Au milieu du Pacifique, l’île Henderson, paradis perdu par le plastique


L’île Henderson, atoll désert du Pacifique est inscrite comme patrimoine mondial par UNESCO. Elle se situe entre la Nouvelle-Zélande et le Pérou. Étant isolée, elle est une richesse de diversité par sa faune marine ainsi que les oiseaux marins. Malheureusement, malgré tout, à cause des courants océaniques, des tonnes de plastiques viennent enlever son cachet particulier. Ces déchets plastiques viennent de partout dans le monde. Le plastique qui se dégrade est ingéré par les oiseaux et les tortues. Même si des gens ramassent le plus possible ces déchets, le problème n’est pas résolus tant qu’il n’y a pas de changement sur le plastique à usage unique.
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Au milieu du Pacifique, l’île Henderson, paradis perdu par le plastique

C'est pour son « écologie pratiquement intacte » que l'île Henderson, atoll... (PHOTO IAIN MCGREGOR, ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE)

PHOTO IAIN MCGREGOR, ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE


NEIL SANDS
Agence France-Presse
Wellington

C’est pour son « écologie pratiquement intacte » que l’île Henderson, atoll désert du Pacifique, fut inscrite en 1988 sur la liste du patrimoine mondial. Elle est aujourd’hui noyée sous un océan de déchets plastiques face auquel les scientifiques se disent démunis.

Rattachée à la colonie britannique de Pitcairn, l’île se trouve à mi-chemin entre la Nouvelle-Zélande et le Pérou, distants d’environ 5500 kilomètres. 

Mais en dépit de son isolement extrême, ce joyau a l’une des plus fortes concentrations de déchets plastiques au monde, en raison du jeu des courants océaniques.

« Nous y avons trouvé des débris provenant d’à peu près partout », explique Jennifer Lavers, une chercheuse basée en Australie qui a conduit le mois dernier une expédition sur l’île.

« Il y avait des bouteilles et des boîtes, toute sorte de matériel de pêche et les déchets provenaient, eh bien, de tous les pays que vous voulez, d’Allemagne, du Canada, des États-Unis, du Chili, d’Argentine, d’Équateur. »

« C’est vraiment un message, cela montre que chaque pays a une responsabilité dans la protection de l’environnement, jusque dans ces endroits reculés. »

Comme sur un tapis roulant

L’île Henderson se trouve au centre du gyre subtropical du Pacifique Sud, un gigantesque tourbillon océanique qui tourne dans le sens inverse des aiguilles d’une montre, descendant la côte australienne pour remonter ensuite le long de l’Amérique du Sud.

Ce gyre est une bénédiction pour l’atoll en ce qu’il contribue à ramener dans ses eaux les nutriments qui contribuent à la prolifération d’une riche faune marine et de colonies d’oiseaux marins.

Alors que les atolls coralliens sont typiquement pauvres en espèces, celui d’Henderson est d’une diversité telle qu’il fut inscrit en 1988 sur la liste du patrimoine mondial par l’UNESCO, pour sa « valeur universelle exceptionnelle ».

« En tant que l’une des dernières îles calcaires de grande taille à avoir conservé une écologie pratiquement intacte, l’île d’Henderson a préservé sa beauté exceptionnelle avec ses plages de sable blanc, ses falaises calcaires et sa riche végétation pratiquement intacte », indique encore l’UNESCO sur son site internet.

« Sa situation isolée permet d’y observer la dynamique de l’évolution insulaire et de la sélection naturelle. »

Voilà cependant des années que le gyre agit aussi comme un tapis roulant déversant en permanence quantité de plastiques piégés dans ce qui est nommé le vortex de déchets du Pacifique Sud.

C’est en 2015 que Mme Lavers y a réalisé sa première expédition, recensant 700 morceaux de plastique au mètre carré, soit une des concentrations les plus élevées au monde.

