Cette maison construite à partir de bouteilles en plastique est capable de résister aux ouragans


Les bouteilles jetables ont la première place que l’on trouve dans la nature, et c’est bouteilles sont pourtant recyclables. JD Composites Inc, une société canadienne a fabriquer une maison faite de d’environ 612.000 bouteilles de plastiques en Nouvelle-Écosse. Elle aurait la propriété de résister a des ouragans F5 en plus d’être isolée pour faire face à l’hiver comme à l’été étant résistante à l’humidité.
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Cette maison construite à partir de bouteilles en plastique est capable de résister aux ouragans


La maison en bouteilles de plastique possède trois chambres, deux salles de bain ainsi qu’une terrasse sur le toit. – JD Composites Inc

Par Emeline Férard

En juin dernier, une société canadienne a dévoilé une maison pas comme les autres. Son secret : ses panneaux sont fabriqués à partir de plus de 600.000 bouteilles en plastique. Un matériau insolite qui lui confèrerait plusieurs avantages dont celui de résister à des ouragans de force 5.

Et si les maisons de demain étaient construites à partir de bouteilles en plastique ? L’idée peut sembler folle. C’est pourtant le défi qu’a réussi à relever la société canadienne JD Composites Inc. A Meteghan River dans la petite province de Nova Scotia, elle a dévoilé en juin dernier un concept inédit : une maison construite à partir de centaines de milliers de bouteilles de plastique.

De l’extérieur, difficile de deviner la particularité de l’habitation. Avec ses fenêtres, sa porte, ses trois chambres et sa terrasse sur le toit, elle peut ressembler à n’importe quelle maison. Il faut s’intéresser de près à ses parois et plus exactement aux panneaux qui les composent pour comprendre son originalité. Conçus avec la firme Armacell, ils sont entièrement faits de polyethylene terephthalate (ou PET) recyclé.

Au total, quelque 612.000 bouteilles de plastique ont été utilisées et réduites en morceaux avant de passer par un processus d’extrusion pour obtenir de la mousse. Cette dernière a ensuite servi à concevoir les parois moulées et coupées sur mesure pour la maison : 172 panneaux de 15 centimètres d’épaisseur ont été nécessaires afin de façonner l’habitation nommée « Beach House ».

Une maison résistant à un ouragan de catégorie 5

Quand nous avons parlé de maison construite à partir de bouteilles en plastique, « les gens nous regardaient comme si nous étions fous », a raconté à CBC Joel German, l’un des dirigeants de JD Composites Inc.

Leur concept a pourtant permis de créer une habitation complète qui, en plus d’utiliser un matériau recyclé, affiche plusieurs avantages, affirment Joel German et son partenaire, David Saulnier.

Parmi eux, la rapidité de construction. Selon ses concepteurs, il n’a fallu que trois semaines pour façonner les panneaux et à peine un jour pour les ériger et les assembler. Les mois suivants ont été consacrés à l’aménagement de l’intérieur.

« C’est assez rapide à construire une fois que les panneaux sont conçus. Tout s’assemble assez rapidement », a expliqué David Saulnier à CTV News.

Grâce à ses panneaux en PET, la maison afficherait également de belles performances en matière d’isolation – en été comme en hiver – de durabilité et de résistance face à des problèmes récurrents comme l’humidité. Plus insolite, elle serait également capable de faire face à des vents de plus de 500 kilomètres par heure, soit des vents plus puissants que ceux d’un ouragan de catégorie 5.

C’est du moins ce qu’ont suggéré des tests menés sur des panneaux par la société Exova en Ontario.

« Nous avons poussé leur machine de test jusqu’à la pression maximale. Cela représentait l’équivalent de 524 kilomètres par heure. Nos panneaux ont fléchi de 6,2 millimètres », a assuré David Saulnier.

Une performance loin d’être négligeable pour quiconque voudrait installer sa maison dans une zone à risque.

De potentiels refuges en cas de catastrophe

« Notre idée n’est pas de concevoir des maisons sur mesure pour des couples cherchant à construire une maison de rêve », a confié Joel German à New Atlas. « Notre objectif est de s’aligner avec des projets qui permettent des ventes en volume – de petits logements, des centres d’accueil, des abris, des bureaux, des casernes. Des refuges d’aide en cas de catastrophe figurent aussi dans notre ligne de mire ».

