Le Saviez-Vous ► Qu’est-ce que la cenosillicaphobie ?


Si cette phobie existe vraiment, avouons quelle est quelque peu étrange. Avoir peur du vide, c’est une chose, mais avoir peur d’un verre vide doit être assez rare comme trouble obsessionnel.
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Qu’est-ce que la cenosillicaphobie ?

La cenosillicaphobie ou la peur du verre vide

Vous êtes au bar entre amis, sur la table, le contenu de votre pinte descend à vue d’œil, jusqu’à ce qu’il ne reste plus qu’un vulgaire fond. Et là, c’est la panique. Vous êtes en pleine crise d’angoisse face à ce verre dépourvu de liquide. Si c’est votre cas, vous êtes peut-être cenosillicaphobique.

Certains sont du genre à voir le verre à moitié plein quand d’autres le voient nécessairement à moitié vide. Les optimistes s’opposent aux pessimistes, ceux qui se focalisent éternellement sur le négatif. Sauf que le cenosillicaphobique, en plus d’être un incorrigible pessimiste, a littéralement peur d’être confronté à la vision d’un verre vide. Non, ce n’est pas une blague.

La cenosillicaphobie est une peur irraisonnée du verre vide. Elle touche majoritairement les personnes pessimistes. Celles-ci souffrent d’un trouble obsessionnel compulsif qui les pousse à remplir leur verre pour ne pas avoir à subir cette vision d’horreur du verre vide. Lors d’une crise, le malade peut passer par différentes phases : excitation, exaltation, euphorie, désinhibition puis problèmes de coordination du corps, spasmes et même envie pressante d’uriner. La cenosillicaphobie compte sans aucun doute parmi les peurs les plus étranges.

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La phobie des trous enfin expliquée


Il existe toute sortes de phobies, dont beaucoup nous sont inconnu. Le fait d’aller sur le Web et pour trouver d’autres personnes souffrant de la même phobie, a quelque chose probablement de réconfortant et de se sentir moins isolé. Le problème avec Internet, c’est que c’est aussi un moyen de provoquer de  »fausses » phobies.
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La phobie des trous enfin expliquée


La tête de lotus nous évoquerait des maladies comme la variole. | Adam via Flickr CC 

La tête de lotus nous évoquerait des maladies comme la variole. | Adam via Flickr CC


Repéré par Robin Tutenges

Repéré sur The Guardian


La trypophobie serait due à une réaction de dégoût instinctive liée à des maladies.

Julia avait environ 11 ans la première fois qu’elle a senti le dégoût l’envahir à la vue de trous, de fissures et de petites crevasses. Persuadée qu’elle était la seule à ressentir une telle réaction incontrôlée face à des orifices, elle a laissé sa peur dicter son quotidien, jusqu’à atteindre la vingtaine, où, en regardant une vidéo sur internet intitulée «Êtes-vous trypophobe?», elle comprit.

En se laissant guider sur le net, Julia en vint à rejoindre un groupe Facebook pour les trypophobes, au sein duquel chacun·e partage ses difficultés à vivre avec ce dégoût pour les trous, qui s’infiltre dans tous les aspects de la vie: nid d’abeilles, tête du lotus avec ses graines, bulles dans la pâte à gâteau –y compris chocolat soufflé.

La trypophobie n’est à ce jour pas reconnue comme une véritable phobie. À la différence de cette dernière, qui se caractérise par la peur vis-à-vis d’une menace précise, réelle ou non, la trypophobie provoque un dégoût qui se traduit par une réaction émotive face à une large gamme d’images, qui ont comme unique point commun leur configuration.

Que sait-on vraiment au sujet de ce rejet des trous? Une récente étude dirigée par Tom Kupfer, chercheur en émotions à la Vrije Universiteit d’Amsterdam, aide à en comprendre l’origine.

Éviter les maladies

L’équipe de recherche suggère que la réaction de dégoût s’est développée chez l’être humain afin d’éviter certains agents pathogènes, qui peuvent causer des maladies. Kupfer estime que les personnes trypophobes assimileraient les trous à une conséquence de ces agents pathogènes et que cette phobie spécifique serait en fait liée à un instinct qui permettrait d’éviter les parasites.

Le dégoût serait d’autant plus grand quand de telles crevasses se donnent à voir sur la chair, à commencer par la peau du visage. Leurs formes géométriques nous évoqueraient les symptômes de maladies infectieuses ou parasitaires telles que la variole, la rougeole, le typhus, la gale voire un état de décomposition.

