Une pomme par jour n’éloigne pas le médecin


On s’est penché sur le proverbe : Une pomme par jour éloigne le médecin, en fait si la pomme éloigne quelque chose, ce serait peut-être le pharmacien … Mais encore là, il y a beaucoup de facteurs qu’il faut tenir compte. Cependant, une pomme, même si ce n’est pas un aliment miracle, il permet de rassasier une petite faim et a quand même un atout pour le corps
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Une pomme par jour n’éloigne pas le médecin

 

<a href="https://www.flickr.com/photos/torange-biz/14784889249">apple</a>/ www.tOrange.biz Valdemar Fishmen via Flickr CC<a href="http://creativecommons.org/licenses/by/2.0/deed.fr">Licence By</a>

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Repéré par Lucie de la Héronnière

«An apple a day keeps the doctor away» («Une pomme par jour éloigne le médecin»), dit le proverbe. Des chercheurs de l’Université du Michigan ont voulu vérifier si le vieux dicton, pris au pied de la lettre, pouvait être vrai.

 L’étude, publiée dans JAMA Internal Medicine, a été réalisée pour le numéro de tout début avril… Pour s’amuser et avec espièglerie, raconte le chercheur principal, Matthew Davis, à USA Today, mais avec des méthodes scientifiques tout à fait rigoureuses.

Comme l’explique Reuters, l’équipe a comparé les mangeurs de pommes et les non-mangeurs de pommes, en utilisant les données de 8.399 adultes américains ayant participé entre 2007 et 2010 à une grande enquête nationale sur la nutrition et la santé. Seulement 753 personnes, soit 9%, mangeaient au moins une petite pomme par jour (un verre de jus de pomme ou une part de tarte aux pommes n’étant alors pas considérés comme la pomme quotidienne).

Les chercheurs ont trouvé certains liens avec d’autres éléments de l’enquête, par exemple,

«les mangeurs de pommes étaient moins susceptibles de fumer».

Ensuite, concernant les visites chez le médecin, Reuters explique:

«A première vue, les mangeurs de pommes semblaient plus susceptibles de tenir le médecin éloigné, avec moins de visites auto-déclarées aux professionnels de santé. Mais la différence n’était pas statistiquement significative après ajustement avec les facteurs socio-économiques et d’autres caractéristiques de la santé des personnes.»

Donc, la pomme quotidienne n’éloignerait pas le médecin… Mais peut-être le pharmacien. Car, selon les données des personnes étudiées, après ajustement avec les différents facteurs, les mangeurs de pommes ont en revanche eu légèrement moins d’ordonnances pour des médicaments.

Evidemment, tout cela ne veut pas dire qu’une pomme quotidienne n’est pas bonne pour votre corps.

Selon USA Today,

«dans tous les cas, Matthew Davis dit que rien dans l’étude ne suggère que manger des pommes n’est pas une habitude saine».

 Entre autres parce que les gens qui vont chez le médecin moins souvent ne sont pas forcément ceux qui sont en meilleure santé… Et puis les limites de l’étude sont mises en évidence: fondée sur l’auto-déclaration, elle explore seulement un lien entre consommation de pomme et usage des services de santé, mais pas la relation de cause à effet.

Michael Roizen, de la Clinique de Cleveland, explique à Reuters:

«Il est possible que les gens qui mangent des pommes aient des habitudes plus saines que les gens qui ne le font pas, mais il y a en effet certains bénéfices de santé associés aux pommes. (…) Les pommes sont une excellente source de fibres et sont faibles en calories, ce qui signifie qu’elles satisferont votre faim et vous laisseront rassasié pendant plus longtemps.»

La pomme pourrait aussi prévenir les risques cardiovasculaires, le diabète ou l’obésité. Mais il est aussi bon de varier les fruits que l’on consomme… Samantha Heller, nutritionniste, souligne que même si la pomme est évidemment bonne pour la santé, ce n’est pas un aliment miracle:

«Il est peu probable que la consommation quotidienne d’une pomme annule les effets néfastes du “régime occidental”, riche en viande rouge et transformée, en malbouffe, en fast-food, et pauvre en végétaux.»

http://www.slate.fr/

Des pharmaciens affichent illégalement des rabais sur les médicaments


Dans les circulaires, ou dans les rayons de médicaments sans ordonnance on voit souvent des rabais sur certains d’entre eux comme par exemple le tylénol .. Et bien croyez le ou non, ces rabais sont illégal
Dommage …
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Des pharmaciens affichent illégalement des rabais sur les médicaments

 

 

Des rabais dans une pharmacie de Montréal 

Photo :  Thomas Gerbet

 

Exclusif – Les pharmaciens sont nombreux à contrevenir, parfois sans le savoir, à la réglementation sur la vente de médicaments au Québec, en affichant des rabais sur les médicaments, ce qui est considéré comme un geste illégal par leur ordre professionnel.

