant les droits d’utilisation du sesquisulfure de phosphore et de chlorate de potassium, inventé par Lemoine en 1864, que les chimistes français Savene et Cahen présentèrent comme non toxique en 1899. En 1911, le président américain William Howard Taft demande à la Diamond Match Compagny de renoncer à son brevet « pour le bien de l’humanité ». Dans le même temps, il introduit une taxe dissuasive forçant l’industrie à renoncer au phosphore blanc, dangereux pour la santé.

https://www.histoiredesinventions.com/

Des saules pour recycler les eaux usées


Des saules pour décontaminer des eaux usées de petites villes. Un avantage très net pour sa croissance et son utilisation économique
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Des saules pour recycler les eaux usées

 

Prise de vue aérienne par drone d’un champ de saules à Saint-Roch-de-l’Achigan. Au centre de l’image, les zones irriguées par des eaux usées se démarquent du reste de la plantation par la coloration plus foncée du feuillage des saules.

Prise de vue aérienne par drone d’un champ de saules à Saint-Roch-de-l’Achigan. Au centre de l’image, les zones irriguées par des eaux usées se démarquent du reste de la plantation par la coloration plus foncée du feuillage des saules.    Photo : Simon Amiot IRBV/Université de Montréal/Polytechnique de Montréal

Exit les usines de traitement des eaux usées. Désormais, les StaRRE – pour Stations de récupération des ressources de l’eau – volent la vedette. Car quoi qu’on en pense, les eaux usées sont remplies de ressources.

Un texte de Chantal Srivastava, aux Années lumière

Depuis 2016, à Saint-Roch-de-l’Achigan, dans Lanaudière, les eaux usées irriguent une plantation de saules à croissance rapide dans le cadre du projet PhytovalP, une initiative de l’Institut de recherche en biologie végétale (IRBV) de l’Université de Montréal et de Polytechnique Montréal.

L’azote et le phosphore qui contaminent les eaux usées sont utilisés comme nutriments.

Xavier Lachapelle-Trouillard montre les feuilles d’un saule irrigué avec des eaux usées.

Xavier Lachapelle-Trouillard montre les feuilles d’un saule irrigué avec des eaux usées. Photo : Radio-Canada/Chantal Srivastava

Dans le cadre de sa maîtrise, Xavier Lachapelle-Trouillard a constaté que la méthode est efficace pour les trois principaux contaminants organiques : l’azote, le phosphore et la matière organique.

On voit vraiment une application économique viable pour les petites municipalités au Québec. Xavier Lachapelle-Trouillard

Faire d’une pierre deux coups

Selon Xavier Lachapelle-Trouillard, le tiers des municipalités québécoises ont tout intérêt à utiliser cette méthode de traitement des eaux usées qui convient tout à fait aux besoins des villes de 300 à 800 habitants. Au Québec, cette catégorie compte 242 municipalités.

Schéma montrant le fonctionnement du système de traitement des eaux usées utilisant des saules.

Schéma montrant le fonctionnement du système de traitement des eaux usées utilisant des saules.   Photo : Xavier Lachapelle-Trouillard, Michel Lachapelle, Yves Comeau IRBV/Université de Montréal/Polytechnique de Montréal

Dans le projet en démonstration à Saint-Roch-de-l’Achigan, les eaux usées sont acheminées vers la plantation de saules à croissance rapide. L’azote, le phosphore et les matières organiques stimulent la croissance des saules. Une portion de l’eau est évacuée dans l’atmosphère par évapotranspiration. Le reste percole dans le sol. Le choix du saule se justifie par le fait que c’est une espèce qui pousse très vite sous nos latitudes et qu’elle n’est pas envahissante.

Il faut certes construire des canalisations pour acheminer les eaux usées et un bassin de rétention pour stocker les eaux usées durant l’hiver. Mais une fois l’été venu, les résultats sont au rendez-vous. Car en décontaminant ainsi les eaux usées, on fait d’une pierre deux coups.