Reste que la maison a un coût : 490.000 dollars canadiens (environ 330.000 euros) pour celle construite à Meteghan River. Un coût que les dirigeants de JD Composites Inc. jugent néanmoins « très compétitif«  au vu de ses performances et comparé à ce qui se fait actuellement. Sans oublier son « aspect vert« , qui permet de trouver une nouvelle utilité à ce plastique devenu un fléau pour l’environnement.

Un récent rapport commandé par les ONG Earthwatch Europe et Plastic Oceans UK a révélé que les bouteilles jetables figurent à la première place des déchets retrouvés dans l’ensemble des eaux vives en Europe (océans, mers, fleuves, rivières…). Or, elles sont le plus souvent faites de ce fameux PET, une résine plastique qui comptent parmi les plus produits les plus recycles, souligne JD Composites Inc.

Si la Beach House de Nova Scotia ne trouve pas d’acheteur, la firme prévoit de rendre la propriété disponible sur la plateforme Airbnb afin de faire parler de leur concept. Parallèlement, ils vont suivre son évolution pour voir comment les différents matériaux de la maison réagissent avec le temps à l’environnement extérieur. Ils planchent également sur des modèles plus petits.

https://www.geo.fr/

Manger une pomme par jour vous évitera d’aller chez le médecin


Il y a pas moins de 40 mille milliards de micro-organismes dans notre système gastro-intestinal, cela en fait du monde. Il est reconnu qu’un intestin en santé est un atout indéniable sur notre santé en général. Une pomme ou tout aliment qui contiennent des fibres aide a un microbiote en santé
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Manger une pomme par jour vous évitera d’aller chez le médecin

Les bactéries, la seule colonisation qu'il est bon d'encourager. | Benjamin Wong via Unsplash

Les bactéries, la seule colonisation qu’il est bon d’encourager. | Benjamin Wong via Unsplash

Repéré par Ines Clivio

Repéré sur The Guardian

La signification du proverbe anglais «an apple a day keeps the doctor away» n’a jamais été aussi vraie.

Dans Le charme discret de l’intestin, Giulia et Jill Enders rendent hommage à notre «deuxième cerveau», vecteur de bien-être et de santé. C’est dans la même veine qu’une étude autrichienne trouve de bonnes raisons pour manger une pomme par jour car elles impliquent une colonisation de notre tube digestif par des millions de bactéries.

Près de 40 mille milliards de micro-organismes cohabitent plus ou moins paisiblement dans notre système gastro-intestinal. Giulia Enders qualifie notre microbiote intestinal, ou flore intestinale, de «petit peuple» :

«Nulle part ailleurs dans le corps il n’y a une telle variété d’espèces différentes.»​​​

Plus ces espèces sont variées, mieux notre corps se porte. Alimentant consciencieusement nos intestins en énergie, éliminant les toxines et fabriquant des vitamines, elles participent à notre bien-être intérieur. Elles sont également garantes du bon fonctionnement de notre système immunitaire, combattant contre la prolifération de bactéries pathogènes. Certains types d’alimentation favorisent plus que d’autres le développement de ces gardiens de la paix intestinale.

Un trésor de bactéries

La pomme contiendrait quelque 100 millions de bonnes bactéries, lesquelles, en «colonisant» nos intestins, apportent fraîcheur et diversité au petit peuple de nos entrailles. Les scientifiques ont aussi découvert que la diversité de ces micro-organismes était encore plus riche dans les pommes bio.

Dans la mesure où beaucoup de bactéries sont éliminées par la cuisson, la pomme n’est pas le seul atout dont nous disposons pour nous constituer une petite armée de bactéries. Tous les aliments crus contenant des fibres s’avèrent être les meilleurs candidats à un microbiote riche et équilibré. Ne terminons cependant pas sans l’ultime conseil de Giulia Enders pour apprécier les bienfaits de votre pomme: ne retenez rien de ce qu’elle provoquera.

«Un petit pet par-ci par là, c’est très bon pour la santé. Pour ceux qui se targuent dignement de ne jamais avoir de flatulences, sachez-le: un mauvais péteur est aussi un mauvais hôte qui laisse ses bactéries mourir de faim.»

http://www.slate.fr/

Des chercheurs canadiens tentent de réduire les pets des vaches grâce à la génétique


Je trouve que c’est un peu exagéré de changer la nature des vaches en plus de vouloir limiter leurs flatulences, à cause des émissions de gaz. Ils veulent aussi faire des super vaches pour donner plus de lait Je crois qu’on est mieux de s’attaquer a ce que nous causons comme pollution qui ferait un net avantage que les pets de vaches
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Des chercheurs canadiens tentent de réduire les pets des vaches grâce à la génétique

 

COWS

  • HuffPost Québec  |  Par Sarah Daoust-Braun

Faire moins péter les vaches. C’est le défi en apparence bien insolite que s’est lancé une équipe de chercheurs canadiens.