Un reportage de Thomas Gerbet

Nous avons visité une dizaine de pharmacies de plusieurs enseignes, prises au hasard dans la grande région de Montréal. Dans chacune d’elles, certains médicaments des tablettes publiques étaient annoncés en prix spécial. Dans la grande majorité des cas, il s’agissait de l’acétaminophène (par exemple Tylenol).

Un rabais dans une pharmacie de Longueuil Photo :  Thomas Gerbet

Comme pour un téléviseur ou un morceau de viande, des médicaments sont affichés à prix réduit pour attirer le consommateur. Ils sont par exemple en « solde » chez Jean-Coutu, en « liquidation » ou à « prix gelés » chez Pharmaprix ou encore à « prix de malade » chez Brunet. Une pharmacie proposait même d’accumuler des points de fidélité avec l’achat d’acétaminophène.

Ce n’est pas tant le rabais en tant que tel que sa promotion qui est interdite par le Code de déontologie des pharmaciens, remis à jour en 2008.

L’article 98 interdit « toute annonce d’un rabais, d’une ristourne, d’un cadeau, d’un timbre prime, d’un boni ou de tout autre avantage de même nature applicable à l’achat d’un médicament ».

Ce règlement est d’autant plus valable pour l’acétaminophène, qui est la principale cause d’intoxication médicamenteuse au Québec.

« Le pharmacien vend un produit qui n’est pas un produit de consommation comme les autres, donc on ne doit pas promouvoir son utilisation ou son achat plus que nécessaire. » Manon Lambert, directrice générale de l’Ordre des pharmaciens du Québec

La directrice générale de l’Ordre des pharmaciens du Québec (OPQ), Manon Lambert, confirme qu’il est interdit d’afficher un prix spécial à rabais.

« Si vous voyez ça, je vous invite à appeler au bureau du syndic de l’Ordre des pharmaciens », indique-t-elle.

Les sanctions peuvent aller de simples réprimandes, jusqu’à des amendes de 6000 $  et, dans des cas plus graves ou de récidive, le permis d’exercice peut être suspendu ou retiré.

À Longueuil, un pharmacien nous a répondu qu’il a le droit d’offrir des rabais « sur des boîtes de petites quantités », mais il n’a pas été en mesure de nous dire sur quel règlement il s’appuie.

À Vaudreuil-Dorion, une pharmacienne a avoué être au fait de cette interdiction, mais a rejeté la faute sur l’enseigne qui leur demande d’afficher ces rabais.

Le pharmacien offrait des rabais à ses proches

Un pharmacien de Saint-Hyacinthe, Guy Ravanelle, a été condamné cet été a une amende de 5000 $ et au paiement des frais d’avocat de la partie plaignante. Durant près de 10 ans, il a accordé à des patients des rabais de 5 % à 50 %. Selon la décision du Conseil de discipline de l’Ordre des pharmaciens datée du 1er août 2013, les bénéficiaires étaient « des clients de longue date, des membres de la famille élargie des employés et ex-employés ».

Selon l’article 50 du Code de déontologie, le pharmacien ne doit pas « verser, offrir de verser ou s’engager à verser à quiconque tout avantage relatif à l’exercice de sa profession ».

Pas de contrôle accru après l’entrée en vigueur de la loi 41

La prochaine entrée en vigueur de la loi 41, qui donne plus de pouvoirs aux pharmaciens, n’entraînera pas de renforcement des contrôles pour cibler les pharmaciens contrevenants.

« Des améliorations ont été faites ces dernières années », explique la directrice générale de l’OPQ.

Des inspecteurs surveillent les pharmacies en amont et une trentaine de professionnels sont condamnés par le Conseil de discipline de l’Ordre chaque année.

http://www.radio-canada.ca

Prescriptions des pharmaciens: les Québécois paieront-ils de leur poche?