Propagation via internet

Internet aurait peut-être son rôle à jouer dans la propagation de ces maux, selon un article du Guardian, qui explique que la trypophobie serait surtout une phobie socialement contagieuse, comme d’autres avant elle.

Prenez la maladie des Morgellons, cette affection cutanée restée longtemps inexpliquée, et qui s’est répandue à partir des États-Unis à compter de 2002. Des dizaines de milliers de personnes dans le monde se sont grattées, auscultées et triturées, pensant avoir attrapé cette maladie, qui s’avéra être en définitive une sorte «d’hallucination collective», un syndrome collectif d’origine psychogène.

À l’instar de la maladie des Morgellons, la trypophobie s’est surtout propagée via les réseaux sociaux. Alors, la phobie des trous est-elle, elle aussi, un produit du monde numérique?

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Le Saviez-Vous ► Qu’est-ce que la phagophobie ?


Souffrir de phagophobie cause bien des problèmes alimentaires pour celui ou celle qui en souffre. Cette phobie peut devenir tellement handicapante que la personne a tendance à s’isoler.

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Qu’est-ce que la phagophobie ?

La phagophobie est un trouble alimentaire très particulier. Il consiste à avoir peur de s’étouffer en avalant un aliment; avoir peur de la fausse route.

Les personnes atteintes craignent plus que tout les souffrances que pourraient provoquer l’étouffement, mais aussi ce qui s’en suivrait, c’est à dire la mort.

Ainsi les phagophobes évitent de manger certains aliments, notamment ceux qui sont solides. Ils se contentent de n’avaler que de la nourriture molle, voire liquide. Dans les cas les moins sévères la personne mangera du solide mais passera un temps considérable à mâcher afin de faire de minuscules morceaux avant d’avaler.

Ce trouble a généralement de graves conséquences sur la vie sociale puisque par peur de se ridiculiser auprès de leur entourage les phagophobes déclinent systématiquement toute invitation au restaurant ou chez des amis.

Ainsi, progressivement, la honte et l’isolement peuvent gagner la personne atteinte.

Pour soigner ce trouble la méthode la plus efficace est une thérapie cognitivo- comportementale.


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Vous avez peur des araignées? Regardez «Spider-Man»


C’est une étude faite sur un petit groupe, mais les recherches vont se poursuivre pour lutter contre certaines phobies comme l’arachnophobie. Grâce à certains films de Marvel, comme Spider-Man, cela pourrait être un outil bénéfique pour réduire la peur des araignées.
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Vous avez peur des araignées? Regardez «Spider-Man»

 

Les personnes qui ont participé ont été divisées en quatre groupes de visionnage dont deux chargés de regarder des extraits liés à leurs phobies. | Max Kleinen via Unsplash

Les personnes qui ont participé ont été divisées en quatre groupes de visionnage dont deux chargés de regarder des extraits liés à leurs phobies. | Max Kleinen via Unsplash

Repéré par Hakim Mokadem

Une étude menée sur près de 400 personnes a permis de découvrir que certains films Marvel pourraient réduire des phobies.

Une étude publiée dans la revue Frontiers in Psychiatry a montré que regarder quelques minutes d’un des films de la saga Spider-Man et Ant-Man pourrait réduire l’arachnophobie.

Ces travaux, menés par des chercheurs des universités Bar-Ilan et d’Ariel en Israël, se sont appuyés sur la théorie selon laquelle l’exposition à des phobies spécifiques pourrait contrecarrer des peurs irrationnelles.

Sept secondes de film nécessaires

Les professeurs Menachem Ben-Ezra et Yaakov Hoffman ont diffusé des extraits de sept secondes tirés des films Spider-Man et Ant-Man auprès de 424 personnes. L’objectif était de déterminer les effets de ces productions sur les phobiques des araignées et des fourmis.

Les scientifiques ont ainsi découvert que la vue d’un court extrait d’un film contenant des images de ces animaux pouvait diminuer les phobies de 20%.

«Être exposé pendant sept secondes à une phobie spécifique à un insecte dans un contexte positif réduit le niveau des symptômes de la phobie», ont-ils écrit dans leur enquête.

Les films de super-héros seraient connus pour avoir des effets psychologiques globalement positifs et ces récents résultats scientifiques pourraient ouvrir une nouvelle voie dans la thérapie cognitive, estime le professeur Ben-Ezra. Son collègue Hoffman a même suggéré qu’utiliser des images de films ou de bandes dessinées pourrait être plus efficace que l’usage de la réalité réelle ou virtuelle pour traiter une phobie.

