Plus de 2.000 langues sont en train de disparaître


Bien qu’une langue universelle permettrait communiquer avec tout le monde à travers la planète, il est dommage que des langues puissent disparaître. Car une langue maternelle est l’histoire de son peuple, sa science, son identité, sa culture. Il est certes important d’apprendre la langue du pays, mais de garder et de continuer d’enseigner sa langue de maternelle.pour garder l’héritage de la famille
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Plus de 2.000 langues sont en train de disparaître

 

Selon l'UNESCO, 2.464 langues sont «ménacées» | Andrew Butler via Unsplash License by

Selon l’UNESCO, 2.464 langues sont «ménacées» | Andrew Butler via Unsplash License by

Repéré par Aurélie Rodrigues

Repéré sur Quartz

L’identité d’une communauté ou d’un pays passe aussi par sa langue.

 

La Société internationale de linguistique (SIL) estime qu’il y a environ 7.000 langues dans le monde –dont 141 langues officielles. Un rapport de l’UNESCO classe 2.464 langues comme «menacées» de disparition: en moyenne, tous les quinze jours une langue disparaît.

L’identité d’une communauté ou d’un pays passe notamment par une histoire, une culture et une langue commune. Dans certains cas, comme celui de la Catalogne, le langage est un moyen d’affirmer ses convictions politiques ou de manifester du patriotisme.

«Aujourd’hui il n’y a plus que le foot et la langue pour défendre son identité», souligne Mathieu Avanzi, linguiste.

Dans le monde, les mouvements séparatistes ou indépendantistes défendent des idéaux politiques mais aussi identitaires. Le langage y joue un rôle important: il réunit autant qu’il exclut. L’Espagne fait partie des pays scindés par plusieurs communautés: une schizophrénie identitaire qui cohabite à l’intérieur même des frontières.

«Pour moi, être Espagnol c’est un partage des langues et d’identités régionales. Mes parents enseignent le castillan mais à la maison on parle galicien et ma grand-mère chante en catalan. Le langage ce n’est pas simplement de la communication. Quand on parle, on partage des codes», raconte Rosalia Martinez.

 

Des efforts réalisés par les gouvernements pour sauver les langues locales

De nombreux gouvernements comme l’Allemagne, le Royaume-Uni ou les Pays-Bas investissent dans des programmes de formations linguistiques pour encourager les migrants ou les réfugiés à «mieux s’intégrer». Jusqu’à 2020, le gouvernement allemand compte dépenser près de 5,7 milliards d’euros pour mettre ces politiques en action.

A contrario, des pays comme le Pays de Galles investissent 170 millions d’euros par an dans des politiques linguistiques: programmes de tutorat dans les écoles galloises et subventions de médias en gallois. Ce genre d’investissement a permis d’endiguer la baisse de la pratique de la langue.

De l’autre côté du globe, les politiques mises en place dans les années 1990 par le gouvernement néo-zélandais ont permis une revitalisation de la langue maori.

«De plus en plus d’enfants apprennent cette langue. Grâce à ça, la culture et l’identité maori gagne en visibilité dans le reste du pays», rapporte Minority Rights, une organisation qui défend les droits individuels et collectifs des minorités.

Comme l’explique Collette Grinwald dans une interview pour France Info, «dans la majorité des cas, il sera difficile, voire impossible d’enrayer la disparition des langues».

Alors pourquoi ne pas prendre les devants et commencer à apprendre l’espéranto: cette langue, qui se veut universelle, est déjà parlée par plus de deux millions de personnes à travers le monde.

 

http://www.slate.fr/

Le Saviez-Vous ► Le «salut nazi» est né dans les écoles américaines


Le salut nazi est en fait le salut de Bellamy instauré par les Américains en guise d’allégeance au drapeau. Alors avec Hitler, ce salut est très mal vu, on l’a vu d’ailleurs dans certains rassemblements avec Donald Trump qui avec ce geste donne un message pouvant avoir de lourdes conséquences
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Le «salut nazi» est né dans les écoles américaines

 

Des écoliers américains faisant le salut de Bellamy, le 12 septembre 1915. | New-York tribune via Wikimedia Commons License by

Des écoliers américains faisant le salut de Bellamy, le 12 septembre 1915. | New-York tribune via Wikimedia Commons License by

Histoire d’un salut

D’après Atlas Obscura, le nazisme n’est pas à l’origine de ce salut. Hitler avait lui-même reconnu qu’il n’était pas le premier à l’avoir institué, bien qu’il ait tenté delui trouver des origines germaniques.