Les scientifiques Filippo Miglior de l’Université de Guelph en Ontario et Paul Stothard de l’Université de l’Alberta souhaitent diminuer les flatulences de ces gros mammifères pour une raison bien noble: réduire l’empreinte écologique de l’industrie laitière.

Mine de rien, l’élevage boivin est responsable d’environ 9,5% des émissions mondiales de gaz à effet de serre selon l’organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture. Les pets des vaches sont chargés de méthane qui est un puissant gaz à effet de serre responsable du réchauffement climatique.

Le projet recherche, lancé en 2015 grâce à Génome Canada et qui devrait s’étaler sur 10 ans, tente de déterminer les vaches qui émettent le moins de méthane et les gènes qui sont derrières cette particularité.

Une fois les gènes identifiés, on souhaite séquencer de nouvelles bêtes «plus vertes» qui possèdent ces caractéristiques génétiques. Sur les 10 000 vaches participantes, les chercheurs ont réussi à identifier 80 gènes responsables de la faible production de méthane de l’animal, mais aussi ceux liés à sa santé et à ses besoins en nourriture, ont-ils précisé à The Wired.

«L’empreinte environnementale de l’industrie laitière diminuera aussi, en raison entre autres de la diminution des émissions de méthane, mais également parce que des animaux qui absorbent mieux les aliments produisent moins de fumier», explique-t-on dans la description du projet.

Bien entendu, l’objectif derrière tout cela est aussi économique. Les données recueillies favoriseront la sélection de «super vaches» qui permettront également aux producteurs d’augmenter leur production laitière.

Les scientifiques peuvent compter sur la collaboration de laboratoires aux États-Unis, au Royaume-Uni, au Danemark, en Australie et en Suisse pour mener à bien leur projet.

http://quebec.huffingtonpost.ca

Le Saviez-Vous ► Un avion forcé à atterrir à cause de pets de chèvre


Cela s’est passé en 2015 en Indonésie. Le stress chez la chèvre semble activé les flatulences. Alors imaginé plus de 2000 chèvres dans un espace restreint. Rien ne vaut le plancher des vaches
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Un avion forcé à atterrir à cause de pets de chèvre

Un Boeing 747 cargo a été obligé de se poser sur l’île de Bali, en Indonésie, après le déclenchement de ses détecteurs de fumée, selon le journal The Aviation Herald. 

Mais le déclenchement des alarmes, qui a conduit l’équipage à atterrir en urgence, n’était pas dû à la présence de fumée à bord de l’appareil. Après inspection sur le tarmac, les experts ont découvert l’origine du problème. L’avion transportait 2186 chèvres qui, stressées par le vol, ont émis des flatulences.

Selon les experts, c’est le méthane que contenaient ces flatulences qui a déclenché les alarmes. L’avion a pu repartir deux heures après.

http://www.lefigaro.fr/

Les scientifiques cherchent à savoir quels animaux pètent (c’est très sérieux)


Cela peut vous faire sourire, mais la question est souvent posée par les enfants qui rencontrent des scientifiques, alors mieux vaut avoir une réponse qui satisfait leur curiosité.
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Les scientifiques cherchent à savoir quels animaux pètent (c’est très sérieux)

 

Hippopotame | ligiera via Pixabay CC License by

Hippopotame | ligiera via Pixabay CC License by

Repéré par Vincent Manilève

Ils mettent une base de données pour réunir le plus d’informations possibles.

Ce n’est peut-être pas la question que vous vous posez en premier en vous baladant dans un zoo ou en regardant un documentaire animalier, mais elle est pourtant passionnante: est-ce que cet animal pète? Depuis quelques jours, des scientifiques ont décidé de répondre à cette question pour le plus grand nombre d’espèces possible. Le Washington Post raconte que, grâce au hashtag #DoesItFart («Est-ce que ça pète?») et un document Google partagé, ils ont commencé à lister l’existence (ou l’absence) de flatulences ou non chez plus de soixante espèces.

