Le mystère de la mort de Frédéric Chopin enfin percé?


Le coeur du célèbre compositeur est conserver dans un bocal remplis de cognac. Comme les scientifiques ne peuvent pas prendre de l’ADN pour mieux connaitre ce qui a causé la mort du musicien, ils ont pu étudier en observant l’organe sans le sortir de l’ivresse de son bocal. Quoiqu’il en soit, cela demeure une hypothèse
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Le mystère de la mort de Frédéric Chopin enfin percé?

 

© thinkstock.

Par Maxime de Valensart
Source: The Guardian, France Musique

Le coeur de Frédéric Chopin – son corps est enterré au Père Lachaise à Paris – est conservé depuis 170 ans à l’intérieur d’une urne en cristal remplie de cognac dans une église en Pologne. Des chercheurs l’ont récemment analysé. Ils pensent enfin avoir trouvé la cause de la mort du célèbre compositeur.

Le mystère de la mort, à 39 ans, du plus grand compositeur du XIXe siècle semble avoir été percé. Frédéric Chopin serait décédé en 1849 à Paris d’une maladie rare, la péricardite, une complication de la tuberculose. Une équipe de scientifiques a pu observer le coeur du génial musicien franco-polonais, conservé depuis 170 ans dans une urne de cristal remplie de cognac et placée telle une relique dans l’église Sainte-Croix de Varsovie.

En examinant son coeur – sans le sortir de son bocal – les chercheurs de l’Académie polonaise des Sciences ont repéré une fine couche de fibres blanches et de petites lésions. Les signes selon eux d’une tuberculose aggravée par une péricardite fatale, selon Michael Witt, le scientifique à la tête de l’équipe. Les résultats de leur étude a été publiée la semaine dernière par l’American Journal of Medicine.

Une étonnante dernière volonté

Aussi étrange que cela puisse paraître, Frédéric Chopin redoutait d’être enterré vivant. Sur son lit de mort, il avait donc fait promettre à sa soeur de ramener son coeur dans son pays natal. Raison pour laquelle l’organe repose depuis 170 ans à Varsovie.

Celui-ci n’avait plus été observé depuis 1945. Des scientifiques ont bien tenté d’effectuer en 2008 des analyses ADN afin de démentir le certificat de décès de l’artiste – il y est mentionné une tuberculose – et de prouver que celui-ci était mort d’une mucoviscidose. Mais leur demande avait été rejetée par le ministère polonais de la Culture.

Faire des prélévements sur le coeur de l’amant de George Sand serait « une grave erreur », ajoute Michael Witt. « Cela pourrait le détruire et je suis persuadé que nous savons désormais ce qui a tué Chopin ».

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La peau et le retour des rituels tribaux


Autrefois, les clans, les tributs se distinguaient avec des tatouages, des peintures corporelles et des os ou autres en guise de bijou inséré dans la peau. Aujourd’hui, ce genre de rituel tribal revient en force pour se démarquer des autres. Le problème, c’est qu’a chaque fois qu’on transperce la peau, cela est une porte ouverte contre des bactéries comme la bactérie mangeuse de chair, le tétanos et autres microorganismes qui peuvent être mortels.
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La peau et le retour des rituels tribaux

 

Jacques Beaulieu

Chroniqueur et communicateur scientifique

 

Il fut un temps dans l’évolution humaine où l’identification à une tribu ou à une caste quelconque était essentielle à la survie de l’espèce. Il fallait être en mesure d’identifier rapidement dans le feu de l’action d’une attaque, qui était de notre clan et qui appartenait à la tribu adverse. Pour ce faire, tatouages, peintures corporelles et autres signes distinctifs assuraient cette reconnaissance. Plus tard, le vêtement ayant fait son apparition, les costumes militaires, les habits d’apparat, les costumes cléricaux, etc. remplacèrent les tatous, les scarifications et autres identifications corporelles. Faut-il croire que nous assistons présentement à une récession de quelques centaines de milliers d’années de l’évolution humaine lorsqu’on rencontre de plus en plus souvent des personnes tatouées, percées et implantées de toutes parts ? Malheureusement, ces retours aux rituels tribaux n’ont pas que le barbarisme comme traits communs, ils représentent une menace sérieuse à la santé.