Avant lui, cette manifestation d’allégeance avait été utilisée par les mouvements fascistes d’Italie et d’Espagne. Les extrémistes italiens cultivaient le mythe selon lequel ce salut prenait ses racines dans la Rome antique. L’auteur Martin M. Winkler avait expliqué dans son livre, The Roman Salute: Cinema, History and Ideology, comment les partis fascistes s’étaient inspirés d’un geste que la société avait fini par associer à l’Empire romain, symbole d’un État tout-puissant, prospère et représentant un âge d’or. Une figuration de l’histoire, qui n’en reste pas moins erronée.

Cette erreur a été induite pour une grande partie par l’art. Winkler s’appuie sur le tableauLe Serment des Horaces, peint en 1784, représentant, sous l’ère romaine, trois frères jurant, bras droit levé vers leur père, qu’ils protégeront Rome. Il explique qu’à partir du XXe siècle, ce mythe a été très largement diffusé, et a conduit à son adoption par la pensée commune. Des représentations théâtrales ont ainsi mis ce «salut romain» en scène, et on retrouve même ce fameux geste dans le film Ben-Hur, sorti en salles en 1959. Pis encore, ce mythe si largement répandu serait derrière l’adoption du salut olympique, qui fut abandonné après l’émergence du nazisme.

«Salut de Bellamy»

Le «salut romain» n’a donc jamais réellement existé. Et l’origine du geste n’est pas à trouver en Rome antique, mais bien plus tard, outre-Atlantique. Comme l’expliquait CNNen 2013, ce salut est apparu dans les écoles américaines, lorsque le pasteur baptisteFrancis Bellamy, a écrit le Serment d’allégeance au drapeau des États-Unis, que devaient réciter les écoliers le 12 octobre 1892 pour fêter le 400e anniversaire de la découverte des Amériques par l’explorateur Christophe Colomb. Afin d’inspirer le patriotisme dès le plus jeune âge, 25.000 drapeaux sont distribués dans les salles de classe, devant lesquels les élèves, bras levé en leur direction, déclarent:

« Je jure allégeance à mon drapeau et à la République qu’il représente: une nation indivisible, avec la liberté et la justice pour tous.»

De là est né le «salut de Bellamy».

C’est lors de l’émergence du nazisme, que le président américain Franklin Roosevelt, craignant une exploitation des photos du «salut de Bellamy» par les fascistes dans un but de propagande, a décidé, en 1942, de remplacer le «salut de Bellamy» par la main droite sur le cœur durant le serment d’allégeance.

Comme quoi, le plagiat, c’est mal.

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Quarante ans


Un cri qui pourrait s’allier a divers nations ou même des causes d’où on se sent trahit, humilié, esclave d’une idéologie qui ne nous appartient pas … Pourquoi quarante ans ? On dit souvent que quarante ans est un tournant dans la vie
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Quarante ans 

 

 
 
A l’enfance allaiter de rêves
D’une vie facile à conquérir
Adulte, l’illusion fût trop brève
Il ne reste l’attente de mourir
 
Nous,les rejetés de la terre 
Nous succombons à notre orgueil
Nous serrons ce qui pervers
Comme elle fait avec les cercueils

Pourquoi somme nous si misérable
Les châtiments viennent de tous coins
Mécréant nous servons le diable
Nous oeuvrons nos peine avec soin

Quarante ans : l’heure à sonné
Pour écrire un autre chapitre
De tout ce temps désordonné
Que nous avons cru être arbitre

Mais les souvenirs du passé
N’a montré aucune réussite
Et que l’avenir semble convulsé
De nos actions implicites

Quarante ans : une chaîne d’anxiété
Soûlé par la noirceur des nuits
Et le temps avec grande fierté
Prophétise que des signes d’ennuis

Quarante ans : les rêves se dissipent
Blancheur des poils souligne les rides
Sur le mur utopique je m’agrippe
Au stratagème, aux griffes du vide

Chant national au mondial
Dés l’enfance, ils nous font chanter
Comme si sur des son impartial
Notre musique est improvisée

Ils nous ont prêché liberté
Dans nos choix et nos coutumes
Sans regard sur notre identité
Et mit notre tête sous l’enclume

Voici ma nation sans notion
Le patriotisme perd son charme
Louvoyé entre les dimensions 
Je pourfends mon corps et âme

A quarante ans : ce grand tournant
N’est que la suite des événements
De notre monde si défaillant
Qui n’est qu’un recommencement

A quarante ans : je me décide 
Ne veut ni poète, ni auteur
Déçus des apparences perfides
Je dois protéger que mon cœur

Rachel Hubert (Nuage) Said
1 Février 2004