La séduction animale en huit temps


La séduction chez les animaux n’est pas quelque chose de vraiment romantique, car c’est pour mieux choisir qui sera le meilleur atout pour la nouvelle progéniture. Que ce soit par la danse, le chant, le combat ou même l’âge, chaque espèce animale a son mode de séduction
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La séduction animale en huit temps

 

Un couple de Paradisiers rouges... (PHOTO TIRÉE DU COMPTE DE BIRDS OF PARADISE SUR PINTEREST)

 

Un couple de Paradisiers rouges

PHOTO TIRÉE DU COMPTE DE BIRDS OF PARADISE SUR PINTEREST

 

SILVIA GALIPEAU
La Presse

Quand on sait que le panda produit naturellement près de mille parfums, que le chant de l’alouette connaît des centaines de variations et que nombre d’insectes offrent des cadeaux à leur dulcinée, la question se pose : que peut nous apprendre la nature en matière de drague ? Huit choses à savoir.

 

1. Le mâle séduit, la femelle choisit

Dans la plupart des espèces animales, c’est le mâle qui chante, danse ou se bat pour attirer l’attention de la femelle qui, par la suite, choisira le plus beau, le plus talentueux ou le plus fort des mâles disponibles. Pourquoi ? Disons pour résumer que deux stratégies s’affrontent : la quantité contre la qualité.

D’un côté, « les mâles veulent copuler le plus possible pour assurer leur descendance », résume l’éthologue et primatologue Daniel Paquette.

Et les femelles, elles, cherchent à sélectionner les meilleurs gènes.

« Parce qu’elles portent les bébés, leur stratégie de reproduction ne peut donc pas être d’en avoir le plus possible. Elles visent plutôt la qualité de la progéniture. »

2. Que les meilleurs chanteurs (et danseurs) gagnent

L’alouette est capable de chanter pendant 40 minutes sans s’arrêter. En faisant sa parade nuptiale, l’albatros adopte plus de 20 postures différentes. Non, cela ne relève pas du tout de la coquetterie. En fait, chanter ou danser demande une force et une énergie insoupçonnées. C’est précisément ce que la femelle juge et évalue ici : lequel de ses prétendants a le plus de puissance et de vigueur ? Lequel léguera les meilleurs gènes à sa descendance ? Certainement pas les piètres danseurs !

 « La danse est une arme de séduction massive ! », dit le scientifique et humoriste Boucar Diouf, qui a écrit un livre sur le sujet (Pour une raison X ou Y).

Une arme qui a autant de succès chez les humains, dit-il.

« C’est démontré qu’un gars qui a une guitare sur son dos a bien plus de chance avec les filles qu’un humoriste qui raconte des blagues ! Ça, la cigale l’a compris ! »

3. Gare aux cadeaux empoisonnés

Tout comme le chant ou la danse, ce n’est pas (que) pour leurs beaux yeux que les mâles offrent des cadeaux aux femelles. En fait, quand un oiseau marin dépose un petit poisson au pied de sa douce, ou quand un goéland régurgite son dernier repas, c’est plutôt pour démontrer ses qualités de pêcheur, sa capacité à nourrir la femelle et éventuellement ses petits. Mais tous les mâles ne sont pas si bien intentionnés. Certaines espèces de mouches emballent leurs cadeaux d’une soie.

« Ils gagnent du temps : pendant que la femelle déballe le cadeau, ils peuvent s’accoupler plus longtemps ! », illustre l’auteur Jean-Baptiste de Panafieu, qui vient de publier Séduire comme une biche, un essai sur le sujet.

Et il y a pire : d’autres offrent carrément des paquets vides, afin de profiter gratuitement de la femelle pendant le déballage…

4. L’avantage d’être bon bricoleur

Chez certaines espèces, tout particulièrement chez les oiseaux, les mâles bricoleurs sont les plus appréciés des femelles. Toujours selon la logique voulant qu’il faille choisir le meilleur géniteur et le meilleur protecteur, chez les mésanges, notamment,

 « il y a véritablement une observation très poussée de la femelle lorsque le mâle fait son nid, poursuit Jean-Baptiste de Panafieu. Il faut que la construction soit belle et solide pour attirer la femelle ». « La femelle va pondre si le nid lui plaît. Et si le nid lui plaît vraiment, elle va aussi couver les petits. Sinon ? Elle les laisse au mâle et va voir ailleurs… »

5. Le succès des femelles d’expérience

De manière générale, les femelles préfèrent les mâles plus âgés, parce qu’ils sont plus forts, plus expérimentés et plus aptes à les protéger. Mais dans certains cas, ce sont plutôt les mâles qui favorisent les femelles d’expérience.

