Le Saviez-Vous ► Poupée parlante des années 1890 sortie d’outre-tombe


Des poupées parlantes d’autrefois reviennent à la vie grâce à la technologie d’aujourd’hui, mais c’est comme entendre des revenants sortir des ténèbres. Allez sur le lien pour écouter les chansons d’autrefois, cela donnerait des frissons aux enfants d’aujourd’hui
Nuage

 

Poupée parlante des années 1890 sortie d’outre-tombe

 

Les poupées sont de drôles de jouets. Elles sont à la fois l’un des premiers cadeaux que l’on fait aux enfants tout en étant une source de cauchemars pour beaucoup d’adultes.

Un paradoxe qui ne date pas du film Annabelle ou même de la saga des Chucky démarrée en 1988 mais qui pourrait aisément remonter aux années 1890 pendant lesquels sont nées les poupées parlantes de Thomas Edison.

phonograph doll 1

L’un des rares modèles qu’il reste de cette époque vient de retrouver sa voix – perdue depuis longtemps à cause de l’usure – et le résultat… donne froid dans le dos(écoutez ci-dessous).

Du haut de son kilo et de ses 55 centimètres, la poupée a de quoi hanter vos rêves pendant plusieurs nuits mais a bénéficié d’un traitement impressionnant pour s’exprimer à nouveau.

Grâce à une collaboration entre le Lawrence Berkeley National Laboratory et la Library of Congress, le petit phonographe en métal qui était cachée à l’intérieur du jouet a pu être scanné en trois dimensions et le son qui en sortait il y a plus de 100 ans reproduit.

phonograph 3

Effectuée sur cinq poupées issues de collections différentes, cette restauration a permis d’entendre à nouveau huit chansons – Jack and Jill, Twinkle, Twinkle, Little Star, Little Jack Horner ou encore Now I Lay Me Down to Sleep – interprétées par une voix féminine (écoutez les tous en cliquant ICI).

Comme le rappelle nos collègues du HuffPost américain, ce genre de jouet se vendait 10 dollars sans vêtement, à l’époque. Soit l’équivalent de 267 dollars américains dans l’économie actuelle.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Le Saviez-Vous ► Un «nécrophone» pour parler aux morts, rêve d’Edison


Je sais qu’il y en a qui croient que les morts peuvent communiquer, mais moi non !! M. Edison, il n’aurait jamais pu réussir un coup pareil à créer un nécrophone, mais cela à dû le tarauder pendant longtemps.
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Un «nécrophone» pour parler aux morts, rêve d’Edison

 

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Thomas Edison travaillant sur son projet de phonographe. Photo Edison National Historic Site

Laurence Thomann

 

PARIS, France – L’inventeur américain Thomas Edison a tenté de mettre au point un «nécrophone», appareil pour communiquer avec les morts, comme en atteste Le Royaume de l’Au-delà, dernier chapitre de ses mémoires publié jeudi par Philippe Baudouin aux éditions Jérôme Millon.

«J’ai été très frappé de son intérêt pour la question du seuil entre la vie et la mort», déclare Philippe Baudouin, philosophe de formation et réalisateur de l’émission quotidienne La Grande Table sur France Culture.

Edison aurait même conclu un «pacte électrique» avec son collaborateur William Walter Dinwiddie:

«ils se seraient promis solennellement que le premier qui viendrait à disparaître tenterait d’envoyer un message au survivant depuis l’au-delà», dit Philippe Baudouin.

On doit à l’ingénieur et industriel Thomas Edison (1847-1931) la lampe à incandescence, la pile alcaline ou encore le phonographe. La chaise électrique est également née de cet esprit en perpétuelle recherche d’innovation technique.

L’inventeur était aussi obsédé par l’idée d’entrer en contact avec les morts, comme le révèle «Le Royaume de l’Au-delà», dernier chapitre de ses «Mémoires et Observations» publiées pour la première fois aux États-Unis des années après sa propre mort, en 1948.

Cette dernière partie avait étrangement disparu des éditions postérieures.

Et si ce texte «au singulier destin» a pu être sauvé de l’oubli, «cela est dû en partie à sa traduction française publiée par Flammarion» en 1949, exhumée aujourd’hui par Philippe Baudouin.

