Une anomalie dans l’ADN pourrait résoudre le mystère de Terre-Neuve


Un mystère à Terre-Neuve d’anomalie dans l’ADN mitochondrial chez des habitants de Terre-Neuve-et-Labrador pourrait un jour se résoudre. Un généalogiste croit que cela pourrait raconter l’histoire d’une des premières femmes venue d’Europe parmi les colons. Pour cela, la recherche sera quand même difficile étant donné qu’à cette lointaine époque, les femmes portaient le nom de leur mari et que les archives de cette colonisation de cette île n’était pas les plus précis
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Une anomalie dans l’ADN pourrait résoudre le mystère de Terre-Neuve

 

DESIGN CELLS VIA GETTY IMAGES

 

Elle pourrait révéler l’histoire inédite des premiers colons européens établis sur l’île.

  • Holly McKenzie-Sutter

SAINT-JEAN, T.-N.-L. — Un généalogiste de Terre-Neuve est tombé sur une étrange et mystérieuse anomalie d’ADN qui, selon lui, pourrait révéler l’histoire inédite des premiers colons européens établis sur l’île.

David Pike, professeur de mathématiques et généalogiste, explique qu’un rare profil d’ADN mitochondrial a attiré son attention il y a plus de dix ans déjà lorsqu’il a commencé à apparaître fréquemment dans les résultats de tests réalisés dans le cadre d’un projet de généalogie à Terre-Neuve-et-Labrador.

Ce profil appelé H5a5, ainsi qu’une autre mutation sans appellation, serait probablement d’origine européenne.

Il est apparu chez environ 10 pour cent des 264 habitants de la province ayant fourni un échantillon d’ADN mitochondrial pour le projet diffusé sur Internet.

En comparaison avec des milliers de résultats compilés dans d’autres pays, ce profil est pourtant extrêmement rare.

Seule une poignée de gens en Europe — moins de 10 individus — ont présenté ce profil spécifique et presque tous avaient des racines à Terre-Neuve-et-Labrador.

Selon David Pike, ces résultats suggèrent un possible «effet fondateur», selon lequel un trait biologique devient banal lorsqu’il est transmis par un petit groupe d’ancêtres colonisateurs.

La généalogie est souvent employée pour retracer les racines familiales d’un individu, mais le professeur Pike croit que ce mystère pourrait révéler le patrimoine d’une grande partie de la province.

Même si les individus ne portent pas eux-mêmes ce profil, ils peuvent tout de même en descendre.

«Vous parlez à des gens, ils ont tous leurs mystères généalogiques personnels, souligne l’expert. «Celui-ci est d’une plus grande envergure, on touche à la génétique des populations.»

La plus jeune province du Canada a accueilli certaines des premières explorations européennes de l’Amérique du Nord, mais il a fallu bien du temps pour que des Européens s’établissent de manière permanente sur l’île alors très isolée.

À la fin du Xe siècle, les Scandinaves ont établi une colonie temporaire à L’Anse aux Meadows. Puis, John Cabot est arrivé en 1497, suivi des explorateurs portugais et français.

Les premières colonies britanniques ont été fondées au début des années 1600, suivies de celles des Français. Ce n’est toutefois qu’à partir de 1760 que Terre-Neuve a pu compter sur une population permanente importante de colons, au moment de l’afflux de migrants anglais et irlandais dont les descendants constituent aujourd’hui la grande majorité de la population.

On pense généralement que les Autochtones de l’île, les Béothuks, se sont éteints en 1829, mais l’île conserve une présence continue de Mi’kmaq.

David Pike affirme que l’ADN mitochondrial qui a capté son attention est matrilinéaire. Il soupçonne que la source provient d’une femme qui aurait voyagé à Terre-Neuve au début du XVIIe siècle et qui aurait accouché de filles, qui à leur tour auraient transmis ce profil à leurs filles, etc.

L’identité et le pays d’origine de cette première femme pourraient révéler la présence d’une population de colons jusqu’alors inconnue. Du moins, elle permettrait de faire la lumière sur l’histoire d’une ancêtre devenue sans le savoir essentielle à l’essor de la population terre-neuvienne, estime le professeur Pike.