« Fermer le robinet »

Pour aggraver le problème, les vagues ont contribué à réduire la moitié de ces déchets en poussières presque invisibles et quasiment impossibles à ramasser, mais qui sont facilement ingérées par les oiseaux ou les tortues.

Le mois dernier, la scientifique a organisé sur l’île un ramassage de déchets, et six tonnes de plastique ont été collectées sur les plages en deux semaines de dur labeur.

Leur bateau ne pouvant approcher suffisamment près de la côte, ces déchets n’ont pu être emportés. Ils ont été rassemblés au-delà de la ligne de pleine mer en vue d’une récupération future.

Mme Lavers a cependant reconnu qu’il était « déchirant », après cet effort, d’assister en direct au souillage des plages par de nouveaux déchets.

« Nous avons pris notre déjeuner et observé en temps réel le rejet par l’océan de bouées, morceaux de cordage et autres déchets », raconte-t-elle.

Pour la chercheuse, qui envisage de nouvelles expéditions vers Henderson en 2020 et 2021, cela ne fait que souligner le fait que les nettoyages de plages ne sont pas une solution à long terme.

« Cela illustre la nécessité de fermer le robinet à la source », poursuit-elle, en demandant de plus grandes restrictions concernant les plastiques à usage unique.

« Il y a tellement de plastique dans les océans. Il faut faire tout ce que nous pouvons pour empêcher que davantage n’y soient rejetés. »

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La moitié des sites du patrimoine mondial pourraient perdre leurs glaciers d’ici 2100


On ne peut pas revenir en arrière et réparer les dégâts que l’homme a fait à la planète, mais nous pouvons peut-être minimiser les dégâts. Comme par exemple les glaciers, s’ils fondent trop vite, les conséquences seraient désastreuses autant pour sociale, économique, migratoire et autres sans compter les conséquences sur les ressources d’eau et l’augmentation du niveau de la mer.
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La moitié des sites du patrimoine mondial pourraient perdre leurs glaciers d’ici 2100

 

Certains de ces glaciers figurent parmi les plus... (PHOTO PRAKASH MATHEMA, ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE)

Certains de ces glaciers figurent parmi les plus emblématiques du monde, comme le grand glacier d’Aletsch dans les Alpes suisses, celui du Khumbu dans l’Himalaya (notre photo) ou le Jakobshavn au Groenland.

PHOTO PRAKASH MATHEMA, ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE

Agence France-Presse
Genève

 

Les glaciers pourraient disparaître complètement d’ici 2100 de près de la moitié des sites classés au patrimoine mondial si les émissions de gaz à effet de serre se poursuivent au rythme actuel, selon une étude publiée mardi par l’Union internationale pour la conservation de la nature (IUCN).

Pour cette étude, les auteurs ont dressé le premier inventaire des glaciers situés sur des sites du patrimoine mondial, documentant environ 19 000 glaciers, soit 9 % des glaciers de la planète, a indiqué l’IUCN, organisation connue pour sa Liste rouge des espèces menacées d’extinction.

Certains de ces glaciers figurent parmi les plus emblématiques du monde, comme le grand glacier d’Aletsch dans les Alpes suisses, celui du Khumbu dans l’Himalaya ou le Jakobshavn au Groenland.

Selon l’étude, 33 % à 60 % du volume total de glace présent en 2017 dans les sites classés au patrimoine mondial de l’UNESCO aura disparu d’ici 2100. Le pourcentage dépendra de l’évolution des émissions de gaz à effet de serre.

« Il est urgent de réduire considérablement les émissions de gaz à effet de serre. C’est le seul moyen d’éviter le déclin durable et irréversible des glaciers et les conséquences sociales, économiques et migratoires majeures qui en découlent », a déclaré dans un communiqué Jean-Baptiste Bosson, auteur principal de l’étude.

Si les émissions de gaz à effet de serre continuent d’augmenter comme au cours des dernières décennies, soit un niveau d’émissions dites « élevées », les scientifiques prévoient la disparition des glaciers d’ici à la fin du XXIe siècle dans 21 des 46 sites naturels du patrimoine mondial.

