Une Américaine nommée Marijuana obtient un doctorat sur l’impact des prénoms


L’impact d’un prénom chez un enfant peut être une expérience difficile à l’âge scolaire, mais quand le prénom est vraiment insolite, autant que les autres enfants et des adultes font leurs commentaires, même s’ils sont d’une autre ethnie. Cette femme Marijuana Pepsi Vandyck, une afro-américaine a eu une enfance difficile, mais elle a pris cette situation à son avantage et porte fièrement son prénom sans pour autant encourager d’autres parents.
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Une Américaine nommée Marijuana obtient un doctorat sur l’impact des prénoms


Crédits : The Milwau­kee Jour­nal

Repéré par Claire Levenson

Repéré sur Milwaukee Journal Sentinel

Son nom complet est Marijuana Pepsi Vandyck et elle a toujours refusé qu’on l’appelle Marie.


À 46 ans, Marijuana Pepsi Vandyck vient d’obtenir un doctorat sur un sujet qu’elle connaît intimement: l’impact des prénoms dans le cadre scolaire. Son histoire était déjà devenue virale en 2009, lorsqu’elle avait obtenu un master en éducation et expliqué à la presse qu’elle avait toujours refusé de changer de nom ou d’utiliser un surnom comme Marie. Elle pense que son prénom dur à porter lui a permis de développer une grande force de caractère et qu’il est donc en partie responsable de son succès, malgré une enfance difficile.

Aux États-Unis, les Afro-Américains des quartiers populaires ont parfois des noms atypiques et reconnaissables en tant que «noms noirs», comme Lakisha ou Jamal, et les personnes qui portent ces noms peuvent faire l’objet de discrimination. C’est sur ce thème que Marijuana Vandyck a fait son doctorat, qui est intitulé: «Prénoms noirs dans des écoles blanches: comportements des enseignants et perceptions des élèves». Pour ses recherches, Vandyck, qui dirige actuellement un programme de soutien aux étudiant.e.s défavorisé·es à Beloit College, a interviewé plusieurs élèves portant des noms inhabituels.

Un prénom unique

Ils et elles ont raconté que les profs leur posaient régulièrement des questions, ou faisaient des remarques sur leurs noms, une expérience que Marijuana connaît bien.

«Les gens en faisaient toute une histoire. Il n’y avait pas moyen d’y échapper», a-t-elle expliqué.

Marijuana n’a jamais rencontré d’autre personne portant le même nom, et elle a choisi un prénom plus classique pour son fils, Isaac.

Dans son travail auprès des étudiant·es, elle dit que son prénom est utile car il permet d’attirer l’attention sur son message. Par contre, lorsque des jeunes lui disent que Marijuana est un prénom sympa, elle leur conseille d’éviter de donner ce nom à leurs enfants.

Sur Linkedin, des producteurs de cannabis légal essayent régulièrement d’entrer en contact avec elle, mais même si elle est en faveur de la légalisation, Vandyck précise qu’elle n’a jamais fumé de joints.

http://www.slate.fr/

Pepsi va utili­ser des satel­lites pour proje­ter des pubs géantes dans le ciel nocturne depuis l’es­pace


Nous sommes vraiment inondé de publicité, c’est trop intrusif. Alors qu’en plus, ils utilisent l’espace pour leurs pubs est grotesques et c’est de la pollution nocturne sans compter de la pollution de l’espace. Si au moins cela ne serait pas pour la malbouffe ..
Nuage

 

Pepsi va utili­ser des satel­lites pour proje­ter des pubs géantes dans le ciel nocturne depuis l’es­pace

 

Crédits : StartRo­cket/Ulyces

par  Laura Boudoux

La société russe StartRo­cket a annoncé qu’elle allait prochai­ne­ment lancer dans l’es­pace des CubeSats, c’est-à-dire des nano-satel­lites, qui servi­ront de « panneau d’af­fi­chage orbi­tal ».

En asso­cia­tion avec Pepsi, l’en­tre­prise devrait ainsi pouvoir proje­ter d’im­menses publi­ci­tés dans le ciel nocturne, à la manière de constel­la­tions arti­fi­cielles. 