Cette année on va probablement produire le double de biomasse dans les zones irriguées par les eaux usées. Xavier Lachapelle-Trouillard

On voit deux personnes marchant dans les parcelles de saules nourris avec des eaux usées à Saint-Roch-de-l'Achigan.

Les saules irrigués avec des eaux usées produisent davantage de biomasses. Photo : Radio-Canada/Chantal Srivastava

Les troncs des arbres qui ont été irrigués avec les eaux usées sont plus massifs. Les arbres ont davantage de tiges. Ces avantages ne sont pas négligeables, car une fois récoltés, ces saules ont une valeur économique.

On les utilise entre autres pour fabriquer des murs antibruit qu’on installe à proximité des autoroutes.

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La zone morte dans le golfe du Mexique est plus grande que jamais


L’eau de la mer, des golfes, des rivières, fleuves .. Continue à souffrir de l’activité humaine. Ici c’est le golfe du Mexique qui reçoit les eaux du Mississippi et toute la pollution agricole, et urbaine. Le résultat : Une prolifération des algues qui se décomposent en captant l’oxygène et fait de cette zone, une vie marine qui meurt
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La zone morte dans le golfe du Mexique est plus grande que jamais

 

Vue aérienne de Coquina Beach, en Floride sur le golfe du Mexique. On voit une prolifération d'algues toxiques.

Vue aérienne de Coquina Beach, en Floride sur le golfe du Mexique. On voit une prolifération d’algues toxiques. Photo : La Presse canadienne

Dans le golfe du Mexique, la zone morte, un endroit où la vie marine meurt d’un manque d’oxygène périodique appelé hypoxie, atteint cette année la grandeur de l’État du New Jersey.

Radio-Canada avec Associated Press

Le secteur est 3 % plus grand qu’en 2002, le record précédent, selon l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique, la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA).

« Nous avions prédit que la zone serait grande et elle est grande », a déclaré la scientifique Nancy Rabalais, de l’Université de Louisiane, qui mesure la zone depuis 1985.

Les recherches effectuées au printemps sont basées sur les concentrations d’azote et de phosphore dans le fleuve Mississippi.

Ces nutriments entraînent une prolifération d’algues qui se décomposent en captant l’oxygène, asphyxiant peu à peu les espèces marines qui y vivent.

Cette carte représente la zone morte du golfe du Mexique en juillet 2017.

La zone morte en juillet 2017, telle que représentée par la scientifique Nancy Rabalais, de l’Université de Louisiane. Photo : Nancy Rabalais de l’Université de Louisiane

« Cette grande zone morte montre que la pollution, agricole et urbaine, coule dans le Mississippi et continue de toucher les ressources côtières et les habitats dans le golfe », a indiqué l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique dans un communiqué.

Des groupes écologistes comme l’organisation américaine Mighty accusent les géants de l’agroalimentaire d’être les grands responsables de cette zone morte à cause des élevages, des lisiers produits par les animaux et des fertilisants utilisés pour les céréales qui nourrissent ces élevages de poulets, de porcs et de bœufs.

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Les humains sont bien composés de poussières d’étoiles


La question taraude depuis toujours notre origine en temps qu’être humain, et l’origine de la vie en générale. La science de l’espace semble donner des réponses que l’homme est fait certes de poussière, mais de poussière d’étoiles
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Les humains sont bien composés de poussières d’étoiles

Les humains sont bien composés de poussières d'étoiles

Les astronomes ont quantifié les éléments de la vie dans des étoiles de la Voie lactée.Photo Fotolia

«L’azote de notre ADN, le calcium de nos dents, le fer de notre sang, le carbone de nos tartes aux pommes ont été façonnés à l’intérieur des étoiles en effondrement. Nous sommes faits de poussières d’étoiles», expliquait en 1980 le célèbre scientifique et astronome américain Carl Sagan dans son émission Cosmos.

