La pétrolière Syncrude accusée pour la mort de 31 grands hérons sur l’un de ses sites


Une  pétrolière Canadienne fait face à la juste pour la mort de 31 hérons et ce n’est pas la première fois qu’il est dans l’eau chaude, il y a quelques années cette compagnie a été retrouvé coupable de la mort de 1600 canards.
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La pétrolière Syncrude accusée pour la mort de 31 grands hérons sur l’un de ses sites

 

Syncrude a révélé en août 2015 que 29... (PHOTO FRANÇOIS ROY, ARCHIVES LA PRESSE)

Syncrude a révélé en août 2015 que 29 carcasses de grands hérons avaient été découvertes à côté d’une station de pompage près d’un bassin de décantation abandonné à Mildred Lake, au nord de Fort McMurray.

PHOTO FRANÇOIS ROY, ARCHIVES LA PRESSE

 

La Presse Canadienne

La pétrolière Syncrude Canada est accusée par le gouvernement fédéral relativement à la mort de 31 grands hérons à l’une de ses mines de sables bitumineux du nord de l’Alberta, il y a plus de deux ans.

Les accusations, portées en vertu de la Loi sur la Convention concernant les oiseaux migrateurs, s’ajoutent à d’autres chefs déjà portés par le gouvernement provincial dans cette affaire.

Syncrude a révélé en août 2015 que 29 carcasses de grands hérons avaient été découvertes à côté d’une station de pompage près d’un bassin de décantation abandonné à Mildred Lake, au nord de Fort McMurray. D’autres hérons ont plus tard été euthanasiés, sur ordre des agents de la faune de l’Alberta.

La pétrolière avait d’abord soutenu qu’un système de dissuasion était fonctionnel sur ce site, mais un porte-parole a ensuite nié cette information. Syncrude installe des clôtures, des canons assourdissants et des effigies de prédateurs pour éloigner les oiseaux.

La pétrolière a comparu à Fort McMurray mercredi pour répondre des accusations fédérales. L’amende maximale est de 500 000 $.

En 2008, Syncrude Canada avait été condamnée à verser une amende de 3 millions de dollars à la suite de la mort de plus de 1600 canards qui s’étaient posés sur un bassin de décantation.

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Changements climatiques: Shell savait depuis 30 ans


La pétrolière Shell avait fait un documentaire, il y a 30 ans sur les changements climatiques et des réfugiés climatiques. Ce qui est aberrant, c’est que Shell a aussi contribué financièrement à des groupes climatoseptiques pendant des décennies. C’est quoi la logique ?
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Changements climatiques: Shell savait depuis 30 ans

 

Shell a contribuer financièrement pendant des années à... (Photo archives REUTERS)

Shell a contribuer financièrement pendant des années à des groupes climatosceptiques.

PHOTO ARCHIVES REUTERS

 

Agence Science Presse

Il y a deux ans, on apprenait que la pétrolière Exxon connaissait depuis longtemps les conséquences possibles des gaz à effet de serre sur le climat. Voilà qu’un film produit en 1991 braque cette fois les projecteurs sur Shell.

Des changements climatiques se produisent « plus vite qu’à tout autre moment depuis la fin de l’ère glaciaire – des changements trop rapides pour que la vie puisse s’adapter » 

: c’était ce qu’on pouvait entendre dans le documentaire de 30 minutes Climate of Concern, signé non pas par Greenpeace mais par la pétrolière Shell.

Celle-ci avait produit ce film à des fins éducatives -il était destiné à être distribué dans les écoles et les universités- ce qui n’a pourtant pas empêché Shell de contribuer financièrement, pendant les deux décennies suivantes, à des groupes climatosceptiques.

Climate of Concern est manifestement tombé dans l’oubli, puisque son existence a été « révélée » cette semaine par le média en ligne néerlandais The Correspondant et le quotidien britannique The Guardian. Ce dernier a également mis la main sur un document « confidentiel » de 1986, dans lequel la direction de Shell prévient du risque que des changements « rapides et dramatiques » feront peser sur « l’environnement humain, les futurs niveaux de vie et les ressources alimentaires ».

Climate of Concern, qui expliquait correctement le consensus scientifique commençant alors à se cristalliser, évoquait même le risque de millions de réfugiés climatiques, un concept qui n’entrerait pas dans le langage courant avant les années 2000. 

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Le Saviez-Vous ► 7 bugs informatiques catastrophiques.


