Le secret pour vivre vieux? L’optimisme, révèle une étude


Je ne suis pas surprise ! L’attitude face à la vie en générale y fait beaucoup sur nos agissements, nos capacités à affronter les problèmes, et même notre état de santé.
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Le secret pour vivre vieux? L’optimisme, révèle une étude


Les optimistes vivent 10 ans de plus que les pessimistes, selon une nouvelle étude américaine. C’est comparable à l’effet du diabète ou d’une crise cardiaque précoce.

MATHIEU PERREAULT
LA PRESSE

Longévité exceptionnelle

Les hommes optimistes vivent 11 % plus longtemps que les pessimistes, et chez les femmes, la longévité est accrue de 15 %, selon l’étude publiée hier dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS).

« C’est du même ordre qu’un diagnostic de diabète ou une crise cardiaque avant 60 ans pour les hommes ou 70 ans chez les femmes », explique l’auteure principale de l’étude de PNAS, Lewina Lee, de l’Université de Boston. « Nous avons été fort surpris de l’ampleur de l’effet. C’est remarquable. »

Pour une espérance de vie moyenne de 80 ans, la différence entre optimistes et pessimistes est donc de l’ordre de la décennie. Pour ce qui est de la « longévité exceptionnelle », soit vivre plus de 85 ans, l’effet est encore plus grand : une augmentation de la longévité exceptionnelle de 50 % pour les femmes et de 70 % pour les hommes.

« Modérément optimistes »

L’impact de l’optimisme est d’autant plus frappant que l’étude de Mme Lee ne visait pas les gens très optimistes ou pessimistes : l’échantillon de 71000 femmes et 6000 hommes a été divisé en quatre groupes, ou quartiles

« On parle de gens modérément optimistes, comme on en croise tous les jours dans notre vie », dit Mme Lee.

Les 71 000 femmes faisaient partie d’une célèbre cohorte de suivi appelée Nurses’ Health Study et avaient été suivies en moyenne pendant 10 ans à partir d’un âge moyen de 70 ans. Les 6000 hommes étaient des vétérans suivis en moyenne pendant 30 ans à partir d’un âge moyen de 62 ans.

Résolution de problèmes

Quel mécanisme peut expliquer l’effet de l’optimisme sur la longévité ?

« Les optimistes ont un mode de vie plus sain sur le plan de l’alimentation, de l’alcool, de l’exercice, des consultations médicales régulières et du tabagisme, mais cela n’explique pas toute la différence, dit Mme Lee. Une piste pourrait être la capacité d’avoir des buts et la confiance de les atteindre, qui semblent plus fortes chez les optimistes. Ils semblent aussi être plus aptes à régler des problèmes et à réguler leurs émotions en situation stressante. Par exemple, si un optimiste a de la difficulté à perdre du poids, il va essayer d’autres moyens, alors que le pessimiste va abandonner plus tôt ce projet. »

Les optimistes ont-ils moins de risque de souffrir de démence que les pessimistes ?

« C’est une autre piste à explorer, parce que la démence mène souvent à d’autres problèmes de santé. »

La psychiatre bostonienne veut aussi explorer pourquoi l’optimisme touche de manière différente les hommes et les femmes.

https://www.lapresse.ca/

Ce poisson peut ressentir un chagrin d’amour


Un poisson d’origine d’Amérique centrale, le cichlidé zébré est un poisson monogame. Il semble que s’il est séparé de son conjoint (e), le poisson n’a plus le même enthousiasme. Les chercheurs qualifient cela comme une peine d’amour.
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Ce poisson peut ressentir un chagrin d’amour 

Le cichlide zebre est aussi un poisson qui protege particulierement son territoire.

Le cichlidé zébré est aussi un poisson qui protège particulièrement son territoire.

© Dominique Halleux / Biosphoto

Une étude menée sur le cichlidé zébré, un poisson tropical, montre qu’il supporte mal d’être séparé de sa moitié. Une première chez les animaux.