Il apparaît très logiquement que la plupart d’entre eux ont effectivement des gaz. Les rats, les zèbres, ou les reptiles comme le Pogona flatulent. Plus une chauve-souris est grosse et plus ses pets seront sonores. Les girafes, étant donné leur taille, se délestent de leurs gaz «à hauteur du visage d’un homme», précise un chercheur sur le document Google.

Un autre explique que les lynx sont de gros péteurs, et que «les pets consécutifs à l’ingestion d’écureuils sont les pires».

Les oiseaux, à l’inverse n’ont pas le besoin biologique d’en faire, même si comme le soulignait Popular Science en 2009, cela peut arriver. Les espèces marines comme les moules ne sont pas concernées par la question. Logique. En revanche, vous serez ravis d’apprendre que certaines espèces de serpents appartiennent aux plus sournois des émetteurs de gaz: après un bruit presque imperceptible accompagnant souvent des excréments, une odeur «très sèche et sauvage» vous prend à la gorge.

«Les orangs-outans pètent! Assez souvent en fait. J’ai déjà eu des bébés orphelins qui pétaient lorsqu’ils me grimpaient dessus.»

Toutes ces anecdotes peuvent sembler juste amusantes, mais elles ont en réalité un intérêt particulier. Les enfants posent souvent la question aux scientifiques qu’ils rencontrent, il s’agit donc d’une passerelle très intéressante pour les intéresser à la nature.

«C’est au moins une opportunité de créer un lien avec un public large et d’amener de nouvelles personnes dans la conversation», explique David Steen, de l’université d’Auburn. Adriana Lowe, autre chercheuse de l’université de Kent, explique de son côté que «Le régime et le système digestif des animaux représentent un champ d’étude important et fascinant, et le pet fait partie de tout cela».

Et puis, on le sait, les pets de vaches sont responsables de fortes émissions de méthane, gaz qui contribue largement au réchauffement de la planète. Etudier les gaz d’animaux est donc loin d’être du vent. 

http://www.slate.fr/

Des algues permettent d’éliminer le méthane des pets de vaches


Parmi les efforts pour combattre les changements climatiques. Les vaches peuvent diminuer leurs rots et leurs flatulences avec un mélange d’algues qu’un agriculteur à tester sur son troupeau. Il semble que les vaches vont même mieux. 
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Des algues permettent d’éliminer le méthane des pets de vaches

 

Rob Kinley nourrit des vaches en Australie. Il explique que le méthane provenant des pets et des rots des ruminants constitue 20 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre. | CSIRO AGRICULTURE

Un agriculteur de l’Île-du-Prince-Édouard a participé à une recherche qui a mené à la découverte d’un moyen inusité pour lutter contre les changements climatiques: un mélange d’algues servi aux vaches et qui élimine pratiquement le méthane de leurs rots et de leurs pets.

Joe Dorgan a commencé à donner à ses vaches des algues récoltées sur les plages environnantes il y a plus d’une dizaine d’années afin de réduire les coûts d’exploitation de sa ferme, située à Seacow Pond. Constatant que l’état de son troupeau s’améliorait, il a décidé de transformer des algues en un produit.

M. Dorgan explique qu’il savait que les algues étaient bénéfiques parce qu’on les exploitait autrefois.

Le chercheur Rob Kinley, un scientifique du domaine agricole, l’a aidé à tester son mélange d’algues. Il a découvert que le mélange réduisait de 20 % le méthane des rots et pets de vaches. Il a poursuivi les tests et mis au point un mélange qui réduit le méthane pratiquement à néant.

Rob Kinley explique qu’en testant une série d’échantillons, il a subitement eu l’impression que ses instruments ne fonctionnaient plus parce qu’ils ne détectaient aucune émission. Il a répété l’expérience et compris que son mélange éliminait les émissions de méthane.

La découverte, selon Rob Kinley, peut changer la donne en matière de lutte contre les changements climatiques. Il précise que les ruminants sont responsables de 20 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre. C’est l’équivalent de la quantité produite par des centaines de millions de voitures, dit-il.


Ces appareils à rayon laser mesurent le méthane dégagé dans ce champs. PHOTO : CSIRO AGRICULTURE

Rob Kinley, ancien scientifique de l’Université Dalhousie qui travaille maintenant en Australie, estime qu’il faudrait de trois à cinq ans pour commercialiser une moulée. Le principal défi serait de récolter suffisamment d’algues.

http://quebec.huffingtonpost.ca/