Sonia Blanchette ne pourra garder son enfant en prison


Hier,  les nouvelles parlait des possibilités d’un nouveau-né en prison, mais aujourd’hui, si la mère accusée d’avoir tuer ses 3 enfants est reconnu coupable, l’enfant ne vivra pas avec elle … Aussi une rectification qu’enfin du compte ce n’est pas en 20 minutes comme certaines nouvelles affirmaient que les meurtres ont eu lieu mais 4 heures d’absence de la grand-mère qui je pense que c’est dans ce cas-ci une grande erreur de sa part
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Sonia Blanchette ne pourra garder son enfant en prison

 

En attendant son procès, Sonia Blanchette sera incarcérée... (photo Yanick POISSON, archives La Tribune)

En attendant son procès, Sonia Blanchette sera incarcérée dans un établissement provincial, où elle aura droit à un suivi de grossesse.

PHOTO YANICK POISSON, ARCHIVES LA TRIBUNE

CATHERINE HANDFIELD
La Presse

Si elle mène sa grossesse à terme, Sonia Blanchette, accusée d’avoir tué ses trois enfants, ne pourra vraisemblablement pas élever son nouveau-né en prison.

Des sources ont confirmé à La Presse mercredi que Sonia Blanchette était enceinte de son quatrième enfant lorsqu’elle a été admise à l’hôpital, le jour du drame.

Mme Blanchette, 33 ans, a été accusée la semaine dernière des meurtres prémédités de ses trois enfants, Lorélie, 5 ans, Loïc, 4 ans, et Anaïs, 2 ans. Elle les aurait tués chez elle, le 2 décembre, pendant un droit d’accès. Selon nos sources, sa mère, qui devait superviser les visites, se serait absentée pendant au moins quatre heures et non pendant 20 minutes comme cela a d’abord été véhiculé dans les médias.

Le père des victimes, Patrick Désautels, a confirmé par l’entremise de sa porte-parole qu’il était «impossible» qu’elle soit enceinte de lui. Le couple était séparé depuis l’automne 2009.

M. Désautels s’est dit «très surpris» que son ex-conjointe soit enceinte, puisqu’elle aurait subi une opération en octobre 2011 pour ne plus le devenir.

En attendant son procès, Sonia Blanchette sera incarcérée dans un établissement provincial.

Les détenues enceintes ont droit à un suivi de grossesse, indique Clément Falardeau, responsable des relations avec les médias au ministère de la Sécurité publique.

«Si le médecin traitant le prescrit, elle peut avoir un suivi externe par un gynécologue», explique-t-il.

Lors de l’accouchement, les détenues bénéficient d’une permission de sortir pendant leur séjour à l’hôpital. Elles sont escortées si nécessaire.

Dans un établissement provincial, les enfants ne peuvent vivre avec leur mère. Ils sont confiés à un membre de la famille ou, dans certains cas, à la Direction de la protection de la jeunesse.

Si Sonia Blanchette est reconnue coupable de meurtre, elle sera vraisemblablement transférée à l’établissement pour femmes de Joliette. Dans un pénitencier fédéral, les enfants en bas âge peuvent cohabiter avec leur mère à temps partiel ou à temps plein grâce au programme mère-enfant. Toutefois, les conditions d’admissibilité sont si strictes qu’aucune détenue de Joliette n’en bénéficie actuellement. Les femmes condamnées pour un crime grave contre un enfant ne sont pas admissibles au programme, selon Serge Abergel, porte-parole de Service correctionnel Canada.

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Entrevue avec le père d’Anaïs, Loïc et Lorélie – «Tous les soirs, ils me disaient:


Un message du père qui a perdu d’un coup trois enfants assassinée par la mère .. Malgré sa peine, il a tenu que de parler de beaux souvenirs .. dont le dernier jour restera probablement gravé a jamais ..
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Entrevue avec le père d’Anaïs, Loïc et Lorélie – «Tous les soirs, ils me disaient:

 

TVA Nouvelles

Patrick Desautels, le père d’Anaïs, Loïc et Lorélie, retrouvés morts dans l’appartement de leur mère à Drummondville dimanche dernier, a communiqué avec TVA Nouvelles samedi. En cette journée de funérailles, il souhaitait témoigner de l’amour qu’il a toujours eu pour ses enfants.