«Je pense que si nous pouvions localiser cette arrivée, le moment précis à Terre-Neuve-et-Labrador et peut-être même le lieu et l’heure du départ de cette femme, cela nous donnerait de nouvelles informations sur le peuplement de Terre-Neuve», a-t-il mentionné.

Traquer une personne à travers les siècles est une tâche difficile, mais cela devient encore plus difficile lorsqu’il s’agit d’une femme.

Les généalogistes étudient souvent les registres d’églises et autres documents de ce genre pour avoir une idée de qui a vécu où et quand, mais de nombreux registres à Terre-Neuve-et-Labrador ne remontent pas beaucoup plus tôt que les années 1800.

Les archives des premières colonies sont rares et les documents présentent souvent les femmes par le nom de leur mari.

Les noms de famille rendent encore plus compliquée la recherche d’une source de profil ADN mitochondrial puisque les Européennes et les premières immigrantes à Terre-Neuve prenaient historiquement le nom de leur mari.

Pike soutient que le mystère pourrait être résolu avec le temps, un peu de chance et un bassin plus large de participants intéressés par la démarche.

Si une personne correspondant à ce profil retrouvait ses racines familiales dans une région plus ancienne située à l’extérieur de Terre-Neuve, cette information pourrait conduire à davantage de recherches sur cette famille et peut-être dévoiler la pièce manquante du casse-tête.

https://quebec.huffingtonpost.ca/

Une bibliothèque de glace


C’est probablement des gestes scientifiquement intéressants pour l’avenir et mieux comprendre comment les générations de l’ère industrielle ont fait la dure oreille aux besoins de la nature, Reste à savoir, si l’Antarctique restera aussi gelée qu’aujourd’hui pour les générations futures
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Une bibliothèque de glace

 

(Agence Science-Presse)

La France veut lancer le premier projet de sauvegarde du patrimoine glaciaire mondial, selon une annonce faite par le Centre national de la recherche scientifique, l’Institut de recherche pour le développement et l’université Grenoble Alpes le 20 juillet.

« Dans les prochaines décennies ou même les prochains siècles, ce patrimoine aura une valeur inestimable » affirme Jean Jouzel, climatologue et vice-président du GIEC de 2002 à 2015.

Le 15 août prochain, dans le massif du Mont-Blanc, des chercheurs prélèveront trois carottes de glace de 130 mètres chacune. L’une d’entre elles sera analysée et inaugurera une base de données accessible à tous. Les deux autres seront acheminées en Antarctique afin d’y être stockées dans une cave, creusée sous la neige par -54 °C. À terme, les scientifiques souhaitent collecter des dizaines de carottes de glace, afin de constituer la première bibliothèque mondiale d’archives glaciaires issues de glaciers menacés par le réchauffement climatique. La prochaine mission prélèvera des échantillon du glacier Illimani, dans les Andes boliviennes, en 2017.

– Matthieu Fannière

Souvenirs d’enfance


Est que l’ère d’Internet pourrait changer la transmission de notre propre patrimoine aux plus jeunes ? Je ne sais pas, je ne crois pas, a cause qu’il y a les émotions du moments qui seraient difficile a transmettre
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Souvenirs d’enfance

 

 

Les souvenirs de notre propre enfance ne sont fait que d’instants sublimés qui constitue un véritable patrimoine personnel et intime, bien difficile à transmettre aux plus jeunes.

Pierre Szalowski

Migaloo, le premier chien archéologue


Les chiens sont reconnu pour avoir du flair .. et l’homme l’a bien compris car depuis longtemps, ils font parti aux sauvetages, mais avec les années il s’avère que ces pitoux ont démontré qu’ils peuvent faire beaucoup plus ..
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Migaloo, le premier chien archéologue

 

L’odorat du chien est un allié si précieux dans tant de domaines. De la détection d’explosifs, de drogues, à celles des truffes, en passant par celle de corps enfouis sous des mètres de neige et même des cancers chez l’Homme, nos meilleurs amis à 4 pattes n’ont plus à faire leurs preuves en matière de flair.

Et ils ne cessent de nous surprendre, comme le chien Migaloo, un Labrador croisé devenu… archéologue !

