Le Saviez-Vous ► L’énigmatique file d’attente


Les files d’attente, autrefois, était en cas de pénurie. Aujourd’hui, il y a les files qu’on ne peut pas éviter comme à la caisse à l’épicerie, ou encore les bouchons de circulation, tout le monde en fait l’expérience plus souvent qu’on le voudrait. Alors pourquoi que des gens sont prêts a attendre des longues heures à une température qui n’est pas toujours agréable pour l’ouverture d’un magasin, d’un nouveau IPhone ou autres … ?
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L’énigmatique file d’attente

 

Ils étaient plus de 4000 en file à... (photo Yan Doublet, Le Soleil)

Ils étaient plus de 4000 en file à attendre l’ouverture du nouvel IKEA de Québec, il y a deux semaines.

PHOTO YAN DOUBLET, LE SOLEIL

 

SILVIA GALIPEAU
La Presse

Le mystère

Pourquoi diable aller passer des heures, voire une nuit entière, entassés, souvent sous la pluie, parfois dans le froid, pour l’ouverture d’un magasin, le lancement d’un téléphone, d’une paire de chaussures, d’un nouveau parfum de crème glacée, quand on pourrait s’y rendre tranquillement, en paix, le lendemain? Pourquoi s’imposer une telle torture? C’est la question que tous les sceptiques se posent. La question est d’autant plus criante qu’on sait tous qu’on peut en prime commander en ligne, du doux confort de son foyer, et ce, souvent pour le même prix, sueurs froides et temps désespérément perdu en moins.

L’histoire

En fait, le phénomène des files d’attente ne date pas d’hier. Et pour comprendre la frénésie qui a pris d’assaut Québec cette semaine, il faut remonter dans le temps, jusqu’aux débuts de la révolution industrielle, plus précisément. Par définition, il y a file quand il y a rareté, voire pénurie. Pénurie de vivres dans une communauté, par exemple. Les premières files du genre seraient apparues en France, dans la foulée de la Révolution française. Les historiens font souvent allusion aux files qui se formaient à l’époque devant les boulangeries, le peuple affamé espérant mettre la main sur une précieuse baguette.

Liberté, égalité, fraternité: «attendre patiemment son tour, c’était traiter tout le monde comme des égaux», indique David Andrews, l’auteur d’un essai sur la psychologie des files d’attente (Why Does the Other Line Always Move Faster?), dans une entrevue au Toronto Star.

On a en outre observé le même phénomène de files induites par la rareté pendant la Seconde Guerre mondiale ainsi que dans les pays communistes, le peuple étant ici soumis à un rationnement.

 

PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE

Aujourd’hui

De nos jours, on observe des files d’attente dans une foule de situations: à l’épicerie, au bureau de poste, à l’arrêt de bus, à l’hôpital, dans les bouchons de circulation. Ce sont des files provoquées par une rareté de caisses, d’employés, d’autobus, d’espace. Elles causent bien des désagréments, stress, anxiété, et ne plaisent évidemment à personne. On pourrait plaider qu’il y avait effectivement pénurie d’ameublements suédois dans la Vieille Capitale. Mais il y a plus. Les files devant le nouvel IKEA, à l’expo de Yayoi Kusama ou à Osheaga, par exemple, ne sont pas exactement du même ordre. Ce sont ici des files que les gens s’imposent par choix, en quelque chose. Comment comprendre? Nous y arrivons enfin.

La file comme événement

On assiste ici à un phénomène distinct : le phénomène de la «queue chic». C’est à Richard Larson, professeur au Massachusetts Institute of Technology (MIT) qui a consacré les 40 dernières années à scruter le dossier (au point où il se fait appeler Doctor Queue, ça ne s’invente pas), que l’on doit le terme.

Cette «queue» est ici «vécue comme une expérience collective, un événement que l’on gardera en mémoire et que l’on pourra raconter à ses proches», dit-il, dans Le Monde.

Une foule d’études sociologiques, psychologiques et économiques abondent dans le même sens. Bien sûr, certains sont ici à l’affût d’aubaines. Mais il y a plus. Si les soldes du lendemain de Noël, dans certaines familles, sont une aventure qui relève parfois du rituel, le fait de se joindre à de telles files d’attente incarne souvent un geste identitaire. Ou plutôt la confirmation d’une certaine identité, bref l’appartenance à une communauté. Ainsi, si l’on se considère comme foodie, on se devra d’être au lancement de tel restaurant, entouré de ses pairs. Idem pour les fashionistas, à l’ouverture d’une nouvelle boutique. L’attente est alors perçue comme collective, elle y trouve son sens et fait du coup partie intégrante de l’aventure. Peut-être, qui sait, la surpasse-t-elle même un peu… Le psychologue de la consommation Kit Yarrow, dans Money, compare carrément le phénomène à un «mini Burning Man», un événement culturel qui a lieu chaque année dans le désert de Nevada et qui attire des dizaines de milliers de visiteurs.