L’équipe a affirmé qu’elle poursuivrait ses recherches dans ce domaine et qu’elle examinerait ensuite les effets des films Marvel sur les personnes souffrant du syndrome de stress post-traumatique.

http://www.slate.fr/

Le Saviez-Vous ► 10 phobies animales peu connues, voire même insolites !


On connaît certaines phobies qui peuvent être de vrai cauchemar pour certaines personnes. D’autres phobies qui sont moins connues, et même surprenantes peuvent aussi être invivables pour ces personnes.
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10 phobies animales peu connues, voire même insolites !

 

iStock.com/Scacciamosche

par Clara Zerbib, journaliste animalière

On a tous des peurs plus ou moins irrationnelles, dues à une méconnaissance du sujet ou à un traumatisme de l’enfance. Par exemple, l’arachnophobie (la peur des araignées), l’ophiophobie (la peur des serpents) ou encore la cynophobie (la peur des chiens) sont plutôt courantes et donc rarement jugées. Mais d’autres peurs peuvent être tout aussi terrifiantes et pourtant ne jamais être prises au sérieux.

La preuve ici !

1. L’ailurophobie (la peur des chats)

Si vous êtes un amoureux des chats, vous pourrez avoir du mal à comprendre comment des créatures aussi douces et aussi mignonnes peuvent inspirer la peur. Et pourtant… Les personnes qui souffrent d’ailurophobie ont non seulement peur des chats mais aussi de tout ce qui y est lié. Ainsi, le son d’un ronronnement, la vue de croquettes ou de litière pour chat peut également être source d’angoisse. Imaginez la dure vie que mènent ces personnes à l’heure où les félins sont de plus en plus présents dans nos foyers !

chat

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Crédits : Pxhere

2. L’alektorophobie (peur des poulets)

Lorsqu’ils voient une poule ou un coq, les alektorophobes ont tendance à être pétrifiés de peur, voire même à avoir des palpitations cardiaques. Certains vont même plus loin puisqu’ils ont également peur des poulets morts, voire même des oeufs (on dit alors qu’ils sont ovophobes).

Par extension, les alektorophobes peuvent également être ornithophobes, c’est-à-dire avoir peur des oiseaux en général.

poules

Crédits : iStock

3. La lépidophobie (peur des papillons)

Alors que certains en font collection, d’autres ne peuvent pas les approcher, de près ou de loin. En effet, contrairement à ce que l’on pourrait penser, les papillons, avec leurs couleurs multicolores et leur grâce naturelle, ne font pas l’unanimité. Au contraire, ils sont même l’objet d’une peur irraisonnée qui est bien difficile à gérer lorsque les beaux jours arrivent…

À noter que les lépidophobes peuvent aussi être entomophobes, c’est-à-dire avoir peur des insectes en général. L’entomophobie inclut également la myrmécophobie (peur des fourmis), l’apiphobie (peur des abeilles) ou encore la katsaridaphobie (peur des cafards).

battus philenor papillon

Crédits : John Flannery/Wikimedia Commons

4. L’ostraconophobie (peur des fruits de mer)

Si à chaque fois que vous mangez dans un restaurant, vous avez peur d’apercevoir un mollusque ou un crustacé sur la table voisine, c’est que vous êtes ostraconophobe. Et ne parlons même pas de ceux qui sont vivants ! Tomber nez à nez à la mer avec un homard, un crabe ou même une huître peut être d’autant plus angoissant.

À noter que la plupart des personnes atteintes de cette phobie l’ont développé après avoir mangé des fruits de mer et être tombées malades.

crabe de cocotier

Crédits : iStock

5. La batrachophobie (peur des amphibiens)

Cette peur incontrôlée des amphibiens, et plus particulièrement des grenouilles, des crapauds et des salamandres, trouve parfois son origine dans les légendes urbaines. En effet, on dit par exemple que toucher un crapaud donne des verrues… Mais cette phobie pourrait également être liée à un dégoût pour les choses gluantes.

grenouille

Crédits : Pixnio

6. L’ (peur des chevaux)

Les chevaux sont des animaux imposants et il n’est donc pas surprenant qu’ils puissent parfois inspirer une certaine crainte. D’autant plus qu’un seul coup de sabot peut être fatal… Il arrive même que le simple son des sabots sur le sol suffise à déclencher l’anxiété des personnes atteintes de cette phobie.

