Ce dino­saure décou­vert en Pata­go­nie portait une effrayante crête d’épines acérées


Hum, un dino avec des longues épines, un peu comme un punks n’est-ce pas craquant ? En tout cas, ces dinosaures pas très méchants ne sont pas très jeunes, ils auraient vécu, il y a plus de 140 millions d’années.
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Ce dino­saure décou­vert en Pata­go­nie portait une effrayante crête d’épines acérées

 

Crédits : Jorge A. Gonzá­lez

par  Ulyces

Le fossile vieux de plus de 140 millions d’an­nées a été dévoilé au public pour la première fois le 4 février 2019, rapporte la BBC.

Décou­vert en 2013 en Pata­go­nie, le Baja­da­sau­rus Pronus­pi­nax est une nouvelle espèce de dino­saures, dont la parti­cu­la­rité est de possé­der de longues piques formant une crête sur sa nuque. Herbi­vore de la famille des dicraeo­sau­ri­dés, ce spéci­men se servait proba­ble­ment de ses longues épines pour se défendre, de manière passive. Il est désor­mais exposé au Centre Cultu­rel de la Science de Buenos Aires, en Argen­tine.

« Nous pensons que les longues épines fines et poin­tues qui héris­saient le cou et le dos du Baja­da­sau­rus servaient à dissua­der d’éven­tuels préda­teurs », a confirmé Pablo Gallina, cher­cheur au Conseil natio­nal de la recherche scien­ti­fique et tech­nique (Coni­ce­tet) et à l’uni­ver­sité Maimo­nides de Buenos Aires.

D’après lui, les piques du dino­saure devaient être recou­vertes « d’une gaine en kéra­tine, semblable à celle qui se trouve sur les cornes de nombreux mammi­fères, pour ne pas être cassées ou frac­tu­rées suite à un coup, ou l’at­taque d’un autre animal ».

Ces épines, « simi­laires à des cornes de rhino­cé­ros », servaient égale­ment à régu­ler la tempé­ra­ture des dino­saures, d’après le cher­cheur.

Leur ultime utilité était de l’ordre de la séduc­tion. Cette crête les rendait en effet « plus attrac­tifs sexuel­le­ment » auprès de leurs parte­naires, et augmen­taient leur chance de repro­duc­tion. Pour une raison incon­nue, les paléon­to­logues ne l’ont pas appelé « punko­saure ».

Sources : BBC / Nature

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Les journées clémentes seront plus rares dans le monde, selon une étude


Le réchauffement climatique va changer nos journées agréables qui sont ni trop chaudes, ni trop froides, ni trop humides, ni trop pluvieuses. Certains y perdront de ces journées, alors que d’autres vont y gagner …Mais à long terme …
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Les journées clémentes seront plus rares dans le monde, selon une étude

 

L'Europe du Nord, le Canada et la Russie connaîtront des hivers plus doux d'ici... (Photo archives Reuters)

PHOTO ARCHIVES REUTERS

Agence France-Presse
Paris

L’Europe du Nord, le Canada et la Russie connaîtront des hivers plus doux d’ici à la fin du siècle, mais, d’une façon générale, les journées clémentes se feront plus rares dans le monde, selon une étude publiée mercredi.

En utilisant des modèles basés sur des projections du réchauffement planétaire, des chercheurs américains ont calculé qu’il y aurait, en moyenne, quatre jours doux en moins par an à l’échelle mondiale d’ici 2035, 10 d’ici 2100.

Mais il y aura de grandes différences régionales, selon les chercheurs de l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique (NOAA) et de l’Université de Princeton.

«Les plus fortes baisses concernent les régions tropicales et subtropicales alors que les latitudes moyennes devraient voir une légère augmentation», ont-ils écrit dans le journal Climatic Change.

Aujourd’hui, le monde jouit, en moyenne, de 74 jours de temps doux par an. Ces jours que les chercheurs définissent comme «agréables», ni trop chauds, ni trop froids, ni trop humides ou trop pluvieux.

