Une saison exceptionnelle en vue pour observer les Perséides


La pluie d’étoiles filantes promet d’être belle, car le ciel semble être disposé à nous offrir ce spectacle cette année en Amérique du Nord
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Une saison exceptionnelle en vue pour observer les Perséides

 

Pour bien observer les Perséides, il faut s'éloigner des lumières de la ville.

Pour bien observer les Perséides, il faut s’éloigner des lumières de la ville. Photo : iStock

Cette année, les Perséides se dérouleront dans d’excellentes conditions d’observation un peu partout en Amérique du Nord.

Un texte d’Alain Labelle

Que sont les Perséides?

Chaque année, à la mi-août, la Terre traverse le sillage de la comète 109P/Swift-Tuttle, parsemé de milliards de particules de roches et de poussière. Ce sont ces débris qui, en pénétrant dans l’atmosphère terrestre à une vitesse de 60 kilomètres par seconde, donnent la fameuse pluie de météores des Perséides.

Photo : Planétarium de Montréal/Sophie DesRosiers

Cet essaim de débris d’une taille variant entre celle d’un grain de sable et celle d’un petit pois se renouvelle tous les 133 ans, lorsque la comète repasse dans le voisinage terrestre. Sa dernière visite remonte à 1992.

La pluie d’étoiles des Perséides est l’une des premières recensées par les humains. Les plus anciens témoignages en provenance de Chine datent de l’an 32 après Jésus-Christ.

La qualité du spectacle varie considérablement d’une année à l’autre, selon la distance entre la Terre et les parties les plus denses de l’essaim de particules, mais aussi selon la présence de la Lune dans le ciel, qui est une source de pollution lumineuse naturelle.

Si le maximum des Perséides tombe au même moment que la pleine lune, ça jette une douche froide sur l’observation du phénomène en raison de la lumière. Marc Jobin, Planératium Rio Tinto Alcan

Cuvée 2018

Le pic d’activité de cette pluie de météores est attendu en 2018 entre 16 h (HAE) le dimanche 12 août et 4 h le lundi 13 août.

Le ciel est sombre et il y a une ligne de lumière qui le traverse, c'est une étoile filante.

Une étoile filante traverse le ciel tôt le matin, le samedi 13 août 2016. Photo : La Presse canadienne/Matt Stamey

Cette année, la nouvelle lune est samedi, et le maximum dans la nuit de dimanche à lundi. On est dans le meilleur temps pour les observer (les Perséides). Marc Jobin

Les Perséides commenceront à se manifester dès la tombée de la nuit, mais c’est après minuit que le spectacle atteindra son apogée.

Il y a un point dans le ciel d’où émerge le flux de particules que l’on appelle radiant.

Le radiant des Perséides (l’endroit situé dans la constellation de Persée d’où émanent les météores) grimpe de plus en plus haut dans le ciel en seconde moitié de nuit et arrivera à sa hauteur optimale juste après l’aube.

En début de soirée, le radiant est presque à l’horizon, ce qui n’est pas optimal pour l’observation. Il faut attendre qu’il soit au plus haut dans le ciel pour l’observation de la pluie d’étoiles. Marc Jobin

Selon l’astronome Marc Jobin, le meilleur moment pour observer les étoiles filantes se situe entre 3 h00 et 3 h 30 dans la nuit de dimanche à lundi, c’est-à-dire juste avant que le jour se lève. Elles peuvent aussi être observées dans les jours précédant ou suivant ce moment optimal, mais elles seront beaucoup moins nombreuses.

Dans la nuit suivante, le spectacle va être moitié moins intense. Marc Jobin

Les premières Perséides sont quand même détectables dès la mi-juillet, et la pluie demeure active jusqu’à la troisième semaine d’août.

Où aller pour réaliser la meilleure observation?

Il faut s’éloigner de la pollution lumineuse des villes et chercher un site d’observation le plus noir possible.

Deux humains regardent une pluie d'étoiles filantes.

Deux humains regardent une pluie d’étoiles filantes. Photo : iStock/Allexxandar

Dans les meilleures conditions, dans le noir le plus total à au moins 150 km des villes et villages, on peut s’attendre à voir 60 à 70 étoiles filantes à l’heure. Marc Jobin

Dans quelle position doit-on regarder le ciel?

Il est recommandé de se coucher sur le sol, les pieds pointant vers le nord-est, avec une vue sur la plus grande étendue de ciel possible, sans télescope ni jumelles, avec le moins de lumière possible. Il faut habituellement une trentaine de minutes pour que les yeux s’habituent à la noirceur.

