Le Saviez-Vous ► Tueurs en série: la troublante relation entre leur emploi et les meurtres commis


Étudier les tueurs en séries ne doit pas être une mince affaire et doit donner des sueurs froides. Il semble qu’il y ait des éléments communs qui les relient. Leur profession ! Certains s’en servent pour mieux cibler leurs victimes alors que d’autres intègrent leurs crimes à leur travail.
Nuage

 

Tueurs en série: la troublante relation entre leur emploi et les meurtres commis

 

Joseph James DeAngelo, 72 ans, soupçonné d'être le «Golden State Killer», responsable d'au moins une douzaine de meurtres et de 50 viols dans les années 1970 et 1980, est traduit en justice à la Cour supérieure du comté de Sacramento, en Californie. Les professions exercées par DeAngelo correspondent au profil des tueurs en série et des psychopathes. 

ASSOCIATED PRESS

Joseph James DeAngelo, 72 ans, soupçonné d’être le «Golden State Killer», responsable d’au moins une douzaine de meurtres et de 50 viols dans les années 1970 et 1980, est traduit en justice à la Cour supérieure du comté de Sacramento, en Californie. Les professions exercées par DeAngelo correspondent au profil des tueurs en série et des psychopathes.

Michael Arntfield

Professeur associé de criminologie et de littérature anglaise à l’Université Western

L’occupation professionnelle et les meurtres effectués en série sont souvent reliés et certains emplois, tant à temps plein qu’à temps partiel, sont étrangement surreprésentés chez ce type de tueurs.

L’arrestation l’an dernier de l’insaisissable Golden State Killer, dans ce qui a été sans doute la plus difficile et troublante constellation d’affaires non résolues interconnectées de l’histoire américaine, a soulevé plus de questions que de réponses.

L’une de ces questions est de savoir comment un cambrioleur, violeur et meurtrier en série a pu agir dans de si nombreux endroits simultanément et, tout comme dans le cas de Paul Bernardo au Canada, sans que les autorités policières ne puissent faire de connexions entre ces crimes commis dans plusieurs villes différentes.

Une autre question, évidemment, est de savoir comment un policier comme Joseph DeAngelo, la personne accusée d’être le tueur du Golden State, finalement trahi par son ADN, a pu faire preuve d’une telle brutalité sadique au cours de sa carrière brève et troublée au sein des forces policières.

Des questions semblables ont été soulevées par le passé à propos d’autres criminels, tueurs en série, dont les emplois inoffensifs, voire vertueux, ont semblé dissimuler les horreurs qu’ils commettaient en se camouflant sous un vernis de respectabilité. On pense à ce Canadien tristement célèbre, le colonel Russell Williams (qui a déjà piloté un avion de dignitaires, entre autres la reine Élisabeth), et au propriétaire moins connu d’une boutique d’électronique, un homme d’affaires bien en vue de Nashville, Tom Steeples, qui a tué trois personnes pour le simple plaisir avant de se suicider alors qu’il était en garde à vue.

En fait, l’occupation et les meurtres en série sont souvent reliés et certains emplois, tant à temps plein qu’à temps partiel, sont étrangement surreprésentés chez les tueurs en série. Si bien qu’au cours des 50 dernières années, certaines tendances dominantes sont apparues.

Comme exposé dans mon livre récent, Murder in Plain English,ces occupations sont réparties en quatre catégories selon les qualifications, la formation et le roulement. Certaines pourraient vous surprendre, d’autres pas.

Répartition des emplois des tueurs en série

— Trois premiers métiers spécialisés des tueurs en série: 1. Machiniste/assembleur d’aéronef; 2. Cordonnier; 3. Rembourreur automobile.

— Trois premiers métiers semi-spécialisés des tueurs en série: 1. Travailleur forestier/arboriste; 2. Camionneur; 3. Gérant d’entrepôt.