Selon l’étude, les grands gagnants du réchauffement climatique seront le Canada, une grande partie des États-Unis, du nord de l’Europe, de certaines régions de la Chine et de la Russie. Mais aussi la région sud-américaine de la Patagonie, la Tasmanie et la Nouvelle-Zélande.

«Dans certaines de ces régions, les jours doux seront plus rares pendant les étés chauds et humides, mais ils seront plus nombreux à l’automne, en hiver et au printemps», selon un communiqué.

L’Afrique, l’Asie et l’Amérique latine seront privées de la plupart de ces jours «parfaits», certaines régions perdant de 15 à 50 jours par an.

«La perte de jours aux températures douces, en particulier pendant l’été quand ils peuvent servir à briser des vagues de chaleur prolongées, pourrait affecter la santé publique de manière significative», souligne le communiqué.

Parmi les 40 villes représentatives sélectionnées par les chercheurs, la grande perdante est de loin Lima qui sera dépouillée de 114 jours doux par an, passant de 326 à 210. Dakar perdra 57 de ses 171 jours.

Du côté des gagnants, Londres est en tête et avec 24 jours qui s’ajouteront à ses 69 actuels, suivie par Amsterdam, Puerto Montt au Chili et Melbourne qui récoltent 19 chacun. Paris en gagnerait 12.

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Les images spectaculaires de l’effondrement d’un glacier en Argentine


Ce glacier de Patagonie est un des principaux sites touristiques de l’Argentine. On y voit un pont de glace formé par la rivière avant de se rompre. C’est un phénomène tout à fait naturel qui se produit à tous les 4 ans. En effet, l’arche de ce pont s’effondre et des blocs de glace tombent jusqu’à 50 mètres de hauteur. On ne peut pas prédire vraiment quand cela se produit, mais peut intervenir de février à mars ou même en juillet
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Les images spectaculaires de l’effondrement d’un glacier en Argentine

 

Un dinosaure géant, d’une espèce nouvelle, exposé à New York


Cela doit être époustouflant de voir un tel dinosaure. Il est tellement grand et lourd qu’ils ont dû faire un moulage en 3D pour le présenter et au musée à New York.
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Un dinosaure géant, d’une espèce nouvelle, exposé à New York

 

Avec son long cou, le titanosaure aurait pu... (Photo DON EMMERT, AFP)

Avec son long cou, le titanosaure aurait pu regarder par la fenêtre au cinquième étage d’un immeuble, selon le musée.

PHOTO DON EMMERT, AFP

Agence France-Presse
NEW YORK

 

Un moule et des fossiles d’une espèce nouvelle de titanosaure, l’un des plus grands dinosaures au monde, a fait son entrée jeudi à New York, exposé pour la première fois au musée d’Histoire naturelle.

Ce titanosaure de 37,2 mètres fait partie d’une espèce tellement nouvelle que son nom scientifique n’a pas encore été formellement annoncé, ont déclaré les paléontologues qui l’ont découvert en 2014 en Patagonie, en Argentine.

Les restes de ce géant herbivore, qui aurait vécu il y a 100 millions d’années, ont été découverts dans le désert près de La Flecha, à 216 km à l’ouest de Trelew (côte est).

Il est tellement énorme, que sa tête et son cou dépassent de la pièce où il a été exposé au Musée d’Histoire naturelle, jusque dans un hall près des ascenseurs.

C’était un jeune adulte au sexe indéterminé, qui aurait pesé 70 tonnes soit l’équivalent de 10 éléphants africains, selon le musée.

Le paléontologue Diego Pol, qui a participé aux fouilles, a indiqué à l’AFP que cette découverte était « unique dans une vie ».

C’est le propriétaire d’un ranch qui avait alerté le musée de Paléontologie Egidio Feruglio après avoir vu quelque chose, mais ce n’est que quand M. Pol et son équipe ont commencé à creuser, qu’ils ont réalisé l’ampleur de leur découverte.

Ils ont découvert sur le site un total de 223 os fossiles de six créatures, tous de jeunes adultes morts à différentes époques, à quelques années ou plusieurs siècles d’intervalle.