« Les mâles chimpanzés préfèrent les femelles plus vieilles, car elles sont plus expérimentées comme mères et plus expérimentées sexuellement », signale le spécialiste des comportements animaux Daniel Paquette (à qui l’on doit Ce que les chimpanzés m’ont appris), en soulignant au passage que contrairement aux humaines, les femelles chimpanzés ne traversent pas de ménopause.

6. Tout est dans la nature

Un couple de cygnes noirs... (PHOTO THINKSTOCK) - image 1.0

 

Un couple de cygnes noirs

PHOTO THINKSTOCK

Un exemple ? Chez les cygnes noirs d’Australie, 20 % des couples sont composés de deux mâles.

« Et ils vont se débrouiller pour obtenir des petits, soit en séduisant une femelle et en la chassant après la ponte, reprend Jean-Baptiste de Panafieu, soit en piquant des oeufs à des couples hétéros. »

 Mieux : les petits auront ici une meilleure espérance de vie, car ils seront protégés par deux mâles. Sur le littoral européen, certaines espèces d’oiseaux forment carrément des « trouples », soit des couples composés de deux femelles et un mâle, s’accouplant entre eux et produisant plus de petits que la moyenne.

7. Infidèle un jour…

Un couple de ara hyacinthe. Ces perroquets sont... (Photo tirée du compte de PARROTS sur Pinterest) - image 1.1

Un couple de ara hyacinthe. Ces perroquets sont monogames.

PHOTO TIRÉE DU COMPTE DE PARROTS SUR PINTEREST

On a longtemps cru que les oiseaux étaient des exemples de monogamie. Chez certaines espèces d’oiseaux marins (notamment les mouettes), on voit des couples se former, avoir des petits, s’en occuper ensemble, et durer jusqu’à la mort. Or, des recherches d’ADN récentes ont permis de démontrer que la réalité était tout autre.

Ainsi, chez certains, « jusqu’à la moitié des petits sont d’un père non officiel », rit Jean-Baptiste de Panafieu.

Et cette extra conjugalité n’est pas exclusive aux oiseaux, loin de là. Chez les marmottes, un petit sur trois est ainsi « illégitime ».

8. Le mot de la fin

Bien sûr, les parallèles avec l’espèce humaine sont faciles, rapides et surtout amusants à faire.

« L’anthropomorphisme, pour faire sourire, c’est acceptable », dit Boucar Diouf.

Mais n’allez surtout pas tirer ici de grandes leçons de vie.

« Il est toujours extrêmement dangereux de faire des parallèles entre les mondes animal et humain », conclut le directeur général de l’Institut national de la recherche scientifique (INRS), biologiste et éthologue Luc-Alain Giraldo.

Dans son livre Dans l’oeil du pigeon, il défend précisément cette thèse. Parce qu’au-delà des parades nuptiales, il y a aussi des pratiques animales franchement moins roses.

« Ce n’est pas glamour, ce n’est pas romantique, mais dans la nature, il y a aussi plein d’animaux chez qui les mâles prennent de force les femelles. »

Le meilleur (ou le pire) exemple est certainement celui de la punaise de lit. Imaginez-vous que madame n’a pas d’« orifice génital ». Monsieur, à l’inverse, en guise d’organe reproducteur, est doté d’un « poignard ». Pour la féconder, il doit donc littéralement la percer. Moins romantique que ça, tu meurs…

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L’araignée-paon à l’origine du plus petit arc-en-ciel du monde


Pour séduire à sa belle, une araignée-paon mâle fait tout pour paraître le plus magnifique possible dans une sorte danse. De cette danse, il montre des couleurs magnifiques qu’on qualifie du plus petit arc-en-ciel
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L’araignée-paon à l’origine du plus petit arc-en-ciel du monde

Nathalie Mayer

Journaliste

L’araignée-paon est connue pour ses parades nuptiales d’une incroyable beauté. Dans une récente étude, des chercheurs nous dévoilent les secrets de l’une d’entre elles, à l’origine du plus petit arc-en-ciel du monde.