« Nous croyons au poten­tiel de StartRo­cket », confirme Olga Mangova, porte-parole de PepsiCo Russie, au site Digi­tal Trends. « Les panneaux d’af­fi­chage en orbite repré­sentent une révo­lu­tion pour le marché de la commu­ni­ca­tion », estime-t-elle.

La première publi­cité orbi­tale devrait vanter les mérites d’Adre­na­line Rush, « la bois­son éner­gi­sante non-alcoo­li­sée de PepsiCo Russie, une inno­va­tion de la marque qui soutient tout ce qui est non-confor­miste », annonce Olga Mangova.

Les mini-satel­lites de StartRo­cket seront placés en orbite à 450 kilo­mètres au-dessus de la surface terrestre, où ils déploie­ront des voiles en poly­es­ter d’en­vi­ron 10 m de diamètre, pour capter et réflé­chir la lumière du soleil, créant ainsi une image pixe­li­sée visible la nuit depuis la Terre.

D’après Vladi­len Sitni­kov, le PDG de StartRo­cket, les premiers tests de lance­ment devraient avoir lieu cet été, pour une première publi­cité en orbite visible dès 2021.

Un projet « peu judi­cieux » d’après Patrick Seit­zer, profes­seur d’as­tro­no­mie à l’uni­ver­sité du Michi­gan, et spécia­liste des débris spatiaux. « L’es­pace est de plus en plus encom­bré. Il y a actuel­le­ment plus de 20 000 objets en orbite, d’après l’ar­mée de l’air améri­caine. Seule­ment moins de 10 % de ces objets sont des satel­lites actifs, le reste étant des satel­lites morts, d’an­ciens corps de fusées et des pièces de vais­seaux spatiaux », explique-t-il auprès du site Astro­nomy.

Sources : PepsiCo/Astro­nomy

https://www.ulyces.co//

Pepsi va créer des chips pour femmes


Qu’est-ce qu’il ne faut pas inventer pour vendre leurs produits. À les croire, toutes les femmes sont snobs et que c’est par pudeur qu’elles ne managent pas des croustilles. Vu que cela sera dédié aux femmes, le prix sera plus chers que les sacs de chips conventionnels. Ce n’est pas moi qui vais encourager ce produit et de toute manière, c’est de la malbouffe
Nuage

 

Pepsi va créer des chips pour femmes

 

CHONESS VIA GETTY IMAGES

C’est bien connu, les femmes n’aiment pas se salir les mains et être vues en train de manger…

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Claire Tervé HuffPost

Après le dentifrice pour femmes, les stylos Bic pour femmes… La multinationale PepsicCo, à qui l’on doit, entre autres, les marques Doritos, Lay’s, Cheetos ou encore Benenuts, a annoncé la création d’un produit révolutionnaire: les chips pour femmes. Oui, oui.

À en croire la directrice générale du groupe, Indra Nooyi, interviewée par le site Freakonomistet repérée par Quartz.la gent féminine n’attendrait que cette nouvelle pour pouvoir enfin se ruer sur les paquets de chips. Car oui, jusqu’à présent, les femmes se retiendraient… par pudeur.

« Les jeunes garçons mangent des chips, se lèchent les doigts avec allégresse, et quand ils atteignent la fin du paquet,ils versent les dernières miettes directement dans leurs bouches parce qu’ils ne veulent pas perdre ce bon goût. Les femmes aimeraient faire la même chose, mais elles ne le font pas. Elles n’aiment pas mâcher trop fort en public. Et elles ne lèchent pas leurs doigts ou vident les miettes dans leurs bouches », explique Indra Nooy.

Pour résumer, elles n’aiment pas qu’on sache qu’elles aussi se nourrissent comme des être humains.

De fait, ces nouveaux paquets « pour elle », seront adaptés à leur cible et a leur prétendus modes de consommation.

« Le paquet de chips pour femme croustillera moins, aura une odeur moins forte, et un packaging apte à être glissé dans un sac à main ».

Les femmes n’attendaient probablement que cela pour être heureuses.

La marque s’était déjà fait remarquée pour sa pub polémique avec Kendall Jenner en avril 2017.