Cette espèce vivait dans les forêts de Patagonie il y a entre 100 et 95 millions d’années, à l’époque du Crétacé supérieur, selon les experts.

Un fémur trouvé sur le site fait partie de cinq fossiles exposés temporairement avec le moule du titanosaure au musée d’Histoire naturelle, avant qu’ils ne retournent en Argentine.

Selon les experts, c’est l’un des plus grands dinosaures jamais découverts.

Il a fallu plus de six mois à une entreprise canadienne pour réaliser le moule, basé sur 84 os fossiles découverts sur le site argentin.

Les vrais fossiles auraient été beaucoup trop lourds pour être montés ensemble, et le moule grandeur nature est fait d’impressions 3D en fibre de verre.

Avec son long cou, le titanosaure aurait pu regarder par la fenêtre au cinquième étage d’un immeuble, selon le musée.

« C’est la première fois que nous avons un squelette relativement complet de titanosaure géant », a déclaré M. Pol à l’AFP. Avant, les experts n’avaient que quelques os.

Son équipe avait mené sept expéditions en 18 mois, pour récupérer tous les fossiles et les emporter dans leur musée en Argentine. Ils avaient même dû construire une route, pour que les camions et autre matériel puissent faire la liaison entre le site et le musée.

Cette découverte a fait l’objet d’un documentaire qui sera diffusé le 24 janvier au Royaume-Uni et le 17 février aux États-Unis.

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Un squelette d’un gigantesque dinosaure découvert


C’est à peine croyable que des animaux d’une telle envergure ont pu exister. 60 tonnes ça ne se déplace pas en criant ciseaux et en plus en contrôlant un cou de mètre, c’est haut juché pour une tête
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Un squelette d’un gigantesque dinosaure découvert

 

Une représentation du Dreadnoughtus schrani.... (PHOTO MARK A. KLINGER, AGENCE FRANCE-PRESSE)

Une représentation du Dreadnoughtus schrani.

PHOTO MARK A. KLINGER, AGENCE FRANCE-PRESSE

Véronique Martinache
Agence France-Presse
Paris

Il vivait il y a 77 millions d’années tout au sud de l’Amérique du Sud et pesait aussi lourd qu’une dizaine d’éléphants: une équipe de paléontologues décrit jeudi un dinosaure gigantesque, dont le squelette est «le plus complet» découvert jusqu’ici.

Ce nouveau dinosaure, dont la description est publiée dans la revue Scientific Reports, appartient à la famille des titanosaures, des dinosaures herbivores géants, nombreux dans la région au Crétacé supérieur.

Les scientifiques estiment que l’animal au très long cou mesurait environ 26 mètres de long, un peu plus qu’une piscine sportive (25 m), et pesait près de 60 tonnes.

«Il pesait autant qu’une dizaine d’éléphants d’Afrique ou plus de sept Tyrannosaurus rex», le plus célèbre des dinosaures, a indiqué Kenneth Lacovara, de l’Université Drexel (Philadelphie) qui a découvert le squelette fossilisé de l’animal dans le sud de la Patagonie, en Argentine.

Qui plus est, son squelette montre qu’il n’avait pas tout à fait achevé sa croissance lorsqu’il est mort.

«C’est de loin le meilleur exemple que nous ayons de toutes les créatures les plus gigantesques qui ont un jour marché sur notre planète», a estimé Kenneth Lacovara.

Au cours de quatre campagnes de fouilles, entre 2005 et 2009, les paléontologues ont réussi à retrouver plus de 70% des ossements, en excluant les os de la tête, soit plus de 45% de l’ensemble du squelette. Selon les chercheurs, c’est bien plus que les autres titanosaures précédemment découverts.

Les scientifiques disposent notamment de pratiquement tous les os des membres inférieurs et supérieurs, dont un fémur d’1,80 mètre et un humérus.

De quoi peindre un portrait détaillé de l’animal et surtout de calculer avec une bonne fiabilité ses mensurations impressionnantes.

Peur de rien, c’est son nom

Le nouveau géant a été baptisé Dreadnoughtus schrani, «dreadnought» signifiant «qui n’a peur de rien» en vieil anglais.