« Même dans un scénario basé sur des émissions faibles », respectant les objectifs de l’Accord de Paris sur le climat, « 8 des 46 sites du patrimoine mondial verront leurs glaciers disparaître d’ici 2100 », a alerté l’IUCN.

« La perte de ces glaciers emblématiques serait une tragédie et aurait des conséquences majeures sur la disponibilité des ressources en eau, sur l’élévation du niveau de la mer et les régimes climatiques », a déclaré Peter Shadie, directeur du Programme du patrimoine mondial de l’UICN, cité dans le communiqué.

Selon l’étude, plusieurs sites du patrimoine mondial seront fortement touchés par la hausse des températures ces prochaines années.

Le parc national de Los Glaciares, en Argentine, où se situent certains des plus grands glaciers de la planète, devrait enregistrer une très importante perte de glace, environ 60 % du volume actuel, selon l’étude.

En Amérique du Nord, le Parc international de la paix Waterton-Glacier (États-Unis et Canada), le Parc national Rocky Mountain (Canada) et le parc national Olympique (États-Unis) devraient perdre plus de 70 % de leurs glace d’ici 2100, et ce « même si les émissions de CO2 diminuent considérablement » ces prochaines années, a averti l’IUCN.

En Europe, la disparition de petits glaciers est prévue dans le site du mont Perdu, dans les Pyrénées, massif transfrontalier franco-espagnol, d’ici 2040.

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La structure de Notre-Dame "est sauvée et préservée dans sa globalité"


La nouvelle a vite fait le tour de la terre. Ailleurs dans les médias, Donald Trump a même suggéré d’éteindre vite l’incendie comme si les Français ne le savaient pas !!! Il a aussi conseillé avec des bombardiers d’eau. Ben oui, en pleine ville, pis quoi encore ! Enfin bref, il semble que la structure ait sauvé. L’origine du feu est inconnue, mais on croit que c’est lié aux rénovations … Des rénovations qui risquent de coûter plus cher,
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La structure de Notre-Dame « est sauvée et préservée dans sa globalité »

 

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Une course contre la montre était engagée lundi soir à Paris pour tenter de maîtriser le violent incendie ravageant l’emblématique cathédrale Notre-Dame, monument historique le plus visité d’Europe, dont la célèbre flèche et la toiture se sont déjà effondrées, suscitant la sidération à travers le monde.

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Vers 23 heures, le chef des pompiers a toutefois déclaré que les hommes du feu, qui tentaient depuis plusieurs heures de maîtriser le violent incendie, ont réussi à sauver la « structure » de l’édifice « dans sa globalité ». 

« On peut considérer que la structure de Notre-Dame est sauvée et préservée dans sa globalité », a indiqué le général Jean-Claude Gallet, commandant de la Brigade des sapeurs-pompiers de Paris. « Le feu a baissé en intensité », a renchéri à ses côtés le secrétaire d’Etat à l’Intérieur Laurent Nuñez, tout en invitant à rester « extrêmement prudent ».

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Aucune victime n’était à déplorer lundi soir, mais l’inquiétude perdurait face à cet incendie toujours pas maîtrisé en plein coeur du Paris médiéval. La cathédrale gothique est inscrite au patrimoine mondial de l’humanité depuis 1991.

Entre 12 à 14 millions de touristes visitent chaque année ce chef-d’oeuvre de l’architecture gothique situé sur l’île de la Cité et des milliers de personnes, Parisiens et touristes, assistaient sidérées au désastre.

« Au moment où on se parle (21H40, ndlr) l’incendie n’est pas circonscrit », avait déclaré le secrétaire d’Etat français à l’Intérieur, Laurent Nuñez. « Les sapeurs-pompiers attaquent cette incendie avec 18 lances à incendie, depuis l’extérieur mais aussi depuis l’intérieur, pour tenter de sauver cet édifice, ce qui à l’heure actuelle n’est pas acquis ».

