L’Homo erectus aurait disparu en raison de sa paresse


Les capacités d’innovation et d’adaptation des hommes de la préhistoire se voient habituellement dans la façon dont les espèces fabriquent leurs outils en pierre et utilisent les ressources.
C’est une hypothèse que les anthropologues avancent par le fait que l’Homo erectus était paresseux, a été émis par l’étude des outils. Avec les changements de température, ces hommes ne sont pas adaptés et la technologie de leurs outils n’a pas évolué non plus
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L’Homo erectus aurait disparu en raison de sa paresse

Représentation artistique d'un Homo erectus

Représentation artistique d’un Homo erectus  Photo : Smithsonian’s National Museum of Natural History

 

L’Homo erectus, espèce d’humains primitifs disparue, se serait éteint en partie parce qu’il était « paresseux », pensent des anthropologues australiens.

Un texte d’Alain Labelle

Le Dr Ceri Shipton et ses collègues de l’Université nationale d’Australie ont procédé à des fouilles archéologiques concernant les populations humaines anciennes sur le site de Saffaqah, dans la péninsule arabique.

Un homme déterre une pierre taillée.

Le Dr Ceri Shipton travaillant sur le site de Saffaqah.  Photo : ANU

Selon eux, l’Homo erectus utilisait des « stratégies du moindre effort » pour la fabrication d’outils et la collecte de ressources.

Cette « paresse » associée à une incapacité à s’adapter à un climat changeant a probablement joué un rôle dans l’extinction de l’espèce, estime le Dr Shipton.

Je n’ai pas l’impression qu’ils étaient des explorateurs qui regardaient au-delà de l’horizon. Ils n’avaient pas le même sens de l’émerveillement que nous. Ceri Shipton

Les capacités d’innovation et d’adaptation se voient habituellement dans la façon dont les espèces fabriquent leurs outils en pierre et utilisent les ressources.

Pour fabriquer leurs outils en pierre, ils utilisaient des roches qu’ils trouvaient autour de leur camp, qui étaient pour la plupart d’une qualité relativement mauvaise par rapport à ce qu’ont utilisé les fabricants d’outils en pierre plus tard. Ceri Shipton

    Le saviez-vous?

    • L’Homo erectus a vécu il y a 1,9 million d’années, jusqu’à 300 000 ans;

    • Il est appelé ainsi parce qu’il marche complètement droit;

    • Il a domestiqué le feu, sans le créer;

    • Il a créé les premiers outils bifaces;

    • Il vivait en campement et pratiquait la cueillette et la chasse.

        Près du site étudié, les scientifiques ont remarqué un affleurement rocheux de qualité à une courte distance d’une petite colline.

        Selon eux, plutôt que de faire l’effort de remonter la colline, les Homo erectus n’utilisaient que ce qu’ils trouvaient au bas de la colline.

      Lorsque nous avons étudié l’affleurement rocheux, nous n’y avons trouvé aucun signe d’activité, aucun artefact et aucune carrière de pierre.cCeri Shipton

      Selon M. Shipton, le groupe devait connaître la présence de cette ressource, mais comme il possédait déjà une source de pierre, il ne se serait pas déplacé jusqu’à l’autre.

      Un comportement qui contraste avec celui des fabricants d’outils en pierre qui suivront, comme les premiers Homo sapiens et Néandertaliens, qui escaladaient les montagnes pour trouver de la pierre de bonne qualité et la transportaient sur de longues distances pour la tailler.

      L’incapacité à progresser sur le plan technologique, au moment où son environnement devenait désertique, a contribué à la disparition de cette population.

      Les échantillons de sédiments analysés montrent que l’environnement autour d’eux changeait, mais qu’ils continuaient de faire exactement la même chose avec leurs outils.Ceri Shipton

      En l’absence de progrès technologique, les anthropologues pensent qu’ils auraient disparu lorsque l’environnement est devenu trop sec pour eux.

      Le détail de ces travaux est publié dans la revue PLOS ONE (en anglais).

      https://ici.radio-canada.ca/

      S’envoyer des milliers de textos… à la maison!


      C’est pire que pire ! Les Britanniques sont forts pour communiquer par textos entre les membres d’une famille qui sont à la maison voir même dans la même pièce pour éviter des disputes ou simplement par paresse. C’est quand même ridicule si c’est un mode de communication alors que le dialogue est primordial dans un couple et avec les enfants
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      S’envoyer des milliers de textos… à la maison!

