Attentat au Métropolis Le triste destin d’un homme au grand cœur


Cet attentat contre Pauline Marois, a faillit être pire si l’arme du tireur ne s’aurait pas enraillé Cependant ce père de famille qui a voulu intercepté cet fou, a laissé la vie et dire qu’il devait être en congé .. il n’était pas supposé être présent a cette soirée électorale ..
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Attentat au Métropolis

Le triste destin d’un homme au grand cœur

 

 

Par Marie Lessard | TVA Nouvelles

Une simple soirée de travail entrecoupée d’une pause cigarette s’est avérée funeste pour Denis Blanchette. Le technicien de 48 ans, que ses proches dépeignent comme un homme courageux, aurait contrecarré les plans du tireur qui tentait d’entrer dans le Métropolis bondé de militants péquistes en plein discours de la victoire de Pauline Marois.

Mardi soir un peu avant minuit, le père d’une gamine de 4 ans, aurait essayé de désarmer Richard Henry Bain dans la rue derrière la salle de spectacles du centre-ville, empêchant que le tireur allégué se livre à un carnage.

«Je suis convaincu qu’il a tout fait ce qu’il pouvait pour ne pas que cet individu-là rentre au Métropolis et fasse mal au monde. Il a peut-être pensé qu’il était assez vite pour désarmer le tireur», croit Denis Bourgault, colocataire et ami de longue date de la victime.

Deux frères, deux complices

 

«On a fait du millage ensemble. Denis avait le cœur sur la main. Il était toujours là pour tout le monde», de confier M. Bourgault à Claude Poirier. «Nous étions deux amis, deux frères, deux complices», ajoute le parrain d’Amy, la fillette de Denis Blanchette qu’il surnomme affectueusement Mymy.

«Nous sommes allés chercher Amy à Rouyn-Noranda pour qu’elle soit avec sa mère. Elle ne réalise pas vraiment», souffle l’homme dévoré par le chagrin.

Denis Bourgault a ponctué d’anecdotes l’entrevue qu’il a accordée, jeudi matin au Négociateur. Son ami est mort, mais les petits plaisirs de la vie sont bien ancrés dans le cœur et la mémoire de celui qui travaille à la station de métro Beaubien à Montréal.

«Le matin des élections, il m’a appelé. Il était allé prendre un café avec un ami et Courage, l’individu qui a été blessé au Métropolis. Nous sommes allés prendre un gros déjeuner ensemble, un déjeuner de fou! Je savais que le Gros n’avait pas dormi, il avait travaillé. Il a fait comme d’habitude, il a dormi dans deux heures sur la terrasse dans l’après-midi.»

Denis Blanchette devait avoir congé le soir des élections, mais il a accepté de remplacer «une petite qu’il aimait bien» à son travail aux Productions du Grand Bamboo.

«Il me parlait de ses amis au travail. Tout le monde l’appelait Mon oncle Bambou. Il était aimé Denis.»

(Photo Agence QMI)

Un soutien pour Amy

 

M. Bourgault souhaite qu’un soutien financier soit offert à la famille de son ami.

«Ce sont des Québécois comme Denis qui font le Québec. Il vivait pour sa fille. J’aimerais que le gouvernement fasse un genre de fondation pour que sa petite ait des études. Denis se serait occupé d’elle s’il avait été là.»

Le suspect dans l’attentat du Métropolis comparaît aujourd’hui au palais de justice de Montréal. De son côté, Denis Bourgault s’est déjà forgé une idée sur le tireur qu’il lui a enlevé son ami.

«J’appelle ça des pauvres types qui n’ont pas la force de passer à travers les épreuves de la vie», laisse-t-il simplement tomber. […] Peu importe ce que l’on va dire, ce que l’on va faire, Denis ne reviendra jamais, mais Mymy ne sera pas seule, on va être-là, on va l’aimer.»

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Élections Québec 2012 – Attentat au rassemblement du PQ : le suspect identifié


C’est incroyable que ca arrive au Québec un attentat envers un parti politique gagnant des élections .. il semble que la personne visée était la nouvelle première ministre Madame Marois .. mais une victime et un blessé ont été touché par ce gars qui semblerait avoir un comportement étrange d’après ceux qui le connaissait
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Élections Québec 2012 – Attentat au rassemblement du PQ : le suspect identifié

 

 

 

 

L’auteur présumé de l’attentat meurtrier commis en plein rassemblement de victoire péquiste au Métropolis, à Montréal, est Richard Henry Bain, 62 ans.

Il s’agit d’un résident de La Conception près de Mont-Tremblant, dans les Laurentides.

Le suspect a été amené à l’Hôpital Royal Victoria pour y subir une évaluation médicale.

Selon le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), il pourrait comparaître jeudi.

L’homme exploite un centre de pêche à La Conception. Il habite dans un milieu reculé. Selon un de ces amis, il aurait des comportements parfois excentriques et était suivi par un médecin. Richard Henry Bain aurait par exemple acheté pour 50 000 $ de provisions lors de la crise du H1N1.

Toujours selon son ami, il cherchait à obtenir une subvention pour transformer son centre en pourvoirie. Il n’était pas connu comme quelqu’un de politisé.