PHOTO FANNY LACASSE, ARCHIVES LA PRESSE

La science des files d’attente

Croyez-le ou non, mais le temps que vous passez à faire des files intéresse les chercheurs depuis plus de 100 ans. Car qui dit attente, dit aussi risque de pertes. La toute première théorie des files d’attente a été élaborée au début du XXe siècle, au Danemark, par un ingénieur de la compagnie de téléphone de Copenhague, A.K. Erlang. À l’époque, l’ingénieur cherchait à optimiser le nombre de lignes téléphoniques et d’opérateurs (indispensables pour relier les interlocuteurs entre eux) pour assurer un bon fonctionnement du réseau dans la capitale. Depuis, on s’intéresse davantage à la psychologie des files d’attente. Pourquoi? Parce qu’attendre est une expérience éminemment subjective. Comme le résume régulièrement le pape des «files» Richard Larson:

«La psychologie est ici plus importante que la statistique», ne serait-ce que parce que, selon lui, on a aussi tendance à surestimer d’environ 36 % le temps passé en file.

Survivre aux files

Le saviez-vous? Depuis des décennies, les entreprises élaborent des stratégies pour nous faire oublier le temps perdu. Ce n’est pas un hasard s’il y a des miroirs près des ascenseurs (une astuce qui remonte au début des années 50), des bonbons près des caisses dans les supermarchés, des télés dans les salles d’attente, ou de l’animation dans le stationnement d’IKEA. On surestime aussi parfois volontairement votre temps d’attente, histoire de vous offrir une agréable surprise, une fois votre tour venu. Cela dit, vous, individuellement, que pouvez-vous faire pour survivre aux files? À l’épicerie, par exemple, si vous avez toujours l’impression que la ligne d’à côté va plus vite (vous n’avez pas tort, c’est mathématique, vous avez effectivement statistiquement peu de chance de tomber dans la file la plus rapide), vous pourriez opter pour les rangées de gauche (la majorité des droitiers ayant tendance à préconiser la droite), puis pour les caissiers moins jasants, suggère le New York Times. Peut-être pourriez-vous aussi essayer de vous faire des amis, et qui sait, vivre votre mini Burning Man à vous. Mais au bout du compte, vous devrez tout bonnement prendre votre mal en patience.

Les files d’attente en chiffres

> Une à deux années: D’après les estimations, on passerait de un à deux ans de notre vie à attendre en file (une estimation qui inclut le temps passé dans les bouchons).

> 37 milliards: Nombre d’heures que les Américains passent chaque année à faire la file

> 36 %: Surestimation du temps passé à faire des files

> Une heure par semaine: Temps moyen passé chaque semaine par 80 % des Français dans une file d’attente.

Sources: The New York Times, Le Monde

https://www.lapresse.ca/

Au Venezuela, les frites McDo sont de retour, mais elles coûtent 133 dollars


Est-ce de l’arrogance de la part de McDonald’s offrir une portion de frite a un prix plus qu’exorbitant. Pourquoi  Burger King, ne semble pas avoir de problème
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Au Venezuela, les frites McDo sont de retour, mais elles coûtent 133 dollars

 

Des frites dans un restaurant McDonald's | Katy Warner via Flickr CC License by

Des frites dans un restaurant McDonald’s | Katy Warner via Flickr CC License by

Repéré par Christophe-Cécil Garnier

 

En pénurie de frites depuis dix mois, la firme la plus célèbre de burgers a réintroduit son accompagnement phare sur le marché vénézuélien. Seul problème: leur prix.

Vous ne le saviez sûrement pas mais depuis janvier 2015, les frites de McDonald’s étaient aussi rares que les licornes au Venezuela. La firme américaine avait blâmé un différend contractuel et les bâtonnets de pommes de terre s’étaient fait remplacer par des frites de manioc (ce qui n’était pas du goût de nombreux clients). Son rival, Burger King, en avait d’ailleurs profité pour expliquer que les frites étaient bien présentes dans ses restaurants.

Début novembre, McDonald’s a fièrement annoncé que l’accompagnement phare du burger était de retour, en plus 100% vénézuéliennes. Fusion explique cependant qu’une grosse portion de ces «nouvelles» frites coûtait la bagatelle de 800 bolivars, soit 133 dollars selon le taux de change officiel du pays.

«Qu’attendez-vous pour essayer?» demande la filiale de McDonald’s au Venezuela.

Si au marché noir les mêmes frites coûtent bien 1,15 dollars, elles correspondent tout de même à presque 10% du salaire minimum selon le taux du marché noir, qui se situe à douze dollars mensuels.