« Le feu intéresse les deux-tiers de la toiture, qui s’est effondrée, ainsi que la flèche. Actuellement la manoeuvre vise à préserver l’arrière de la cathédrale, où sont situées les oeuvres les plus précieuses, que nous sommes en train d’évacuer », a déclaré de son côté le général Jean-Claude Gallet, commandant de la Brigade des sapeurs-pompiers de Paris, également présent sur place.

Cet incendie, d’origine inconnue, est « potentiellement lié » aux travaux de rénovation de l’édifice, selon les pompiers. Il s’est déclaré au premier jour de la Semaine sainte qui mène à Pâques, au coeur des célébrations de la foi chrétienne.

Émotion internationale

Les images très impressionnantes de cet incendie, diffusées en direct par télévisions et réseaux sociaux dans le monde, ont provoqué une émotion internationale.

Vers 20H00, la flèche de Notre-Dame – dressée sur les quatre piliers du transept avec ses 93 mètres de haut – s’est effondrée. Un cri d’horreur s’est élevée de la foule massée le long des quais de Seine qui assistait, pétrifiée, à la disparition d’une partie de la mythique cathédrale, engloutie par les flammes.

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L’Australie s’apprête à déverser un million de tonnes de boues près de la Grande Barrière de Corail


À cause de manque dans la loi, la boue accumulée lors des inondations dans le Queensland peut effectuer un déversement d’un million de tonnes de boue supplémentaire près de Grande barrière de corail. Le travail sera fait par l’entretien portuaire. La Grande barrière de corail perd déjà beaucoup, alors quoi penser de l’avenir suite a toute cette boue supplémentaire.
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L’Australie s’apprête à déverser un million de tonnes de boues près de la Grande Barrière de Corail

 

Des sédiments approchant de la Grande Barrière de Corail, au large de Townsville, après les inondations du Queensland, en Australie, le 13 février 2019 | Matt Curnock / AFP

Des sédiments approchant de la Grande Barrière de Corail, au large de Townsville, après les inondations du Queensland, en Australie, le 13 février 2019 | Matt Curnock / AFP

Repéré par Léa Polverini

L’interdiction de déverser des boues dans la région ne recouvre pas les opérations d’entretien portuaire.

Repéré sur The Independent

À peine deux semaines après les grandes inondations dans le Queensland qui ont ravagé le nord-est de l’Australie et laissé dans le Pacifique 14 milliards de mètres cubes de sédiments, l’Australie vient d’autoriser le déversement d’un million de tonnes de boue supplémentaire près de la Grande Barrière de Corail. Il s’agit d’un plan d’«élimination» des déblais issus du dragage industriel réalisé dans le port de Hay Point, l’un des plus gros terminaux charbonniers du monde

«Le rejet des boues de curage dans les eaux du patrimoine mondial revient à traiter notre récif comme une décharge», s’est indignée Larissa Waters, sénatrice du parti des Verts australiens.

Faille dans la loi

Le permis a pourtant été délivré par le Parc marin de la Grande Barrière, en vertu d’un point aveugle dans les textes de loi: si le déversement de boues dans la région est censé être illégal, l’interdiction ne couvre pas le rejet de déchets produits lors des travaux d’entretien du port.

«La politique du gouvernement doit changer pour interdire tout déversement en mer, de sorte que le Parc marin de la Grande Barrière ne puisse pas permettre d’utiliser les eaux du récif comme une alternative moins chère au traitement des boues», a déclaré Waters au Guardian.

De son côté, la Corporation des ports de vrac du Queensland septentrional a affirmé dans un communiqué que cette opération n’aura que peu d’impact sur l’environnement:

«Le dragage d’entretien consiste à transférer les sédiments qui se déplacent le long de la côte et qui s’accumulent au fil des ans à l’endroit où ont lieu nos opérations de transport maritime. […] Il est important de noter que nos rapports d’évaluation ont révélé que les risques pesant sur les zones protégées, dont le Parc marin de la Grande Barrière et les habitats sensibles, sont majoritairement faibles, avec quelques impacts de court terme possibles sur les fonds marins.»