Dans la famille araignée-paon, les chercheurs se sont cette fois intéressés à l’araignée-paon arc-en-ciel, ou Maratus robinsoni. Car les mâles de cette espèce sont, jusqu’à preuve du contraire, les seuls au monde à utiliser un arc-en-ciel de couleurs tout entier pour séduire les femelles. Un arc-en-ciel qui se révèle sur le minuscule corps (moins de 5 millimètres !) de ces étranges araignées.

Pour comprendre comment l’araignée-paon arc-en-ciel produit de telles merveilles de couleurs, l’équipe internationale et pluridisciplinaire de chercheurs a fait appel à une batterie de techniques (imagerie hyperspectrale, scatterométrie, modélisation, etc.). Puis, elle a eu recours à la nano-impression 3D afin de produire des prototypes mimant la stratégie de l’araignée.

La taille de cette araignée-paon ne dépasse pas les 5 millimètres. Pourtant, l'animal porte sur son corps, des arcs-en-ciel tout entiers. © Jurgen Otto

La taille de cette araignée-paon ne dépasse pas les 5 millimètres. Pourtant, l’animal porte sur son corps, des arcs-en-ciel tout entiers. © Jurgen Otto

Un réseau d’écailles particulièrement complexe

Conclusion : cette intense iridescence résulte de l’interaction entre un réseau de nanodiffraction présent sur les écailles qui recouvrent le corps de l’araignée et les courbures microscopiques de ces dernières, qui permettent d’isoler les différentes longueurs d’onde de la lumière incidente. Et ce, de manière incroyablement fine et précise.

Entrez la légende de la vidéo ici

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Pour appâter les coléoptères mâles, ce champignon transforme les femelles en zombies


Une espèce de coléoptère en Amérique du Nord se nourrit du nectar des fleurs, ces fleurs sont parasité par un champignon qui rend zombie l’insecte, si c’est une femelle, elle est condamnée dans une position de parade nuptiale pour attirer un mâle qui sera à son tour parasité par le champignon .. C’est glauque !
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Pour appâter les coléoptères mâles, ce champignon transforme les femelles en zombies

Chauliognathus pensylvanicus

Ce coléoptère de l’espèce Chauliognathus pensylvanicus a été infecté par un champignon entomopathogène.

FLICKR/COTINIS

Le coléoptère cantharide, qui se nourrit de nectar, subit un parasitisme fongique des plus violents : un champignon présent sur certaines fleurs le tue et l’immobilise, ce qui en fait un appât pour contaminer les insectes mâles.

PARASITISME. Le monde animal relève parfois du musée des horreurs. En témoigne cet étrange cas de parasitisme fongique, découvert par des chercheurs de l’université d’Arkansas et de Cornell aux États-Unis, dont les résultats viennent d’être publiés dans la revue Journal of Invertebrate Pathology. Imaginez plutôt le tableau : la variété de champignon entomopathogène (c’est à dire, parasitant les insectes ou arthropodes au sens large) Eryniopsis lampyridarum transforme les coléoptères Chauliognathus pensylvanicus (ou cantharide de Pennsylvanie) en zombies. Et ce n’est pas le fin mot de l’histoire : les insectes femelles piégés sont figés dans une position de parade nuptiale, ce qui attire les mâles … qui se font infecter à leur tour en tentant de les courtiser.

Des insectes morts figés en appâts macabres

Chauliognathus pensylvanicus est une espèce de coléoptère endémique à l’Amérique du nord, qui se nourrit principalement de fleurs. Mais pas de chance : ce sont justement les variétés de fleurs dont il se repaît qui sont colonisées par le champignon Eryniopsis lampyridarum. Son mode d’action est pour le moins macabre : il contamine l’insecte lorsque celui se nourrit des fleurs parasitées (par exemple, de l’Eupatorium perfoliatum, de la verge d’or du Canada – Solidago canadensis – ou encore de l’aster poilu – Symphyotrichum pilosum).

ZOMBIES. Tel qu’observé par les entomologues, le mode d’action du champignon est des plus macabres : les mandibules du coléoptère se referment sur la fleur tandis qu’il meurt doucement, de façon à y rester accroché. Pour couronner le tout le tout, l’entomopathogène provoque un autre effet à retardement : un jour après contamination, les ailes du cantharide s’ouvrent, comme s’il était bien vivant et prêt à s’envoler. Si l’appât est un insecte femelle, il a de quoi leurrer les cantharides mâles, qui viennent s’y précipiter, confondant le signal avec un appel nuptial… et finissant à leur tour colonisés par le champignon mortel.