cheval appaloosa

Crédits : iStock

7. La musophobie (peur des rongeurs)

Vous avez peur de tous les rongeurs ? Ou simplement des souris ou des rats ? Dans tous les cas, vous êtes musophobe ! Malgré le fait qu’elle soit très répandue, cette phobie, qui touche surtout les femmes, a le don de faire rire. Pourtant, la panique qui s’empare des musophobes lorsqu’ils aperçoivent un rongeur est bien réelle…

L’origine de la musophobie est bien souvent la peur de la saleté, cette dernière étant associée aux rats et aux souris.

souris

Crédits : iStock

8. L’ichtyophobie (peur des poissons)

Cette peur maladive des poissons s’exprime par la peur d’être entouré de poissons vivants, la peur de manger des poissons morts ou la peur de toucher des poissons. Certains sont même écoeurés par la vue ou l’odeur des poissons sur les étals de marchés par exemple.

poisson rouge

Crédits : iStock

9. L’arctophobie (peur des ours)

Non seulement les personnes atteintes de cette phobie ont peur des ours (et on peut les comprendre) mais en plus elles ont peur de toutes leurs représentations… Cela signifie que la simple vue d’un ours en peluche peut être source de panique ! Imaginez en période de Noël…

ours

 

Crédits : Pxhere

10. La cuniculophobie (peur des lapins)

Un simple dessin de lapin peut faire bondir d’horreur les cuniculophobes. On imagine alors aisément qu’ils ne crient pas qu’ils sont atteint de cette phobie sur tous les toits, sous peine de subir quelques moqueries…

lapin

 

Crédits : Simona R/Pixnio

Source

https://animalaxy.fr/

Le Saviez-Vous ► D’où vient la superstition du vendredi 13 ?


Certaines phobies sont basées sur des légendes, des histoires plus ou moins précises. Le vendredi 13 aurait  peut-être une origine biblique, pour d’autres elles seraient grec … Ou encore les Templier. Aujourd’hui, cette phobie semble moins populaire.
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D’où vient la superstition du vendredi 13 ?

 

Le vendredi 13 est ambivalent. Pour certains il s’agit d’un jour de chance, pour d’autres il est à craindre. Il y a même des personnes qui développent à son égard une phobie spécifique, la paraskevidékatriaphobie.

Il est difficile de donner une explication unique à cette superstition car elle en concentre deux distinctes: celle du vendredi et celle du 13.

Mais l’explication la plus probable, en tant que porte malheur, se trouve dans la Bible. En effet, lors du dernier repas de Jésus, le soir de la Cène, il y eut 13 personnes à table. Or Judas, le treizième convive est précisément celui qui a trahi Jésus entrainant son arrestation par les Romains. Dès le lendemain, un vendredi, le Christ fut jugé et crucifié.

A elles seules, ces deux scènes justifient que le vendredi 13 soit consideré par certains comme un jour maudit. De plus on fait remarquer que le chapitre 13 de l’Apocalypse concerne l’Antéchrist et la Bête.

Mais d’autres hypothèses existent. Par exemple s’agissant du chiffre 13: chez les Grecs et les Romains, le 12 était considéré comme le nombre parfait: il y avait 12 dieux olympiens, 12 constellations dans le ciel, 12 signes du zodiaque etc… Logiquement le chiffre qui vient ensuite fut considéré comme brisant cette perfection, cet équilibre. Le 13 serait donc à l’origine du désordre.

Enfin le vendredi 13 octobre 1307 tous les templiers du fameux Ordre furent arrêtés par Philippe le Bel. Selon la légende, le grand maître aurait prononcé ces mots sur le bucher :

Vous serez tous maudits, jusqu’à la treizième génération“.

Et on pourrait continuer longtemps sur le même registre. Par exemple au Tarot, la 13e carte symbolise la mort.

Pourtant malgré cette accumulation de raisons de considérer ce jour comme porte malheur, depuis quelques décennies le vendredi 13 fait de moins en moins peur. Mieux il porterait chance ! La raison de ce retournement est incertaine. Mais le résultat est bien là. Il y a deux fois plus de joueurs aux jeux de la Française des Jeux les semaines de vendredi 13, 8 millions au lieu de 4 normalement.

https://www.chosesasavoir.com/

Pourquoi a-t-on peur du noir ?


La peur du noir, ce n’est pas juste les enfants qui ont peur du noir, mais aussi des adultes. De plus, nous avons tout fait pour que le noir total disparaisse alors je crois que c’est aussi une raison que beaucoup de personne ont peur de la noirceur
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Pourquoi a-t-on peur du noir ?