Des bugs informatiques, c’est bien embêtant, mais quand cela fait un désastre financier ou des morts inutiles, c’est encore plus dramatique
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7 bugs informatiques catastrophiques.

Arctique: un village inuit veut bloquer la prospection pétrolière


J’espère que les Inuits seront assez forts pour lutter contre les grandes pétrolières car l’environnement Arctique est trop fragile pour risquer un tel projet. Les gens qui vivent là-bas ont besoin de leur faune polaire, car la vie dans le Grand Nord n’est pas vraiment facile. Si leur environnement subi des dommages que deviendront-ils ?
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Arctique: un village inuit veut bloquer la prospection pétrolière

 

Cela «viole les droits fondamentaux des habitants du... (Photo: Martin Chamberland, archives La Presse)

Cela «viole les droits fondamentaux des habitants du Nunavut», ce territoire autonome inuit du Grand Nord canadien, a affirmé l’avocat représentant Clyde River (photo).

Photo: Martin Chamberland, archives La Presse

Agence France-Presse
Montréal

Un petit village inuit de l’Arctique canadien a saisi lundi la justice afin de bloquer la prospection pétrolière qui doit être menée à coups de relevés sismiques au large de ses côtes, y voyant une menace pour la faune polaire.

Située sur la côte orientale de l’Île de Baffin, face au Groenland et à 2000 km du Pôle Nord, la localité de Clyde River doit assister au débarquement de navires de prospection pétrolière dès l’année prochaine grâce au feu vert accordé fin juin par l’Office national de l’Énergie du Canada(ONÉ).

Lors de consultations publiques préalables, les Inuits s’étaient inquiétés des dangers que feraient peser sur l’environnement ces relevés sismiques réalisés à coups de canons à air comprimés et, le cas échéant, la production pétrolière elle-même.

L’ONÉ, un organisme fédéral, avait d’ailleurs notamment reconnu l’année dernière que ces tests très bruyants devant permettre de cartographier en deux dimensions le sous-sol océanique «pourraient avoir des répercussions sur la baleine boréale».

Cela n’a toutefois pas suffi pour bloquer la demande de relevés sismiques déposée par trois sociétés: TGS-NOPEC Geophysical Company ASA (TGS), Petroleum GeoServices (PGS) et Multi Klient Invest AS (MKI).

Cela «viole les droits fondamentaux des habitants du Nunavut», ce territoire autonome inuit du Grand Nord canadien, a estimé dans un communiqué Nader Hasan, l’avocat représentant Clyde River.

«Étant donné que des relevés sismiques peu réglementés pourraient avoir des conséquences catastrophiques sur les communautés inuits, le village de Clyde River, l’association Nammautaq des trappeurs et chasseurs de Clyde River et le maire de Clyde River, Jerry Natanine, ont demandé à la cour d’appel fédérale de réviser la décision de l’ONÉ», est-il indiqué.

Les eaux convoitées par les groupes pétroliers sont riches en narvals, baleines boréales, morses et phoques, des mammifères marins qui «sont la base de l’alimentation et la culture inuit», écrivent les autochtones, jugeant que «les tests sismiques peuvent être fatals», notamment en «perturbant le chemins de migration» de ces animaux.

«Si les compagnies pétrolières nous enlèvent ça, il ne nous restera plus rien», a plaidé le maire de la petite localité polaire, Jerry Natanine.

L’Arctique contiendrait 22% des réserves d’hydrocarbures restant à découvrir sur la planète selon des estimations américaines datant de 2008, mais les promesses énergétiques nées du recul de la banquise tardent à se concrétiser: le géant norvégien Statoil a notamment renoncé à deux forages dans le Grand Nord depuis juin, car pas assez viables commercialement.

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Nouveau diplôme d’observateur de mammifères marins


Quelqu’un qui aime la mer ainsi le respect de la nature et des animaux qui y vivent peut faire peut-être la différence avec ce genre de formation.
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Nouveau diplôme d’observateur de mammifères marins

 

L’École des pêches et de l’aquaculture du Québec en Gaspésie (EPAQ) a confirmé qu’un cours d’observateur de mammifères marins sera offert ce printemps à l’Institut maritime du Québec à Rimouski.

PHOTO AFP, ISHARA S. KODIKARA

CARL THÉRIAULT

Collaboration spéciale

Le Soleil

(Rimouski) Un diplôme d’observateur de baleines, ça vous intéresse? Vous pourrez suivre ce cours dès le printemps à Rimouski, une première en Amérique du Nord.

