Un oiseau d’Europe fait le voyage jusqu’au Nouveau-Brunswick


Un oiseau qui doit se sentir seul au monde quand il s’est retrouvé loin de ses congénères d’Europe, on atterrissant au Nouveau-Brunswick. Heureusement, qu’il est adapté à l’hiver. Il pourra sans doute survivre
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Un oiseau d’Europe fait le voyage jusqu’au Nouveau-Brunswick

 

THE CANADIAN PRESS/HO-PETER GADD MANDATORY

Une grive draine a été observée pour la première fois samedi dernier à Miramichi.

Le Nouveau-Brunswick accueille ces jours-ci un oiseau rare. Littéralement.

Une grive draine a été observée pour la première fois samedi dernier à Miramichi, et ce passereau plus familier avec les boisés d’Europe a décidé de passer l’hiver au Nouveau-Brunswick.

Selon l’ornithologue amateur Peter Gadd, qui l’a découverte dans un arbre sur sa propriété, il s’agit du premier signalement en Amérique du Nord d’une grive draine, un oiseau plutôt commun en Europe. M. Gadd et sa femme Deana participent activement à un programme d’observation et de signalement des oiseaux, une tâche facilitée par les mangeoires installées sur leur propriété.

En apercevant le nouveau visiteur, l’ornithologue amateur a tout de suite réalisé qu’il s’agissait d’une visite rare. Puisque la grive draine ressemble un peu à un merle d’Amérique — les deux passereaux sont de la même famille et du même genre —, M. Gadd a envoyé une photo à des collègues amateurs plus expérimentés pour confirmer l’identité du rare voyageur.

La grive draine a élu domicile dans un sorbier d’Amérique chez les Gadd, et la nouvelle s’est rapidement répandue dans la communauté des ornithologues. Les trois premiers jours, plus d’une centaine d’amateurs d’oiseaux sont venus l’observer.

Selon M. Gadd, la grive a peut-être été séparée de sa volée avant de dériver vers le Canada à cause des forts vents et des intempéries.

Il rappelle que ce passereau est très jaloux de sa réserve de nourriture — il a déjà pris en chasse des merles d’Amérique. La grive est par ailleurs plutôt résistante au froid: elle devrait donc pouvoir survivre à l’hiver. Après tout, elle a déjà traversé l’Atlantique Nord, note M. Gadd.

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Nouvelle espèce d’oiseau découverte au Cambodge


Généralement, les découvertes d’animaux, d’oiseaux se font dans un des endroits plus isolés comme dans les forêts, mais il semble que des espèces inconnues viennent tenter leur chance de survivre dans des lieux habités
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Nouvelle espèce d’oiseau découverte au Cambodge

 

La couturière cambodgienne a été trouvée dans plusieurs... (Photo: AFP)

La couturière cambodgienne a été trouvée dans plusieurs endroits à Phnom Penh.

PHOTO: AFP

Agence France-Presse
Phnom Penh

Une nouvelle espère de passereau à la tête couronnée de plumes orangées a été découverte dans la capitale cambodgienne, a annoncé mercredi l’organisation Wildlife Conservation society (WCS) dans un communiqué, notant que son habitat était en danger.

Le «Orthotomus chaktomuk» (ou couturière cambodgienne) a été trouvé dans plusieurs endroits à Phnom Penh et autour de cette ville de près de 1,5 million d’habitants.

L’oiseau est reconnaissable à son «plumage distinctif» gris, roux et blanc, et à son «cri sonore», a noté WCS qui partage cette découverte avec BirdLife International et d’autres scientifiques.

«La découverte moderne d’une espèce non décrite d’oiseau à l’intérieur d’une ville très peuplée (…) est extraordinaire», a commenté Simon Mahood, de WCS. «La découverte indique que de nouvelles espèces d’oiseaux peuvent être trouvées dans des lieux familiers et surprenants».

La couturière cambodgienne vit dans des buissons denses de plaine, peu présents à Phnom Penh, mais communs autour de la capitale, où de «nombreux» individus vivent.

«Je pense que nous pourrions avoir cet oiseau également dans d’autres parties du pays», a indiqué à l’AFP Hong Chamnan, du service cambodgien des Forêts qui a travaillé avec les scientifiques.

Malgré tout, l’équipe scientifique recommande le classement du volatile comme «quasi-menacé» sur la liste rouge de l’UICN (Union internationale pour la conservation de la nature). Parce que «son habitat décline» et qu’il pourrait être encore plus touché par le développement agricole et urbain, selon le communiqué.