Ce scénario parasitique n’a pas à pâlir face aux films de série B, mais la communauté scientifique comprend encore assez mal comment le champignon agit sur sa proie aux différents stades de l’infection : par exemple, les mécanismes qui figent les mandibules, ou encore la façon dont germent les spores sur l’insecte. Vous trouviez le mode de reproduction d’Alien répugnant ? Bienvenue dans le monde réel, ou la réalité dépasse souvent la fiction.

Image extraite de la publication / Crédits : Steinkraus et al.

https://www.sciencesetavenir.fr/

Le Saviez-Vous ► L’Outarde barbue consomme volontairement des insectes toxiques pour attirer les femelles


Il y a des mâles qui risquent beaucoup pour séduire une compagne dans le but de perpétuer l’espèce. Cet oiseau entre autres, risque beaucoup pour avoir une hygiène acceptable pour celle qui convoite
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 L’Outarde barbue consomme volontairement des insectes toxiques pour attirer les femelles

 

Lors de la parade nuptiale, chaque espèce a ses propres codes et habitudes. Intéressons-nous aujourd’hui à l’outarde barbue, un oiseau qui n’hésite pas à se mettre en danger en mangeant du poison pour prouver sa force et attirer les femelles.

Explication.

Les scientifiques savaient déjà que ces grands oiseaux, qui sont originaires de régions de l’Europe et de l’Asie, cassent la croûte sur des insectes toxiques pour nettoyer leurs tripes de certains parasites intestinaux. Il semble que ce comportement ait également une autre signification.

En effet, les outardes mâles consomment volontairement des insectes toxiques pour attirer les femelles. Surtout pendant la saison des amours, les outardes barbues (Otis tarda) mangent certaines espèces toxiques de cantharides (insecte coléoptère) pour prouver à quel point ils sont en bonne santé.

Comme nous vous l’avions signifié plus haut, il n’y a pas que la bravoure qui pousse les outardes à consommer des insectes toxiques ; les toxines des coléoptères tuent aussi des parasites qui vivent dans l’orifice de reproduction des oiseaux, connu sous le nom de cloaque.

Le cloaque, qui est également utilisé pour déféquer, est alors rigoureusement inspecté par la femelle. Le plumage blanc du mâle est pensé pour rendre cet examen plus facile, comme l’orifice sombre se détache sur les plumes brillantes.

Si la femelle juge que le taux de parasites du mâle est assez faible, la paire s’accouplera. Ah, c’est beau l’amour !

Source : sciencemag

http://sciencepost.fr

Le saviez-vous ► Le jeu de séduction des animaux


La séduction, pour conquérir l’âme soeur pour le temps d’accouplement ou le temps d’une vie. Chacun a sa façon de séduire mais cela viens a peu près la même chose pour l’être humain alors que les animaux, c’est selon leur espèce
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Le  jeu de séduction des animaux

 

 

Il y a presque autant de méthodes pour charmer l’être convoité que d’espèces dans le règne animal. L’évolution de la vie et la nécessité de la propager ont fait en sorte que les rituels, pendant les saisons des amours, se manifestent de manières étonnantes. Lors des parades nuptiales, certains animaux utilisent des  techniques qui surprennent par leur originalité, leur beauté et leur aspect parfois étrange. En voici 10 qui se démarquent

1. La danse envoûtante

Le papillon azuré aime bien prendre son temps avec sa parade nuptiale. Cet insecte a mit au point un rituel complexe. La danse du couple de papillons azurés comme au sol. En s’envolant à la verticale, le mâle et la femelle tournent autour l’un de l’autre. Ils atterrissent ensuite au même moment, côte à côte, avant de recommencer inlassablement.

2. L’inspection générale

Chez l’hirondelle, les mâles doivent démontrer qu’ils ont la forme nécessaire pour plaire. Les mâles volent semblant flotter devant le jury de ces dames qui jugent le physique candidats potentiels.

La taille du corps et la longueur des plumes de l’arrière-train du mâle sont les critères de sélection.  Certains vont se pencher aux côtes de la femelle convoitée pour montrer leur atouts d’un peu plus près. Si les becs se touchent, les chances sont élevés qu’un couple se forme.