En septembre prochain, les pharmaciens du Québec, pourront prescrire des médicaments pour des causes mineurs et ou un médicament que le patient aurait déjà été diagnostiqué Mais il y a un bémol pour ceux qui ont une assurance privé .. il se peut qu’ils soient dans l’obligation de payer pour une consultation a un pharmacien …
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Prescriptions des pharmaciens: les Québécois paieront-ils de leur poche?

 

Le projet de loi avait été élaboré en... (PHOTO JANICK MAROIS, ARCHIVES LA VOIX DE L'EST)

Le projet de loi avait été élaboré en collaboration avec le Collège des médecins, l’Ordre des pharmaciens et l’Ordre des professions.

PHOTO JANICK MAROIS, ARCHIVES LA VOIX DE L’EST

La Presse Canadienne
Québec

Les Québécois pourraient bientôt devoir payer de leur poche pour consulter un pharmacien.

C’est du moins la menace brandie par les pharmaciens propriétaires, qui craignent voir apparaître une brèche au principe de la gratuité des soins de santé, si Québec ne clarifie pas les règles du jeu d’ici le 3 septembre.

À compter de cette date, les pharmaciens seront autorisés à effectuer certains actes jusqu’ici réservés aux médecins, comme de prescrire des médicaments, ou prolonger et ajuster certaines ordonnances.

Or, la majorité des patients qui vont se rendre à la pharmacie plutôt qu’à la clinique médicale pour demander un conseil sur le médicament à prendre vont devoir payer pour obtenir ce service, à moins que Québec intervienne, selon l’Association québécoise des pharmaciens propriétaires (AQPP).

Les pharmaciens vont exiger des honoraires allant de 12,50 $ à 30 $ pour chaque consultation effectuée en vertu des nouveaux pouvoirs qui leur ont été dévolus dans la loi 41.

Il reste à savoir qui payera la facture: l’État québécois? Les assureurs privés? Le patient lui-même? Impossible à dire pour l’instant.

«Le ministre (Réjean Hébert) demande de privatiser certains actes médicaux. C’est clairement ça», estime le président de l’AQPP, Jean Thiffault, à propos de la position du ministre de la Santé dans le dossier.

Chose certaine, «quelqu’un doit payer» pour ce service, résume-t-il en entrevue à La Presse Canadienne mardi, en disant s’attendre «à ce que la demande soit très forte» de la part d’une population qui n’en peut plus de passer des heures à patienter à l’urgence ou dans le cabinet d’un médecin.

Beaucoup d’argent est en cause. Si l’État décide que ce service de consultation est assuré par le réseau public, au même titre qu’une consultation médicale, la facture totale expédiée par les pharmaciens va certainement atteindre plusieurs dizaines de millions de dollars annuellement. L’AQPP a fait des projections de coûts plus précises, mais refuse de les dévoiler.

Selon les pharmaciens, le gouvernement Marois a effectué un «recul» dans ce dossier, changeant de position au fil des mois. Car jusqu’à tout récemment, ils croyaient que Québec avait accepté le principe d’une couverture universelle.

Or, ils disent avoir eu la «surprise royale», fait valoir M. Thiffault, d’apprendre récemment que seulement 40 % des Québécois – ceux qui n’ont pas d’assurance-médicaments privée – auraient accès à des services gratuits en pharmacie.

«Le ministre (Hébert) s’est traîné les pattes dans ce dossier, selon lui. C’est lui qui va porter l’odieux, si cette mesure fonctionne ou pas.»

Le ministre Hébert dit refuser de négocier sur la place publique et ne veut pas commenter l’enjeu des discussions en cours. Il a refusé une demande d’entrevue mardi. Un marathon de négociations a été entrepris lundi et devrait se poursuivre jusqu’à jeudi.

Au cabinet du ministre Hébert, on confirme toutefois que Québec demande aux pharmaciens de négocier avec les assureurs privés pour se faire payer.

Mais à quelques semaines d’avis, l’AQPP estime irréaliste d’entreprendre des négociations avec des compagnies d’assurances, qui elles-mêmes devraient négocier avec les employeurs.

La majorité des Québécois – 60 % – souscrivent à une assurance-médicaments privée. Or, cette assurance vise le médicament comme tel et non la prestation de service du pharmacien.

L’objectif de la loi 41, adoptée à l’unanimité en 2011, consistait à désengorger les cliniques médicales et les salles d’urgence des hôpitaux, en permettant aux pharmaciens de régler des problèmes de santé mineurs (une prescription pour des feux sauvages, allergies saisonnières, infections urinaires, par exemple, ou le renouvellement de prescription d’anovulants), lorsque le patient a déjà obtenu un diagnostic dans le passé.