«Avec un corps de la taille d’une maison, le poids d’un troupeau d’éléphants et sa queue particulièrement puissante, Dreadnoughtus devait ne rien craindre», a expliqué Kenneth Lacovara.

Les «dreadnougths» désignent aussi un type de cuirassé développé au début du siècle dernier.

Le terme «schrani» rend par ailleurs hommage à l’entrepreneur Adam Schran qui a apporté son soutien aux recherches.

Pour atteindre sa taille impressionnante, Dreadnoughtus devait avaler chaque jour des quantités phénoménales de végétaux.

Kenneth Lacovara imagine un quotidien fait de quasi-surplace. 

«Vous avez un cou de 11 mètres de long équilibré par une queue de 9 mètres. Sans bouger d’un pas, vous avez accès à une gigantesque réserve de nourriture (…). Vous passez une heure à la nettoyer (…), puis vous faites trois pas à droite et passez l’heure suivante à nettoyer la zone d’à côté».

«Les plus grands titanosaures restent un mystère parce que, dans presque tous les cas, leurs fossiles sont très incomplets», a souligné de son côté Matthew Lamanna (Musée Carnegie d’Histoire naturelle, Pittsburgh, États-Unis).

La masse d’Argentinosaurus était par exemple comparable et même peut-être supérieure à celle de Dreadnoughtus, mais on ne dispose que de peu d’ossements.

La Patagonie est une région fertile en découvertes paléontologiques. À l’époque des dinosaures, la «pampa» argentine était couverte d’arbres de plus de 15 mètres de haut capables de satisfaire les besoins alimentaires des géants herbivores.

En mai dernier, des paléontologues argentins avaient annoncé la découverte d’une grande quantité de restes fossilisés d’un autre titanosaure qui, selon eux, pouvait peser plus de 100 tonnes et mesurer 40 mètres. La communauté scientifique internationale s’était toutefois montrée prudente sur ces estimations.

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Le brouillon inconnu du Petit Prince


Tout le monde ont lu l’histoire du Petit Prince d’Antoine de Saint-Exupéry, mais voilà qu’en examinant les manuscrits d’un collectionneur, on découvre des variantes a l’histoire connu .. et ce sans que ce même collectionneur soit au courant …
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Le brouillon inconnu du Petit Prince

 


Crédits photo : LIDO/SIPA/SIPA

INFO LE FIGARO – Antoine de Saint-Exupéry avait écrit des variantes du fameux livre paru en 1943. Ce manuscrit autographe sera mis en vente par Artcurial, le 16 mai, à Paris.

C’est une incroyable découverte faite par les experts d’Artcurial, Olivier Devers et Benoît Puttemans, alors qu’ils épluchaient un paquet de lettres et autographes confiés par un collectionneur (qui souhaite rester anonyme) pour les besoins de la vente de livres et manuscrits modernes du 16 mai prochain. Un brouillon inconnu du Petit Prince se nichait au milieu du lot. Son propriétaire en ignorait lui-même l’existence.

Depuis les nombreuses années qu’il les possédait, jamais il (ou elle) n’avait cherché à comprendre le sens de cette écriture hâtive et difficile à lire, sur deux pages d’un papier pelure très fin, raturées et pleines de renvois.

«J’ai fait un bond quand j’ai compris qu’il s’agissait d’un brouillon du Petit Prince de Saint-Exupéry, raconte Olivier Devers. C’était très excitant.»

Si rare que ce manuscrit est estimé entre 40.000 et 50.000 euros, soit dix fois plus qu’un autographe ordinaire de l’écrivain. Il faut vraiment être un expert pour déchiffrer son écriture.

«C’est quasiment de la traduction», confie Olivier Devers.

Ce qu’il révèle est surprenant. Il y a là un texte inédit et des variantes des chapitres XVII et XIX.

«L’ordre des passages travaillés dans notre ébauche sera inversé dans la version publiée», soulignent les experts dans le catalogue de la vente, si précis qu’on croirait presque une édition critique du best-seller (Le Petit Prince est le livre français le plus vendu et le plus traduit dans le monde depuis 1943).