— Trois premiers métiers non spécialisés des tueurs en série: 1. Manœuvre (déménageur, paysagiste, etc.); 2. Bagagiste d’hôtel; 3. Pompiste.

— Trois premières professions/fonction publique: 1. Agent de police/sécurité; 2. Personnel militaire; 3. Autorité religieuse.

Évidemment, toutes les personnes qui occupent ces emplois ne sont pas des tueurs en série ni sont susceptibles de le devenir!

Mais il y a quelque chose concernant ces emplois qui attire viscéralement les délinquants ou qui nourrit les impulsions des tueurs en série en devenir, ce qui fait qu’ils sont curieusement surreprésentés dans cette classe rare de meurtriers.

DeAngelo, le tueur présumé du Golden State, par exemple, a effectivement occupé trois de ces emplois au cours de sa vie: agent de police, militaire (il avait précédemment fait partie de la marine) et, de façon marginale, camionneur, bien que sa carrière après son emploi de policier (il a été congédié en 1979 pour vol à l’étalage) se soit passée en grande partie comme mécanicien pour une flotte de camions frigorifiés d’une épicerie.

Époque révolue

Après un examen plus attentif de ces occupations, on découvre une époque révolue en termes d’emplois disponibles — des occupations qui, tout en étant répandues et accessibles aux tueurs des années 60, 70 et 80 — sont maintenant largement désuètes. Le marché de l’emploi change et, par conséquent, la relation troublante, mais légitime entre le meurtre et le travail.

Le passage vers une économie typiquement contractuelle, basée sur les services et propulsée par la technologie, ce qu’on appelle souvent le travail précaire, parallèlement avec la disparition des cheminements de carrière plus traditionnels, auront évidemment des effets marqués non seulement sur les emplois occupés par les délinquants, mais aussi sur la façon dont ils s’emparent de leurs victimes.

Tel qu’abordé dans mon livre à venir, Monster City, il y a eu une hausse abrupte de meurtres en série à Nashville avec l’éclosion de la «nouvelle» musique country dans les années 80 et 90, offrant aux tueurs en devenir un accès à de nouvelles victimes.

Les tueurs en série se servaient jadis du couvert de leur emploi pour traquer et attraper une victime spécifique ou des types de victimes (Dennis Rader, Roger Kibbe et Bruce Mendenhall nous viennent tous immédiatement à l’esprit). Mais une nouvelle recherche indique que les activités de loisir comme la musique, incluant les interactions en ligne, pourraient être la nouvelle voie qu’utilisent les tueurs en série pour se tenir à l’affût de leurs victimes.

C’est aussi là où, mentalement, ils mettent en scène leurs crimes: à mi-chemin entre un espace public hors ligne et un univers professionnel en régression.

Dans ce croquis, le tueur en série Bruce McArthur comparaît par vidéo devant un tribunal de Toronto en...

CP/ALEXANDRA NEWBOULD Dans ce croquis, le tueur en série Bruce McArthur comparaît par vidéo devant un tribunal de Toronto en avril 2018.

Dans ce contexte, nous verrons probablement arriver — en revenant une fois de plus sur le tueur en série de Toronto, Bruce McArthur, qui a plaidé coupable en février et écopé de 25 ans de prison ferme —des catégories professionnelles-récréatives floues pour classifier ces tueurs. Elles impliquent des dimensions de vie à la fois en ligne et hors ligne et ce nouveau paradigme nous forcera à ajuster la liste des emplois les plus communs parmi les tueurs en série.

Le risque, évidemment, c’est que l’«occupation» en question est toujours en train de changer. Une «occupation» désigne-t-elle par exemple un poste principal, un engagement à temps partiel, ou même juste un passe-temps rémunéré?

Les passe-temps ainsi que les professions à considérer?

Peut-elle aussi comprendre un passe-temps non rémunéré par lequel une personne se définit? Une consultation rapide des principaux «influenceurs» et «réseauteurs ouverts» de LinkedIn, par exemple, révèle que plusieurs personnes inscrivent en fait leurs passions et passe-temps, et non leur emploi rémunéré, comme occupation première.