Les pharmaciens ne pourront en aucun cas poser un diagnostic.

Le projet de loi avait été élaboré en collaboration avec le Collège des médecins, l’Ordre des pharmaciens et l’Ordre des professions.

http://www.lapresse.ca

Les pharmaciens auront bientôt plus de pouvoirs


Je pense que cela serait une bonne chose quand il s’agit que de renouvèlement de médicaments ou des petits problèmes qui seraient résolument plus vite a la pharmacie… Par contre, on dirait on plus la faveur des médecins que les infirmières cliniciennes
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Les pharmaciens auront bientôt plus de pouvoirs

 

Avant d'obtenir ces nouvelles responsabilités, environ 6000 pharmaciens... (Photo: François Roy, La Presse)

Avant d’obtenir ces nouvelles responsabilités, environ 6000 pharmaciens devront être formés au cours des prochains mois.

PHOTO: FRANÇOIS ROY, LA PRESSE

DAPHNÉ CAMERON
La Presse

À compter du printemps prochain, les pharmaciens pourront prescrire une dizaine de médicaments et renouveler la plupart des ordonnances d’un médecin, a annoncé lundi après-midi le ministre de la Santé, Réjean Hébert. Il reste toutefois encore à déterminer comment seront rémunérés les pharmaciens pour la réalisation de ces nouveaux actes médicaux.

L’entente dans le but d’élargir les pouvoirs de prescription des pharmaciens avait déjà été conclue plus tôt cette année entre le ministère de la Santé et des Services sociaux et le Collège des médecins du Québec et l’Ordre des pharmaciens. Aujourd’hui, les deux ordres professionnels ont annoncé qu’ils s’étaient entendus sur les activités qu’ils pourront désormais partager.

Ils ont aussi convenu de 11 conditions de santé pour lesquelles les pharmaciens pourront bientôt prescrire des médicaments. Il s’agit notamment de l’herpès labial, des vaginites, de l’acné mineure, de la prévention du paludisme, du traitement de la diarrhée du voyageur, des nausées chez les femmes enceintes et de la contraception hormonale pour les femmes qui ont pris la pilule du lendemain en attendant leur rendez-vous avec le médecin.

Les pharmaciens pourront aussi prolonger ou ajuster une ordonnance d’un médecin pour les patients qui souffrent d’une maladie chronique dont l’état est stable. Ils pourront aussi la substituer en cas de rupture d’approvisionnement complète au Québec. Ils pourront également administrer un médicament afin d’en démontrer l’usage approprié. Les pharmaciens qui travaillent dans les hôpitaux auront enfin le droit de prescrire et analyser des tests de laboratoires aux fins de la thérapie médicamenteuse.

«Les patients sont les grands gagnants de cette entente. Ils pourront profiter davatange de l’expertise des pharmaciens», s’est réjoui le Dr Hébert lors d’un point de presse à Montréal. «Le Québec était la province canadienne qui utilisait le moins les pharmaciens pour l’accès à la première ligne et avec l’adoption de ce règlement-là on devient la première.»

«Ça va aussi permettre de mieux suivre et contrôler les conditions chroniques qui deviennent plus en plus importantes et qui expliquent une grande partie de l’engorgement des urgences de nos hôpitaux», a-t-il ajouté.

Avant d’obtenir ces nouvelles responsabilités, environ 6000 pharmaciens devront être formés au cours des prochains mois. Le gouvernement devra aussi négocier la rémunération de chaque acte avec le syndicat qui représente les pharmaciens, l’Association québécoise des pharmaciens propriétaires. Le ministre Hébert est toutefois resté flou sur cette question. Il reste aussi quelques étapes légales à franchir.

L’ancien ministre de Santé, Yves Bolduc, qui avait déposé le projet de loi modifiant la Loi sur la pharmacie en novembre dernier, s’est réjoui de la progression du dossier.

«C’est une excellente nouvelle pour l’accessibilité des soins. Il s’agit d’une avancée tant pour les pharmaciens que les médecins», a-t-il affirmé en entrevue téléphonique.

http://www.lapresse.ca

Quel analgésique choisir?


Pour se soulager nous prenons souvent des médicaments en vente libre. Il est quand même important de suivre les directives pour éviter des complications au tant chez les adultes que pour les enfants De plus nous devrions trouver des alternative sans médicaments quand cela est possible et en cas de douleurs fréquentes demander conseils a des professionnels
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Quel analgésique choisir?