Un retour teinté d’une certaine indifférence

Les nouvelles frites proviennent directement des fermes vénézuéliennes car il est trop difficile en ce moment d’importer des pommes de terre, avec la situation de pénurie qui touche le pays.

Le retour des frites McDonald’s a donc surtout provoqué l’indifférence des Vénézuéliens, qui continuent de critiquer l’effondrement de l’économie.

«La situation du Venezuela est de pire en pire», a indiqué la directrice générale de RBC Capital Market’s à Business Insider cet été.

http://www.slate.fr/

Quand des enfants du tiers monde lisent les problèmes des occidentaux, ces derniers ne semblent soudain plus vraiment être des problèmes…


On se plaint souvent le ventre plein, de nos petits inconvénients de notre petite vie … Alors que dans les pays en voie de développement, ils auraient toutes les raisons pour nous juger ingrats avec nos petites misères
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Quand des enfants du tiers monde lisent les problèmes des occidentaux, ces derniers ne semblent soudain plus vraiment être des problèmes…

 

 

Vous connaissez sûrement les « problèmes de riches ». Si vous vivez dans un pays occidental, vous être probablement coupable d’avoir prononcé l’une ou l’autre de ces phrases, pour une raison ou une autre…

Bien sûr, les petits inconvenants peuvent parfois ruiner notre journée. Mais avec un peu de perspective, avoir des sièges en cuir froids quand vous entrez dans votre voiture en hiver n’est pas la fin du monde. Par contre, ne pas avoir accès à de l’eau salubre, c’est une toute autre histoire.

Et c’est pour bien montrer ce que le mot « problème » signifie vraiment que Water Is Life a lancé la campagne vidéo “First World Problems Anthem”, que voici.

Cette vidéo présente simplement des personnes venant de pays défavorisés qui lisent des tweets portant le hashtag #FirstWorldProblems (en français : « problèmes d’occidentaux » ou #ProblèmesDeRiches ). Ce contraste terrible par son absurdité risque de faire paraître la file d’attente au Starbucks un petit peu plus supportable…

http://www.demotivateur.fr/

L’ONU coupe les rations alimentaires d’un million de Zimbabwéens


Pendant que nos poubelles sont lourdes et pleines du a notre gaspillage. Alors que la NASA sélectionne les futurs colonisateurs de la planète Mars a coup de milliards de dollars. Des organismes qui aident les pays les plus pauvres sont a bout de ressources …
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L’ONU coupe les rations alimentaires d’un million de Zimbabwéens

 

Au moins 2,2 millions de personnes – un quart de la population rurale du Zimbabwe – auront besoin d’aide alimentaire jusqu’à la prochaine moisson, en mai, selon les estimations des agences humanitaires et des services gouvernementaux.

PHOTO ALEXANDER JOE, AFP

Agence France-Presse
HARARE, Zimbabwe

Environ un million de Zimbabwéens déjà très démunis sont menacés de souffrir de la faim, le Programme alimentaire mondial (PAM) ayant annoncé mardi qu’il supprimait des rations de nourriture par manque de crédits.

«Nous avions espéré augmenter nos aides saisonnières (…) ces prochains mois avec des distributions de nourriture et, dans quelques endroits, d’argent liquide», a déclaré Tomson Phiri, porte-parole du PAM – agence de l’ONU – au Zimbabwe, alors que le pays entre dans une période critique appelée la «saison de la faim».

«Mais nous avons dû supprimer les rations pour un million de bénéficiaires ces récents mois, et nous sommes sur le point de faire des coupes encore plus fortes ces prochains mois», a dit M. Phiri dans un communiqué.

Au moins 2,2 millions de personnes – un quart de la population rurale du Zimbabwe – auront besoin d’aide alimentaire jusqu’à la prochaine moisson, en mai, selon les estimations des agences humanitaires et des services gouvernementaux.

Les prix de la nourriture ont doublé depuis l’année dernière, ce qui a poussé beaucoup plus de Zimbabwéens dans l’adversité, selon le PAM.

L’Agence de l’ONU a besoin de 80 millions de dollars pour nourrir les Zimbabwéens souffrant de malnutrition ces six prochains mois.

Jusqu’ici, cette agence a disposé seulement de 20 millions de dollars, et s’attache à trouver les 60 millions restants, a dit à l’AFP à Johannesburg le porte-parole régional du PAM, David Orr.

Les régions les plus touchées se situent dans l’ouest, le centre et le sud du pays, a dit M. Phiri.

«Nous sommes très inquiets pour la sécurité alimentaire dans les régions rurales, maintenant», a-t-il dit.

La semaine dernière, le gouvernement, à court de liquidités, du président Robert Mugabe a dit qu’il importerait 150 000 tonnes de céréales des pays voisins pour prévenir des pénuries de nourriture.