       

      SHUTTERSTOCK / FABIANA PONZI

      Par paresse, pour éviter une dispute ou simplement pour se faire entendre.

      Par « paresse » ou pour éviter une dispute, le Britannique moyen envoie quelque 10 000 messages par an à des membres de sa famille… situés à seulement quelques mètres, au sein du foyer, révèle une étude publiée jeudi.

      « Est-ce que tu peux éteindre la télé? », « Qu’est-ce qu’il y a pour le dîner? » ou encore « tu viens au lit? » sont quelques-uns des textos et messages les plus envoyés dans ce cadre, selon une enquête menée en ligne en décembre auprès de 2 000 familles britanniques par Broadbandchoices, service de comparaison de fournisseurs d’internet haut débit au Royaume-Uni.

      « Selon l’enquête, les mères sont les plus grandes responsables de ces communications par messages au sein de la maison, envoyant des demandes régulières telles que: ‘éteins la lumière’, ‘arrête la TV » ou simplement ‘au LIT!' », est-il expliqué dans un communiqué.

      Pour 16% des 2 000 familles interrogées, envoyer un message est la seule façon de se faire entendre par leurs enfants, et s’ils se lancent dans une conversation face à face, cela se terminera en dispute.

      Une famille interrogée sur quatre affirme que communiquer par texto ou messagerie instantanée est « simplement amusant et ludique ».

      Parmi ces nombreux messages, le Britannique échange notamment en moyenne 96 messages incluant une photo et 100 emojis chaque mois avec des gens se trouvant dans le même foyer.

      « Les téléphones portables étant désormais une extension semi-permanente de nous-mêmes, il n’est pas surprenant de voir que les gens s’envoient des textos dans la même pièce », estime Vix Leyton, expert en matière de consommateurs pour Broadbanchoices. Ce comportement s’explique par la « paresse » ou « pour aborder un sujet sensible », selon lui.

      Dans le top 3 des messages les plus envoyés au sein des foyers britanniques, le romantique « Je t’aime », le pragmatique « Le dîner est prêt » et le très britannique « Peux tu m’apporter une tasse de thé? ».

      http://quebec.huffingtonpost.ca/

      Les fourmis aussi peuvent être flemmardes


      Les animaux ont leur personnalité, alors, pourquoi pas les fourmis ? Certaines sont plus téméraires, alors que d’autres plus paresseuses.
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      Les fourmis aussi peuvent être flemmardes

      Deux fourmis viennent collecter du miel, déposé sur la feuille d'une plante. © SIPA PRESS

      Deux fourmis viennent collecter du miel, déposé sur la feuille d’une plante. © SIPA PRESS

      Par Louise Duclos

      Des chercheurs ont découvert toute une palette de tempéraments chez ces insectes. Fini l’image de l’ouvrière appliquée, les fourmis ont, elles aussi, une personnalité… qui peut les éloigner du travail.

      FOURMIS. Bien loin de l’image que nous expose la fable de la Fontaine, les fourmis n’ont pas pour unique qualité l’assiduité au travail. Au contraire, il existe chez elles différents types de comportements, comme nous l’affirme une nouvelle étude, publiée dans Behavorial Ecology Parler de « personnalité » pour les animaux n’est pas quelque chose de nouveau.

      Cela a débuté dans les années 1990, où « les observations sur le règne animal ont démontré des fluctuations de comportement au sein des vertébrés et des invertébrés », fait savoir àSciences et Avenir Raphael Boulet, chercheur à l’Institut de recherche sur la biologie de l’insecte et responsable de cette étude.

      Il en est de même chez les fourmis, qui peuvent adopter une attitude dynamique, courageuse et agressive, ou à l’inverse un tempérament calme, discret et peureux. Ces deux catégories de comportement déterminent leur adaptation à un environnement ou des variations dans leur façon d’amasser de la nourriture.

      Deux types de comportement

      Pour arriver à ce constat, les scientifiques ont étudié les fourmis de l’espèce Aphaenogester senilis, que l’on retrouve dans le pourtour méditerranéen. Ils ont collecté des colonies d’adultes à une période où elles ont énormément de larves.

      « Ce qui était important pour cette étude, c’était de contrôler l’âge des fourmis », explique le chercheur.

