Découverte d’un nouveau monument dans la cité antique de Pétra


Une autre découverte archéologique sur un site déjà très connu en Jordanie. La cité Pétra a donc d’autres secrets à dévoiler et c’est grâce encore à l’avancement de la technologie.
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Découverte d’un nouveau monument dans la cité antique de Pétra

 

L'archéologue américain, Christopher A. Tuttle, effectuant des fouilles sur le site de la cité antique de Petra.

L’archéologue américain, Christopher A. Tuttle, effectuant des fouilles sur le site de la cité antique de Petra.    PHOTO : (COUNCIL OF AMERICAN OVERSEAS RESEARCH CENTERS/G. AL FAQEER VIA AP)

Des images captées par satellite et drone ont mené à une nouvelle découverte dans la cité antique de Pétra : une énorme plateforme en pierre de construction humaine cachée sous le sable.

ASSOCIATED PRESS

De nouvelles fouilles sur le site de la cité antique de Pétra révèlent l'existence d'une plateforme en pierre.

De nouvelles fouilles sur le site de la cité antique de Pétra révèlent l’existence d’une plateforme en pierre.   PHOTO : COUNCIL OF AMERICAN OVERSEAS RESEARCH CENTERS/I. LABIANCA VIA AP

Cette plateforme a peut-être servi pour des cérémonies en raison de la présence de colonnes et d’un escalier monumental sur l’un de ses côtés, a expliqué Christopher A. Tuttle, le directeur général du Conseil des centres de recherche américains à l’étranger. Seules des fouilles pourraient fournir davantage de renseignements, mais aucune n’est prévue pour le moment, a-t-il précisé.

Située en Jordanie, Pétra est un immense site archéologique comprenant des tombes et des monuments taillés dans du roc rosé il y a quelque 2000 ans par les Nabatéens, un peuple de marchands. L’édifice le plus célèbre de la ville est le Khasneh, où des scènes du film Indiana Jones et la dernière croisade ont été tournées dans les années 1980.

Les scientifiques s’intéressent à Pétra depuis 200 ans et M. Tuttle travaille sur le site depuis près d’une décennie.

Des touristes visitent régulièrement Pétra, en Jordanie.

Des touristes visitent régulièrement Pétra, en Jordanie.   PHOTO : MENAHEM KAHANA

La plateforme se trouve à environ 900 mètres de la cité, mais à l’écart des chemins empruntés par les touristes et des principaux monuments, a souligné Christopher A. Tuttle. Si elle n’est pas clairement visible depuis le sol ou les collines voisines, ses contours apparaissent sur les photos prises par satellite et drone.

Les archéologues ont marché sur cette plateforme pendant des années sans même réaliser son existence, a mentionné M. Tuttle, qui a collaboré avec Sarah Parcak de l’Université de l’Alabama à Birmingham pour effectuer cette découverte, explorant le terrain pendant que Mme Parcak analysait les données enregistrées par satellite.

Selon les conclusions du duo publiées le mois dernier dans le Bulletin of American Schools of Oriental Research, la plateforme a été construite à partir d’un plateau naturel.

Elle mesure 56 mètres sur 49, soit l’équivalent de six terrains de basketball.

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Aimant vraiment l’archéologie, j’aimerais un jour visiter des sites qui ont marqué l’Histoire de l’humanité.
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D’où viennent les motifs colorés de Pétra ?


Des fois la beauté d’anciens monuments, des édifices est causé par des phénomènes inattendu. Pétra doit sa couleur par des bactéries qui a donné sa couleur sur les roches qui ont été utilisées pour construire cette architecture unique
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D’où viennent les motifs colorés de Pétra ?

 

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Des volutes colorées faites d’oxyde de fer ornent les temples de grès de Pétra, une ville caravanière sculptée dans des falaises, entre la mer Rouge et la mer Morte. © Annie Griffiths

Pétra, capitale de l’ancien royaume nabatéen et florissant carrefour commercial de 400 av. J.-C. à 106 apr. J.-C., est surnommée « la cité rose-rouge » à cause du grès coloré dans lequel sont sculptés ses édifices.

Les volutes des rochers fascinent les visiteurs de ce spectaculaire site de Jordanie, mais leur origine n’a rien de poétique : il s’agit d’un produit de déchet.

Une équipe dirigée par David B. Loope, de l’université du Nebraska, a étudié la roche, datée à environ 500 millions d’années. Elle a découvert que les processus responsables des motifs sont plus récents, sans doute moins de 60 millions d’années.

Les mouvements des plaques tectoniques qui ont ouvert la mer Rouge et le golfe d’Aqaba ont donné naissance aux montagnes du sud de la Jordanie. Ce soulèvement a fracturé le grès, permettant à l’eau souterraine, riche en oxygène et alimentée par la pluie, de pénétrer dans la roche poreuse. Alors que la plupart des formes de vie terrestre sont dépendantes du soleil, les microbes charriés par l’eau ou en dormance dans le grès ont puisé leur énergie et leur carbone dans la métabolisation de la sidérite – un minerai composé de carbonate de fer dispersé çà et là dans la roche, et stable uniquement dans des conditions anaérobies.

L’oxygène a permis aux microbes de dissoudre la sidérite et de précipiter l’oxyde de fer sous forme de déchets, en dessinant des traînées colorées.

Par Karen Gunn

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