L’idée est d’avoir le dos incliné à 45 degrés et la tête appuyée, comme couché sur une chaise longue. Marc Jobin

    Des définitions importantes :

  • Astéroïde : objet céleste dont l’orbite autour du Soleil est faiblement elliptique;

  • Météore : trace de lumière visible dans le ciel lors de la chute dans l’atmosphère terrestre d’un corps solide;

  • Météorite : fragment d’astéroïde qui atteint la surface terrestre;

  • Météoroïde  : un tout petit objet à l’extérieur de l’atmosphère terrestre provenant d’un astéroïde ou d’un noyau cométaire;

  • Comète : un astre de glace sale qui, en s’approchant du Soleil, dégage du gaz et de la poussière pour former une queue.

D’où viennent les étoiles filantes?

Le Système solaire est rempli de grains de poussière et la Terre en balaie constamment au cours de son orbite autour du Soleil. Les étoiles filantes (ou météores) sont causées par ces petits grains de poussière qui se consument en entrant à très grande vitesse dans l’atmosphère.

Il existe des zones de l’espace où la densité de poussières est plus grande. Il s’agit de concentrations de minuscules débris laissés par des comètes qui se désagrègent au cours de leurs passages répétés dans le voisinage du Soleil.

Certains de ces essaims de poussières croisent l’orbite de la Terre, et notre planète y replonge une fois par année autour des mêmes dates. On a alors droit à une recrudescence du nombre d’étoiles filantes, et l’on assiste à une pluie de météores.

Le saviez-vous?

La Terre se déplace à 29 kilomètres par seconde autour du Soleil, et les poussières atteignent des vitesses de l’ordre de 40 kilomètres par seconde. La vitesse d’impact d’une étoile filante qui arrive dans l’atmosphère se situe donc généralement entre 30 km/s et 70 km/s.

D’autres spectacles célestes

Outre les Perséides, il y a aussi les Léonides autour du 18 novembre qui donnent parfois lieu à de véritables « orages » très intenses d’étoiles filantes, et les Géminides autour du 14 décembre. Ces dernières sont aussi intenses que les Perséides, mais cette période moins clémente de l’année les rend moins populaires.

https://ici.radio-canada.ca

Les Perséides : comment les voir, mais surtout comment les écouter !


En principe dans ma région, le temps sera propice pour voir les perséides et apprécier la fraicheur de la nuit après des journées bien chaudes. Saviez-vous qu’au passage de ces étoiles filantes et ce même si c’est nuageux, on peut capter des sons avec un radio AM/FM ?
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Les Perséides : comment les voir, mais surtout comment les écouter !

 

La pluie d’étoiles filantes de la mi-août est l’un des spectacles astronomiques les plus impressionnants de l’été. Cette année ne vous contentez pas de simplement voir les météores. L’astrophysicien Simon est l’invité de Vincent Jase cette semaine et il nous explique comment écouter les étoiles filantes !

Les perséides débarquent dans le ciel de l’hémisphère nord pour tout le mois d’août. Elles seront à leur intensité maximale dans la nuit 11 au 12 août. Alors, voici quelques conseils pour une nuit d’observation réussie.

Pour une expérience optimale, vous aurez besoin du matériel suivant :
– une chaise (de camping ou longue) ;
– une couverture chaude ;
– un cherche-étoiles ;
– une vieille radio AM/FM.

Quoi ?!? Oui, vous avez bien lu : en 2016 l’accessoire indispensable pour la nuit des Perséides est une vieille radio AM/FM. Cette année ne vous contentez pas de simplement voir les étoiles filantes, écoutez-les !

Pour être précis, ce que l’on peut entendre est un effet produit par les étoiles filantes et non pas l’étoile filante elle-même. Les signaux radio lointains parviennent jusqu’à nos oreilles en rebondissant d’abord sur l’ionosphère, une couche de particules ionisées qui flotte à environ 60 kilomètres et plus d’altitude. Lorsqu’un météore entre dans l’atmosphère il se désintègre, laissant derrière lui une trace de lumière… et de particules ionisées. Il est donc possible, l’espace d’un instant, d’entendre le signal lointain d’une radio qui est amplifié par la haute concentration d’étoiles filantes présentes dans le ciel pendant les Perséides. Mention spéciale à ceux qui pourront capter un fragment de Space Oddity qui aurait rebondit sur la queue d’une étoile filante.