Dans le cas McArthur, nos constatons que même s’il correspond à la catégorie «manœuvre», en tant que paysagiste et non juste comme tondeur de gazon, de même que propriétaire de sa propre entreprise, il ne répond à aucune définition professionnelle claire.

Et pourtant, comme nous l’avons déjà appris par la découverte morbide du charnier sur la propriété d’un client sur Mallory Crescent à Toronto, l’occupation de l’accusé était primordiale dans la commission des crimes et dans la façon dont il a disposé des victimes — elle faisait partie intégrante de son modus operandi.

Alors que plusieurs tueurs se servent de leur emploi comme prétexte pour attraper des victimes vulnérables, obtenir de l’information ou assouvir des fantasmes de violence pour des raisons que ne nous ne comprenons pas encore entièrement, dans le cas de McArthur, l’occupation a facilité l’aboutissement de de ses crimes, et non leur inspiration, comme dans le cas du «cannibale de Milwaukee», Jeffrey Dahmer. Ce dernier a déjà admis que son travail comme opérateur dans une fabrique de chocolat avait éveillé en lui des pulsions d’homicides et de nécrophiles qu’il aurait autrement écartées.

Qu’en est-il des psychopathes?

Alors que nous commençons à redessiner la carte associant les cheminements des carrières et les meurtres en série, il peut aussi être utile d’observer une autre liste plus connue des occupations surreprésentées chez les psychopathes.

Même si les psychopathes ne sont pas tous des tueurs en série, la psychopathie — ou à tout le moins, la possession de traits psychopathes — est un dénominateur commun chez les tueurs en série, les agresseurs sexuels et la plupart des criminels violents.

Voici leurs 10 premières occupations selon un psychologue de l’Université d’Oxford:

  1. PDG ou cadre d’entreprise
  2. Avocat
  3. Personnalité des médias
  4. Vendeur
  5. Chirurgien
  6. Journaliste ou chef d’antenne
  7. Policier
  8. Autorité religieuse
  9. Chef cuisinier
  10. Divers postes de fonctionnaires (militaire, conseil municipal, service correctionnel, etc.)

En recoupant les deux listes, nous pouvons voir que même au sein d’une économie en perpétuel changement, certains emplois semblent toujours plus attirants pour des personnes au sujet desquelles nous serons stupéfaits d’apprendre plus tard qu’elles avaient réussi à s’acquitter de ce type de travail tout en étant des monstres parmi nous. Tueurs en série: la troublante relation entre leur emploi et les meurtres

La version originale de cet article a été publiée sur La Conversation.

https://quebec.huffingtonpost.ca/

D’où vient l’expression «Échec et mat» ?


Échec et Mat est une expression qu’on utilise parfois, mais c’est surtout une expression que l’on utilise dans un jeu de stratégie, les échecs. . C’est en Inde, puis en Perse que commencent les premiers balbutiements de ce jeu puis plus tard avec les Arabes, il devient le jeu que nous connaissons aujourd’hui ainsi que cette  élocution échec et mat
Nuage

 

D’où vient l’expression «Échec et mat» ?

D'où vient l'expression «Échec et mat» ?

Par  Alice Develey

EXPRESSION POPULAIRE – La formule est souvent entendue à la fin d’une partie d’échecs mais également, par extension, pour signifier une défaite. D’où vient cette curieuse locution ?

Philippe II d’Espagne, Charles Quint, Napoléon Bonaparte, Ivan IV le Terrible… Il a conquis tous les rois. Par jeu certes, mais aussi et surtout par stratégie. Car celui qui accepte de jouer sa partie se doit de se concentrer pour éviter de perdre la tête et ainsi devenir le maître des «échecs»! Mais d’où vient donc ce terme qui a gagné nos cours et la littérature, jusqu’à nos pellicules avec Bons baisers de Russie (1963) ou encore L’affaire Thomas Crown (1968)?

