Les téléphones en passe de révolutionner la médecine


Alexander Graham Bell n’aurait jamais pu imaginer jusqu’où irait l’invention du téléphone. Aujourd’hui, c’est un moyen de communication orale, écrite, et visuelle. Plus encore, la médecine semble aller vers une révolution grâce au téléphone
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Les téléphones en passe de révolutionner la médecine

 

SMARTPHONE MEDICINE

Les smartphones sont en passe de révolutionner la façon de diagnostiquer et de traiter des maladies chroniques grâce à des capteurs et des applications utilisés à des fins médicales, ont expliqué vendredi des chercheurs dans une conférence scientifique.

« La caméra, le flash, le micro, le GPS » des téléphones portables sont « de plus en plus performants » et capable de « rivaliser avec des instruments d’imagerie spécialisés », a expliqué Shwetak Patel, professeur de science informatique et d’ingénierie à l’université de Washington à Seattle, à la conférence annuelle de l’American Association for the Advancement of Science de Boston.

Les smartphones peuvent déjà faire office de podomètre, compter les calories consommées ou mesurer le rythme cardiaque.

Mais téléphones mobiles et tablettes électroniques peuvent aussi devenir des outils de diagnostics performants en modifiant l’utilisation de leurs capteurs.

« On peut se servir des micros pour mesurer les capacités pulmonaires et détecter une crise d’asthme ou une broncho-pneumopathie chronique obstructive », a précisé le professeur Patel, ce qui permet de mieux contrôler ces pathologies chroniques en dehors du cabinet du médecin.

Il est aussi possible de se servir de la caméra et du flash pour mesurer, sur un doigt, à l’aide d’une application, le taux d’hémoglobine dans le sang et déterminer si la personne est anémique ou manque de fer. Ces application font actuellement l’objet d’une demande d’autorisation auprès de l’Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux (Food and Drug Administration).

Un capteur de mouvement dans les smartphones peut être utilisé pour détecter l’ostéoporose, une diminution de la densité osseuse normalement diagnostiquée par un scanner.

Il suffit de tenir le téléphone dans une main et de taper sur son coude pour créer des ondes détectées par le capteur de mouvement de la caméra. Une diminution de la densité de l’os se traduit par un changement de la fréquence des ondes.

« On peut ainsi créer des outils de diagnostic et de dépistage qui étaient impossibles dans le passé, ce qui bouleverse la manière de diagnostiquer, de traiter et de gérer des maladies chroniques », résume le professeur Patel.

« On peut imaginer un impact encore plus grand de ces avancées dans les pays en développement où de tels équipements de dépistage n’existent quasiment pas dans les cabinets médicaux », pointe-t-il.

Réduction des coûts

Dans les pays développés, ces nouveaux outils médicaux individualisés changent la relation entre les patients et les médecins en donnant aux malades la possibilité d’obtenir fréquemment des données médicales qui n’était auparavant recueillies qu’une fois par an dans le cabinet du médecin.

Les performances des téléphones portables permettent déjà d’aider des malades atteints de diabète ou de cancers à mieux gérer leur maladie, indique Elizabeth Mynatt, professeur d’informatique interactive au Georgia Institute of technology.

« Notre étude montre que la technologie portable a profondément modifié le comportement de ces malades (…) capables de mieux se prendre en main », dit-elle.

Ces chercheurs ont fourni une tablette électronique à des femmes issues de milieux modestes et traitées pour un cancer du sein, permettant un accès en temps réel à toutes les informations sur le diagnostic, la gestion de leur traitement ou les effets secondaires. L’application peut également apporter une aide si les patientes n’ont pas les moyens de payer un déplacement pour aller se faire soigner.

« La généralisation des plateformes mobiles est très encourageante pour répondre aux disparités socio-économiques dans l’accès aux soins médicaux », juge la professeur Mynatt.

Gregory Hager, directeur du Centre d’ingénierie et de soins médicaux à la faculté de médecine Johns Hopkins, relève que de plus en plus de médecins et de chercheurs dans cette université voient dans les smartphones et les plateformes mobiles un moyen prometteur de recueillir de vastes quantités de données médicales pour effectuer des essais cliniques plus performants.

Actuellement, une étude clinique coûte au moins 12 millions de dollars. Avec les smartphones, il est possible d’effectuer des « micro-essais cliniques beaucoup plus efficaces » avec des données en temps réel, plus proches de la réalité, et pour un coût nettement plus bas, a-t-il expliqué.

http://quebec.huffingtonpost.ca

Des cas de scorbut diagnostiqués dans plusieurs pays


En fin novembre, j’ai mis un billet semblable à celui-ci de l’apparition de le scorbut en Australie. Il y a 4 jours, j’ai vu qu’il y avait 2 cas au Québec, et au Royaume-Uni, ils ont aussi des cas de cette maladie. C’est vraiment une question de mauvaises habitudes alimentaires et c’est dommage que cette maladie facilement évitable revienne à notre époque
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Des cas de scorbut diagnostiqués dans plusieurs pays

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le scorbut réapparaît dans les cabinets médicaux des pays développés. Cette maladie déclenchée par une forte carence en vitamine C, qui peut être mortelle, est provoquée par de mauvaises habitudes alimentaires et une trop faible consommation de produits frais.

Hémorragies cutanées et faiblesse générale

On la croyait disparue depuis des décennies, mais elle serait bel et bien revenue. La maladie du scorbut, qui se traduit par une forte carence en vitamine C qui peut, dans certains cas, être mortelle, a été diagnostiquée à plusieurs reprises et dans divers pays développés. Un constat qui pousse la communauté médicale à s’inquiéter des mauvaises habitudes alimentaires qui sévissent même dans des sociétés informées.

À l’origine de cette inquiétude, une diabétologue australienne, Jenny Gunton, a constaté que plusieurs de ses patients présentaient des symptômes caractéristiques de cette maladie : fatigue et faiblesse, difficultés de cicatrisation, hémorragies cutanées. En étudiant de plus près leurs régimes alimentaires, cette directrice du centre de recherches sur le diabète de l’Institut Westmead de Sydney, a constaté une importante carence en produits frais.

Une maladie du XVème siècle

« Quand je les ai interrogés sur leur régime alimentaire, une personne ne mangeait que très peu, voire pas de fruits ou de légumes frais, les autres mangeaient des légumes mais les faisaient trop cuire, ce quidétruit la vitamine C », explique Jenny Gunton. « Cela montre qu’on peut manger beaucoup de calories sans consommer suffisamment de nutriments ».

L’Australie n’est pas le seul pays concerné et des cas de scorbut ont récemment été diagnostiqués au Royaume-Uni et au Canada. L’Organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) rappelle que le scorbut a été identifié aux XVème et XVIème siècle comme une maladie affectant les marins au long cours qui n’avaient pas accès à des aliments frais, légumes ou fruits notamment, pendant leurs voyages. À l’époque, et alors que la vitamine n’avait pas été découverte, la marine anglaise avait pris l’habitude de fournir des citrons et d’autres agrumes aux marins pour les aider à traverser ces longs mois.

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