Début février, les sédiments apportés par les inondations laissaient pourtant entrevoir la perspective de dommages irréparables sur le récif, l’accumulation de boue ayant pour effet de bloquer la lumière du soleil vers les profondeurs, empêchant la photosynthèse nécessaire à la survie du corail.

En trente ans, les récifs de la Grande Barrière ont perdu plus de la moitié de leur surface. Mais le dragage d’entretien du port débutera à la fin du mois de mars, et devrait durer une quarantaine de jours.

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Les 7 merveilles du Japon


Le Japon est riche en histoire. L’architecture est impressionnante dans un paysage magnifique
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Les 7 merveilles du Japon

 

Le mont Fuji, ou Fujisan, la montagne au centre du Japon

 

Volcan ensommeillé depuis le XVIIIe siècle, Fujisan, plus communément appelé « mont Fuji », se trouve sur l’île de Honshü au sud-ouest de la ville de Tokyo. Sur cette image où il apparaît encore enneigé, nous le découvrons lors d’une belle journée ensoleillée. Très souvent gravi par des touristes, Fujisan dévoile des panoramas vertigineux tout au long de l’ascension sur ses chemins escarpés. Les plus hautes haltes ne sont accessibles qu’à pied. De son sommet, à 3.776 m, les plus courageux peuvent observer de superbes lueurs au lever du soleil.

Au second plan, nous apercevons la pagode Chureito, construite en 1963 en tant que mémorial de la paix. C’est sans doute la pagode la plus photographiée au Japon grâce à la vue qu’elle offre sur le mont Fuji. Elle fait partie du sanctuaire Arakura Fuji Sengen Jinja.

Classé au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 2013, le mont Fuji est considéré comme une des merveilles du Japon.

© oadtz CCO

Le château d’Himeji, un trésor médiéval

 

Entouré de cerisiers, le château d’Himeji évoque immédiatement le Japon, son architecture si caractéristique et son histoire millénaire. Situé à Himeji, dans la préfecture de Hyōgo, cet imposant édifice en bois a été construit à l’époque Nanboku-chō de la période Muromachi, entre 1346 et 1618. C’est l’un des plus anciens bâtiments du Japon médiéval, l’un des douze châteaux japonais dont les donjons en bois existent toujours.

Aussi appelé Hakuro-jō ou Shirasagi-jō (château du Héron blanc ou château de l’Aigrette blanche) en raison de sa couleur blanche, il a abrité le tournage de nombreuses fictions, comme Kagemusha et Ran, deux célèbres films du réalisateur Akira Kurosawa, en 1980 et 1985. Le bâtiment apparaît également dans un opus de la saga James Bond, On ne vit que deux fois (1967).

La visite du château d’Himeji demande environ trois à quatre heures, en particulier si l’on souhaite se promener dans les jardins du Kōko-en. Classé au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1993, le château d’Himeji est considéré comme une des merveilles du Japon.

© Richie Chan, Fotolia

Le temple d’Hōryū-ji, le cœur de la culture japonaise

 

Le temple bouddhique d’Hōryū-ji (temple de la loi Florissante), à Ikaruga, ville de la préfecture de Nara a été fondé par le prince Shōtoku en 607. Cette merveille japonaise, s’étendant sur 187.000 m2, comprend une cinquantaine de bâtiments, dont certains font partie des plus anciens édifices en bois du monde. Les plus impressionnants sont le Nandai-mon (la Grande porte du sud), le Shoryoin (le pavillon de l’esprit sacré), le Kondo (le bâtiment principal), le Yumenodo (le pavillon des rêves) et le Daikōdō qui est une pagode bâtie sur cinq étages (le pavillon lecture).