Une histoire qui loin de débuter parmi les plaisirs châtelains de notre feu royauté, trouve en réalité ses racines à mille lieues de notre belle contrée. En effet, les premières traces de notre jeu d’échec remonteraient au Ve siècle de notre ère, en Inde. Selon les récits, il serait d’abord né sous le doux nom de «chaturanga», un ancien jeu à quatre rois qui mêlait stratégie et jeu de dés. Populaire, le passe-temps se serait par la suite exporté en Perse, pour donner le «chatrang» ou «shatrang». Mais attention plus de hasard ici! Il ne reste plus que deux rois, appelés «shah», évidemment, en persan.

Précisons pour l’anecdote, ainsi que le consigna Luca Canali dans son livre Jules César à Jésus-Christ, que le mot «shah», tout comme les termes «tsar» et «kaiser», dérive du mot latin Caesar, qui a donné le chef en latin vulgaire.

Voltaire aurait pu se faire «échec et mat»

S’il ne fait aucun doute aujourd’hui, comme l’explique Harrold J.R. Murray dans son livre Une histoire des échecs, que le jeu est issu de l’indo-persan, il ne faut pas oublier que ce sont les Arabes, qui, à la suite de grandes invasions, donnèrent vie aux premières théories du jeu auquel nous jouons aujourd’hui.

Le monde arabe s’appropriera en effet le jeu, en rebaptisant le mot «shah» en «sheykh» pour désigner «les échecs», puis la locution «shah mat» en «sheykh mat» (échec et mat) littéralement«mort du roi» avant de le recodifier.

Aussi plaisant que redoutable, le jeu saura conquérir le cœur des joueurs pour traverser la Méditerranée et enfin rejoindre la France aux environs du XI-XIIe siècles. Le Trésor de la langue française note une première apparition du mot «échec» en 1100 chez Roland et quelques années plus tard, chez Chrétien de Troyes, dans Perceval. Claude Duneton identifiera quant à lui la formule «être mat» dans le Roman de la Rose au XIIIe siècle:

«D’estre mat n’avoient-ils garde

puisque sans roi se combattoient»

Et l’auteur la repèrera sous la forme «échec et mat» sous la plume de d’Alembert. Voici son récit:

«Voltaire jouait aux échecs avec un jésuite qu’il avait invité chez lui, ce qui attira l’inquiétude de son ami d’Alembert: ” Je crains -écrivait-il- que le prêtre ne joue quelque mauvais tour au philosophe et ne finisse par lui damer le pion, et peut-être le faire échec et mat».

Le roi est mort, vive le roi!

http://www.lefigaro.fr/

Passe-temps très dangereux Le cliff jumping gagne en popularité


Une activité qui surement plait a plusieurs adepte de la baignade et du plongeons .. Au Québec il y a certaines falaises qui sont quand même assez haut et il est dommage que ces jeunes qui n’ont pas vraiment de connaissance sur le terrain sous l’eau s’adonnent a ce genre d’activité
Nuage

 

Passe-temps très dangereux

Le cliff jumping gagne en popularité

 

TVA Nouvelles

Le nombre de noyades est en hausse cet été, mais ça n’empêche pas des jeunes téméraires de s’adonner à un passe-temps bien dangereux, le cliff jumping.

Les adeptes défient les interdictions de baignade pour se jeter dans l’eau du haut d’une falaise. Une activité illégale.

Malgré l’absence de sauveteur et la hauteur de la falaise, ces adeptes de cliff jumping ne s’inquiètent pas des risques encourus. (TVA Nouvelles)

À Stukely-Sud, près de Sherbrooke, un adolescent explique que ses amis et lui ne craignent pas de se blesser, puisqu’ils testent la profondeur de l’eau avant de s’élancer.