Source AFP

Les poissons sont-ils des romantiques comme les autres ? C’est peut-être le cas au moins pour le cichlidé zébré, un poisson tropical, capable d’éprouver un « chagrin d’amour » lorsqu’il est séparé de sa moitié. C’est ce que viennent de découvrir des chercheurs en s’appuyant sur un test de comportement permettant de mesurer le pessimisme de l’animal. Le cichlidé zébré, dont le nom scientifique est Amatitlania siquia, est un petit poisson monogame qui forme des couples stables dans le temps. Les deux partenaires construisent ensemble le nid et s’occupent de façon coordonnée des œufs et de l’élevage des alevins.

« Pour accéder à l’état émotionnel de ces poissons de manière objective sans projeter d’anthropomorphisme dans l’analyse, nous avons recouru au test du biais du jugement », utilisé aussi sur l’homme, déclare à l’Agence France-Presse François-Xavier Dechaume-Moncharmont, enseignant en comportement animal à l’université de Bourgogne à Dijon (France).

Grâce à ce test, utilisé pour la première fois sur un poisson, les chercheurs sont parvenus à montrer que, lorsqu’une femelle était séparée de son partenaire, elle devenait « pessimiste ».

Il s’agit de « la première démonstration d’un attachement émotionnel à son partenaire chez une espèce autre que l’espèce humaine », selon François-Xavier Dechaume-Moncharmont, coauteur de l’étude, publiée mercredi dans Proceedings of Royal Society B.

« Boîte ambiguë »

L’attachement émotionnel chez les oiseaux, qui sont souvent monogames contrairement aux poissons, n’a pas encore été exploré, précise ce chercheur CNRS qui travaille depuis une dizaine d’années sur le cichlidé zébré. Pour mener leurs expériences, les biologistes ont d’abord appris aux poissons à ouvrir de petites boîtes en soulevant le couvercle avec leur bouche. Puis ils ont enseigné au cichlidé zébré à distinguer les boîtes recelant un appétissant ver de vase d’autres boîtes qui, elles, étaient vides, et cela, grâce à la couleur du couvercle (noir ou blanc selon les cas). Les boîtes étaient posées soit à gauche soit à droite dans l’aquarium. Alors que les poissons se précipitaient sur la boîte cachant un ver, ils mettaient plusieurs minutes à ouvrir celle qui n’avait rien.

Le test du biais du jugement a commencé lorsqu’on leur a proposé une « boîte ambiguë » avec un couvercle gris, intermédiaire entre le blanc et le noir, placée au milieu de l’aquarium.

« Les poissons optimistes vont penser qu’elle contient de la nourriture et ils vont ôter assez vite le couvercle. Alors que les pessimistes vont croire qu’il n’y a rien à manger et ils vont y aller lentement », indique le chercheur.

Pour tester l’attachement émotionnel de ces animaux, les scientifiques ont ensuite séparé les couples.

« Nous avons montré que cela augmentait le pessimisme de la femelle », et cela très rapidement.

La femelle mettait nettement plus de temps à s’intéresser à la boîte au couvercle gris que lorsque son mâle était dans l’aquarium. Au bout de 48 heures, le mâle était remis dans l’aquarium où nageait sa femelle, dans un souci de bien-être animal. Par la suite, l’équipe a mené le même type d’expérience sur les mâles. Les premiers résultats sont similaires.

Un intérêt évolutif ?

L’équipe de chercheurs aimerait bien savoir combien de temps dure un chagrin d’amour chez ces petits poissons d’eau douce qui vivent notamment en Amérique centrale. Mais il faudrait les séparer longtemps, « ce qui pose des problèmes éthiques », note l’enseignant.

Au vu des résultats, « on peut imaginer que l’attachement émotionnel au partenaire est quelque chose d’utile au couple et qu’il présente un intérêt évolutif », estime-t-il.

S’il se révèle être un grand amoureux, le cichlidé zébré est aussi un petit poisson bagarreur, aux dents acérées. Soucieux de son territoire, il n’apprécie pas trop les autres espèces lorsque son aquarium est petit.

https://www.lepoint.fr

Opportunité


Encore une fois, c’est une question d’attitude. Bien sûr, parfois, il est difficile de voir le côté positif, cependant, c’est une habitude à prendre.
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Opportunité

 

 

 

Un pessimiste voit la difficulté dans chaque opportunité, un optimiste voit l’opportunité dans chaque difficulté.

sir Winston Leonard Spencer Churchill

Les vaches pessimistes plus vulnérables au stress?