Ce texte a été publié originalement dans le HuffPost France.

http://quebec.huffingtonpost.ca

Un homard pêché avec une image de canette de Pepsi sur une pince


Comment prendre cette situation avec un homard ayant l’image d’une canette de Pepsi sur sa pince. ? Étonnement ? Drôle ? Écœurement de voir qu’on prend la mer, les fleuves, les rivières, les lacs pour des poubelles ?
Nuage

 

Un homard pêché avec une image de canette de Pepsi sur une pince

 

«On aurait dit que l’image avait été tatouée sur le homard», explique une pêcheuse.

 

La pêcheuse Karissa Lindstrand a eu toute une surprise alors qu’elle attachait les pinces d’un homard et qu’elle s’est aperçue que l’une d’entre elles était recouverte d’une image de canette de Pepsi.

Mme Lindstrand attache les pinces des homards sur le navire Honour Bound au large de Grand Manan, au Nouveau-Brunswick, depuis maintenant quatre ans. Bien qu’elle ait vu des homards à l’allure étrange au fil des ans, c’était la première fois qu’elle en trouvait un orné d’une image.

Elle a expliqué qu’on aurait dit que l’image avait été tatouée sur le homard, mais qu’elle aurait pu facilement être retirée en grattant.

Mme Lindstrand a dit avoir pris une photo avant de mettre le homard dans une caisse, qui a été envoyée à un acheteur.

Elle a indiqué ignorer complètement comment l’image a pu se retrouver sur le homard. Elle ne sait pas non plus si cela démontre qu’il y a beaucoup de déchets au fond de l’océan.

La pêcheuse a cependant précisé qu’au cours de ses quatre années de travail à bord du navire, elle n’avait jamais vu de déchet remonter dans les pièges.

http://quebec.huffingtonpost.ca

Pepsi annonce sa nouvelle boisson petit-déjeuner


Je ne suis pas d’accord, qu’on autorise des boissons de ce genre sous prétexte qu’ils contiennent des vitamines et du jus a s’annoncer comme une alternative du café pendant le petit déjeuner .. Ce serait a mon avis une catastrophes de plus dans l’alimentation surtout envers les jeunes …
Nuage

 

Pepsi annonce sa nouvelle boisson petit-déjeuner

 

kickstart

Source : Yahoo!

Dorénavant, vous pourrez agrémenter votre petit-déjeuner d’une boisson nommée Kickstart. Annoncée aujourd’hui par la compagnie PepsiCo, son goût se rapproche du Mountain Dew.

Elle contient 5 % de jus, un peu de caféine, de la vitamine B et de la vitamine C. PepsiCo a tenu à préciser qu’il ne s’agit pas d’une boisson énergisante. Pourtant, Kickstart est vendu dans des canettes semblables à du Monster avec des saveurs aussi variées que « orange citronnée énergisante » et « jus de fruits énergisant ».

PepsiCo désire ainsi offrir une alternative au thé, au café et au jus pendant le petit-déjeuner. Et pour les consommateurs qui ne désirent pas se gaver de sucre, Kickstart est composé d’édulcorants artificiels qui réduisent son total de calories à 80, soit environ la moitié du nombre observé dans une boisson gazeuse typique.

http://www.insolite.ca/

Un régime à base de Pepsi : vraiment ?


Croire que Pepsi, peut aider a maigrir est une insulte a de bonnes habitudes alimentaires .. Si cela a été permis au Japon, il faut espérer qu’au Canada cela ne passera pas .. Comment peut-on utiliser les problèmes de surpoids a des produits qui sont reconnu comme  des aliments vides et sans intérêt pour la santé
Nuage

 

Un régime à base de Pepsi : vraiment ?

 

Au Québec, le taux d’obésité  dépasse les 25 % et a plus que triplé durant les 10 dernières années pour la jeune génération.

La population est de plus en plus sensibilisée à l’importance d’une saine alimentation. Au Japon, une nouvelle campagne encourage la consommation de «fastfood». En effet, Pepsi lance un remède miracle à l’obésité, le Pepsi Spécial, qui incite à la surconsommation des boissons gazeuzes, un des principaux fautifs de cet excès de poids généralisé.  Les nutritionnistes québécois sont scandalisés par ce nouveau produit présenté comme étant la solution idéale au surpoids.