«Les enfants, tous les soirs, ils me disaient: « Papa, je t’aime », et je ne leur demandais pas. Ça venait d’eux. À tout moment dans la journée, ils venaient me voir: « Papa, je t’aime ». Ils se viraient de bord et ils s’en allaient», a confié Patrick Desautels.

Le père en deuil a tenu à souligner les efforts qu’il a faits pour ne pas que ces trois petits anges souffrent de la douloureuse et longue séparation avec leur mère.

«Mon but, c’était qu’ils soient heureux, qu’ils aient du plaisir à jouer, qu’ils passent de belles journées. Et ce qui se passe entre moi et leur mère, ça les regarde, mais en même temps, ils n’ont pas à se soucier de ça. Moi, ce que je voulais, c’est qu’ils soient bien, qu’ils soient heureux», a-t-il expliqué.

C’est la seule fois où l’homme a parlé de son ex-conjointe, accusée du triple meurtre.

Lorélie, Anaïs et Loïc (Crédit photo: Gracieuseté)

«Les enfants ont toujours été bien avec moi. Ils n’ont pas vécu dans la richesse, mais ils ont eu tout ce dont ils avaient besoin», a-t-il raconté à un moment.

Dimanche dernier, jour du drame, avait pourtant bien commencé pour Patrick Desautels.

«C’est la journée où tous les cadeaux de Noël étaient achetés. On a trouvé le cadeau qui aurait fait plaisir aux enfants: une piste de course électrique.»

D’ailleurs, beaucoup d’objets que les enfants aimaient ont été amené à l’église où se sont déroulées les funérailles, samedi. On y retrouvait notamment des pièces d’équipement provenant de la pépinière familiale.

«Anais, 2 ans, pas capable de mettre son manteau. Mais quand je lui disais: « Anaïs, viens-tu avec papa? », son manteau, elle savait où il était. Elle était capable de le mettre. Elle avait juste à l’attacher et elle était prête», s’est souvenu le père.

«Laurélie, quand elle était jeune, si on voulait l’endormir dans l’après-midi pour qu’elle fasse son dodo, on l’embarquait, on allait prendre une ride avec grand-papa et grand-maman, et  elle dormait, à coup sûr.»

«Loïc, lui, il voulait faire comme papa. Un moment donné, on travaillait avec la pelle et il a dit: « Papa, est-ce que je peux conduire la pelle? » Oui, tu peux.»

Patrick Desautels vit un énorme deuil, mais il a tenu à s’adresser aux parents, leur disant qu’il fallait profiter des moments partagés avec leurs enfants.

«Aimez-les et prenez du temps avec eux. Parce qu’on ne sait pas s’ils vont être encore là demain. Dites-leur que vous les aimez», a dit le père endeuillé.

Avec la collaboration de Denis Therriault

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Drummondville: la mère est accusée de meurtre prémédité


Même s’il est difficile de ne pas accuser avant les accusations formelles et avant procès .. tout le monde s’en doutait .. que c’était la mère qui a tuer ses 3 enfants .. et pour avoir agit en 20 minutes environ,  elle savait ce qu’elle faisait
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Drummondville: la mère est accusée de meurtre prémédité

 

Vêtue d'un manteau bleu pâle, Sonia Blanchette est... (PHOTO RYAN REMIORZ, PC)

Vêtue d’un manteau bleu pâle, Sonia Blanchette est entrée lentement dans le box des accusés, la tête basse.

PHOTO RYAN REMIORZ, PC

CATHERINE HANDFIELD
La Presse

(Drummondville) Sous le regard de son ex-conjoint, Sonia Blanchette a été accusée du meurtre prémédité de ses trois enfants, mercredi après-midi, au palais de justice de Drummondville. Sa comparution a été reportée à la semaine prochaine parce qu’elle a demandé une évaluation sur son aptitude à comparaître.

Vêtue d’un manteau bleu pâle, Sonia Blanchette est entrée lentement dans le box des accusés, la tête basse. La femme de 33 ans, qui a l’air plus vieille que son âge, s’est assise sans regarder dans la salle d’audience. Le père des enfants, Patrick Desautels, et son propre père étaient assis à l’avant, la fixant du regard. Ils ne se sont pas adressé aux médias.