Le chien retrouve des fragments d’os enfouis sous terre

Adopté dans un refuge australien par un certain Bud Streten, directeur d’une société de conseil aidant des entrepreneurs à mener des projets dans le respect du patrimoine culturel et des autochtones à travers le monde, il a été formé par l’entraîneur canin Greg Jackson pour rechercher des fragments d’os anciens.

Les fouilles archéologiques sont très coûteuses et demandent beaucoup de travail, parfois réalisé en vain. Il n’existe pas d’outil permettant de détecter avec précision les fragments d’os enterrés à des mètres sous terre.

Il est donc nécessaire de creuser le sol pour confirmer leur présence, comme c’est le cas pour les sépultures sacrées des autochtones. Il n’existe aucun moyen de prouver la présence d’une tombe sans la déranger par l’excavation.

Un allié pour les archéologues et les tribus autochtones

Migaloo est alors devenu un allié de taille pour les archéologues comme pour les Aborigènes souhaitant protéger les sites funéraires de leurs ancêtres.

Lorsqu’il a fait part de son désir de former son chien à ce type de recherche, Bud Streten a dû faire face à un grand scepticisme. Personne n’imaginait que l’animal serait capable de réaliser une telle mission. Et tout le monde se trompait !

Migaloo a été formé pendant 6 mois, avec l’aide du South Australia Museum, qui a prêté des fragments d’os.

Puis le chien a réalisé un ultime test : lâché sur un site connu pour abriter des sépultures vielles de 600 ans, il a détecté en quelques minutes seulement le lieu exact où se trouvaient les tombes.

La prochaine mission du chien Migaloo ? Ader des tribus autochtones australiennes à localiser des sites sacrés. Puis il s’envolera vers la France, et la Belgique, où il travaillera à la recherche de vestiges sur des champs de bataille de la seconde guerre mondiale devenus des terres agricoles.

A plus long  terme, Greg Jackson aimerait développer encore les talents de Migaloo, en lui apprenant à identifier poteries et  fossiles. L’entraîneur espère aussi former d’autres chiens à l’avenir.

http://wamiz.com

Les Mayas célèbrent la fin d’une ère, mais pas la fin du monde


Non la fin du monde n’est pas pour le 21 décembre 2012 mais pour les mayas cela sera une nouvelle ère qui commencera .. Il est temps que les gens puissent se raisonner et arrêter d’avoir peur pour ce qui a commencer par une mauvaise traduction du calendrier Mayas
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Les Mayas célèbrent la fin d’une ère, mais pas la fin du monde

 

Prêtre maya au Mexique... (PHOTO LUIS PEREZ, AFP)

Prêtre maya au Mexique

PHOTO LUIS PEREZ, AFP

Associated Press
Mexico

Les prêtres mayas du Mexique ont commencé cette semaine les cérémonies marquant la fin de l’ère actuelle prévue autour du 21 décembre, selon leur calendrier, avec des danses, des rituels et de l’encens pour remercier les dieux.

Une cérémonie du «Nouveau Feu» a notamment été organisée dans un parc de Mexico. Une solution de repli, car les Mayas n’ont pas été autorisés à pratiquer leurs rituels dans les temples de leurs ancêtres.

Selon la culture maya, le temps est organisé en période de 394 ans appelées «baktuns». Le 13e baktun s’achève aux environs du 21 décembre, et le chiffre 13 est sacré chez les Mayas.

«C’est la fin d’une ère pour les Mayas, une ère qui a été très intense pour nous, et au cours de laquelle nous avons connu la souffrance et la douleur», affirme José Manrique Esquivel, un prêtre maya âgé de 52 ans.

Les 800 000 Mayas du Mexique espèrent que l’ère qui s’ouvre soit plus clémente, après celle qui a commencé au début du 17e siècle, avec les conséquences dramatiques de la colonisation espagnole. José Manrique Esquivel, comme de nombreux archéologues et astronomes, ne pense pas que les anciens Mayas avaient prédit la fin du monde le 21 décembre 2012. Mais il aurait voulu célébrer le passage au nouveau «baktun» dignement.

L’accès aux sites archéologiques de Chichen Itza, Coban et Tulum a été interdit aux prêtres mayas.

«Cela nous met en colère, mais c’est comme ça», se résigne José Manrique Esquivel. «Nous pratiquons nos rituels dans des champs, des endroits vides, partout où nous le pouvons.»