L’admirable temple d’Hōryū-ji abrite une multitude d’œuvres historiques de l’architecture japonaise, de prestigieuses sculptures, ainsi que des peintures faisant partie à part entière du patrimoine culturel asiatique. Parmi ses 2.300 structures architecturales, ou objets réputés « de la plus haute importance sur le plan culturel ou artistique », 190 sont officiellement  inscrits en tant que Trésors Nationaux ou Biens Culturels.

Le temple bouddhique japonais a intégré le classement du patrimoine mondial de l’Unesco en 1993.

© 663highland CC BY-SA 3.0

La ville de Kyōto et ses monuments sacrés

 

Le célèbre temple Kinkaku-ji, ou temple Rokuon-ji, se situe au nord-ouest de Kyōto, abrité par des collines. Le contraste entre la froideur de l’hiver et la couleur dorée du temple rappelle que ce bâtiment est surnommé le « Pavillon d’Or ». Ses parois sont en effet recouvertes de feuilles d’or. Le temple sacré est surveillé par la statue d’un phénix vissée à son sommet.

Située sur l’île principale Honshū dans la région de Kansaï (Kansai-chihō), la ville de Kyōto préserve seize autres monuments historiques inscrits au registre du patrimoine mondial de l’Unesco. Kyōto, autrefois Heian-kyō, fut la capitale impériale du Japon jusqu’en 1868. Elle est le berceau historique de l’architecture religieuse ainsi qu’avant-gardiste pour l’art des jardins japonais. La ville en compte d’ailleurs près de 2.000. L’influence des jardins japonais s’est étendue partout dans le monde au fil des années.

Considérée comme la capitale culturelle du Japon, la ville a engagé depuis 2015 de nombreux travaux en vue des Jeux olympiques de Tokyo de 2020. Classée au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1994, Kyōto est considérée comme une des merveilles du Japon.

© Kanenori CCO

La Porte d’Itsukushima au Japon livre tous ses secrets

 

Le sanctuaire Itsukushima (Itsukushima-jinja) est le lieu saint incontournable du shintoïsme au Japon. Il est situé sur l’île de Miyajima (l’île du Sanctuaire). Composé de plusieurs bâtiments architecturalement surprenants, l’édifice fait preuve d’une touche artistique développée et travaillée. C’est le contraste de son rouge vif sur cette eau turquoise qui saisit. Entouré d’une forêt dense, le sanctuaire se fond harmonieusement parmi le panorama.

Son nom lui vient de l’ancien nom de l’île, autrefois appelée île Itsukushima. Son architecture est très marquée par l’époque Heian et, malgré les multiples destructions dont il a été victime, notamment en 1555 pour marquer une défaite militaire, il fut toujours reconstruit à l’identique. La Porte d’Itsukushima est aussi le dôme du Parc du mémorial de la paix à Hiroshima.

Sa beauté architecturale, son histoire et son empreinte culturelle placent le sanctuaire d’Itsukushima comme l’une des merveilles du Japon. En 1996, la Porte d’Itsukushima se classe parmi les monuments sacrés, dans la liste du patrimoine mondial de l’Unesco.

© Jordy Meow CC BY-SA 3.0

Nikkō et la forêt sacrée

 

À 150 km au nord de Tokyo, Nikkō est une ville à flanc de montagne très réputée et très visitée. Les sanctuaires et les temples de Nikkō sont entourés par une immense forêt. Ce cadre naturel ordonné recèle des parcelles d’art constituant la richesse culturelle de l’empire japonais.

Composé de 300 édifices, les sanctuaires et temples de Nikkō reflètent un niveau artistique très élevé, comme il est de coutume au Japon. Particulièrement colorés et parfois recouverts de feuilles d’or, ils relèvent de plus de cinquante styles architecturaux différents. Ce sont officiellement des « Trésors nationaux » et des « Biens culturels importants ».

Nikkō révèle le sanctuaire shinto Tōshō-gū, construit par les artisans les plus célèbres de l’époque, ainsi que les temples Rinnō-ji et Futarasan (Futarasan-jinja), bâtis au VIIIe siècle par le moine Shōdō Shōnin, à l’origine du bouddhisme dans cette région.