Comme Sonia Blanchette n’avait pas d’avocat, c’est une amie de la cour, Me Catherine-Valérie Levasseur, qui l’a représentée. Elle s’est engagée à lui trouver un avocat d’ici à la semaine prochaine.

Sonia Blanchette a été arrêtée vers 11h30 ce matin après avoir reçu son congé de l’hôpital, où elle avait été admise dimanche. 

«Son état de santé permettait que nos enquêteurs la rencontrent pour obtenir sa version des faits», a indiqué Daniel Thibodeau, porte-parole de la Sûreté du Québec.

La SQ refuse toujours de dire pour quelle raison elle était hospitalisée. Selon certains médias, elle aurait pris des médicaments pour mettre fin à ses jours. 

Lorélie, 5 ans, Loïc, 4 ans, et Anaïs, 2 ans, ont été trouvés morts par leur grand-mère maternelle peu après 16h, dimanche. Ils pourraient avoir été noyés dans le bain. Des autopsies ont été pratiquées en début de semaine.

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Drame à Drummondville: la grand-mère maternelle sous le choc


20 minutes aurait suffit pour que 3 enfants soient sans vie … Il est clair que cela donne une leçon et qui servira probablement de recommandation qu’un parent ne peut superviser la visite d’enfant. La grand-mère n’a surement pas pu mesurer le danger que représentait sa fille face a ses petits enfants ..
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Drame à Drummondville: la grand-mère maternelle sous le choc

 

 

CATHERINE HANDFIELD et TRISTAN PÉLOQUIN
La Presse

(Drummondville) Au surlendemain du drame familial de Drummondville, la grand-mère maternelle des trois victimes, qui a découvert les corps, a demandé le soutien d’une amie pour encaisser le choc. En juin, un juge avait ordonné qu’elle soit «constamment» en présence des enfants lors des droits de visite de leur mère.

Jointe à son domicile de Drummondville, mardi matin, Nicole Grenier a répondu d’une voix fatiguée.

 «Oui, ça va bien, a-t-elle dit. J’ai quelqu’un avec moi.»

En après-midi, dans l’embrasure de la porte, elle a poliment refusé de donner des détails sur les évènements qui ont précédé la découverte des corps. Mme Grenier se serait absentée une vingtaine de minutes lorsque le drame s’est produit.

Elle a affirmé qu’elle avait rencontré les policiers, mais qu’elle n’a aucune nouvelle de sa fille, Sonia Blanchette, hospitalisée depuis le drame.

«Je n’ai pas le droit de la voir actuellement», a-t-elle précisé avant de refermer la porte.

Tous les volets de sa résidence étaient fermés.

Vers 16h dimanche, Nicole Grenier a découvert les corps de Laurélie, 5 ans, Loïc, qui venait de fêter ses 4 ans, et Anaïs, 2 ans. Selon nos sources, les enquêteurs étudient l’hypothèse selon laquelle ils seraient morts noyés dans le bain. Les autopsies ont été terminées mardi. En début de soirée, la mère n’avait pas encore été interrogée par les enquêteurs. Elle est toujours considérée comme un «témoin important».

Le père s’adresse aux médias

Le père des victimes, Patrick Desautels, s’est brièvement adressé aux médias mardi après-midi, au restaurant de Sainte-Christine, à une quarantaine de kilomètres au sud de Drummondville

«La douleur que nous éprouvons est inexplicable», a-t-il dit après avoir remercié la population pour son «soutien» et ses «bons mots».

 

Les trois enfants retrouvés morts dimanche soir à Drummondville, Laurélie, Anaïs et Loïc.

Un comité de soutien a été mis en place pour appuyer la famille Desautels, bien connue dans le village de Sainte-Christine, qui compte 745 habitants. Les villageois récoltent des fonds pour la famille, préparent des plats et donnent un coup de main à la pépinière familiale.

«Tout le monde se sert les coudes pour aider la famille à traverser une épreuve comme ça», a expliqué la mairesse Huguette St-Pierre Beaulac.