3. Des voisins bruyants

Le rituel amoureux des hérissons ressemble beaucoup à une chicane de ménage. Le mâle tourne autour de la femelle. Il tente d’attirer son attention en reniflant, s’ébrouant sans conviction

Tout au long de ce rituel qui dure plusieurs heures, les cercles se font de  plus en plus étroits et le hérisson augmente le volume des sons qu’il émet. Si la femelle est réceptive, elle soufflera et reniflera au même rythme que lui.

4. L’âme du bâtisseur

Le petit gravelot mâle effectue une performance digne des plus grands danseurs de ballet. Il vole près du sol et tourne sans arrêt autour de la femelle à coup de battements d’ailes délibérément pour l’occasion.

Le mâle veut lui annoncer qu’il a trouvé l’endroit parfait pour un nid. Il court à l’emplacement et commence à creuser un trou, en souhaitant qu’elle vienne le rejoindre.

5. L’embarras du choix

La baleine prête à se reproduire est rapidement suivi par un petit groupe de mâles. Ceux-ci se défient les uns les autres, provoquant des conflits parfois violents. Ils font des démonstrations de leurs atouts physiques à la femelle, jusqu’au moment, jusqu’au moment où elle est prête à se choisir un partenaire. Le processus peut prendre des jours.

Une fois la sélection effectuée, le mâle et la femelle passent de beaux moments. nageant gracieusement, empruntant des mouvements chorégraphiques et se démontrant mutuellement leur amour.

6. Une relation amour-haine

Durant la saison d’accouplements, le lézard des sables mâle prend une vive couleur verte.  La femelle est attirée par ce changement d’apparence et s’approche de lui. Elle se cambre en une posture bizarre,  montant sur ses pattes arrière pour séduire son compagnon avec une danse.

Or, dès que l’intimité est bien engagée. La femelle semble éprouver des regrets et veut se déprendre de l’étreinte du mâle. Celui-ci est souvent obligé de la maintenir en place en la mordant.

7. Un géant au coeur tendre

Les rituels amoureux de l’éléphant sont paisibles et affectueux. Le mâle entourera la femelle d’attentions soutenues pour la séduire. Pendant des semaines, il lui fera des offrandes de nourriture, l’arrosera légèrement d’eau fraîche, etc.

Son intention est de démontrer à quel point il est gentil et sympathique. Si elle l’aime bien, ils auront des tête-à-tête, se caressant ainsi le visage avec leur trompe, plaçant même celle-ci dans la gueule de l’un et de l’autre

8. Le coeur au ventre

Les demoiselles sont de la famille des libellules. Et comme ces dernières, les mâles et les femelles vont demeurer longtemps en contact intime avant de s’accoupler, ils vont se prendre, se secouer, se mordre, se percer… le tout effectuant des acrobaties aériennes. Mais avant ce rituel amoureux pour le moins gymnastique, la femelle doit être certaine que le mâle est désirable et surtout .. de la bonne espèce. Le candidat va donc voler devant elle, battantes ailes à une fréquence très élevée, lui montrant son abdomen pour l’inspection.

9. Les longues étreintes

Contrairement aux autres créatures, les couleuvres n’ont pas de rituel quand au processus de sélection de leur partenaire pour la reproduction

Lors de la saison des amours, les mâles approchent n’importe quelle autre couleuvre qu’ils rencontrent. Ils utilisent leur longue langue fourchue pour détecter les phéromones de chacune afin de déterminer le sexe, l’espèce  et si le moment est bon pour l’intimité.

Si tous ces critères sont remplis, la couleuvre enlacera sa partenaire et ne la lâchera pas.  Le couple s’enroulera et s’entortillera ainsi durant de longues heures, semblant ne former qu’une seule entité.

10. Le sens de l’humour

Le mâle de la grenouille rieuse sait comment chanter pour attirer sa douce. Il gonfle ses sacs vocaux, qui forment de petites bulles sous sa gorge et produit un croassements et de ricanements nasillards distincts et retentissants qui s’entendent de très  loin. La femelle répond a cette appel et vient le rejoindre.

Geste qu’elle risque de regretter, car il arrive que plusieurs mâles montent sur la même campagne au même moment, tombant maladroitement par manque de place

La Semaine/Tout Connaître/Grand reportage/ Paul Therrien/ Juillet 2012