Classé au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1999, la ville de Nikkō est considérée comme une des merveilles du Japon.

© rudiuk, Fotolia

L’extraordinaire forêt de Yakushima

 

Cette forêt tempérée chaude, et sempervirente (toujours verte, donc), sur l’île montagneuse presque circulaire de Yakushima. À 60 km au large de la pointe sud de l’île de Kyushu, dans l’extrémité sud-ouest de l’archipel japonais, elle se trouve à l’interface des régions paléarctiques et orientales. Des montagnes de près de 2.000 m de hauteur dominent l’île, et la forêt se trouve en son centre, avec des ramifications vers le sud, l’est et l’ouest jusqu’à la côte.

L’écosystème insulaire de Yakushima est unique dans la zone tempérée de l’hémisphère nord. La distribution verticale des plantes va de la végétation côtière, avec des éléments subtropicaux à une forêt pluviale tempérée de montagne puis à des marais d’altitude et enfin à des prairies tempérées froides de bambous sur les pics centraux.

À l’échelle mondiale, la forêt de Yakushima est spécifique, en raison de son écosystème particulier, avec des rhéophytes et des épiphytes abondants, adaptés aux fortes précipitations, supérieures à 8.000 mm par an. Elle accueille quelque 1.900 espèces et sous-espèces de flore, 16 espèces de mammifères et 150 espèces d’oiseaux. On y trouve le cèdre du Japon (Cryptomeria japonica) et une forêt vierge composée d’arbres appelés Yakusugi, qui ont plus de mille ans d’âge.

© Unesco

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Grande barrière: des chercheurs réussissent à transplanter du corail


On sait que les coraux ont la vie difficile à cause des menaces des changements climatiques, aux activités de l’être humain et d’espèces invasives. Des chercheurs ont réussi une nouvelle méthode qui semble très prometteuse pour transplanter des nouveaux coraux
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Grande barrière: des chercheurs réussissent à transplanter du corail

 

Vue des airs de la Grande barrière de... (PHOTO ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE)

Vue des airs de la Grande barrière de corail australienne.

PHOTO ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE

 

Agence France-Presse
SYDNEY

Des scientifiques ont réussi à élever du corail de la Grande barrière de corail en Australie et à le transplanter dans une autre zone de ce joyau du patrimoine mondial, un projet qui leur donne l’espoir de restaurer les écosystèmes endommagés à travers le monde.

Les chercheurs de l’Université australienne Southern Cross, qui ont rendu publique leur étude dimanche, ont collecté fin 2016 de grandes quantité d’ovules et de sperme de coraux à Heron Island, au large de la côte orientale.

Ils ont produit des quantités massives de larves qu’ils ont ensuite transplantées dans des zones endommagées de la Grande barrière, qui est menacée par le réchauffement climatique.

Huit mois plus tard, les scientifiques ont constaté que le corail juvénile avait survécu et grandi.

« La réussite de cette nouvelle recherche ne s’applique pas seulement à la Grande barrière de corail, elle a potentiellement une pertinence internationale », a déclaré Peter Harrison, directeur des recherches.

« Elle montre qu’on peut restaurer et réparer des populations coralliennes endommagées, dans des endroits où la production naturelle de larves a été compromise ».

« Jardinage corallien »

Cette technique est différente de la méthode utilisée actuellement dite du « jardinage corallien » qui consiste à casser des branches de corail sain pour les réimplanter sur des récifs, dans l’espoir qu’elles repousseront, ou de l’élevage de corail dans des pépinières, souligne M. Harrison.

La méthode avait été testée auparavant avec succès aux Philippines sur un récif fortement endommagé par la pêche à la dynamite.

Le chercheur s’est dit optimiste quant à la possibilité qu’elle puisse être utilisée à grande échelle.

« Les résultats sont très prometteurs. Nos travaux montrent que l’apport de fortes densités de larves permet l’obtention de davantage de coraux ».

Inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO en 1981, la Grande barrière s’étend sur environ 345 000 km2 le long de la côte australienne et constitue le plus vaste ensemble corallien du monde avec 3000 « systèmes » récifaux et des centaines d’îles tropicales.

Mais elle est menacée par la récurrence de graves épisodes de blanchissement de ses coraux provoqués par le réchauffement climatique, par les activités industrielles ou agricoles ou encore par l’acanthaster pourpre, une étoile de mer invasive.

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Australie: hécatombe de coraux sur la Grande barrière


Cela fait 3 fois en 18 ans que la Grande barrière de corail subit une détérioration cependant, cette fois-ci, il semble que ce soit le pire épisode de blanchissement. Les changements climatiques et l’agriculture seraient responsables de son dépérissement
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Australie: hécatombe de coraux sur la Grande barrière

 

Phénomène de dépérissement, le blanchissement se traduit par... (PHOTO AFP)

Phénomène de dépérissement, le blanchissement se traduit par une décoloration des coraux. Il est provoqué par la hausse de la température de l’eau.

PHOTO AFP

gence France-Presse
Sydney

Au moins 35% des coraux du nord et du centre de la Grande barrière australienne sont morts ou en train de mourir sous l’effet d’un épisode de blanchissement d’une rare gravité, ont annoncé lundi des scientifiques.

Cette évaluation est le résultat de mois de surveillance aérienne et sous-marine de ce joyau classé au Patrimoine mondial, qui a considérablement souffert en mars du réchauffement de l’eau.

Le professeur Terry Hughes, expert des récifs coralliens à l’Université James Cook de Townsville, dans l’État du Queensland, a précisé que le réchauffement climatique était en train de faire des ravages sur l’un des sites les plus emblématiques de l’Australie.

«Nous avons découvert qu’en moyenne, 35% des coraux sont morts ou en train de mourir sur 84 récifs que nous avons étudiés sur les sections centre et nord de la Grande barrière, entre Townsville et la Papouasie-Nouvelle-Guinée», a-t-il dit dans un communiqué, cosigné par trois grandes universités.

«C’est la troisième fois en 18 ans que la Grande barrière de corail traverse un épisode grave de blanchissement lié au réchauffement climatique, et l’épisode actuel est beaucoup plus extrême que ce que nous avions mesuré auparavant.»

Il faut compter une décennie pour que la couverture corallienne se remette, «mais cela prendra beaucoup plus de temps pour retrouver les plus grands et plus anciens coraux qui sont morts», ajoutent les scientifiques.

Phénomène de dépérissement, le blanchissement se traduit par une décoloration des coraux. Il est provoqué par la hausse de la température de l’eau, qui entraîne l’expulsion des algues symbiotiques qui donnent au corail sa couleur et ses nutriments.

Les récifs peuvent s’en remettre si l’eau refroidit, mais ils peuvent aussi mourir si le phénomène persiste.

Sur son site internet, le Centre ARC pour les études sur les récifs coralliens publie des photographies comparatives montrant le même récif, complètement blanchi en février, puis totalement colonisé et disparu sous des algues en avril.

Outre le réchauffement climatique, la Grande barrière est aussi menacée par les ruissellements agricoles, le développement économique et la prolifération des acanthasters, étoiles de mer qui détruisent les coraux.

Le site de 345.000 kilomètres carrés a évité de justesse en 2015 d’être placé par l’Unesco sur sa liste des sites en péril.

Un porte-parole du ministre de l’Environnement Greg Hunt avait assuré mi-mai que le gouvernement faisait plus que «jamais auparavant» pour protéger le site.

Il a cependant été révélé la semaine dernière que Canberra était intervenu pour obtenir que toutes les références à l’Australie, y compris à la Grande barrière de corail, soient retirées d’un rapport de l’ONU sur les ravages mondiaux du réchauffement climatique sur les sites au Patrimoine.

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