Une longue saga judiciaire

Les trois enfants habitaient avec leur père depuis l’automne 2011. Selon les documents de la cour, Patrick Desautels a demandé la garde complète après que Sonia Blanchette fut partie quatre semaines en Gaspésie sans l’avertir. Le juge s’était notamment basé sur les expertises psychosociales pour rendre sa décision.

«C’était compliqué, a raconté Dominic Anger, patron de la pépinière l’Avenir, où Sonia Blanchette, horticultrice, a travaillé il y a deux ans. Elle agissait de façon bizarre. Par exemple, elle ne ramenait pas les enfants à l’heure à leur père.»

Le couple, qui se fréquentait depuis 2006, s’est séparé à l’automne 2009. En vertu d’une entente, Sonia Blanchette a d’abord obtenu la garde des deux premiers enfants. Ils ont continué à se fréquenter après leur rupture, si bien que Mme Blanchette est tombée enceinte en février 2010.

À la naissance d’Anaïs, en octobre 2010, Sonia Blanchette n’a pas inscrit le nom du père dans sa déclaration de naissance. Le 12 décembre 2011, un juge a reconnu la paternité de Patrick Désautels et lui a confié la garde d’Anaïs. Le jour même, Sonia Blanchette l’a enlevée. Elle a été accusée relativement à cette affaire.

De décembre 2011 à juin dernier, Sonia Blanchette avait le droit de voir ses enfants sous la supervision de la Maison de la famille de Drummondville. En juin, la cour lui a accordé le droit de les voir chez elle en présence de leur grand-mère maternelle.

Alain Roy, professeur de droit à l’Université de Montréal, se questionne sur l’idée d’ordonner la supervision des droits d’accès à un proche parent. C’est rassurant pour l’enfant, mais cela soulève certaines difficultés, affirme-t-il.

«Est-ce que le grand-parent est toujours en mesure de s’imposer auprès de son propre enfant?», demande-t-il.

Il est rare qu’une personne chargée d’assurer la supervision des droits d’accès soit accusée d’outrage au tribunal. Pour y être passible, la personne doit être partie au dossier et avoir eu l’intention de ne pas respecter l’ordonnance.

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Drummondville: le père des trois enfants s’adresse brièvement aux médias


La conférence de presse a été courte, certains ont peut-être été même déçu de voir qu’il a pu garder le contrôle de ses émotions pendant les quelques secondes,  mais, cela prend du cran, et le temps de la guérison sera très longue surtout pour une situation qui aurait pu être évité
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Drummondville: le père des trois enfants s’adresse brièvement aux médias

 

Patrick Desautels... (Photo Marco Campanozzi, La Presse)

Patrick Desautels

PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE

La Presse Canadienne
Drummondville

Patrick Desautels, le père des trois enfants trouvés morts dimanche, à Drummondville, s’est adressé brièvement aux médias cet après-midi. Dans une allocution de quelques secondes, il n’a pas commenté les décès afin de respecter le déroulement de l’enquête.

 

Les trois enfants retrouvés morts dimanche soir à Drummondville, Laurélie, Anaïs et Loïc.

Il a remercié son entourage immédiat pour leur aide et leur soutien. Patrick Desautels a dit vivre «une douleur inexplicable» depuis qu’on a découvert le corps de ses trois jeunes enfants.

Il a mentionné aux médias qu’il ne pouvait répondre à leurs questions, puisque l’affaire fait toujours l’objet d’une enquête policière.

Les policiers ont découvert les trois jeunes enfants, deux fillette de 2 et 5 ans, Lorélie et Anaïs, et leur frère de 4 ans, Loïc, au domicile de leur mère.

Les policiers n’ont pas encore pu rencontrer la mère, une dame de 33 ans qui a été hospitalisée à la suite de la tragédie mais qui est hors de danger. Elle est considérée comme un «témoin important» pour l’instant.

Dans un bref communiqué, M. Desautels qualifie l’affaire d’inexplicable et affirme qu’il aimait profondément ses enfants et que ceux-ci vont lui manquer pour le reste de sa vie.

Il dit espérer que les médias laisseront sa famille tranquille après la rencontre de presse.

Les policiers n’ont pas encore révélé les circonstances de la mort des enfants.

-Avec La Tribune

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