Une des fonctions essentielles de la peau est d’établir une barrière entre l’intérieur du corps et l’extérieur, barrière extrêmement efficace contre les infections. Les microorganismes (anciennement, on les appelait les microbes) présents naturellement dans l’environnement sont arrêtés par cette barrière habituellement très étanche. D’ailleurs, le streptocoque béta-hémolytique du groupe A, qu’on appelle communément : la bactérie mangeuse de chair peut trouver son chemin pour entrer dans le corps humain par une éraflure ou une coupure quelconque. Contrairement à ce que son nom laisse supposer, la bactérie ne mange pas les tissus musculaires, elle émet une toxine qui les dissout. Cette fameuse bactérie provoque la fasciite nécrosante. Chaque année au Canada 90 à 200 cas sont dénombrés dont 20% à 30% sont mortels. Bien d’autres microbes peuvent s’insérer dans l’organisme lorsque la peau est endommagée. Le tétanos et bien d’autres agents infectieux n’attendent qu’une porte d’entrée pour s’infiltrer dans l’organisme et causer des ravages parfois mortels. Chaque fois que cette barrière qu’est la peau est endommagée, il y a donc risque d’infection. Et, comme nous l’avons vu, le danger n’est pas anodin.

Exemples d’infections graves

Il y a quelque temps, à la suite de piercings, deux cas sévères furent relatés dans la littérature médicale. Une femme de 29 ans s’est retrouvée avec une péricardite sévère (infection de la membrane qui entoure le cœur). Cette infection avait provoqué une sécrétion d’un fluide infecté entre la membrane et le cœur, fluide qui compressait le cœur, menaçant même les battements cardiaques. L’analyse de ce fluide révéla la présence d’une bactérie susceptible de provoquer en plus une méningite. La dame aurait facilement pu en mourir si elle avait consulté ne serait-ce que 24 heures plus tard. Dans un autre cas, une bactérie s’est logée dans le sein gauche et a provoqué un abcès qu’on dut drainer et traiter avec des antibiotiques. Dans ces deux cas, la porte d’entrée du microorganisme fut une tige avec un bijou implanté dans la langue.

Plus les tissus où sont insérés ces bijoux sont complexes, plus les risques d’infections ou d’autres complications augmentent. Ainsi, une bague insérée dans le lobe de l’oreille ne représente qu’un danger minime. Il en est tout autrement lorsqu’une tige traverse la langue, le mamelon, l’ombilical ou encore le clitoris. Dans ces cas, en plus de transpercer la peau, le corps étranger traverse aussi du tissu musculaire et du tissu nerveux. Il ne s’agit plus d’une porte d’entrée, mais d’une autoroute en ligne directe avec tous les organes vitaux du corps humain.

Une asepsie douteuse

De plus, contrairement à ce qui est avancé par ces poseurs d’autoroutes à infections, même si toutes les précautions d’asepsies sont prises, le risque demeure. Il faut se rappeler que des infections se produisent même en milieu hospitalier où les mesures de stérilité sont maximales, alors qu’en est-il dans un commerce de tatouage ou de perçage ?

Finalement, il en existe plusieurs qui prétendent que ces bijoux qu’on insère dans la langue ou sur la lèvre n’ont aucun effet sur la dentition et sur la santé buccale. Les dentistes pourront vous donner l’heure juste à ce sujet. Dents usées, dents fêlées, dents cassées ou fissurées de l’intérieure (visible seulement à la radiographie) et déchaussement de la gencive entraînant une sensibilité accrue et des caries au niveau de la racine de la dent sont autant de conséquences que doivent traiter les dentistes. Comme l’indique le site Orthodontiste en ligne : Les risques et complications liés au piercing des lèvres et de la langue vont de l’usure dentaire anormale et fracture de dents à la récession gingivale et infections systémiques sévères. ( https://www.orthodontisteenligne.com/blogue/le-piercing-buccal-pensez-y-bien/?amp=1#ixzz4jL4eXoaD )

Il doit surement exister des manières moins barbares et surtout bien moins dangereuses pour se distinguer les uns des autres.

http://quebec.huffingtonpost.ca