Je suis d’avis que le bien-être des animaux de la ferme est d’une grande importance. D’ailleurs d’après une étude, il y a effectivement dès le jeune âge des animaux des attitudes semblables à l’humain
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Les vaches pessimistes plus vulnérables au stress?

 

 

AMY SMART
La Presse Canadienne
Vancouver

Une nouvelle étude de l’Université de la Colombie-Britannique suggère que les vaches laitières présentent dès leur plus jeune âge des traits de personnalité tels que le pessimisme et l’optimisme, et que cela peut prédire leur capacité à faire face au stress.

Benjamin Lecorps, doctorant du programme sur le bien-être des animaux, soutient que l’étude a des implications pour le bien-être des bêtes, et suggère des points communs entre les humains et les animaux.

Cette étude, publiée le mois dernier dans Scientific Reports, a testé la réaction de veaux préalablement identifiés comme étant craintifs, sociables, pessimistes ou optimistes dans des situations stressantes – comme le transport d’une étable à une autre, par exemple.

M. Lecorps indique que les veaux les plus pessimistes étaient plus bruyants, et la température de leur oeil était plus élevée, un signe de stress.

L’étudiant explique que si l’optimisme a été étudié comme facteur prédictif majeur de la capacité des humains à faire face au stress – avec des implications pour leur vie sociale et leur santé mentale -, peu d’études jusqu’ici ont mis l’accent sur le pessimisme et l’optimisme chez d’autres espèces.

Benjamin Lecorps dit que les traits de personnalité ont souvent été étudiés en tant que moyenne d’une espèce ou d’un troupeau. Il estime important de considérer le bien-être individuel des animaux, car certains veaux seront plus vulnérables que d’autres aux défis.

Les résultats obtenus pourraient être utilisés afin d’aider les agriculteurs à déterminer quels animaux seront plus résilients, et leur permettre d’améliorer la santé globale sur une ferme laitière, estime le doctorant.

https://www.lapresse.ca/

Se plaindre est mauvais pour notre santé mentale et physique


Notre cerveau réagit à nos pensées. Si elles sont négatives, elles peuvent déclencher des réactions psychologiques, et même physiques maladies cardiaques, gain de poids, entre autres ainsi que des difficultés d’apprentissage et de mémorisation … Il faut apprendre a canalisé nos pensées pour qu’elles deviennent positives et se protéger des gens trop négatifs
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Se plaindre est mauvais pour notre santé mentale et physique

 

Se plaindre n’est pas un comportement inoffensif pour notre santé mentale et physique. Il y aurait même un danger de mort selon Steven Parton du site Psychpedia. Démonstration.

Nous avons dans notre cerveau une multitude de synapses séparées par une fente synaptique. Chaque pensée déclenche la production d’un produit chimique qui s’écoule à travers cette fente afin de relier les synapses entre elles. Ainsi un signal électrique contenant les informations peut circuler. Chaque fois que cette charge électrique se déclenche, les synapses se rapprochent pour faciliter la vitesse de transfert. Ainsi, nos pensées sont à l’origine d’un remodelage des circuits synaptiques en temps réel dans notre cerveau. Les pensées influent donc vraiment sur la réalité  ! Première information de taille !

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Steven Parton continue sa démonstration :

    Au plus nous sollicitons les mêmes connexions synaptiques (donc au plus nous avons les mêmes pensées), au plus le transfert de l’information est rapide via un réseau qui est choisi par défaut lorsque d’autres pensées/informations arrivent. C’est comme si des chemins de terre se transformaient en autoroutes au fur et à mesure que des véhicules les empruntaient. Par conséquent, les mailles de ce réseau synaptique à grande vitesse forme tout simplement notre personnalité (intelligence, aptitude, compétences) !

    Et là, on pourrait se dire :

     « chouette, j’ai toutes les cartes pour devenir un puissant optimiste en m’entrainant à penser positif ! »

    Ben non, car les humains sont des créatures sociales et la présence de neurones miroirs (outil de l’empathie) dans notre cerveau le confirme. Nous imitons nos semblables et nous nous imprégnons de leur « mode de pensée » et de leurs émotions.

    Ainsi, on ne pourra devenir un super-optimiste que si nous sommes au contact de personnes optimistes.  Or, si nous entendons des plaintes à longueur de journée, nous plongerons fatalement vers le pessimisme… Heureusement, on peut inverser la tendance ! Et ne tardons pas trop car nous sommes en danger de mort si nous cédons au négativisme.