Pour plus de détails vous êtes invités à visionner la vidéo de Vincent Jase.

http://www.sciencepresse.qc.ca/

Le Saviez-Vous ► 5 choses à savoir pour bien observer les Perséides


Ceux qui sont intéressés de voir les étoiles filantes devront aller ou il n’y a pas trop de lumière comme dans les villes. Pour le meilleur temps de ce spectacle, faut presque passer une nuit blanche sous un ciel noir
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5 choses à savoir pour bien observer les Perséides

 

Que le festival des étoiles filantes commence! Les nouvelles sont excellentes pour les amateurs : les Perséides se déroulent dans d’excellentes conditions cette année. Voici 5 choses à savoir pour bien réussir votre observation.

Un texte d’Alain Labelle

1. À quelle date l’observation est-elle la meilleure?

Le maximum d’activité des Perséides est attendu dans la nuit du 12 au 13 août, entre 2 h 30 et 5 h du matin, heure de l’Est.

Les Perséides sont aussi visibles au cours des quelques nuits qui précèdent et qui suivent; le nombre de météores observables est moindre. Les premières Perséides sont détectables dès la mi-juillet, et la pluie demeure active jusqu’à la troisième semaine d’août.

perseids

2. À quel moment de la nuit?

Les Perséides commenceront à se manifester dès la tombée de la nuit, mais c’est après minuit que le spectacle est à son meilleur. Vous allez voir plus d’étoiles filantes tôt le matin que tard le soir. Ainsi, la pluie atteint son maximum d’intensité juste avant l’aube.

3. Combien d’étoiles filantes est-il possible de voir?

Dans un ciel modérément noir, il est possible de compter une trentaine de météores à l’heure, mais ce chiffre peut grimper et dépasser 70 dans un endroit dépourvu de pollution lumineuse.

4. Où aller pour réaliser la meilleure observation?

La pollution lumineuse nuit à l’observation des étoiles filantes. Plus le ciel est noir, plus vos observations seront nombreuses. Éloignez-vous des grandes villes!

5. Dans quelle position doit-on regarder le ciel?

La NASA recommande de se coucher au sol les pieds pointant vers le nord-est, avec une vue sur le plus de ciel possible. Sans télescope ni jumelles. Une trentaine de minutes sont habituellement nécessaires pour habituer vos yeux à la noirceur.

Qu’est-ce que les Perséides?

La Terre repasse annuellement, vers la mi-août, tout près de l’orbite de la comète 109P/Swift-Tuttle, dont le sillage est parsemé de milliards de particules de poussière. Ce sont ces poussières qui nous donnent la fameuse pluie de météores des Perséides. La qualité du spectacle varie en fonction de la distance à laquelle passe la Terre de la partie la plus dense de l’essaim de particules, mais aussi de la présence de la Lune.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Le ciel bientôt illuminé par une spectaculaire pluie d’étoiles


À la nuit noire, sans lune, si vous n’êtes pas incommodé par la pollution nocturne, vous pourriez voir des étoiles filantes et il semble que cette année, ce spectacle promet d’être spectaculaire
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Le ciel bientôt illuminé par une spectaculaire pluie d’étoiles

 

Cette année, le pic d'activité des Perséides se... (PHOTO ANDRES KUDACKI, ARCHIVES AP)

Cette année, le pic d’activité des Perséides se présente entre le 12 et 13 août.

PHOTO ANDRES KUDACKI, ARCHIVES AP

LAURENCE COUSTAL
Agence France-Presse
PARIS

Près d’une centaine d’étoiles filantes par heure sur un ciel noir: la traditionnelle pluie de météores du mois d’août sera à son apogée dans la nuit de mercredi à jeudi et s’annonce impressionnante.

«Le show promet d’être spectaculaire cette année», assure à l’AFP Morgan Hollis, astronome à la Royal Astronomical Society.

Ce superbe spectacle, visible sur toute la planète, nous est offert par les Perséides, de petites particules de la comète Swift-Tuttle qui croise l’orbite terrestre chaque année entre la mi-juillet et la mi-août.

«En rentrant dans notre monde, les Perséides – des petit caillots cométaires – cognent dans les molécules de l’atmosphère et ce choc, extrêmement violent, produit de la lumière», explique Jérémie Vaubaillon, astronome à l’Observatoire de Paris (IMCCE): « chaque caillot se transforme en étoile filante».