Plus de trente ans après, une équipe a démontré une nouvelle fois que cette affirmation n’est pas qu’un simple cliché que l’on se plait à répéter. Les éléments de la vie qui ont permis notre existence sont bel et bien nés dans les étoiles. Cette conclusion est tirée du programme Sloan Digital Sky Survey (SDSS) dont les derniers résultats viennent tout juste d’être dévoilés.

UNE PLONGÉE DANS 150 000 ÉTOILES

Démarré en 2000, le SDSS vise à étudier les objets célestes, y compris les étoiles et galaxies, en utilisant un télescope de 2,5 mètres installé à  l’observatoire d’Apache Point au Nouveau Mexique. Depuis 2008, le programme a toutefois entamé une nouvelle étape. Il s’est changé en une étude spectroscopique des astres grâce à  un dispositif appelé APOGEE (Apache Point Observatory Galactic Evolution Experiment).

Cet instrument est un spectrographe qui collecte la lumière située dans la partie proche de l’infrarouge du spectre électromagnétique et la disperse afin de révéler les différents éléments contenus dans l’atmosphère des étoiles. Grâce à  lui, les astronomes ont pu passer en revue un catalogue de 150 000 étoiles contenues dans notre galaxie, la Voie lactée.

Pour chacune d’elle, ils ont ainsi réussi à  quantifier pas moins d’une vingtaine d’éléments chimiques parmi lesquels ceux que les astronomes ont réuni sous l’acronyme CHNOPS: le carbone, l’hydrogène, l’azote, l’oxygène, le phosphore et le soufre. Tous ces éléments sont considérés comme des «briques» qui ont permis l’existence de la vie sur Terre.

97 % DE POUSSIÈRE D’ÉTOILES

Jamais auparavant on avait quantifié les éléments CHNOPS pour un nombre aussi élevé d’étoiles. Et les résultats se sont révélés fascinants.

«Pour la première fois, nous pouvons étudier la distribution des éléments à  travers notre galaxie. Et ces éléments incluent des atomes qui composent 97 % de la masse du corps humain», explique Sten Hasselquist de l’Université d’État du Nouveau Mexique.

On sait aujourd’hui que la masse du corps humain est composée à  65 % d’oxygène alors que cet élément représente à  peine 1 % de la masse totale des éléments présents dans l’espace. Mais si les étoiles sont essentiellement composées d’hydrogène, leur spectre affiche tout de même de petites quantités d’éléments plus lourds comme l’oxygène.

Avec les nouveaux résultats livrés par APOGEE, les astronomes ont constaté que davantage de ces éléments plus lourds étaient présents à l’intérieur de la galaxie. C’est précisément là que se trouvent les étoiles les plus âgées, ce qui suggère que les éléments de la vie ont probablement été synthétisés plus tôt dans les parties internes que dans les parties externes de la galaxie.

La plupart des atomes de notre corps auraient ainsi été créés dans le passé à l’intérieur même des étoiles avant de réaliser de longs voyages à travers l’espace pour finir jusqu’à notre planète, la Terre.

COMPRENDRE LA FORMATION DES ÉTOILES ET GALAXIES

Ces données fournissent de nouvelles pistes pour comprendre l’apparition de la vie dans notre galaxie.

«Du point de vue humain, c’est une grande prouesse d’être capable de cartographier l’abondance de tous les éléments majeurs rencontrés dans le corps humain au sein de centaines de milliers d’étoiles de notre Voie lactée», a commenté Jennifer Johnson de l’Ohio State University.

«Ceci nous permet de poser des limites sur où et quand dans notre galaxie, la vie a bénéficié des éléments requis pour évoluer en une sorte de « zone habitable temporelle galactique »», a poursuivi la spécialiste dans un communiqué.

Mais ces conclusions pourraient aussi aider les astronomes à  mieux comprendre la formation et l’évolution des galaxies et de leurs étoiles en général.

http://fr.canoe.ca/