    Pourquoi se plaindre tue ?

    Si nous éprouvons souvent de la colère ou de la tristesse, les circuits synaptiques adéquats se renforcent car ils sont de plus en plus empruntés. Or, ces émotions désagréables créent du stress que l’on peut mesurer par le taux de cortisol (son hormone) dans notre organisme.

    Ce cortisol a des effets très négatifs à moyen terme : baisse des défenses immunitaires, augmentation de la pression artérielle, maladies cardiaques, gain de poids, réduction de la longévité… mais aussi : blocage des capacités d’apprentissage, dégradation de la faculté de mémorisation, etc.

    Pour résumer :

  • nos pensées façonnent notre cerveau via un réseau synaptique qui s’optimise à mesure de son utilisation (les chemins de terre deviennent des autoroutes)

  • nos modes de pensée créent des habitudes (les réseaux autoroutiers sont empruntés en priorité car plus rapides)

  • notre environnement influe sur notre mode de pensée (neurones miroirs)

  • les pensées négatives provoquent des émotions désagréables qui augmentent notre niveau de stress (cortisol)

  • le cortisol dégrade nos capacités et diminuent notre longévité

    Des solutions ?

  • s’entourer de personnes positives

  • prendre conscience de notre mode de pensée (via la méditation par exemple)

  • acquérir des techniques pour lutter contre le stress (voir cet article)

  • pratiquer la gratitude (voir cet article)

http://anti-deprime.com/

Basculer dans l’optimiste


C’est quelque chose que j’ai appris avec les années. Le jour où l’on comprend que le négatif n’aide en rien aux situations vécues, mieux vaut voir les bons côtés de la vie, cela permet de mieux accepter les situations difficiles et voir les côtés positifs pour avancer
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Basculer dans l’optimiste

 

 

Il ne s’agit pas de tomber dans le pessimisme de l’insatisfaction, mais bien de basculer dans l’optimisme d’un demain encore meilleur.

Philippe Haddad

Votre vocabulaire prédit combien de temps vous allez vivre


Est-ce qu’avoir une attitude négative, et le verbaliser raccourci une vie ? Peut-être ! En tout cas, le pessimiste montre la vie bien sombre et rend difficile d’être heureux
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Votre vocabulaire prédit combien de temps vous allez vivre

 

© thinkstock.

Non, les mots ne sont pas « que des mots ».

C’est la science qui le dit: les mots que nous utilisons peuvent prédire combien de temps nous allons vivre.

Dans leur étude, des psychologues ont analysé 197 livres et discours, en accordant une attention toute particulière aux mots qui avaient une connotation négative, et qui induisaient l’échec, c’est-à-dire des mots associés à des attitudes comme l’impuissance, le fatalisme ou encore le pessimisme.

Les chercheurs ont ensuite mis en corrélation le nombre de fois que les mots « négatifs » avaient été utilisé dans les œuvres, et la durée de vie de leurs auteurs. Et il s’avère que les auteurs à avoir utilisé le plus souvent des mots induisant l’échec… étaient généralement décédés plus jeunes.

Évidemment, les mots à connotation négative ne vous tuent pas littéralement, mais il existe un véritable lien entre le fait de penser à l’échec, le verbaliser, et une durée de vie plus courte. Rester positif et utiliser des mots qui le sont aussi ne pourra donc définitivement pas vous faire de mal!

http://www.7sur7.be/

L’optimisme contre le déclin cognitif


Voilà une très bonne raison de travailler  pour devenir optimiste si cela aide à réduire les troubles cognitif
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L’optimisme contre le déclin cognitif

 

La santé cognitive serait liée à l’optimisme chez les personnes âgées de plus 65 ans

L’optimisme serait une solution efficace pour réduire le risque de déclin cognitif, selon les résultats d’une étude publiée dans la revue médicale Psychosomatic Medicine .

L’optimisme avait déjà été identifié comme bénéfique pour baisser le taux de cholestérol et pour maintenir un cœur en bonne santé . Cette nouvelle étude nous apprend que la joie de vivre permettrait de réduire le déclin cognitif.