Ce produit, expliquent les nutritionnistes, contient de la dextrine. Cet ingrédient qui favorise la perte de poids, selon Pepsi. Cette substance bloque la transformation du gras dans le corps. Retrouvée dans le gruau, l’avoine ou le son, la dextrine naturelle aide en effet à diminuer la formation de gras. Cependant, les nutritionnistes québécois s’entendent sur le fait que la dextrine artificielle n’a pas cette propriété.

Le nouveau produit est craint par les professionnels de la nutrition au Québec. Ils sont convaincus que les adeptes de Pepsi augmenteraient leur consommation en se sentant moins coupables. Les faux discours pourraient en tromper plus d’un et encourager une mauvaise alimentation. Pour l’instant, il est seulement disponible sur le marché Japonais. Il reste à espérer que le Canada ne le commercialise pas.

Lavinia Duse – PasseportSanté

http://www.passeportsante.net

Le Pepsi Special fait-il vraiment maigrir?


Pis quoi encore !!! C’est tellement stupide de prendre des mauvais aliments en ajoutant un petit quelque chose qui aurait sois-disant des effets positifs sur la santé, alors que les mauvaises habitudes alimentaires  ne changent pas .. C’est tromper les gens qui j’espère ne mordrons pas a l’hameçon
Nuage

 

Le Pepsi Special fait-il vraiment maigrir?

 

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Au Japon, la multinationale Pepsi vient de mettre sur le marché une boisson censée faire brûler les graisses. Le nom de cette potion magique qui ferait perdre du poids même si elle est hyper sucrée? Pepsi Special. Hum… Nous prendrait-on pour des cruches?

La boisson gazeuse, offerte seulement au Japon pour le moment, contiendrait de la dextrine synthétique. D’après Pepsi, la dextrine synthétique procurerait un sentiment de satiété rapidement, elle permettrait de mieux contrôler la faim, le nombre de calories ingérées et donc favoriserait l’amaigrissement… 

La dextrine, présente naturellement dans certains aliments bons pour la santé comme le son, l’avoine ou le gruau, a effectivement la propriété de bloquer la quantité de graisses absorbées par le corps. Mais si ce fait a été prouvé scientifiquement, il n’en est rien pour la dextrine synthétique que contient la boisson miracle de Pepsi.

Capture d’écran 2012-11-26 à 09.11.10La page d’accueil du site web de Pepsi Special Japon

La nouvelle a créé l’indignation des nutritionnistes, tout comme les publicités. En résumé, on essaie de nous faire croire que ce n’est pas grave de manger des hamburgers et des frites, tant qu’on boit du Pepsi Special pour «équilibrer» le tout et nous empêcher de prendre du poids… Vraiment?

http://lafouinecuisine.ca/

L’industrie alimentaire joue la carte de la nostalgie


Vous avez remarquer que l’ont parle souvent des moments de notre enfance, des tendances d’autrefois et ce que ce soit a la télévision, musique, mode … Le monde de l’alimentation n’est pas sans reste car eux aussi visent les souvenirs et pour y arriver joue sur nos émotions du temps ou les familles étaient plus unies, ou qu’on mangeaient des mets fait maison … Oui ce temps-la !!!! Vous voyez dans notre monde de consommation tout est de savoir utiliser la psychologie des gens pour vendre .. Peut importe si nous en avons vraiment besoin ou non .. il faut que ce soit rentable
Nuage

 

L’industrie alimentaire joue la carte de la nostalgie

L'industrie alimentaire joue la carte de la nostalgie

Au cours des prochains jours, un emballage anniversaire de biscuits Oreo sera mis en vente.

LE SOLEIL, JOCELYN BERNIER

 

Claudette Samson
Le Soleil

(Québec) La tendance vintage est partout, dans la mode, en musique, dans les émissions de télé… et en alimentation. Au début mars, ce sera au tour de la compagnie Kraft Foods de jouer à fond la carte de la nostalgie à l’occasion du 100e anniversaire du biscuit Oreo.

L'industrie alimentaire joue la carte de la nostalgie

 

Le Soleil, Jocelyn Bernier

L'industrie alimentaire joue la carte de la nostalgie

 

Le Soleil, Jocelyn Bernier

«S’amuser avec un biscuit Oreo est un souvenir réconfortant pour des millions de personnes dans le monde», écrit l’entreprise dans un communiqué.