Quel analgésique choisir?

© Shutterstock – Cacher une douleur peut retarder le diagnostic d’un problème plus grave. Il faut voir son médecin quand la douleur persiste

Lorsqu’on a un mal de tête ou d’autres types de douleurs, plusieurs analgésiques en vente libre sont disponibles. Lequel choisir ? C’est une question qui nous est fréquemment posée en pharmacie. Voici quelques informations qui pourraient vous aider.

Diane Lamarre | Pharmacienne

Chez les enfants

Pour nos tous petits, l’acétaminophène (par exemple Tylenol®, Tempra® ) est efficace contre la douleur et la fièvre et cause généralement peu d’effets indésirables. L’ibuprofène (par exemple Advil®, Motrin®) peut également être un bon choix dans les cas de douleur, de fièvre et d’inflammation. Cependant, il peut être irritant pour l’estomac.

Attention! Chez les enfants de moins de 18 ans, l’acide acétylsalicylique (Aspirine®) est à éviter parce que l’Aspirine® a été associée au syndrome de Reye, une affection rare, mais grave du cerveau et du foie.

La bonne dose

Il existe plusieurs concentrations différentes d’acétaminophène et d’ibuprofène sur le marché, il faut calculer la dose à donner à un enfant en fonction de son poids actuel et de la force du produit que l’on donne. Par exemple, les gouttes d’acétaminophène contiennent 80 mg par millilitre alors que certains sirops en contiennent 80 mg par 5 millilitres. Une erreur de dosage peut donc donner cinq fois plus que la dose recommandée chez un enfant.

Chez les adultes

L’acétaminophène (Tylenol®, Atasol®)

L’acétaminophène est efficace contre différents types de douleur, en particulier les douleurs associées à l’arthrose. Au Canada, la dose maximale par jour chez un adulte est de 4 000 mg (ou 4 g).

Comme son effet ne dure que de quatre à six heures, il faut bien répartir les doses dans la journée. Si on ne le prend que le matin et au coucher, les douleurs peuvent réapparaître l’après-midi. Les comprimés de 650 mg libèrent 325 mg rapidement, puis 325 mg progressivement plus tard pour donner un effet de 8 heures. L’acétaminophène peut provoquer des problèmes au foie à doses trop élevées. Les gens qui consomment beaucoup d’alcool (plus de deux verres d’alcool par jour) ou qui ont des problèmes hépatiques (hépatite, cirrhose, etc.) sont le plus à risque. L’acétaminophène est le premier choix chez les femmes enceintes ou qui allaitent.

L’ibuprofène (Advil®, Motrin®)

L’ibuprofène agit contre la douleur, la fièvre et l’inflammation. Il soulage bien, entre autres, les douleurs menstruelles ou dentaires. Son effet dure entre six et huit heures. Aussi bien les enfants que les adultes devraient toujours prendre l’ibuprofène avec de la nourriture ou du lait. Malgré cela, il peut irriter l’estomac et même provoquer un ulcère. Il peut également occasionner des problèmes rénaux, en particulier chez les personnes âgées. Il est aussi impliqué dans plusieurs interactions médicamenteuses, par exemple avec les anticoagulants, le lithium, etc. Si vous prenez d’autres médicaments, vérifiez toujours avec votre pharmacien.

L’ibuprofène est à éviter aux premier et troisième trimestres de la grossesse.

Acide acétylsalicylique (Aspirine®)

Aspirine® agit contre la douleur, la fièvre et l’inflammation. Elle peut être irritante pour l’estomac et augmenter les risques de saignement en agissant sur les plaquettes du sang. Elle est surtout utilisée actuellement à petites doses de 80 ou 81 mg pour prévenir certains problèmes cardiaques. Sauf si elle est prescrite par le médecin, l’aspirine est à éviter aux premier et au troisième trimestres de la grossesse.


La douleur, un signal d’alarme

Il ne faut pas ignorer la douleur ou encore la dissimuler sans en connaître la cause. Cacher une douleur peut retarder le diagnostic d’un problème plus grave. Voyez donc votre médecin si la douleur persiste.

Des sources cachées

L’acétaminophène et l’ibuprofène se retrouvent souvent «cachés» dans plusieurs médicaments en vente libre, par exemple contre le rhume et les douleurs au dos. Dans le doute, n’hésitez jamais à vérifier avec votre pharmacien et à lui demander conseil.

http://fr.canoe.ca