Les chercheurs de l’université du Michigan aux Etats-Unis ont analysé les résultats d’un sondage national financé par le National Institute on Aging, et mené sur 4624 participants qu’ils ont suivis sur quatre ans. Au cours de cette étude, ils ont observé qu’il existait un lien entre optimisme et joie de vivre et troubles cognitifs tels que la perte de mémoire, les difficultés à résoudre des problèmes et à prendre les bonnes décisions, chez les personnes de plus 65 ans. Les scientifiques rappellent dans cette étude que les pessimistes peuvent travailler avec des exercices simples d’écriture pour augmenter leur bien-être.

L’optimisme en thérapie contre le déclin cognitif

L’optimisme a été prospectivement associé à une probabilité réduite de déficience cognitive . Si ces résultats sont répliqués dans de futures études, ces données suggèrent que les aspects potentiellement modifiables du fonctionnement psychologique comme l’optimisme jouent un rôle important dans le maintien du fonctionnement cognitif.

«L’optimisme pourrait être une cible originale et prometteuse des stratégies de prévention et d’intervention visant à améliorer la santé cognitive », concluent les chercheurs.

http://www.topsante.com/

Les 10 travers des malheureux chroniques


Être malheureux est-ce une fatalité ? Peut-on changer d’attitude pour être de meilleure humeur ? Pour ma part, je suis certaine que l’attitude face à la vie permet de mieux profiter des bons moments quand ils passent
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Les 10 travers des malheureux chroniques

 

Dr. Travis Bradberry

Auteur du best-seller Emotional Intelligence 2.0 et président de TalentSmart, premier fournisseur mondial d’intelligence émotionnelle

Le bonheur prend des formes si variées qu’il est difficile à définir. Le malheur, lui, est facile à identifier : on le reconnaît d’emblée et on sait sans aucun doute quand il nous tombe dessus.

À l’instar du tabagisme passif, le malheur est nocif pour l’entourage. La célèbre enquête Terman de l’université de Stanford, qui a suivi les participants pendant huit décennies, a établi un lien entre la fréquentation de gens malheureux, une mauvaise santé et une espérance de vie réduite.

Le bonheur dépend beaucoup moins de nos conditions de vie qu’on ne l’imagine. Une étude de l’université de l’Illinois a montré que les personnes gagnant le plus (plus de dix millions de dollars par an) sont à peine plus heureuses que leurs employés.

Les conditions de vie ont peu à voir avec le bonheur, car celui-ci dépend en grande partie de nous, de nos habitudes et de notre façon de voir la vie. Des psychologues de l’université de Californie ont montré que les gènes et les conditions de vie ne jouent que pour 50 % dans le bonheur d’un individu. L’autre moitié repose sur nous.

«La Constitution garantit uniquement le droit de rechercher le bonheur. C’est à vous de l’attraper.» (Benjamin Franklin)

Travers malheureux

Les gens malheureux sont rarement fréquentables, surtout quand il s’agit de travailler avec eux. Le malheur éloigne les autres, créant un cercle vicieux qui vous bloque dans ce que vous entreprenez.

Le malheur peut vous tomber dessus par surprise, mais le bonheur tient tant à vos habitudes (en pensée comme en acte) que vous devez les surveiller afin de vous assurer qu’elles ne vous tirent pas vers le fond.

Certaines habitudes suscitent davantage la tristesse que d’autres. Méfiez-vous surtout des dix suivantes : ce sont les pires. Assurez-vous que ce ne sont pas les vôtres.

S’en remettre à l’avenir

Ressasser «Je serai heureux quand…» est l’un des travers les plus fréquents. Peu importe la fin de la phrase (promotion, augmentation de salaire, nouvel amour). L’accent est mis beaucoup trop sur les conditions de vie. Or, leur amélioration ne rend pas heureux. Ne perdez pas de temps à attendre quelque chose dont il est prouvé qu’il n’a pas d’effet sur le moral. Cherchez plutôt à être heureux au présent. L’avenir n’est jamais garanti.