      Effectivement, les fourmis ont un comportement qui change au cours de leur vie. C’est pourquoi ils se sont focalisés sur des larves, placées au sein d’un nid artificiel (avec toutefois un petit nombre d’ouvrières pour les élever). Une fois adultes, ils les ont testés dans différentes conditions expérimentales, afin de voir émerger les différents types de personnalité. Ainsi, les chercheurs ont pu déterminer quelles colonies étaient assez téméraires pour se risquer à découvrir de nouveaux territoires. Pareille mise en situation a permis de distinguer les colonies entre elles : l’une restera au nid alors que l’autre partira à l’aventure…

      Cependant, il ne faut pas réduire les fourmis à deux comportements extrêmes.

      « Il y a plein d’axes comportementaux », insiste Raphael Boulet. « A chaque fois, on va essayer d’avoir une réponse le long d’un continuum où on va essayer de faire émerger des différences entre individus. »

       Les chercheurs ont en effet constaté d’autres distinctions à travers les tests effectués, comme le comportement envers les larves par exemple : certaines seront protectrices tandis que d’autres seront négligentes. De même, l’agressivité n’est pas propre à une colonie :

      « Les fourmis sont de façon générale très agressives » même s’il persiste différents degrés d’hostilité. Cela rend-t-il les colonies courageuses plus aptes à survivre, et à évoluer, de génération en génération, vers des fourmis plus évoluées ? Non, « les animaux téméraires pourront coloniser de nouveaux habitats, ils auront donc un bénéfice. Cependant, le fait d’être téméraire fait qu’on est exposé aux prédateurs et au risque », affirme M. Boulet.

      Et le chercheur de mettre l’accent sur la vraie originalité de cette nouvelle étude : montrer qu’au-delà de « l’individu » fourmi, c’est la colonie qui possède une personnalité.

      « La colonie va avoir une personnalité de la même façon qu’un individu solitaire : la colonie est un superorganisme et le comportement de groupe permet cette émergence de la complexité » conclut le chercheur.

      http://www.sciencesetavenir.fr/

      Les téléphones intelligents inciteraient à la paresse intellectuelle


      On veut une information immédiatement, ou on doute de notre mémoire,  rien de mieux que de chercher sur un téléphone intelligent que l’on traine partout ou l’on va.. Juste à penser aux numéros de téléphone, on choisi un nom, on clique sur le téléphone sans pourtant se rappeler du numéro. A la longue, pour toutes ces facilités, cela aura-t-il des conséquences sur la mémoire, l’intelligence ?
      Nuage

       

      Les téléphones intelligents inciteraient à la paresse intellectuelle

       

      Votre téléphone intelligent peut vraisemblablement vous aider à dormir

      Votre téléphone intelligent peut vraisemblablement vous aider à dormir Photo :  iStock

      L’omniprésence des téléphones intelligents pourrait encourager à une certaine forme de paresse intellectuelle, prévient une étude réalisée par des chercheurs ontariens.

      Le doctorant Gordon Pennycook, de l’Université de Waterloo, a expliqué que les gens qui attaquent normalement un problème de manière intuitive, en se fiant à leurs instincts pour prendre une décision, utilisent fréquemment le moteur de recherche de leur téléphone, au lieu de leur cerveau, pour dénicher une information qu’ils possèdent déjà ou qu’ils pourraient facilement obtenir.

      Les téléphones intelligents leur permettent d’être encore plus paresseux qu’ils ne le seraient normalement, a ajouté M. Penncook.

      En revanche, dit-il, les gens qui attaquent un problème en l’analysant et en remettant constamment en question leurs décisions ont tendance à être des gens très intelligents.

      Parmi les 660 participants à l’étude, ceux qui ont témoigné d’aptitudes cognitives solides et d’une approche plus analytique passaient moins de temps à effectuer des recherches sur leur téléphone.

      « Notre étude appuie une association entre un recours important au téléphone intelligent et une intelligence moindre, a dit M. Pennycook par voie de communiqué. D’autres études seront nécessaires pour déterminer si les téléphones intelligents sont directement responsables du déclin de l’intelligence. »

      Les chercheurs préviennent que d’éviter d’avoir recours à notre propre cerveau pour résoudre un problème pourrait avoir des conséquences néfastes sur une population vieillissante.

      L’étude est publiée par le journal scientifique Computers in Human Behavior.

      http://ici.radio-canada.ca/

      Paresseux, arrêtez de culpabiliser !


      Sommes-nous à certains moments paresseux ? Avons-nous raison de nous sentir coupables de rien faire ? Ou bien, c’est le corps qui sonne une petite cloche qu’il faudrait écouter ?
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      Paresseux, arrêtez de culpabiliser !