Le rassemblement du PQ a tourné au drame aux alentours de minuit. Alors que la chef péquiste Pauline Marois s’adressait à ses partisans, un homme a ouvert le feu près de l’entrée arrière de la salle du Métropolis, faisant un mort et un blessé grave.

Lisez l’entrevue avec l’auteur de ces images exclusives, le caméraman de Radio-Canada Martin Bouffard.

Un homme de 48 ans est mort sur les lieux. Il s’agit de Denis Blanchette, père d’une fillette de 8 ans. Il est de la région de Montréal.

Un autre homme de 27 ans a été transporté à l’hôpital pour traiter des blessures par balle. Il a subi une opération chirurgicale et sa condition est stable, a annoncé le Centre de santé de l’Université McGill dans un communiqué.

Les deux victimes sont des techniciens qui travaillaient pour le compte des Productions du Grand Bambou, a confirmé l’entreprise lundi matin.

Une troisième personne a été traitée pour un choc nerveux et a depuis reçu son congé de l’hôpital.

Vêtu d’une robe de chambre, le suspect s’est approché du vestibule arrière de l’édifice, avant de tirer plusieurs coups de feu. Il a ensuite allumé un incendie derrière le Métropolis avant de prendre la fuite à pied.

Selon la police, les deux victimes ont été atteintes à l’extérieur du bâtiment. Un agent de la Sûreté du Québec (SQ) a ensuite transporté l’une d’elles à l’intérieur, ce qui a fait naître une certaine confusion.

Le forcené a rapidement été arrêté par les policiers. Avant d’être emmené au poste de police, il a été entraîné menotté jusqu’à un véhicule en bafouillant des mots indistincts, ressemblant à « les Anglais se réveillent » ou « les Anglais sont arrivés ». « C’est la vengeance », a-t-il lancé.

On ignore pour le moment les motifs de l’agression.

Une affaire d’État

Lors d’un point de presse tôt mercredi matin, le porte-parole de la SQ Guy Lapointe a indiqué que la police provinciale mènera l’enquête qui sera effectuée conjointement avec l’unité des crimes majeurs du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM).

« La Sûreté du Québec a notamment le mandat d’assurer la protection de l’État, et dans la mesure où à ce stade-ci de l’enquête, il nous est impossible d’exclure que la personne qui était visée était la première ministre élue, la Sûreté du Québec prend la responsabilité de l’enquête », a-t-il déclaré.

M. Lapointe a indiqué que la SQ est satisfaite de l’intervention des policiers dans la mesure où ils sont intervenus rapidement pour assurer la sécurité de la première ministre élue. « En aucun temps Mme Marois n’était en danger », a-t-il souligné.

Peu après les événements, les techniciens en identité judiciaire du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) avaient été dépêchés sur les lieux et ont passé une partie de la nuit à reconstituer la scène de crime.

Selon le porte-parole du SPVM Ian Lafrenière, « possiblement » deux armes ont été retrouvées sur place.

Les policiers ont fouillé la camionnette du suspect, qui se trouvait à l’arrière du Métropolis, à la recherche de matières incendiaires. Ils ont indiqué que le véhicule ne renfermait pas d’explosifs.

Menaces et rumeurs
Un membre du Parti québécois dit avoir reçu des messages menaçants sur son téléphone cellulaire. Il entend déposer une plainte. Les autorités policières refusent de dévoiler l’identité de cette personne qui était partie prenante dans l’élection.

Par ailleurs, les médias sociaux ont relayé de nombreux témoignages selon lesquels les policiers avaient été avertis dans la journée de mardi qu’un attentat se préparait.

Les autorités policières ont réagi mercredi matin, affirmant qu’elles n’ont jamais été prévenues. Elles ont toutefois indiqué qu’elles entendaient étudier ce qui a été dit par les internautes afin de trouver des indices qui auraient pu laisser présager un tel événement.

Pauline Marois garde son sang-froid

La chef péquiste est « en bonne santé », a indiqué le SPVM. Pauline Marois a pu finir son discours à la hâte, après avoir été évacuée de la scène où elle s’adressait à ses militants.

Devant des partisans et des journalistes médusés, elle a été prestement entraînée dans les coulisses par deux de ses gardes du corps. Elle est ensuite revenue terminer son allocution accompagnée de ses candidats, puis elle a calmement demandé aux militants de quitter les lieux.

« Il est arrivé un petit incident malheureux, alors en quittant tranquillement, je crois que c’est ce qu’on peut faire de mieux. Moi, j’ai le goût de vous dire : allez-y lentement pour ne pas que les gens soient bousculés, n’est-ce pas? Et je veux vous dire du plus profond du coeur un merci d’être là avec moi ce soir », a-t-elle déclaré, sans savoir que des coups de feu avaient été tirés.

L’attentat meurtrier a suscité de nombreuses réactions de la part des partis politiques fédéraux et provinciaux.

Une page Facebook a été créée pour inviter les citoyens à prendre part à une vigile qui se tiendra à mercredi à 20 h, au Métropolis.

« En soutien aux victimes, aux familles des victimes, et à tout un peuple qui a besoin de paix. Puisque la peur et la haine n’amènent que plus de peur et de haine… Offrons-nous plutôt, ensemble, un peu d’amour et d’espoir. Souvenons-nous du 4 septembre 2012 », peut-on lire sur l’invitation.

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