Consacrer trop de temps et d’efforts à l’acquisition de biens matériels

Les gens vivant dans l’extrême pauvreté voient leur bonheur s’accroître de manière significative quand leurs conditions économiques s’améliorent. Mais cette augmentation diminue rapidement au-dessus de 20 000 dollars de revenus. Des dizaines d’études montrent que les biens matériels ne font pas le bonheur. Si cette quête devient une habitude, vous avez de bonnes chances de vous rendre malheureux. Car, au-delà de la déception ressentie une fois ces biens acquis, vous découvrirez que c’est au détriment de ce qui peut réellement vous rendre heureux, comme les amis, la famille ou les loisirs.

S’enfermer chez soi

Quand on est malheureux, il est tentant d’éviter les autres. C’est une grave erreur, car fréquenter les gens, même si cela ne vous réjouit pas, est excellent pour le moral. Nous avons tous des jours où nous préférons nous cacher et ne parler à personne. En faire une habitude mine pourtant votre moral. Repérez les moments où la tristesse vous rend asocial. Obligez-vous à sortir et à voir du monde. Vous verrez aussitôt la différence.

Jouer les victimes

Les gens malheureux partent souvent du principe que la vie est difficile et leur échappe : «Le sort s’acharne, je n’y peux rien». Le problème de cette attitude est qu’elle entretient un sentiment d’impuissance. Or, ceux qui se sentent impuissants ne sont pas tentés d’améliorer leur sort. Même si on a tous le droit de se sentir déprimé de temps en temps, il est important de savoir quand cela affecte notre vision de l’existence. Vous n’êtes pas le seul à avoir des problèmes, mais vous ne pourrez changer les choses qu’à la condition d’agir.

Le pessimisme

Rien n’entretient mieux la tristesse que le pessimisme. Le problème, c’est qu’en plus de vous saper le moral, il finit par créer ce que vous redoutez : si vous anticipez les ennuis, vous êtes davantage susceptible d’en avoir. Vous aurez du mal à vous débarrasser de vos idées noires tant que vous n’en reconnaîtrez pas le caractère illogique. Obligez-vous à regarder les faits. Vous vous rendrez compte que les choses ne vont pas aussi mal qu’elles en ont l’air.

Se plaindre

Le fait de se plaindre, tout comme le pessimisme, est un comportement qui s’autoalimente. En parlant constamment de ce qui va mal (et donc en y pensant), vous renforcez vos pensées négatives. Si parler de ce qui vous préoccupe peut aider à vous sentir mieux, la frontière entre effet thérapeutique et entretien de la tristesse est ténue. Sans compter qu’en plus d’être malheureux, vous ferez fuir les gens.

Être incapable de relativiser

Tout le monde a des ennuis, mais seuls les gens heureux les voient pour ce qu’ils sont : un coup de malchance. Les gens malheureux, eux, y voient une preuve supplémentaire que le sort s’acharne sur eux. Une personne heureuse sera contrariée d’avoir un accrochage en se rendant au travail, mais elle saura mettre les choses en perspective : «Pas de chance! Mais ça aurait pu être plus grave». Une personne malheureuse, elle, en déduira que cette journée, cette semaine, voire sa vie entière. est vouée à l’échec.

Être dans le déni

Les gens heureux sont responsables de leurs actes. Ils assument leurs erreurs. Les gens malheureux, eux, craignant les ennuis et les erreurs, tentent de les dissimuler. Les problèmes tendent à s’aggraver quand on les ignore. Moins vous tenterez de les résoudre, plus vous aurez le sentiment que vous n’y pouvez rien. Et vous revoilà à vous penser en victime.

Ne pas progresser

Comme les gens tristes sont pessimistes, ils ont l’impression que leur vie leur échappe et tendance à se résigner. Au lieu de se fixer des objectifs et de s’améliorer, ils se traînent et s’étonnent ensuite que rien ne change.

Se comparer aux autres

La jalousie et l’envie sont incompatibles avec le bonheur. Si vous passez votre temps à vous comparer aux autres, il est temps d’arrêter. Les participants d’une étude étaient d’accord pour gagner moins, mais à condition que tout le monde en fasse autant. Méfiez-vous de cette idée. Elle ne vous rendra pas heureux, et risque bien d’avoir l’effet contraire.

Conclusion

Changer vos habitudes pour être plus heureux est un des plus grands services que vous vous rendrez. C’est important pour une autre raison : prendre en main votre bonheur rendra aussi votre entourage plus heureux.

http://quebec.huffingtonpost.ca/