Francisco de Anda, responsable des communications à l’Institut national d’anthropologie et d’histoire du Mexique, explique que l’interdiction a été décrétée pour préserver la sécurité des visiteurs et pour épargner les lieux historiques, «surtout aux dates où il y a un grand nombre de visiteurs».

À l’équinoxe du printemps en 2011, le site de Chichen Itza avait accueilli environ 35 000 visiteurs en un jour. Une telle affluence rend l’organisation de cérémonies dangereuse, selon M. De Anda.

«De nombreux groupes qui veulent organiser des cérémonies apportent des brasiers et veulent brûler de l’encens, et ce n’est tout simplement pas autorisé», ajoute Francisco de Anda.

Par ailleurs, les plateformes des temples sont fragiles et leur structure pourrait se détériorer sous le poids des fidèles.

«Pour des raisons de protection du patrimoine, l’escalade d’environ 80% des structures de Chichen Itza est interdite», précise M. De Anda.

Le 21 décembre, environ 250 Mayas doivent présenter une cérémonie baptisée «Moments sacrés des Mayas» dans la ville de Valladolid, dans le Yucatan, a indiqué Saul Ancona, secrétaire au tourisme de l’État. Le monde ne s’arrêtera pas de tourner, précise-t-il, en soulignant qu’un festival de la culture maya est déjà prévu en 2013 dans la région.

http://www.lapresse.ca

L’écologie, l’affaire de tous!


Nous oublions que nous de passages sur cette Terre, qu’elle ne nous appartient pas. Que nous ayons un grand terrain, une maison bien a nous, que nous restons dans un logement ou en pleine campagne .. nous ne sommes pas vraiment propriétaire mais bien des locataires et que nous devons préserver partout ou nous allons
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L’écologie, l’affaire de tous!

 


L’émouvante et incroyable splendeur de la Terre est notre bien commun le plus précieux, que nul ne peut s’approprier; car nous ne possédons ni la brise délicate du printemps qui enivre de ses caresses les fins matins d’avril, ni le rougeoiement du Soleil lorsqu’il baisse à l’horizon, ni la face hilare de l’astre des nuits qui tantôt offre sa joue droite, tantôt la gauche, et chichement son visage tout entier, ni la douceur d’un soir d’été rythmé par la stridulation des cigales, embaumé de senteurs d’herbes et d’humus, ni l’odeur chaude et parfumée des fenaisons après la pluie.

Ce qu’il y a de beau et de plus précieux en ce monde, qui pourtant est le plus commun et le moins rare, ne nous appartient pas!

Il nous appartient en revanche de le conserver jalousement comme un trésor, comme le patrimoine collectif inviolable de l’humanité. Telle est la mission qui nous est confiée. Nous l’avons héritée de nos parents et des parents de nos parents, et il nous revient de nous en acquitter afin de transmettre à nos enfants et aux enfants de nos enfants notre maison commune, la Terre, en bon état : propre, bien soignée, correctement vêtue.

Jean-Marie Pelt, président de l’Institut européen d’écologie, extrait de la préface de Paroles de nature. (Source : Les philo-fables pour la terre, Michel Piquemal et Philippe Lagautrière)

Au bord des marais et des rivières…


Des photographes ont immortalisé des paysages de lacs, rivières, étangs, marais. C’est endroits naturels et ceux que fait des mains de l’homme comme les étangs de la Dombes de nombreux animaux y dépendent pour l’eau, la nourriture et l’environnement.
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Au bord des marais et des rivières…

 

Austères, les tourbières ? Laids, les marais ? Pas marrants, les étangs ? Inintéressantes, les eaux dormantes ? Détrompez-vous ! Dans leur ouvrage « Eaux et Patrimoine, Rhône Méditerranée Corse », les photographes Thierry Vezon et  Christophe Sidamon-Pesson nous prouvent que les zones humides sont aussi belles que fragiles.