«Ils ont mis de la roche dans une bouteille et avec un tape à mesurer ils ont testé et il y avait plus de 100 pieds» de profondeur, raconte-t-il.

Malgré l’absence de sauveteur et la hauteur de la falaise, qui ajoute à la distance qu’ils parcourront sous l’eau, ces adeptes de cliff jumping ne s’inquiètent pas des risques encourus.

«Il y a quand même beaucoup de monde qui sont là et qui nous regardent, donc c’est correct», pense l’un d’eux.

Des professionnels pratiquent ce genre d’activité. Mais la Société de sauvetage déplore que certains s’y adonnent de façon récréative.

«Ce n’est pas approprié, clame le directeur général de l’organisme, Raynald Hawkins, parce qu’il y a des risques de blessures importantes. Et malheureusement, c’est déjà arrivé que des gens sautent de ces falaises-là et ne remontent pas à la surface.»

Il semble malgré tout que le mouvement gagne en popularité sur les réseaux sociaux. Un jeune explique même qu’il a créé une page qui répertorie les endroits de prédilection pour faire du cliff jumping un peu partout au Québec.

Comme cette activité se pratique généralement dans des lieux où la baignade est interdite, les adeptes s’exposent automatiquement à des amendes.

http://tvanouvelles.ca

Le temps


Cette fois-ci je me suis amusé a trouver des rimes dont les phrases s’harmonisent avec le temps Et tant qu’à parler du temps, pourquoi ne pas parler de la vie, de l’enfance a la mort .. et le temps passe
Nuage

Le temps


 

Le temps, le temps, nul ne sait l’arrêter ne fut qu’un bref instant
Toutes ces heures qui se défilent entre nos doigts, bon ou mauvais moments
Matin au soir, l’existence semble résolue à chercher la liberté continuellement
Sans qu’on puisse changer le cours du temps, les années avancent allègrement

Le temps, le temps à la naissance cela paraît si peu important
Larmoyer, soupirer, sourire, boire, manger, observer sont les passe-temps
L’émerveillement à toutes ses sensations nouvelles qui se dégage de ce libre temps
Propose à cette époque, un bouquet aux innombrables fragrances quotidiennement       

Le temps, le temps à l’enfance prend son essor à un nouveau tournant
Une période, qui prépare la conquête de la connaissance de la vie et du jeu de l’enfant
La recherche sans fin à démasquer des émotions partager avec l’environnement
Dont collaborent les amis sans distinction pour savourer la jeunesse avec enchantement

Le temps, le temps  manifeste ensuite un dédale engorgé d’embrouillement
L’état de puberté, épisode de mirage, de joie, de peines et des premiers amours d’adolescent
Tout l’être qui tente péniblement de trouver la forme de son corps et son esprit changeant
Les heures n’ont pas les même valeurs, car tout peut changer en un éclair foudroyant

Le temps, le temps arrive enfin, l’âge des responsabilités, un acquis de jugement
Néanmoins, l’espace semble manqué à toute récréation par gaspillage de temps
Nul envie de rater sa vie, le registre des choses a tout faire remplis tout engagement
Se détachant de certaines priorités qui favoriseraient pourtant le total accomplissement

Le temps le temps ou es-tu maintenant?
Tout ce temps est une quête de disposer plus de temps
De la naissance, filant à l’enfance et parcourant l’adolescence existait le temps
Maintenant, ton absence se fait sentir par ce manque de temps

Le temps, le temps à l’aube de la retraite, est dévoilé peut-être tardivement
Certes, l’expérience acquise, mais au prix de négligé amour, famille, amis au serment
A l’approche de la mort, l’essentiel reste de savourer ce qu’ils restent des joies d’antan
Laissant comme héritage tout ce que le coeur a su conserver intact pour offrir en testament

Le temps, le temps ne court pas si vite, avec moi sois patient

Rachel Hubert (Nuage)
13 Juin 2002