 

maraisea

maraisea

par Olivier

On a tous ces souvenirs de peur du noir lorsque nous étions de jeunes enfants. Le noir sous-entend l’inconnu, la peur de ce qu’on ne connaît pas.

Mais comment s’explique cette peur ? Est-ce une peur irrationnelle ? 

Avoir peur du noir n’est pas l’apanage des enfants. De nombreux adultes ressentent aussi cela et ne peuvent se passer de lumière pour dormir. Comme toutes les phobies, la peur du noir est une peur irrationnelle. De nombreuses personnes en souffrent et restent enfermées dans leur angoisse du noir. Chez les phobiques du noir (quel que soit l’âge des personnes concernées), le noir est synonyme de peur comme si des monstres pouvaient sortir de nulle part.

De quoi ont-ils peur justement ? Parfois d’un agresseur au bout de la rue, de se retrouver face à un danger imprévu, etc., l’obscurité les prive de tous les repères.

Pour l’enfant, la peur du noir est synonyme de grand vide intérieur, car cela renvoie à la coupure avec la mère au moment de dormir. Le sommeil est un moment de séparation avec la mère, ainsi le noir est synonyme de solitude et donc de peur. Et l’angoisse de mort est sous-jacente dans des cas critiques. Chez certaines personnes, ces peurs d’enfance ne sont pas dissipées.

Nombreuses sont les personnes qui associent le noir avec la peur et d’autres idées néfastes.

Le docteur Mokeddem le remarque : « Lorsque ces personnes se trouvent dans le noir, la machine à imagination va se lancer. Quand on est petit, c’est quelque chose de plutôt positif, mais cette peur du noir devient anormale quand elle s’inscrit dans le temps ».

La peur des araignées est rationnelle aux yeux des individus, alors que la peur du noir suscite la honte.

D’après certains experts, la peur du noir peut se résorber en allant consulter un psychologue et en suivant une thérapie. La prise en charge va consister à affronter progressivement sa peur pour la vaincre.

https://lesavaistu.

Le Saviez-Vous ► Le roi qui n’aimait pas les chats


Une autre époque difficile pour les chats en France sous le règne d’Henri III. Ce roi souffrait d’une phobie des chats, sa peur était tellement intense qu’il pouvait s’évanouir juste a la vue d’un matou. Avec sa position de roi, il put ordonner de tuer tous les chats rencontrés. Comme dit l’auteur, heureusement qu’il n’a pas vécu à l’ère des réseaux sociaux
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Le roi qui n’aimait pas les chats

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On connait à Henri III – dernier représentant de la lignée des Valois et Roi de France de 1574 à 1589 – un penchant marqué pour les Mignons (sobriquet donné aux courtisans dont il s’entourait car ceux ci était outrageusement fardés et fanfreluchés).

Mais force est de constater que ce qualificatif ne s’appliquait pas aux chats pour le roi.

En effet, Henri III était atteint d’ ailourophobie , c’est à dire qu’il avait une peur viscérale et incontrôlée des chats.

C’est bien simple, il ne les supportait pas !

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Les archives rapportent que sa névrose était telle, qu’il était incapable de rester seul dans une pièce où il y avait un chat et qu’il lui arrivait de s’évanouir à leur simple vue !

Les chats pullulant littéralement au 16ème siècle, on imagine aisément le calvaire que vivait Henri III.

Mais étant le roi, il se concocta un petit plan d’action « anti-chat » de son cru et employa les grands moyens pour tenter de vivre mieux avec sa phobie… au détriment des minous évidemment !

Il commença par interdire purement et simplement à quiconque vivait à la cour d’en posséder un.

Même les enfants furent interdits de chaton.

Tout ça fonctionna somme toute assez bien, et Henri III pu vivre relativement sereinement en son château de Saint–Cloud.

Mais Roi c’est pas un métier d’intérieur. Il faut sortir souvent…

Interdire à tous ses sujets de posséder des chats semblant un peu compliqué (voire carrément utopiste); Henri III décida donc de sécuriser la zone de façon plus drastique : il ordonna à ses gens d’arme de tuer le moindre matou qu’ils croiseraient.

grumpy cat pour illustrer l'article PCPL dédier à l'ailurophobie de Henri III c'est à dire la peur viscerale et incontrolée des chats sur PCPL

Bilan :

On estime que plus de 30.000 chats passèrent au fil de l’épée durant les 15 années que dura le règne d’Henri III !