L’eau un patrimoine a sauvegarder

© Thierry Vezon / Editions Hesse


Vue sur le Lac Long

© Christophe Sidamon-Pesson / Editions Hesse


Drosera, rouge bijou des tourbières

© Christophe Sidamon-Pesson / Editions Hesse


Balbuzard à la pêche

© Thierry Vezon / Editions Hesse


Rideau de brumes

© Christophe Sidamon-Pesson / Editions Hesse


Oiseau au bord du torrent

© Christophe Sidamon-Pesson / Editions Hesse


En aval des gorges de la Cèze

© Thierry Vezon / Editions Hesse


Les marais salants à Aigues-Mortes

© Thierry Vezon / Editions Hesse


Un ruisseau caché sous la neige

© Christophe Sidamon-Pesson / Editions Hesse


Le défilé de l’Ecluse

© Christophe Sidamon-Pesson / Editions Hesse


Arbres au bord du canal du midi

© Thierry Vezon / Editions Hesse


Le regard des flamants roses

© Christophe Sidamon-Pesson / Editions Hesse


Entre deux eaux

© Christophe Sidamon-Pesson / Editions Hesse


Un pont en pleine nature

© Thierry Vezon / Editions Hesse


A la source

© Christophe Sidamon-Pesson / Editions Hesse


Le « thou » des étangs de la Dombes

© Sylvestre Popinet / Editions Hesse


http://www.linternaute.com

Discours du grand chef Seattle


Un discours d’un grand chef amérindien en 1854 qui possédait une grande sagesse et une vision assez précise du futur de l’Amérique du Nord, a vite compris que l’homme blanc ne cherchait que la gloire, la richesse que protéger la nature .. Il avait compris que la Terre ne se laisserait pas faire car elle riposterais un jour ou l’autre …. Au regard d’aujourd’hui, nous pouvons affirmer qu’il avait raison .. Alors qui est plus sauvage que l’autre ?
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Discours du grand chef Seattle

 

 Discours prononcé en 1854 par Seattle (v. 1786-1866), chef des tribus Duwamish et Suquamish, devant le gouverneur Isaac Stevens.
 
Il s’agit de la traduction française de la version anachronique de Ted Perry. Pour plus d’information concernant les désaccords sur l’attribution du discours voir la fin de cette page
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Discours du grand chef Seattle :
 
Comment pouvez-vous acheter ou vendre le ciel, la chaleur de la terre ?
 
L’idée nous paraît étrange. Si nous ne possédons pas la fraîcheur de l’air et le miroitement de l’eau, comment est-ce que vous pouvez les acheter
 
Chaque parcelle de cette terre est sacrée pour mon peuple.
 
Chaque aiguille de pin luisante, chaque rive sableuse, chaque lambeau de brume dans les bois sombres, chaque clairière et chaque bourdonnement d’insecte sont sacrés dans le souvenir et l’expérience de mon peuple.
 
La sève qui coule dans les arbres transporte les souvenirs de l’homme rouge.
 
Les morts des hommes blancs oublient le pays de leur naissance lorsqu’ils vont se promener parmi les étoiles. Nos morts n’oublient jamais cette terre magnifique, car elle est la mère de l’homme rouge. Nous sommes une partie de la terre, et elle fait partie de nous. Les fleurs parfumées sont nos soeurs; le cerf, le cheval, le grand aigle, ce sont nos frères. Les crêtes rocheuses, les sucs dans les prés, la chaleur du poney, et l’homme, tous appartiennent à la même famille.

Aussi lorsque le Grand chef à Washington envoie dire qu’il veut acheter notre terre, demande-t-il beaucoup de nous. Le Grand chef envoie dire qu’il nous réservera un endroit de façon que nous puissions vivre confortablement entre nous. Il sera notre père et nous serons ses enfants. Nous considérons donc, votre offre d’acheter notre terre. Mais ce ne sera pas facile. Car cette terre nous est sacrée.
 
Cette eau scintillante qui coule dans les ruisseaux et les rivières n’est pas seulement de l’eau mais le sang de nos ancêtres. Si nous vous vendons de la terre, vous devez vous rappeler qu’elle est sacrée et que chaque reflet spectral dans l’eau claire des lacs parle d’événements et de souvenirs de la vie de mon peuple. Le murmure de l’eau est la voix du père de mon père.