Ce texte met au jour une facette méconnue de Thomas Edison qui se révèle obsédé par «la survie de l’âme» à laquelle il croyait et s’acharnait à vouloir en offrir la preuve grâce à la technique.

À partir de la fin des années 1870, il s’était mis en tête de concevoir une machine que Philippe Baudouin nomme un «nécrophone», pour entrer en communication avec les morts.

Edison s’empare «de façon très singulière de la découverte et de la domestication du phénomène physique incroyable qu’est l’électricité qui va révolutionner l’histoire de l’humanité», explique Philippe Baudouin.

«On trouve Edison au croisement de plusieurs histoires, celle des sciences, celle des techniques et l’histoire des médias, de la question de la communication dans toute son amplitude, et de l’histoire des croyances», poursuit-il.

Edison est d’autant plus «compliqué à saisir» qu’il évolue sur tous ces terrains à la fois.

«Il entre même dans l’univers littéraire en apparaissant dans plusieurs fictions, comme dans L’Ève future de Villiers de l’Isle-Adam, souligne Philippe Baudouin.

Pour Edison la réalité flirte avec la fiction, dont la frontière est selon lui toujours extrêmement poreuse.

DES VOIX D’UN AUTRE GENRE

L’ingénieur cherchait, écrivait-il dans ses mémoires, «à fournir aux chercheurs spirites un appareil qui leur permettrait de travailler d’une manière strictement scientifique».

«Cet épisode méconnu de l’histoire des machines parlantes m’a intéressé, en tant qu’homme de radio», dit Philippe Baudouin en ajoutant que Edison n’avait jamais donné de nom à son engin dont aucun prototype n’a à ce jour été retrouvé.

Edison en mettant à profit les recherches qu’il a menées à partir de la fin des années 1870 autour de l’invention du phonographe et de la possibilité d’amplifier la voix et le son, «imagine pouvoir enregistrer des voix d’un autre genre, de pouvoir rendre audible ce qui ne l’était pas, la voix des morts», précise Philippe Baudouin.

Edison admettait en cela qu’il croyait non seulement aux fantômes mais qu’en plus il les imaginait bavards.

Il rappelait que personne n’était «en mesure de délimiter avec précision le domaine de la vie» et admettait ne pas avoir «encore obtenu de résultats susceptibles de fournir une preuve définitive» de la «survie de l’âme».

http://fr.canoe.ca/

Le Saviez-Vous ► Le premier enregistrement de voix au monde date de 1860


Bien avant le phonographe d’Edison, un Français du non de Édouard-Léon Scott de Martinville avait inventé un phonautographe qui pouvait enregistrer la voix mais malheureusement pas de les réentendre. Aujourd’hui, avec la technologie, c’est possible !
Nuage

 

Le premier enregistrement de voix au monde date de 1860

 

Gravure représentant le phonotaugraphe de Scott de Martinville

 

Gravure représentant le phonautographe :

La chanson « Au clair de la lune » a été enregistrée en 1860, 17 ans avant l’invention du phonographe par Edison.

 

On admet en général qu’Edison fut le premier à reproduire un son enregistré, avec l’invention du phonographe en 1877. Le premier enregistrement sonore conservé a lui eu lieu en 1860 et on le doit à un savant français, Édouard-Léon Scott de Martinville.

Scott inventa le phonautographe, un appareil permettant de transcrire des ondes sonores sur un rouleau de papier enduit de noir de fumée. La particularité de l’appareil est qu’il permettait d’enregistrer les sons mais pas de les reproduire. Scott dépose un brevet en 1857 pour le phonautographe.

 

Il aura fallu attendre 2008 pour que First Sounds, un collectif d’ingénieurs du son et de scientifiques, parvienne à lire l’enregistrement à l’aide d’une tête de lecture virtuelle.

La voix aiguë laissait penser qu’il s’agissait d’une femme, peut-être la fille de Scott, qui chantait. Des scientifiques ont réétudié l’enregistrement en abaissant la vitesse et en le comparant à d’autres enregistrements de Scott de Martinville : le savant serait lui-même le chanteur enregistré !

Pour entendre les chansons cliquer ici

http://www.anecdote-du-jour.com