Pour l’occasion, elle a même produit un sondage mondial (!) selon lequel ceux et celles qui réussissent à garder leur âme d’enfant sont des espèces en voie de disparition. Des «célébrations» auront lieu dans une vingtaine de pays, et des activités spéciales seront proposées à ses 23 millions de fans sur Facebook.

Les grands-parents sont quant à eux invités à partager le plaisir du «Tournez, léchez, trempez» de leur enfance avec leurs petits-enfants. Bref, Oreo est «tout près de notre coeur»…

Le Whippet de Dare n’est pas en reste, lui qui souligne présentement son 85e anniversaire et «fait partie de notre mémoire collective».

Encore là, les amateurs peuvent se rendre sur Facebook et voter pour la prochaine saveur qui sera mise en marché, en plus de partager leur méthode favorite pour manger le populaire biscuit à la guimauve.

Et quoi d’autre… Corn Flakes, qui sort une boîte en quantité limitée avec l’image vieillotte d’un petit garçon comme il ne s’en fait plus. Il y a quelques années, on a eu droit au retour de la bouteille de Coke traditionnelle, au Pepsi Rétro, à la bouteille de bière à l’ancienne avec La Bolduc d’Unibroue. Des symboles surannés traversent le temps (Géant vert, Aunt Jemima…), parce que les consommateurs y sont attachés.

On le devine, la tendance est payante pour les compagnies. Mais qu’est-ce qui se passe donc dans notre subconscient pour que l’on soit si sensibles aux rappels de notre passé?

Clairement, les fabricants de produits alimentaires misent sur la forte charge émotive qui entoure le geste de manger, disent d’entrée de jeu Véronique Provencher, nutritionniste à l’Université Laval spécialisée dans les facteurs psychologiques liés à l’alimentation, et Luc Dupont, professeur au département de communication à l’Université d’Ottawa, qui s’intéresse particulièrement aux stratégies de marketing.

Bien d’autres arguments peuvent être utilisés par les fabricants : faire partie d’une gang, le pouvoir de séduction, etc.

 Mais pour Luc Dupont, la nostalgie est une émotion «extrêmement puissante», parce qu’elle nous ramène à une époque où la fabrication des aliments était artisanale et souvent empreinte d’amour. Celle de grand-maman qui cuisinait des biscuits ou des beignes spécialement pour notre venue. L’ère d’avant l’industrialisation et les aliments congelés.

«Un temps sans faille, plus heureux, plus équilibré, quand papa et maman vivaient ensemble, que la vie était plus facile.» Et ce, même si cette image n’a rien à voir avec la réalité.

L'industrie alimentaire joue la carte de la nostalgie

 

Le Soleil, Jocelyn Bernier

Il dit entendre régulièrement des gens dire «avec le plus grand sérieux» que le Coca-Cola vendu dans la traditionnelle bouteille verte est «bien meilleur», ce qui le fait bien rire.

Un phénomène récent

Le premier à avoir mis le doigt sur ce phénomène est le psychanalyste juif d’origine autrichienne Ernest Dichter, qui a émigré aux États-Unis durant la Seconde Guerre mondiale. Il avait alors été recruté par des compagnies d’alimentation qui voulaient savoir comment mieux appâter leurs clients.

Avant cette époque, les emballages des différents produits étaient relativement semblables, et les arguments de vente assez similaires. Mais on découvrait tout à coup que les aliments «ont une personnalité», explique le professeur Dupont. Ainsi, certains sont perçus comme «joyeux» (les fraises), alors que d’autres sont «sévères», par exemple le brocoli.

Quand on y regarde de plus près, on constate toutefois que ce sont surtout des aliments de type gâteries qui se retrouvent au coeur de ces campagnes de mise en marché. C’est que dans notre subconscient, ils sont associés aux récompenses que nous recevions enfants, lorsque nous avions été sages, avance le spécialiste.

Et ce qui est encore plus étonnant, c’est que la nostalgie fonctionne aussi avec les jeunes, qui veulent volontiers croire que «c’était mieux avant».