Les rivières sont nos frères, elles étanchent notre soif. Les rivières portent nos canoës, et nourrissent nos enfants. Si nous vous vendons notre terre, vous devez désormais vous rappeler, et l’enseigner à vos enfants, que les rivières sont nos frères et les vôtres, et vous devez désormais montrer pour les rivières la tendresse que vous montreriez pour un frère. Nous savons que l’homme blanc ne comprend pas nos mœurs. Une parcelle de terre ressemble pour lui à la suivante, car c’est un étranger qui arrive dans la nuit et prend à la terre ce dont il a besoin. La terre n’est pas son frère, mais son ennemi, et lorsqu’il l’a conquise, il va plus loin. Il abandonne la tombe de ses aïeux, et cela ne le tracasse pas. Il enlève la terre à ses enfants et cela ne le tracasse pas. La tombe de ses aïeux et le patrimoine de ses enfants tombent dans l’oubli. Il traite sa mère, la terre, et son frère, le ciel, comme des choses à acheter, piller, vendre comme les moutons ou les perles brillantes. Son appétit dévorera la terre et ne laissera derrière lui qu’un désert.
 
Il n’y a pas d’endroit paisible dans les villes de l’homme blanc. Pas d’endroit pour entendre les feuilles se dérouler au printemps, ou le froissement des ailes d’un insecte. Mais peut-être est-ce parce que je suis un sauvage et ne comprends pas. Le vacarme semble seulement insulter les oreilles. Et quel intérêt y a-t-il à vivre si l’homme ne peut entendre le cri solitaire de l’engoulevent ou les palabres des grenouilles autour d’un étang la nuit ? Je suis un homme rouge et ne comprends pas. L’Indien préfère le son doux du vent s’élançant au-dessus de la face d’un étang, et l’odeur du vent lui-même, lavé par la pluie de midi, ou parfumé par le pin pignon.
 
L’air est précieux à l’homme rouge, car toutes choses partagent le même souffle.
 
La bête, l’arbre, l’homme. Ils partagent tous le même souffle.

 
L’homme blanc ne semble pas remarquer l’air qu’il respire. Comme un homme qui met plusieurs jours à expirer, il est insensible à la puanteur. Mais si nous vous vendons notre terre, vous devez vous rappeler que l’air nous est précieux, que l’air partage son esprit avec tout ce qu’il fait vivre. Le vent qui a donné à notre grand-père son premier souffle a aussi reçu son dernier soupir. Et si nous vous vendons notre terre, vous devez la garder à part et la tenir pour sacrée, comme un endroit où même l’homme blanc peut aller goûter le vent adouci par les fleurs des prés. Nous considérerons donc votre offre d’acheter notre terre. Mais si nous décidons de l’accepter, j’y mettrai une condition : l’homme blanc devra traiter les bêtes de cette terre comme ses frères.
 
Je suis un sauvage et je ne connais pas d’autre façon de vivre.
 
J’ai vu un millier de bisons pourrissant sur la prairie, abandonnés par l’homme blanc qui les avait abattus d’un train qui passait. Je suis un sauvage et ne comprends pas comment le cheval de fer fumant peut être plus important que le bison que nous ne tuons que pour subsister.
 
Qu’est-ce que l’homme sans les bêtes ?. Si toutes les bêtes disparaissaient, l’homme mourrait d’une grande solitude de l’esprit. Car ce qui arrive aux bêtes, arrive bientôt à l’homme. Toutes choses se tiennent.
 
Vous devez apprendre à vos enfants que le sol qu’ils foulent est fait des cendres de nos aïeux. Pour qu’ils respectent la terre, dites à vos enfants qu’elle est enrichie par les vies de notre race. Enseignez à vos enfants ce que nous avons enseigné aux nôtres, que la terre est notre mère. Tout ce qui arrive à la terre, arrive aux fils de la terre. Si les hommes crachent sur le sol, ils crachent sur eux-mêmes.
 
Nous savons au moins ceci : la terre n’appartient pas à l’homme ; l’homme appartient à la terre. Cela, nous le savons. Toutes choses se tiennent comme le sang qui unit une même famille. Toutes choses se tiennent.

Tout ce qui arrive à la terre, arrive aux fils de la terre.
 
Ce n’est pas l’homme qui a tissé la trame de la vie : il en est seulement un fil. Tout ce qu’il fait à la trame, il le fait à lui-même.
 