       

      J’ai la flemme, je me sens fatigué, j’ai envie de ne rien faire, j’ai l’impression d’être un vrai Gaston Lagaffe… Quand on se sent paresseux, très souvent, on culpabilise, on s’en veut et l’on se juge très mal. Alors qu’en réalité, la paresse est un signal de notre corps ou de notre esprit, bien plus qu’une posture volontaire.

      Alors, comment comprendre et accepter cette fainéantise ?

      La vraie paresse n’existe pas

      Si vous avez envie de ne rien faire, seulement de rester au lit, le qualificatif exact n’est sans doute pas « paresse ». Vous êtes simplement très fatigué, voire dépressif. Dans notre société où il faut toujours être plus productif, la tension continuelle finit par nous user. Et la fatigue est là. Si vous n’écoutez jamais cette fatigue, un jour ou l’autre, elle vous rattrape et vous paralyse. Elle vous impose de vous reposer. Au mieux, c’est une grosse fatigue paralysante, au pire une dépression.

      Alors, quand vous vous jugez paresseux, posez-vous une question : qu’est-ce que je ressens au fond de moi. Un ras-le bol ? Une fatigue ? Une déprime ? Ou bien des peurs ? Car on peut aussi se sentir sans énergie devant une tâche qui nous angoisse.

      Prenons l’exemple d’un étudiant qui pense :

      « Je ne suis pas capable de réussir ce concours. J’ai peur de le rater ».

      Alors, il ne se sent pas l’énergie de travailler. La peur, le manque de confiance peuvent aussi saper notre énergie. Et si l’entourage l’enfonce encore un peu plus en lui reprochant sa paresse, c’est certain, il ne réussira jamais. C’est en l’encourageant, en lui donnant confiance qu’il a des chances de trouver en lui l’énergie.

      Alors, ne pensez plus jamais : « Je suis paresseux », observez plutôt ce que vous ressentez vraiment pour le décoder, vous comprendre et agir de manière adaptée. Et ne cherchez jamais à agir en force en mettant un mouchoir sur vos émotions négatives.

      Et si j’écoutais cette paresse ?

      La sensation de paresse nous pousse à ne rien faire. Avez-vous noté qu’actuellement il existe un grand retour de la méditation de pleine conscience ou mindfulness ? Il s’agit de temps passé au retour sur soi, sur le corps, les émotions, les sensations. Les temps de méditation, de prière ou d’introspection sont des antidotes à l’hyper action, même s’il ne s’agit nullement de paresse : pendant ces temps de retour sur soi, l’action n’est pas visible. Nous paraissons immobiles et inactifs. Pourtant, ce qui se passe dans notre cerveau dans ces moments est capital, exactement comme dans le sommeil. Sans un bon sommeil réparateur, vous deviendrez fatigué et inefficace. Sans temps de pause en état d’éveil, vous ne seriez pas efficace, car votre cerveau a besoin de réfléchir, de se poser, de laisser décanter les expériences et les projets, d’avoir des idées nouvelles…

      Et si j’organisais ma paresse ?

      Non seulement il est bon d’accepter cette paresse, de l’écouter, mais peut-être même de l’organiser. Certains, comme Joëlle, s’octroient un temps pour ne rien faire :

      « Chaque mois, je prends un week-end où je ne fais rien. Aucun ménage, aucune cuisine, aucun rangement. Je traîne au lit, on mange des surgelés, et je ne programme aucune sortie. Cela me ressource et j’ai besoin de ces deux jours pour restez dynamique ». 

      Alain, lui, part une semaine tous les 6 mois faire une retraite dans un monastère :

      « Je passe une semaine sans téléphone, sans Internet, sans télévision, et sans rien faire de ce que je fais dans la vie de tous les jours. A chaque fois, quand je reviens, c’est comme une renaissance avec une énergie intense ».

      Et d’autres se l’octroient chaque jour comme Anne qui médite 20 minutes tous les matins ou Coralie qui avoue avoir un besoin vital de passer 30 minutes chaque jour sous la douche à penser… même si elle culpabilise de gaspiller l’eau chaude ! » Alors, comme eux, pensez à vous octroyer des moments de calme, sans action, de manière à vous ressourcer, à laisser de la place à votre créativité et à la naissance de vos projets de vie

      Article publié par Dr Catherine Solano

      Sources : André Raush, « Paresse, histoire d’un péché capital », Editions Armand Colin, 2013.

      http://www.e-sante.fr/