La nutritionniste Véronique Provencher observe pour sa part que c’est une bonne façon de mousser des produits qui, autrement, peuvent difficilement prétendre à une place de choix dans le Guide alimentaire canadien.

«C’est astucieux», dit-elle.

Dans leur travail clinique, les nutritionnistes amènent d’ailleurs leurs clients à cette prise de conscience pour comprendre pourquoi ils abusent de tel ou tel aliment, les frites par exemple.

Apparemment, la plupart des gens résistent difficilement à ce transfert émotif envers l’emballage et, conséquemment, le produit qu’il renferme. Pourtant, selon Luc Dupont, la majorité des consommateurs ne distinguent pas à l’aveugle deux produits comparables.

La prochaine fois que vous arpenterez les allées de votre épicerie, tentez d’identifier vos propres émotions devant certaines images, et les raisons qui vous incitent à choisir un produit en particulier. Il y a bien des chances pour que le prix ou la liste des ingrédients n’expliquent pas tout!

Et si, malgré tout, vous doutez encore des motivations des commerçants, méditez sur cette petite phrase tirée d’une entrevue accordée à La Presse Canadienne par Galen G. Weston, président exécutif du conseil d’administration de la chaîne Loblaws, en novembre 2010 :

«Nous sommes fondamentalement agnostiques face à ce que nous vendons. Nous nous en foutons. Nous nous préoccupons de la quantité de produits que nous vendons et de leurs prix, mais cela nous importe peu de vendre des brocolis ou des biscuits Oreo.»

Et voilà. La boucle est bouclée.

http://www.cyberpresse.ca

Un élu veut interdire l’utilisation de foetus dans les aliments


Les élections laisse place a plusieurs promesses dont certains ont des propos assez inquiétants Doit-on prendre ces allégations au sérieux ou simplement juger que cela est de la pure invention pour espérer gagner des votes
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Un élu veut interdire l’utilisation de foetus dans les aliments

 

États-Unis - Un élu veut interdire l'utilisation de foetus dans les aliments

Manifestation anti-avortement à Washington.

© MANDEL NGAN / ARCHIVES AFP

CHICAGO – Un sénateur d’Oklahoma (sud) vient de déposer un projet de loi visant à interdire l’utilisation de foetus dans les aliments, ouvrant l’une des batailles les plus étranges à ce jour dans le combat plus général contre l’avortement aux États-Unis.

Ralph Shortey, membre du Sénat d’Oklahoma, a assuré que sa proposition de loi était sérieuse et avait pour but d’éveiller les consciences et d’empêcher les entreprises de se lancer dans des pratiques «immorales».

Pour ce législateur républicain, certaines sociétés ont utilisé des cellules souches embryonnaires et «des reins de foetus avortés» comme «exhausteurs de goût» de saveurs artificielles, a-t-il indiqué mercredi à l’AFP.

«Est-ce très éthique d’avoir recours à ce que je considère comme une vie humaine détruite pour permettre à la nourriture d’avoir meilleur goût?», a lancé M. Shortey, lors d’une interview par téléphone.

Son texte affirme ainsi que «nulle personne ou entité ne doit pouvoir fabriquer ou vendre, en connaissance de cause, de la nourriture ou tout autre produit destiné à la consommation humaine contenant des cellules de foetus humains avortés ou ayant impliqué des foetus humains avortés dans la fabrication de ces aliments».

L’élu s’était déjà illustré par d’autres projets de loi controversés. Il avait par exemple réclamé que les candidats à la Maison Blanche fournissent une preuve de citoyenneté, au moment de la campagne contre le président Barack Obama accusé de ne pas être né aux États-Unis.

M. Shortey assure qu’il mène l’enquête sur l’utilisation de cellules souches embryonnaires ou de foetus dans la nourriture depuis un an, après avoir appris que des groupes anti-avortement avaient lancé un boycott contre Pepsi, soupçonné d’avoir recours à ces pratiques.

L’entreprise américaine a rejeté ces accusations.

«Pepsico ne conduit ni ne finance aucune recherche utilisant des tissus humains ou des cellules issues d’embryons», a-t-elle démenti dans un communiqué.

L’agence américaine du médicament et de la sécurité alimentaire (FDA) s’est quant à elle refusé à tout commentaire.

 

http://fr.canoe.ca/