L’École des pêches et de l’aquaculture du Québec en Gaspésie (EPAQ) a confirmé qu’un cours d’observateur de mammifères marins sera offert ce printemps à l’Institut maritime du Québec à Rimouski.

«Ce sont des emplois donnés sur des contrats ponctuels, par exemple, des firmes d’ingénierie qui encadrent les travaux. Une personne formée est allée travailler sur une plate-forme pétrolière dans le golfe du Mexique. Nos gens peuvent aussi travailler en eaux internationales. Le gouvernement américain impose depuis 2010 des observateurs marins sur les plates-formes pétrolières», souligne Esther Blier, directrice générale du ROMM.

C’est la seule formation du genre offerte non seulement au Canada mais en Amérique du Nord, selon le Réseau d’observation de mammifères marins du Saint-Laurent (ROMM), collaborateur de l’initiative. Bientôt, les outils de formation de ce programme seront traduits en langue anglaise dans la perspective d’offrir un programme en Colombie-Britannique.

La marée noire d’avril 2010 de la plate-formeDeepwater Horizon de la pétrolière britannique BP dans le golfe du Mexique a provoqué un engouement pour cette formation inspirée de la pratique britannique en la matière.

Un rôle de surveillance

Au Canada, le rôle d’un observateur de mammifères marins est de veiller à l’application d’un programme de surveillance de Pêches et Océans Canada, lequel prescrit les mesures de mitigation afin de protéger les mammifères marins des impacts des travaux de réfection de quai, de dragage ou des opérations des plates-formes pétrolières.

«Au Canada, l’observateur marin peut avertir le responsable du chantier qu’il ne respecte pas les normes et d’arrêter les travaux. Si le contracteur poursuit ces travaux, l’observateur transmet l’information à Pêches et Océans», précise Esther Blier.

Trois sessions de formation ont déjà lieu à Grande-Rivière en Gaspésie, permettant de former plus d’une vingtaine de personnes. La date limite d’inscription est le 17février.

Pour plus d’information, écrivez à developpement@romm.ca.

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La fracturation hydraulique liée aux tremblements de terre


Plusieurs personnes depuis le début sont contre l’exploitation du gaz de schiste mais avec les études et les tremblements de terre qui même s’ils ne sont pas destructeurs ont quand même augmenté et ce n’est pas dit qu’ils n’empirons pas si ces exploitations continuent
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La fracturation hydraulique liée aux tremblements de terre

 

Un puit de gaz de schiste.

Deux études distinctes, une américaine et l’autre britannique, confirment que la fracturation hydraulique peut provoquer des tremblements de terre.

La technique controversée est utilisée pour l’exploitation des gaz de schiste.

Il s’agit d’un processus au cours duquel de l’eau, du sable et des produits chimiques sont introduits sous pression dans le sous-sol afin de fracasser le roc et d’en extraire du gaz naturel.

Les compagnies énergétiques font de plus en plus souvent appel à cette technique au Canada, dans des zones où il y a déjà régulièrement de l’activité sismique et où les risques de tremblements de terre sont présents.

Le U.S. Geological Survey doit publier mercredi une étude qui note une augmentation remarquable des tremblements de terre dans la zone centrale des États-Unis depuis 2001. Selon cette étude, cette augmentation est presque certainement le résultat de la production gazière et pétrolière.

D’autre part, un rapport préparé par des consultants embauchés par le gouvernement britannique et publié mardi recommande que la fracturation hydraulique soit interrompue temporairement lorsqu’une secousse d’une magnitude de plus de 0,5 sur l’échelle de Richter est enregistrée.

La compagnie Cuadrilla Resources a stoppé ses activités de fracturation hydraulique dans le nord-est de l’Angleterre après des secousses atteignant 2,3 et 1,5 sur l’échelle de Richter en avril et en mai dernier.

Les responsables de cette compagnie pensent que les recommandations du rapport britannique sont raisonnables.

L’opposition au fractionnement hydraulique se fait de plus en plus sentir depuis la publication du documentaire « Gasland ».

Ce documentaire montre des résidents d’une petite ville du Colorado qui mettent le feu à l’eau qui sort de leur robinet de cuisine.

Les habitants de cet endroit accusent les activités pétrolières voisines de leur communauté d’avoir pollué leur eau potable.

http://www.radio-canada.ca