La production agricole a diminué ces dernières années au Zimbabwe, le gouvernement invoquant les bas rendements dus à une météo imprévisible.

Mais des critiques se sont élevées selon lesquelles les pénuries sont causées par les réformes agraires du président Robert Mugabe, consistant à saisir les terres des fermiers blancs pour les redistribuer à des fermiers noirs.

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Le réchauffement rendra l’eau rare pour 500 millions de personnes


Je ne sais pas si vraiment, on se rend compte de l’impact des changements climatiques, mais les enfants qui naissent aujourd’hui, vont surement connaitre les conséquences de notre non-action
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Le réchauffement rendra l’eau rare pour 500 millions de personnes

 

Les régions du Proche et du Moyen-Orient, l'Afrique... (PHOTO PABLO TOSCO, ARCHIVES AFP/OXFAM)

Les régions du Proche et du Moyen-Orient, l’Afrique du Nord (ci-dessus, une femme s’approvisionne en eau à un puits de Natriguel, dans le sud de la Mauritanie, en février 2012), le sud de l’Europe et le Sud-Ouest des États-Unis sont en première ligne, précisent les auteurs de l’étude.

PHOTO PABLO TOSCO, ARCHIVES AFP/OXFAM

Agence France-Presse
Paris

Le changement climatique va créer ou accroître la pénurie en eau pour environ 500 millions de Terriens, dans le scénario optimiste d’un réchauffement contenu à 2 °C en 2100, notamment en Asie, en Afrique du Nord et dans la région méditerranéenne, selon une étude parue mardi.

En cas de réchauffement de 3,5 °C, soit la trajectoire actuellement suivie par la planète, quelque 700 millions de personnes pourraient être concernées, estime cette étude de l’Institut de recherche sur l’impact climatique de Postdam (PIK) publiée dans Environmental Research Letters.

L’étude tente de mieux mesurer l’impact du réchauffement climatique sur la disponibilité en eau douce dans les prochaines décennies, alors que 1,3 milliard de personnes vivent déjà dans des régions en pénurie d’eau.

La situation de pénurie en eau correspond à moins de 1000 m3 d’eau par personne et par an, rappelle Dieter Gerten, l’un des auteurs. À partir de différents scénarios possibles de réchauffement en 2100 par rapport à l’époque pré-industrielle, les chercheurs ont évalué le nombre de personnes qui entreraient en situation de pénurie ou, pour celles vivant déjà dans des régions en pénurie, qui connaîtraient une hausse sensible de cette pénurie.

Ainsi, selon leurs simulations, quelque 500 millions de personnes pourraient être exposées à une pénurie nouvelle ou aggravée en cas de réchauffement de 2 °C. Elles seraient environ 670 millions en cas de réchauffement de 3,5 °C et près de 800 millions en cas de hausse de +5 °C.

Les régions du Proche et du Moyen-Orient, l’Afrique du Nord, le sud de l’Europe et le Sud-Ouest des États-Unis sont en première ligne, précisent les auteurs.

Les négociations internationales contre le réchauffement climatique ont officiellement adopté l’objectif de contenir le réchauffement à 2 °C par rapport à l’époque pré-industrielle, mais les engagements actuels des pays quant à la réduction des émissions de gaz à effet de serre mettent la planète sur la trajectoire d’une hausse de 3,5 °C d’ici la fin du siècle, rappellent les auteurs.

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Explosion dans une usine au Japon: risque de pénurie mondiale de couches


Une bonne raison pour se mettre aux couches lavables .. surtout que ces couches aujourd’hui sont vraiment bien faites ..et c’est beaucoup moins pire qu’avant … Ca serait mieux aussi pour l’environnement
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Explosion dans une usine au Japon: risque de pénurie mondiale de couches

 

Des piles de couches pour enfants (John MacDougall AFP/Archives)

Des piles de couches pour enfants John MacDougall AFP/Archives

Une explosion sur le site d’une importante usine de production de polymères à Himeji, dans l’ouest du Japon, fait craindre une pénurie mondiale de couches, a rapporté dimanche le quotidien nippon Sankei Shimbun.

Un réservoir de l’usine du groupe Nippon Shokubai, qui se trouve dans la préfecture de Hyogo, a explosé samedi, tuant un pompier et en blessant 35 autres.

L’entreprise a une part de marché mondiale de 20% dans les polymères hyperabsorbants entrant dans la composition des couches, et sa production pourrait être durement obérée par l’accident, selon le journal.

L’usine de Himeji produit 320.000 tonnes de polymères par an. Nippon Shokubai préparait une augmentation de sa production pour faire face à la hausse de la demande chinoise, ajoute le Sankei Shimbun.

http://www.ladepeche.fr