Même l’homme blanc, dont le dieu se promène et parle avec lui comme deux amis ensemble, ne peut être dispensé de la destinée commune. Après tout, nous sommes peut-être frères. Nous verrons bien. Il y a une chose que nous savons, et que l’homme blanc découvrira peut-être un jour, c’est que notre dieu est le même dieu. Il se peut que vous pensiez maintenant le posséder comme vous voulez posséder notre terre, mais vous ne pouvez pas. Il est le dieu de l’homme, et sa pitié est égale pour l’homme rouge et le blanc. Cette terre lui est précieuse, et nuire à la terre, c’est accabler de mépris son créateur. Les Blancs aussi disparaîtront ; peut-être plus tôt que toutes les autres tribus. Contaminez votre lit, et vous suffoquerez une nuit dans vos propres détritus.
 
Mais en mourant vous brillerez avec éclat, ardents de la force du dieu qui vous a amenés jusqu’à cette terre et qui pour quelque dessein particulier vous a fait dominer cette terre et l’homme rouge. Cette destinée est un mystère pour nous, car nous ne comprenons pas lorsque les bisons sont tous massacrés, les chevaux sauvages domptés, les coins secrets de la forêt chargés du fumet de beaucoup d’hommes, et la vue des collines en pleines fleurs ternie par des fils qui parlent.
 
Où est le hallier ? Disparu. Où est l’aigle ? Disparu.
 
La fin de la vie, le début de la survivance.”

 
 
Chef Seattle, 1854

Un radar pour piétons dans une rue commerçante de Rouen


Ou qu’ils vont chercher des pareilles idées, mais je trouve que cette idée malgré saugrenue au départ, est ingénieuse. Et oui pourquoi pas ralentir quand on marche sur les trottoirs … mais peut-etre pas pour la raison qui pourrait sembler évidente aux premiers abords non !!! Les raisons de ce radar est dans une tout ordre idée qui est pour une fois original
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Un radar pour piétons dans une rue commerçante de Rouen

Photo prise le 14 novembre d'un radar piéton installé dans la rue de la Ganterie à Rouen

"Piétons, ralentissez!", vitesse-limite 3 km/h: un radar pour piétons a été installé dans le centre de Rouen pour inviter les passants à prendre le temps de regarder autour d’eux et d’apprécier le patrimoine de la ville, au lieu de marcher trop vite.

C’est Benoit Thiollent, un artiste de Haute-Normandie, qui a conçu ce faux radar doté d’un flash automatique et installé des panneaux très officiels dans une rue commerçante à deux pas du palais de justice et de la cathédrale.

Son idée: "surprendre le passant, l’interpeller, parler de la ville et du patrimoine avec des codes d’aujourd’hui, réfléchir sur la notion de panneau et d’interdit".

"Il y a des réactions très épidermiques, certains n’apprécient pas et protestent avec violence, d’autres le prennent de façon ludique et courent devant le radar dans l’espoir de le déclencher", explique cet artiste âgé de 40 ans basé à Sotteville-les-Rouen.

Benoit Thiollent a très exactement copié ses panneaux routiers sur les modèles destinés aux automobilistes: rond bordé d’un cercle rouge pour la limitation de vitesse, rectangulaire pour l’avertissement "contrôle piéton automatique", version grisée pour la fin de limitation. Le radar, installé en hauteur, émet un flash régulier mais ne prend aucune image.

Un panneau explicatif invite les passants à découvrir deux statuettes de bois agrippées à la devanture d’une boutique ancienne, au rez-de-chaussée d’une maison à colombages, en hommage à Eustache et Frédéric Berat. Ces deux frères musiciens nés au début du 19è siècle ont laissé à la postérité le chant "Ma Normandie", devenu l’hymne de Jersey, dans les îles anglo-normandes.

"C’est original, ça attire l’attention", commente Daniel, un fonctionnaire de 53 ans qui travaille dans le quartier depuis des années mais n’avait "jamais remarqué" les petites sculptures.

L’expérimentation urbaine intitulée "zone 3" s’inscrit dans le cadre du festival annuel d’art contemporain "Rouen impressionnée" qui se termine dimanche. L’installation sera reprise pour la prochaine édition, prévue à l’été 2012.

© 2011 AFP

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