«L’Asie abrite une concentration spectaculaire d’oiseaux, mais est également soumise à des menaces grandissantes, depuis des projets de développement à large échelle à la chasse», a souligné Steve Zack, spécialiste de la conservation des oiseaux à WCS.

«Un travail supplémentaire est nécessaire pour mieux comprendre la répartition et l’écologie de cette nouvelle espèce passionnante pour déterminer ses besoins de conservation».

La région du Grand Mékong (Vietnam, Cambodge, Laos, Thaïlande, Birmanie et province chinoise du Yunnan) est particulièrement riche en biodiversité et de nouvelles espèces y sont découvertes chaque année. Plus de 120 avaient ainsi été identifiées en 2011.

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Un oiseau de 25 grammes bat tous les records de migration


Vivre au gré des vents, sans se soucier des frontières et douanes et voler de pays en pays c’est le destin d’un tout petit oiseaux qui ne sait que faire des lois et des règles humains a demander asile pour un séjour temporaire. Le monde entier l’appel . Voltiger a travers les Continents, du Canada allant en Russie, Europe, peut importe …
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Un oiseau de 25 grammes bat tous les records de migration

Un oiseau de 25 grammes bat tous les records de migration

Le traquet motteux passe la saison chaude dans l’Arctique et hiverne en Afrique subsaharienne, parcourant près de 30 000 km aller-retour chaque année.

Photo: HEIKO SCHMALJOHANN, AFP

 

Laurent Banguet
Agence France-Presse
Paris

Petit oiseau de seulement 25 grammes, le traquet motteux pourrait bien être le détenteur du record toutes catégories de la migration: il passe la saison chaude dans l’Arctique et hiverne en Afrique subsaharienne, parcourant près de 30 000 km aller-retour chaque année, révèle une étude.

«Rapporté à sa taille, ce cycle migratoire est l’un des plus longs jamais observés pour un quelconque oiseau dans le monde», estime l’étude, publiée mardi dans la revue Biology Letters de l’Académie des sciences britannique.

Si l’on sait que ces petits passereaux insectivores se reproduisent dans le nord du Canada et en Alaska et qu’ils migrent vers différentes régions d’Afrique, les scientifiques ignoraient jusqu’à présent avec précision s’ils suivaient tous la même route et si les différents groupes de traquets motteux (Oenanthe oenanthe) se mélangeaient.

Faute de disposer de balises suffisamment petites pour être fixées sur un oiseau pesant l’équivalent de deux cuillères à soupe de sel, les allers et venues de l’oiseau restaient un mystère.

Grâce à des engins de géolocalisation miniaturisés de seulement 1,2 gramme, des biologistes canadiens et allemands ont enfin pu suivre les traquets durant plusieurs mois et sur de longues distances.

Trente oiseaux ont été équipés de minuscules harnais portant cette balise dans les montagnes d’Alaska et seize autres sur l’île de Baffin, située sur la côte arctique orientale du Canada, de l’autre côté du continent nord-américain.

«plus petit qu’un rouge-gorge»

Si seulement cinq des trente traquets d’Alaska équipés en 2009 sont revenus l’année suivante, l’analyse de leur détecteur, qui enregistrait deux fois par jour la lumière du soleil, a montré qu’ils avaient passé l’hiver en Afrique de l’Est, aux confins du Soudan, de l’Ouganda et du Kenya.

Durant l’automne, les oiseaux survolaient le nord de la Russie et le Kazakhstan avant de traverser le désert d’Arabie. Un périple d’environ 14 600 km qui leur a demandé quelque 90 jours en moyenne.

Au printemps suivant, ces oiseaux poids plume ont suivi la même route migratoire en sens inverse, en seulement 55 jours.

De leur côté, les 16 traquets marqués dans l’est du Canada en 2010 ont parcouru les 3400 km séparant l’île de Baffin des îles britanniques en seulement quatre jours, soit une vitesse moyenne de 850 km par jour, souligne l’étude.

Les traquets canadiens ont alors mis le cap au sud, traversant l’Europe pour hiverner sur la côte de Mauritanie, rebroussant chemin une fois le printemps revenu.

«Ce sont des migrations incroyables, particulièrement pour un oiseau de cette taille. Imaginez quelque chose de plus petit qu’un rouge-gorge élevant ses petits dans la toundra arctique et qui, quelques mois plus tard, est en train de chercher sa nourriture en Afrique», résume Ryan Norris, de l’université canadienne de Guelph (Ontario).

Le traquet motteux est «le seul oiseau terrestre connu qui relie physiquement deux écosystèmes radicalement différents entre le Vieux Monde et les régions arctiques du Nouveau Monde», conclut M. Norris.

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