«On dit que le caillot  »se consume » mais il ne brûle pas. Petit à petit, les molécules de l’air arrachent les atomes du caillot, jusqu’à ce qu’il n’y en ait plus», précise le scientifique. «C’est la fin de son voyage, de sa vie», qui laisse de belles traînées lumineuses dans notre ciel.

À l’oeil nu

Le spectacle est varié car les Perséides sont de tailles différentes, cailloux rocheux ou poussières minuscules. Et elles voyagent de façon arbitraire, seules ou en essaims, espacées de quelques dizaines de kilomètres ou de quelques centaines, et à des vitesses différentes.

Cette année, le pic d’activité des Perséides se présente entre le 12 et 13 août.

«C’est à cette date que la Terre passe vraiment au coeur du nuage et que l’on pourra voir le maximum d’étoiles filantes», note Clément Plantureux, chargé de mission à l’Association française de l’astronomie (AFA). «On pourra en voir une centaine par heure».

«Et on peut déjà en voir!», ajoute Jérémie Vaubaillon, soulignant que «le phénomène dure près de 2 semaines, le temps que la Terre traverse le nuage».

Un nuage gigantesque, de plus d’un million de kilomètres de long et qui contient des milliards et des milliards de particules lâchées par la comète.

«Ce spectacle durera encore des années, c’est un vrai réservoir d’étoiles filantes», s’enthousiasme Clément Plantureux.

Coup de chance, cette année la Lune ne sera pas visible (nouvelle Lune): sa luminosité ne viendra donc pas gêner l’observation de la voûte céleste.

Comment s’y prendre pour admirer le phénomène? Un transat suffit!

«Pas besoin de jumelles ou de télescope, affirme l’astronome Affelia Wibisono, de l’Observatoire royal de Greenwich. Le mieux, c’est à l’oeil nu!»

http://www.lapresse.ca/

Super Lune et Perséides en fin de semaine


Dans la nuit de Samedi a Dimanche, ceux qui seront debout, porter votre regard vers la lune. Apparemment qu’elle sera encore plus belle que celle de juillet. Dans un même, la lune risque de voler la vedette aux étoiles filantes qui seront activent du 11 au 13 août
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Super Lune et Perséides en fin de semaine

 

Super Lune et Perséides en fin de semaine

Photo AFP

Parmi les trois super Lune annoncées cette année, celle de dimanche devrait être la plus spectaculaire visuellement. Elle risque toutefois de nuire à l’observation des Perséides, qui atteindront leur intensité maximale au cours des jours suivants.

La super Lune sera à son apogée vers 2h09 le 10 août. Une super Lune se produit lorsque la pleine Lune coïncide avec la plus courte distance la séparant de la Terre: le satellite est alors à son périgée.

En juillet, la super Lune se trouvait à 358 000 km de la Terre, tandis que dimanche, elle sera encore plus proche, de 2000 km. Ce sera donc sa plus courte distance la séparant de nous cette année. À ce moment, la Lune sera environ 12 % plus grosse et 30 % plus lumineuse qu’une pleine Lune «ordinaire».

Normalement, la distance entre la Terre et la Lune varie de 356 410 km et 406 740 km, en raison de l’orbite elliptique de notre satellite.

L’événement n’est pas exceptionnel en soi, puisque chaque année, de quatre à six super Lune se produisent.

«Les pleines lunes apparaissent près de la Terre tous les 13 mois et 18 jours, alors ce n’est pas inhabituel», explique Geoff Chester, de l’observatoire naval américain.

Toutefois, 2014 aura été exceptionnelle, car les trois super Lune de l’année coïncideront avec les pleines Lune d’été.

Cette année, la première super Lune a eu lieu le 12 juillet. La deuxième et la troisième surviendront respectivement le 10 août – la pleine Lune d’août porte le nom de Lune d’esturgeon, du Maïs ou des Herbes, selon les groupes autochtones considérés – et le 9 septembre.

Bien que chaque super Lune soit un spectacle qui impressionne, celle de dimanche sera au détriment des Perséides, dont l’apogée aura lieu du 11 au 13 août. Cette annuelle pluie de météorites sera probablement moins visible, car le ciel sera pollué par la luminosité de la Lune. Selon toute probabilité, seules les étoiles filantes les plus brillantes pourront être observées à l’œil nu.

Malgré ce fait, les astronomes amateurs peuvent se rassurer. La météo annoncée pour la fin de semaine est très favorable à l’observation des deux phénomènes célestes.

http://fr.canoe.ca/