Finissons quand même en précisant qu’Henri III n’est pas le seul « Grand de ce Monde » a avoir souffert d’ailurophobie ; Alexandre le Grand, Jules César, Napoléon Bonaparte ou Pierre de Ronsard souffraient du même mal, comme en témoignent ces quelques lignes du poète :

« Homme ne vit qui tant haïsse au monde

les chats que moi d’une haine profonde.

Je hais leurs yeux,leur front et leur regard.

En les voyant je m’enfuis d’autre part.

Tremblant de nerfs,de veines et de membres… »

Finalement tous ces messieurs on eut de la chance de ne pas vivre à l’ère des réseaux sociaux et des lol-cats !

https://droledhistoire.fr/

Le Saviez-Vous ► 22 phobies dont vous ignoriez l’existence!


 

Il y a des phobies pour tout et certaines peut nous paraitre ridicules, comme la peur des mots, du beurre d’arachide, de s’asseoir et bien d’autres, pourtant ceux qui ont une phobie, doivent trouver cela difficile à vivre.
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22 phobies dont vous ignoriez l’existence!

Phobophobie: la peur d’avoir… une phobie

iStock/MariaDubova

Par Marissa Laliberte, RD.com

Oui, le beurre d’arachide peut représenter une grande source d’anxiété! Voici une liste de phobies dont plusieurs sauront vous étonner.

Arachibutyrophobie: la peur d’avoir du beurre d’arachide collé au palais

Ce n’est jamais agréable pour personne, mais certains vont jusqu’à en développer une véritable – et très inusitée – phobie. Ceux qui en souffrent peuvent parfois tolérer en consommer de petites quantités, mais d’autres fuient les produits contenant de l’arachide, comme les sauces ou la crème glacée.

Cela peut être lié à d’autres craintes de textures collantes ou de peur d’étouffement, mais cette phobie peut exister indépendamment de cela.

Alliumphobie : la peur de l’ail

Eh oui, votre recette préférée de pain à l’ail pourrait créer une commotion chez une personne effrayée par l’ail. On ne parle pas ici d’une simple haine profonde du goût de ce populaire bulbe.

Ceux qui en souffrent ont de la difficulté à respirer et vont même jusqu’à trembler en présence d’ail ou autres plantes âcres comme les oignons ou la ciboulette.

Phobophobie: la peur d’avoir… une phobie

Voilà un combat perdu d’avance pour ceux qui en souffrent.

Hippopotomonstrosesquippedaliophobie: la peur des longs mots.

istock/psphotograph

Hippopotomonstrosesquippedaliophobie: la peur des longs mots

Si vous souffrez d’hippopoto… enfin, cette phobie-là, vous ne voudrez probablement pas écouter votre médecin vous en parler. Ironiquement, c’est la crainte morbide de mots qui sont loooooooongs.

Ablutophobie: la peur de se laver (ou de se noyer)

La personne malodorante derrière vous dans la file de l’épicerie souffre peut-être d’autre chose que de malpropreté… elle pourrait être incapable de se laver, une phobie que l’on retrouve surtout chez les femmes et les enfants.

Cette peur trouve généralement sa source dans un traumatisme passé, et peut mener à une véritable isolation du reste de la société.

Dextrophobie: la peur de ce qui se trouve à sa droite

Une forme du trouble obsessif compulsif fait en sorte que certaines personnes en souffrant ne tolèrent aucunement la présence d’un objet à la droite de leur corps. Voilà qui rend la conduite automobile difficile dans la ligne de dépassement, avec tous ces autres véhicules à droite…

Inversement, les lévophobes ont peur de ce qui se trouve à leur gauche.

Astrophobie: la peur des étoiles

Rien de plus beau qu’un ciel étoilé en pleine campagne, une nuit d’été. Toutefois, tous ne partagent pas votre bonheur. Les astrophobes vont jusqu’à laisser leurs rideaux fermés en tout temps, afin d’éviter d’être confrontés à la notion de cet univers sans fin qui nous entoure.

Arithmophobie: la phobie des chiffres

iStock/ferar

Arithmophobie: la peur des chiffres

Vous détestiez peut-être vos cours de mathématiques, mais les tables de multiplication peuvent créer une anxiété très palpable chez les arithmophobes.