Quatre épreuves dactylographiées existantes

 


Crédits photo : Artcurial

«L’action se situe au moment où, après avoir parcouru six planètes, le Petit Prince arrive sur Terre, la septième planète qu’il visite, poursuit Olivier Devers. Les passages de ces chapitres sont aisément reconnaissables. Simplement, les formulations diffèrent de celles que l’on connaît.»

Les deux versions sont mises en parallèle dans le catalogue. Celle qui n’a pas été publiée était pourtant jolie.

«Si l’on réunissait tous les habitants de cette planète les uns à côté des autres serrés comme pour un meeting, les Blancs, les Jaunes, les Noirs, les enfants, les vieillards, les femmes et les hommes sans en oublier un seul, l’humanité tiendrait tout entière dans l’île de Long Island», peut-on lire dans le brouillon.

Les derniers mots rappellent qu’Antoine de Saint-Exupéry était alors l’une des voix de la Résistance, exilé à New York depuis l’armistice, et que c’est dans ce contexte de la Seconde Guerre mondiale qu’il écrivait son livre.

«Le brouillon date probablement de 1941, ce qui en fait un document antérieur à celui, tapuscrit, que possède la Bibliothèque nationale de France», note au passage Olivier Devers. L’expert rappelle qu’il n’existe que quatre épreuves dactylographiées de l’histoire.


Crédits photo : Artcurial

Le manuscrit original est, lui, conservé à New York, à la Pierpont Morgan Library.

La librairie l’acquit de Sylvia Hamilton Reinhardt, journaliste new-yorkaise dont Saint-Ex fut brièvement mais ardemment épris, et à qui il avait confié son manuscrit définitif à la fin du mois d’avril 1943, au moment de son départ pour l’Afrique du Nord.

«D’après Sylvia, la phrase du Renard “on ne voit pas qu’avec les yeux” lui était destinée. Il n’empêche, Saint-Ex est parti sans lui laisser ces pages de brouillon», soulignent les spécialistes.

Enfin, voilà le second feuillet entièrement inédit du brouillon retrouvé.

«Il relate la rencontre avec un personnage qui ne sera pas retenu, résume Olivier Devers. Le Petit prince vient d’arriver sur Terre et rencontre le premier habitant de la planète».

Saint-Exupéry écrit: «Voilà peut-être un ambassadeur de l’esprit humain». L’homme est très occupé. «Je cherche un mot de six lettres qui commence par un G et qui signifie “gargarisme”», lui fait dire l’écrivain. «Gargarisme, dit le Petit Prince». «Gargarisme, dit l’homme».

Commentaire des experts: «Le cruciverbiste fait penser au businessman qui rencontre le Petit Prince dans la version publiée. Tous deux sont absorbés par des réflexions abstraites, lettres ou chiffres et tous deux sont dérangés par ce petit personnage curieux.»

Le brouillon s’achève sur cette énigme. Chez Artcurial, Olivier Devers et Benoît Puttemans ont tenté de la résoudre. Ils réfléchissent encore. Peut-être que le jour de la vacation, le 16 mai, un amateur dans la salle de ventes aura la solution. En matière de mystère, Antoine de Saint-Exupéry en connaît un rayon.

Olivier Devers fait cette réflexion: «Avez-vous remarqué que les initiales du Petit Prince sont les mêmes que celles de Peter Pan et du Petit Poucet?»

La littérature enfantine est affaire de symboles.

En guise d’épilogue, l’expert souligne que dans le même paquet d’autographes, il a aussi retrouvé un manuscrit de Saint-Exupéry sur la Patagonie, écrit vers 1932 (entre 50.000 et 60.000 euros). L’écrivain y explique sa période d’aviateur, puis d’ethnologue.

Or «ses vols au-dessus de la Patagonie ne seront pas étrangers au texte mythique du Petit Prince, affirme Olivier Devers. Vus du ciel, la Terre semble être un grand désert et les volcans des tabourets».

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