Logophobie: la peur des mots

Les logophobes se débrouillent fort bien lors d’une conversation. C’est lorsqu’ils sont en présence d’écriture que tout dérape, et cela peut les mener jusqu’à la paranoïa. La plupart des gens qui en souffrent ne savent pas lire, et refusent d’apprendre à le faire.

Chrométophobie: la peur de l’argent, de la richesse

Certains d’entre nous aimeraient craindre l’argent. Les chrométophobes éprouvent de la crainte en présence d’argent, de gens riches et même à l’idée de devenir riche!.

iStock/g-stockstudio

Idéophobie: la peur des idées

Les idéophobes se méfient et/ou craignent le raisonnement ou l’explication d’une idée. Ceci explique peut-être pourquoi certains de vos collègues ne cessent de mettre rapidement un frein à vos meilleures suggestions.

Géliophobie: la peur du rire.

iStock/shironosov

Géliophobie: la peur du rire

Ces gens qui ont peur du rire – à ne pas confondre avec les gélotophobes, qui craignent d’être ridiculisés – détestent les ricanements des autres, et le leur évidemment. Certains ne sont qu’inconfortables alors que d’autres hyperventilent carrément.

Omphalophobie: la peur des nombrils

Il est hors de question pour un omphalophobe de toucher son nombril, même lorsqu’il se lave. Certains vont jusqu’à couvrir le leur d’un pansement, ou évitent de fréquenter des lieux où il serait exposé, comme la plage ou les piscines publiques par exemple.

Xanthophobie: la peur de la couleur jaune

Impossible d’entrer dans un autobus scolaire pour un xanthophobe, qui ne tolère pas la couleur et/ou le mot «jaune».

Éleuthérophobie: la peur de la liberté

Ceux qui vivent avec cette phobie ne prennent habituellement aucune initiative et n’osent rien faire sans les directives d’une autre personne. Cela en fait des disciples naturels et non des leaders.

Cela pourrait être la conséquence de la crainte de responsabilités accrues qui accompagnent habituellement une grande liberté de gestes et de parole.

iStock/Milan Markovic

Chaetophobie: la peur des cheveux

Les chaetophobes n’apprécient pas du tout passer leurs doigts dans leur propre chevelure, alors celle des autres… Les plus souffrants n’oseront pas marcher au-dessus d’une poignée de cheveux au sol, et c’est sans parler du nettoyage du drain de la baignoire.

Octophobie: la peur du chiffre 8

Certains experts affirment que la crainte du chiffre 8 pourrait être liée à une superstition, la peur de l’inévitable. Inclinez le chiffre 8, et vous avez le signe de l’infini. Certains craignent le symbole, d’autres détestent tout groupe d’objets au nombre de 8.

La symétrophobie est la peur de la symétrie, bref de la beauté trop parfaite!

iStock/shaunl

Symétrophobie: la peur de la symétrie

Le cercle parfait n’est pas l’ami du symétrophobe. Ceux qui ont cette phobie pourraient se croire indignes d’être en présence de perfection ou de beauté extrême. C’est tout le contraire de l’asymétriphobie.

Kathisophobie: la peur de s’asseoir

Vous n’avez qu’une pensée en tête : vous écraser dans un fauteuil confortable une fois rendu à la maison? Tous ne partagent pas ce moment de bonheur.

Aurophobie: la peur de l’or

Une chaîne en or ne plaira pas à tous, et certainement pas à ceux qui ont la phobie de ce précieux métal. Les obliger à en porter sur eux pourrait occasionner des attaques de panique, de la nausée, de la sudation extrême et même des battements de cœur irréguliers.

Il en va de même s’ils observent quelqu’un qui possède un bijou ou un collier en or.David Papazian/Shutterstock

Nostophobie: la peur de retourner à la maison

Revenir à la maison entraîne normalement un sentiment de sécurité, mais certains craignent cela comme la peste. Parfois, cela est dû à un historique d’abus à cet endroit, ou à la peur d’être perçu comme un échec une fois de retour.

Caligynephobie: la peur des belles femmes

Aussi appelée venustraphobie, cette phobie va bien au-delà de la simple nervosité ou de ce sentiment d’intimidation que l’on ressent parfois en présence d’une personne d’une grande beauté.

Cette peur peut entraîner des douleurs à la poitrine, l’engourdissement des extrémités et même l’évanouissement!

Contenu original RD.com

https://www.selection.ca/

Les réseaux sociaux alimentent-ils une peur d’être enceinte?


Il est normal d’avoir peur de l’accouchement, surtout le premier bébé, c’est l’inconnu. Il y a des femmes que le seul fait de penser d’avoir un bébé dans le ventre, c’est la panique. Ou encore, des femmes qui ont eu un traumatisme lors de l’accouchement. Une sage-femme conférencière croit que les réseaux-sociaux seraient une des cause de la tokophobie …
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Les réseaux sociaux alimentent-ils une peur d’être enceinte?

 

La naissance d'Adonis, Luigi Garzi | Wellcome collection via Wikimedia CC License by

La naissance d’Adonis, Luigi Garzi | Wellcome collection via Wikimedia CC License by

Repéré par Nina Pareja

La tokophobie est la peur pathologique de la grossesse et de l’accouchement

 

Repéré sur BBC News, The Guardian

La tokophobie est la peur pathologique de la grossesse et de l’accouchement, une crainte extrême et persistante qui s’accompagne du fait d’éviter tout ce qui touche au sujet. Le terme est apparu dans la littérature médicale en 2000 avec l’ouvrage de deux psychiatres qui cherchaient à établir des catégories de tokophobie.

Catriona Jones, conférencière sage-femme à l’université de Hull au Royaume-Uni, est persuadée que certaines femmes redoutent de plus en plus la grossesse en raison des témoignages sur les réseaux sociaux de jeunes mamans qui relatent leurs difficultés et souffrances liées à la natalité

Groupes de discussion

«Il suffit de googliser “accouchement” pour rencontrer un tsunami d’histoires d’horreur», a-t-elle expliqué lors du festival britannique de science.

Catriona Jones pointe du doigt le plus populaire réseau de forums de parents aux Royaume-Uni, Mumsnet, et donne l’exemple de témoignages relatant un accouchement «terrible» ou qui s’est transformé «en bain de sang». Pour la sage-femme, de telles lectures peuvent augmenter l’angoisse des femmes, même si elle indique que ce n’est pas l’unique cause de la tokophobie.

La fondatrice de Mumsnet, Justine Roberts, a tempéré ces propos en indiquant que «les utilisatrices des forums sont, dans l’ensemble, impatientes à l’idée que d’autres femmes puissent découvrir la vérité sur le spectre des expériences de naissance, du meilleur au plus terrifiant».

Les réseaux sociaux se superposent aux agences publiques de santé, qui relaient une information relativement positive au sujet de la grossesse. Pour Justine Roberts, ils permettraient aux femmes enceintes de se sentir beaucoup moins seules face à certaines situations. Elle raconte que le message le plus courant des utilisatrices est «Pourquoi personne ne m’a dit la vérité sur le fait que ça pouvait être si horrible?». Pour elle, c’est surtout une oreille solidaire que les femmes viennent chercher sur Mumsnet.

La professeure Louise Kenny, de l’université de Liverpool, travaille sur le sujet des témoignages en ligne depuis quelques années. Elle estime que la science manque cruellement de recherches:

«Les histoires partagées dans un environnement sûr peuvent être apaisantes et informatives, mais certaines femmes ont également une prédisposition à développer une phobie due aux histoires prises hors contexte et aux images. Ce n’est pas une cause majeure de tokophobie mais elle est reconnue».

14% des femmes seraient atteintes de tokophobie

Une étude sur la tokophobie réalisée en mars 2017 rassemblant une trentaine d’études préexistantes a conclu qu’en moyenne, 14% des femmes pouvaient en souffrir. En revanche, pour les scientifiques, il est impossible de déterminer si cette phobie est en augmentation ces dernières années. Puisque la tokophobie entre peu à peu dans le vocabulaire courant et que l’information sur ce sujet se développe, davantage de femmes pourraient se rendre compte qu’elles en sont victimes. Pour la professeure Kenny, si l’on prend en compte les femmes qui ne souffrent pas de phobie clinique, le taux pourrait atteindre 30%.

Interrogée par la BBC, Samantha, 26 ans, confie son sentiment: «Je suis terrifiée par l’idée d’avoir un étranger dans mon ventre. […] Voir des femmes enceintes me fait flipper, et même juste parler de grossesse et de naissance me fait trembler, transpirer, et déclenche des crises de panique chez moi.»

On parle de tokophobie primaire chez les femmes qui n’ont jamais eu d’enfant –elle pourrait être déclenchée notamment par des abus sexuels, des violences gynécologiques ou des récits traumatisants– et de tokophobie secondaire chez les femmes qui ont déjà donné naissance –souvent le résultat d’un traumatisme vécu pendant l’accouchement précédent.

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